L’ouverture générale du .MADRID,
l’extension géographique de la ville de Madrid, la capitale espagnole est
proche. Gérée par le registre Comunidad de Madrid, cette extension a été lancée
en avril dernier suivant le calendrier ci-dessous :
Calendrier de lancement du .MADRID
Phase APL (Approved Launch Program) : du
11/04/2019 au 06/06/2019
Phases Sunrise et LRP (Limited Registration
Period) : du 16/07/2019 au 10/12/2019
Ouverture
totale : à partir du 17/12/2019
Quelques conditions sont à respecter pour pouvoir déposer un nom de domaine en .MADRID. L’enregistrement d’un nom en .MADRID est réservé aux personnes physiques ou morales ayant un lien avec la Communauté de Madrid :
Être résident de la Communauté de Madrid ;
Exercer une activité professionnelle, personnelle, culturelle ou commerciale dans la Communauté de Madrid ;
Posséder un lien direct ou indirect avec la Communauté de Madrid.
A l’approche de l’ouverture générale prévue le 17 décembre prochain, si vous souhaitez davantage d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .MADRID, n’hésitez pas à nous contacter.
Vous avez manqué les derniers webinars organisés par Nameshield ?
Profitez de cette période de fêtes de fin d’année pour voir et revoir les webinars Nameshield, disponibles en replay sur le site Nameshield et sur la plateforme Webikeo.
DDoS et attaques ciblant le DNS et les noms de domaine : Comment s’en protéger ?
Saviez-vous que la disponibilité de vos mails, sites et services Internet dépend du Nom de Domaine ?
Au programme de ce webinar:
Actualités en cybersécurité
Comprendre l’importance du DNS
Identifier les attaques visant le DNS et les noms de domaine
SSL & HTTPS : Définition, importance et risques liés aux certificats SSL
Dans les navigateurs
web, le « S » du HTTPS signifie « Sécurisé« . Les certificats SSL (ou TLS) permettent
d’afficher le fameux cadenas et le « S » dans la barre de navigation.
Ils existent depuis plus de 20 ans, mais Google, au travers de Chrome, a
récemment modifié la donne et les a rendus incontournables.
Au programme de ce webinar :
Qu’est-ce qu’un certificat SSL ?
Quels sont les avantages et les risques liés aux certificats
SSL ?
Lors de la première quinzaine de novembre s’est tenu à Montréal au Canada, le 66ième sommet de l’ICANN. Ce troisième et dernier sommet annuel consacré aux policies applicables au nommage internet était très attendu tant les sujets en débats sont nombreux. A sa clôture, il a pourtant laissé bon nombre de participants sur leur faim.
Un avant-goût des sujets et des postures lors du week-end précédant le
lancement officiel du Sommet
Le week-end qui précède l’ouverture
officielle du Sommet est généralement l’occasion d’avoir un aperçu des sujets et
postures en présence. Sans surprise, le processus expéditif (ePDP) qui vise à
développer une règle consensuelle pour préciser les conditions d’accès futures
aux données personnelles qui ne sont plus publiées dans le WHOIS, l’annuaire de
recherches des noms de domaine, pour cause de RGPD, est l’un des sujets
majeurs.
Parmi les autres sujets connexes
le remplacement de ce même WHOIS par le protocole RDAP (Registration Data
Access Protocol) sans doute l’année prochaine pour les noms de domaine
génériques. Ce remplacement n’est pas anodin quand on sait que le WHOIS est en
usage depuis près de 35 ans.
L’instance représentant les
gouvernements, le GAC, a quant à lui mis dans la balance le sujet des usages
malveillants de noms de domaine qui ont pris un essor considérable sur les
nouvelles extensions internet lancées en 2012. Quand on connait l’essor de
pratiques internet visant à peser les élections de certains pays et l’impact
économique des attaques et piratages informatiques, on comprend que ce sujet
soit poussé par le GAC. Si l’un des sujets de l’ICANN est de clarifier dans
leurs textes la notion d’usages malveillants, cette expression fait référence
aux domaines enregistrés pour le phishing, les logiciels malveillants, les
botnets et le spam, l’autre volet concerne les moyens de les endiguer.
L’existence de ces domaines abusifs menace en effet l’infrastructure DNS,
impacte la sécurité des consommateurs et constitue une menace pour les actifs
critiques des entités publiques et commerciales. Enfin et ce n’est pas une
surprise, le sujet d’un prochain round de nouvelles extensions a lui aussi été
sur bien des lèvres.
Cherine Chalaby à la tribune de l’ICANN Summit de Montréal
« Le meilleur sommet ICANN », vraiment ?
Lors de la traditionnelle cérémonie d’ouverture qui voit converger une heure durant tous les convives (2500 selon les propos de Goran Marby le CEO de l’ICANN) dans une immense salle pour écouter divers orateurs dont Martin Aubé du Ministère de l’Économie et de l’Innovation du Gouvernement du Québec, Cherine Chalaby, l’un des membres du Board ICANN dont le mandat se termine en cette fin d’année, indiquait à son auditoire que l’ICANN66 allait être le « meilleur sommet ICANN ». Il faut dire pourtant qu’à la fin de la semaine de débats et de réunions qui se sont enchaînés à un rythme effréné, alors que les sujets en débats sont nombreux, le sentiment concernant cette assertion était plus que mitigé pour beaucoup de participants.
D’abord, le processus expéditif
pour l’accès aux données non publiques du WHOIS avance avec un cadre contraint
par l’ICANN et les Autorités de Protection des Données Personnelles.
L’aboutissement de ce processus est envisagé entre avril et juin 2020 et c’est
actuellement un modèle centralisé où ICANN autoriserait la levée future
d’anonymat des données qui sont désormais masquées pour cause de RGPD qui tient
la corde.
Ensuite, le sujet qui a sans doute le plus souvent été cité lors de
cette nouvelle semaine de sommet, a concerné les usages abusifs avec les noms
de domaine. Pour ICANN, le sujet est central car il est directement corrélé à
leur totem : la stabilité de l’Internet dont ils sont les garants. Depuis
février 2019, ICANN publie certaines métriques sur les pratiques malveillantes
identifiées au travers du DAAR, Domain Abuse Activity Reporting.
Leur dernier rapport présenté à Montréal montre que 364 extensions
(principalement des nouvelles extensions issues du round de 2012) ont révélé au
moins une menace portée par l’un des noms de domaine activés sur ces
extensions. Plus préoccupant, les nouvelles extensions génériques concentreraient
près de 40% des usages malveillants, contre 60% pour les extensions génériques
historiques. Ce chiffre est en effet à mettre en relief avec la volumétrie de
ces deux catégories d’extensions. En effet sur un peu plus de 200 millions de
noms génériques, les nouvelles extensions génériques ne représentent que 15% du
total des noms enregistrés. ICANN souhaite donc que ce sujet soit pris à bras
le corps par la communauté.
Des propositions ont été faites par les diverses instances présentes,
certaines allant jusqu’à demander un processus de développement de nouvelles
policies (PDP). Cette dernière proposition si elle devait obtenir l’aval de
l’ICANN aurait pour fâcheuse conséquence de reporter l’hypothétique calendrier
d’un prochain round de nouvelles extensions, sujet qui intéressait pourtant
beaucoup de convives présents à Montréal. En effet pour ICANN le problème de la
concentration des pratiques malveillantes dans les nouvelles extensions
génériques doit être solutionné avant tout futur round, ceci faisant que le PDP
toujours en cours sur la revue du dernier round de 2012 est presque passé
inaperçu.
Si les règles tardent à évoluer sur les usages malveillants, votre consultant Nameshield peut vous apporter dès à présent des solutions adaptées à vos besoins.
Il y a tout juste un an, dans le cadre du 1erForum de Paris sur la paix, le Président de la République Française, Emmanuel Macron, lançait l’Appel de Paris pour la Confiance et la Sécurité dans le Cyberespace. Cet appel est une déclaration politique destinée à marquer une mobilisation sur la stabilité dans le cyberespace et vient renforcer les efforts de la communauté internationale et de nombreux acteurs impliqués dans les enjeux de sécurité numérique. Ce texte rappelle certains principes que nous estimons fondamentaux, comme l’application du droit international et des droits de l’Homme dans le cyberespace. Il souligne aussi la nécessité d’une approche multi-acteurs pour élaborer les normes qui nous permettront de profiter pleinement, c’est-à-dire de manière fiable et sécurisée, des opportunités offertes par la révolution numérique. Enfin, l’Appel de Paris promeut le renforcement de la sécurité des produits et services numérique, que nous utilisons par exemple dans notre vie quotidienne. Le texte vise en ce sens à empêcher les cyberattaques commises par des acteurs malveillants qui mettent en danger l’ensemble des usagers du cyberespace.
Conscient que le développement de notre Société, tant sur les plans économiques, culturels et démocratiques, passe par une confiance renforcée de l’information qui transite par internet, la société Nameshield, qui œuvre depuis 25 ans pour protéger l’identité numérique de ses clients ; entreprises, collectivités et administrations via l’usage de leurs noms de domaine, a souhaité s’associer à cette démarche et signer l’Appel de Paris.
Son métier consiste à assurer l’intégrité et la résilience de l’identité des personnes morales et physiques sur internet, représentée aujourd’hui par le nom de domaine. En protégeant hautement les données renseignées sur la carte d’identité du nom de domaine (Whois) et en assurant un service de haute disponibilité et de haute performance via le Domain Name System (DNS) associé, Nameshield contribue ainsi dans une large mesure au deuxième principe de l’Appel de Paris : Protéger l’internet. Empêcher les activités qui portent atteinte intentionnellement et dans une large mesure à la disponibilité ou à l’intégrité du cœur public de l’internet.
LeDomain Name Systempeut être comparé à l’annuaire de l’internet. Ce protocole traduit un nom de domaine en adresse IP, en s’appuyant sur une base de données distribuée sur des milliers de machines. Pierre angulaire du web, si le DNS tombe, notamment par une corruption des données ou une attaque par déni de services, ce sont tous vos sites web et vos emails qui deviennent inaccessibles : cela devient purement impensable aujourd’hui ! Le DNS doit donc être protégé et rester hautement disponible. Protocole créé dans les années 1980, des failles de sécurité ont été depuis identifiées quant au fonctionnement usuel du DNS. C’est pourquoi un nouveau protocole sécurisé, DNSSEC, a été développé afin de garantir l’authenticité des échanges via une signature certifiée. D’autres solutions peuvent venir compléter la résilience de votre identité sur internet : leRegistry Lock, les certificats SSL…
Les solutions de sécurité proposées par Nameshield, société indépendante française, stockant ses données en France, disposant de sa propre infrastructure DNS anycastée et résiliente, certifiée ISO 27001 sur l’ensemble de son activité noms de domaine, sont conformes aux recommandations de l’ANSSI sur les « bonnes pratiques pour l’acquisition et l’exploitation de noms de domaine ».
Dans le cadre du 2èmeForum de Paris sur la paix, le Ministère des Affaires étrangères a souhaité illustrer le deuxième principe de l’Appel de Paris : Protéger l’internet en mettant en avant les services proposés par Nameshield. La société est ainsi fière de pouvoir s’associer, à son niveau, aux acteurs impliqués dans les enjeux de sécurité numérique afin de rendre l’internet plus fiable et contribuer ainsi à la sécurité du cyberespace.
Lors d’un rebranding, pour des raisons marketing, dans le cadre d’une fusion ou d’un rachat par exemple, une société peut être amenée à changer de nom de domaine pour son site.
Au niveau des moteurs de recherche, c’est alors toutes les pages qui changent, comme si il s’agissait d’un nouveau site web. Dès lors, comment ne pas perdre le travail effectué sur le référencement et opérer une transition réussie, notamment si le site est ancien ?
Dans le cas d’un site assez ancien, avec un référencement optimal sur le nom de domaine existant, transférer le site sur un nouveau nom peut anéantir ce travail de longue haleine que représente le SEO. Si une baisse de trafic naturel est normale (et temporaire), quelques conseils peuvent permettre d’amoindrir ce ralentissement, à tout le moins pendant la période de transition.
Copier son site à l’identique et mettre en place des redirections 301
Le premier conseil est de conserver intégralement l’architecture du site, afin que seul le nom de domaine change dans l’URL.
Il faudra ensuite créer des redirections permanentes (redirections 301)
de chacune des pages de l’ancien site vers la page correspondante du nouveau
site. Veuillez à ne pas mettre en place de redirections multiples.
Ce processus doit être suivi de près, afin de s’assurer que chaque redirection 301 est opérante. Les moteurs de recherche vont ainsi savoir qu’il n’est plus nécessaire d’indexer l’ancien nom mais qu’il faut désormais indexer le nouveau. Pour cela, il faut vérifier qu’aucune des anciennes pages n’est accessible via l’ancien nom de domaine.
Faire mettre à jour les backlinks
Google use dans son algorithme des paramètres liés à des indices de confiance et donc des sites de confiance, jugés comme tels par le moteur (des facteurs comme l’ancienneté du site, la clarté des mentions légales, le ratio nombre de liens/nombre de mots par page, le nombre de liens pointant depuis d’autres sites vers celui-ci, les extensions comme .edu, .gov, les sites institutionnels, les sites médias, etc.) Aussi peut-il être intéressant d’obtenir assez vite au moment de la migration des liens venant de ce type de site de confiance. Dans la même lignée, revoir vos backlinks et demander aux sites qui renvoient vers vous de bien vouloir mettre à jour ces liens, pour qu’ils adressent vers le nouveau nom est un atout. Bien sûr, si vos backlinks sont très nombreux, concentrez-vous sur les plus importants en matière de référencement.
Informer Google
Enfin, il est possible d’informer directement Google du changement via la
Google Search Console, le moteur actualisera ensuite son index.
Déclarer le sitemap
En soumettant un fichier sitemap pour le nouveau site aux moteurs de
recherche, vous gagnez en temps de référencement en donnant immédiatement aux
moteurs les pages à indexer.
Garder le même titulaire pour le nouveau nom de domaine
Faites en sorte que le nouveau nom de domaine ait les mêmes informations propriétaires sur son whois que l’ancien nom de domaine. Google peut être amené à vérifier ces données.
Être patient
A noter, sur Bing il vous faudra en moyenne 2 mois pour retrouver votre référencement, sur Google environ 6 à 7 mois.
Après le lancement du .APP, .PAGE
et .DEV entre autres, Google (Charleston Road Registry), lance la nouvelle
extension .NEW dès le 15 octobre
2019 en phase Sunrise.
Prérequis à respecter pour l’enregistrement d’un .NEW
Tous les noms de domaine en .NEW ont pour obligation d’aboutir à une page dédiée à la création de contenu en ligne ou à la génération d’actions. L’internaute devra en effet pouvoir « créer » quelque chose depuis la page affichée sans navigation supplémentaire. Par exemple, docs.new propose une page dédiée proposant l’utilisation directe du logiciel de traitement de texte en ligne de Google, permettant ainsi la création d’une nouvelle page document.
Les domaines en .NEW devront être mis en ligne dans un délai de 100 jours suivant
l’enregistrement.
Si ces prérequis ne sont pas
respectés, le registre considérera que l’enregistrement n’est pas conforme. Dans
ce cas, le nom sera mis en attente, le titulaire sera alors notifié pour
corriger et appliquer ces conditions, à défaut, le nom sera bloqué puis
supprimé.
Calendrier de lancement du .NEW
Phase Sunrise : du 15/10/2019 au 14/01/2020
LRP (Limited Registration Period) : du 14/01/2020 au 14/07/2020
Ouverture totale : à partir du 21/07/2020
Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .NEW, n’hésitez pas à nous contacter.
Source de l’image : OpenClipart-Vectors via Pixabay
A partir du 19 octobre 2019, les
citoyens européens résidant hors de l’Union Européenne peuvent désormais
enregistrer des noms de domaine en .EU ou
en .ею.
Le .EU est l’extension géographique destinée à l’Union Européenne. Plus de 3,6 millions d’enregistrements à travers l’Europe font de ce TLD une extension populaire. Initialement réservée aux entreprises et aux particuliers établis au sein des Etats membres de l’UE et de l’EEE, afin de répondre aux besoins d’un environnement digital en constante évolution, le registre du .EU, l’EURid modifie ce critère d’éligibilité pour l’étendre à l’ensemble des citoyens de l’Union Européenne à travers le monde.
« Nous sommes excités de pouvoir étendre le critère d’éligibilité de l’enregistrement d’un .EU à tous les citoyens de l’UE du monde. Le .EU est maintenant plus proche de vos ambitions, vos réussites et vos rêves. Il s’agit du pont vous connectant à vos amis et votre famille même si vous vivez en dehors de l’UE. Il montrera toujours vos racines, votre vision et vos valeurs culturelles » Marc Van Wesemael, président de l’EURid.
Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .EU, n’hésitez pas à nous contacter.
L’Argentine offre à présent la possibilité d’enregistrer
des noms de domaine en .AR. Jusqu’à
maintenant, il n’était en effet possible que d’enregistrer des noms de domaine
de troisième niveau en .COM.AR notamment.
Voici les phases prévues :
Sunrise – Du 11/09/2019 au 09/11/19
Priorité aux
titulaires des noms enregistrés dans les zones .com.ar, .net.ar, .org.ar,
.int.ar, .tur.ar, avant le 1er décembre 2015 et en vigueur au 27 août 2019.
À la fin de
cette phase, si une seule demande est reçue, l’utilisateur qui a effectué la
demande peut enregistrer le domaine en payant la taxe correspondante. Si
plusieurs demandes sont reçues par le registre pour un même nom, un tirage au
sort déterminera le titulaire à qui sera attribué le nom.
Phase intermédiaire – Du 27/11/2019 au 27/01/2020
Pendant cette phase, toute la communauté peut demander
l’enregistrement des noms de domaine disponibles en .AR.
Les domaines réservés et restreints sont exclus, et certains
noms de domaine seront susceptibles d’être soumis à une approbation.
Domaines réservés : les noms de domaine identiques à des noms enregistrés en ‘.gob.ar’ et ‘.mil.ar’ seront exclusivement réservés aux propriétaires de ces derniers. A noter : Même un nom de domaine enregistré dans l’une des zones du .AR peut être classé comme réservé par le registre argentin.
Domaines restreints : même un nom de domaine enregistré dans l’une des zones du .AR peut être classé comme restreint par le registre argentin, le rendant par conséquent indisponible à l’enregistrement.
Termes sujets à approbation: mots ou expressions normaux qui, s’ils font partie d’un nom de domaine, doivent être approuvés par le registre argentin. Ils incluent des noms aggravants, discriminatoires ou contraires à la loi, à la morale ou aux bonnes coutumes, ou pouvant prêter à confusion, tromperie ou usurpation d’identité.
N’hésitez pas à contacter votre conseiller pour toute information.
Ouverture générale : le 15/09/2020(Mise à jour)
A compter du 15/09/2020, les noms de domaine disponibles pourront être enregistrés en .AR par tout utilisateur, selon les conditions établies par le règlement en vigueur du registre argentin.
Pour rappel, les conditions d’enregistrement d’un .AR comprennent la fourniture de documents justificatifs. Si votre parc actuel de noms de domaine ne contient pas de COM.AR, NET.AR, etc. et que vous souhaitez déposer un .AR au moment de l’ouverture générale, nous vous recommandons d’anticiper et de contacter votre conseiller pour connaître le détail des documents à fournir.
Élément clé indispensable à tout échange de flux de données dématérialisé, le nom de domaine est devenu un actif immatériel stratégique de grande valeur. Selon les travaux académiques, il existe une corrélation réelle entre la qualité des actifs immatériels et la performance économique des entreprises. Identifier et évaluer les noms de domaine devient une nécessité pour le directeur financier. Explications dans La revue de la Société Française des Analystes Financiers (SFAF), de Jean-Manuel Gaget, directeur Stratégie et Consulting de la société Nameshield, membre fondateur et administrateur de l’Institut de Comptabilité de l’Immatériel.
Dans les années 1990, le nom de domaine était un élément accessoire
de la marque. Au fil de son expansion planétaire, il est devenu
l’élément principal de la marque, notamment dans le monde du e-commerce.
Il suffit de regarder comment Amazon ou Easyjet ont fait évoluer leur
logo pour le considérer comme vecteur de communication unique.
Le nom de domaine a cette particularité unique d’être un actif immatériel à 4 dimensions. Il est à la fois et en même temps :
un objet informatique permettant d’accéder à des services sur
Internet en faisant le lien entre l’adresse IP (constituée d’une suite
de chiffres) d’un objet physique [ordinateur, serveur, smartphone…] et
un nom littéral (rôle du Domain Name Server ou DNS) ;
un outil de communication permettant d’asseoir son identité sur internet et conquérir un territoire digital ;
un élément juridique par un contrat d’usage temporaire avec un registre internet ;
un actif financier, comptabilisable en tant qu’actif incorporel dans certaines conditions.
Désormais élément clé indispensable à tout échange de flux de données
dématérialisé, que ce soit pour l’envoi d’email, l’accès à des sites
web, aux réseaux sociaux et aux objets connectés, tout échange de
données sur internet passe par l’usage d’un nom de domaine et toute
interruption de service a des conséquences importantes sur l’activité
des organisations.
Pourquoi et comment noter son capital nom de domaine ?
Aujourd’hui, les travaux académiques, notamment portés par le référentiel français de mesure du capital immatériel Thesaurus Capital Immatériel, montrent une corrélation réelle entre la qualité des actifs immatériels et la performance économique des entreprises. Plus la qualité des actifs immatériels (capital humain, capital système d’information, capital client…) est forte et plus les fondamentaux de l’entreprise sont solides, durables et économiquement performants sur le moyen et long terme. D’où l’importance de mesurer ce capital immatériel et son évolution dans le temps. Or, autant la littérature est abondante sur les méthodes d’évaluation et de valorisation des marques, autant elle est quasi inexistante sur celle des noms de domaine. C’est pourquoi l’Institut de comptabilité de l’immatériel a souhaité, en 2019, enrichir le Thesaurus Capital Immatériel d’un volet spécifique sur la notation du capital nom de domaine. De la même façon que sont notés les actifs client, humain, informatique, savoir…, nous avons cherché à noter le capital nom de domaine en association avec celui de la marque. Car marques et noms de domaine sont désormais indissociables !
Principes de comptabilisation applicables aux noms de domaine
Dans une décision du Conseil d’État du 7 décembre 2016 (affaire ebay.fr), il est rappelé que si l’usage d’un nom de domaine :
constitue une source régulière de profits ;
est doté d’une pérennité suffisante (notamment s’il peut être renouvelé régulièrement) ;
est susceptible de faire l’objet d’une cession ;
alors, il constitue un actif incorporel de l’entreprise et doit
suivre les règles comptables et fiscales associées. À ce titre, les noms
de domaine doivent être comptabilisés soit à leur coût de création,
soit à leur valeur d’acquisition, soit à leur valeur vénale (valeur de
marché) pour ceux acquis à titre gratuit.
Les noms de domaine ne sont donc pas à considérer comme une simple
charge informatique, mais bien comme de véritables actifs qu’il convient
de gérer à leur juste valeur. À ce titre, une attention accrue sur les
enjeux fiscaux liés à la valeur des noms de domaine doit être apportée
dans le cadre des prix de transfert.
L’approche par le marché a pour objectif de mesurer la valeur
sémantique d’un nom de domaine par référence aux transactions monétaires
passées. Pour ce faire, nous avons constitué une base de données de
plus de 1,4 million de transactions passées. Cette approche permet de
donner une valeur de prix, par des comparables.
Finalité : mesurer la performance digitale des organisations
Ces trois approches distinctes de valorisation des noms de domaine par les coûts historiques, le marché et la perte, conjuguées à la notation du capital nom de domaine sont des outils qu’il convient de mettre à la disposition des directions financières afin qu’elles puissent mieux mesurer la performance digitale de leurs organisations.
Retrouvez ci-dessous la vidéo de Jean-Manuel Gaget « Le nom de domaine, un actif immatériel », également disponible sur notre chaîne YouTube.
Le 29 octobre 1969, l’Université
de Californie à Los Angeles (UCLA) envoie à l’Institut de Recherche de Stanford,
le tout premier message électronique par le réseau Arpanet (Advanced Research Projects Agency Network), posant ainsi
les fondations du monde connecté d’aujourd’hui.
Arpanet, le précurseur d’Internet
Arpanet est le premier réseau à transfert de paquets de données développé par l’Agence des Projets de Recherche avancée (ARPA – Advanced Research Projects Agency), appartenant au département de la Défense des Etats-Unis.
Le premier nœud d’Arpanet a été installé à l’UCLA le 30 août 1969, le second à l’Institut de Recherche de Stanford le 1er octobre 1969. Le premier message a ainsi été envoyé entre ces deux institutions le 29 octobre 1969, par le professeur de sciences de l’UCLA, Leonard Kleinrock qui souhaitait envoyer le mot « login » mais à la suite d’un bug, seules les lettres « l » et « o » sont arrivées sans encombre jusqu’au destinataire, le mot entier ne sera transmis qu’une heure plus tard.
L’Arpanet connectait ainsi plusieurs universités et centres de recherches :
tout d’abord, l’Université de Californie à Los Angeles et l’Institut de
Recherche de Stanford, suivis de peu par l’Université de Californie à Santa
Barbara et l’Université d’Utah. Fin 1969, Arpanet comptait alors 4 nœuds, en
1971, 23 nœuds furent créés et 111 nœuds en 1977.
En 1983, l’Arpanet a été divisé en deux réseaux distincts : l’un militaire, le MILnet (Military Network) et l’autre universitaire, le NSFnet.
Le 1er janvier 1983, le nom « Internet », déjà en usage pour désigner l’ensemble d’Arpanet, est devenu alors officiel.
Les 30 ans du World Wide Web
En 1989, Tim Berners-Lee, un chercheur britannique travaillant au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) a proposé un système hypertexte fonctionnant sur Internet. À l’origine, ce système a été conçu pour que des scientifiques travaillant dans des universités et des instituts du monde entier puissent s’échanger des informations instantanément. Sa vision d’une connectivité universelle devient le World Wide Web, qui a fait exploser l’usage d’Internet.
En 1993, Mosaic le pionnier des navigateurs web, a été créé par Marc Andreessen et Eric J.Bina, deux étudiants du National Center for Supercomputing Applications (NCSA) de l’Université de l’Illinois. Il ne s’agissait pas du premier navigateur graphique mais Mosaic était particulièrement rapide et permettait aux utilisateurs d’afficher les images au sein des pages, ce qui lui a valu une certaine popularité et a contribué à l’accroissement de la popularité du World Wide Web.
Internet Protocol – De l’IPv4 à l’IPv6
Le protocole Internet (IP – Internet Protocol) est une famille de
protocoles de communication de réseaux informatiques conçus pour être utilisés
sur Internet. Les protocoles IP permettent un service d’adressage unique pour
l’ensemble des terminaux connectés.
IPv4, la première version
principale a été inventée dans les années 70 et introduit au public en 1981. Elle
forme encore aujourd’hui, la base d’une grande partie des communications sur
Internet. Il y a 20 ans, l’IETF (Internet Engineering Task Force) a prédit
l’épuisement des adresses IPv4 et a commencé à travailler sur une nouvelle
version du protocole Internet : IPv6.
IPv4 utilise le schéma
d’adressage codé sur 32 bits pour supporter environ 4,3 milliards d’adresses
possibles, tandis qu’IPv6 dispose d’un espace d’adressage bien plus important
grâce à des adresses codées sur 128 bits, soit 3,4 × 1038 adresses
possibles.
DNS – Le Système des Noms de Domaine
A la demande de l’Agence des Projets de Recherche avancée du département de la Défense américaine, le DNS (Domain Name System – Système des noms de domaine) a été inventé en 1983 par Jon Postel et Paul Mockapetris, afin d’associer des adresses IP complexes à des noms humainement compréhensibles plus simples à retenir. Ainsi une adresse logique, le nom de domaine est associé à une adresse physique, l’adresse IP. Le nom de domaine et l’adresse IP sont uniques.
En 1998, est créé l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l’autorité de régulation de l’Internet. Son rôle premier est d’allouer l’espace des adresses de protocole Internet, d’attribuer les identificateurs de protocole (IP), de gérer le système de noms de domaine de premier niveau pour les codes génériques (gTLD), d’attribuer les codes nationaux (ccTLD), et d’assurer les fonctions de gestion du système de serveurs racines.
Avec 351,8 millions
d’enregistrements de noms de domaine au premier trimestre 2019, les dépôts de
noms de domaine ne cessent d’augmenter, avec cependant en parallèle, une
augmentation du nombre des menaces visant le DNS.
L’émergence des cybermenaces
Considérée comme l’une des
premières cyberattaques et certainement la première à avoir attiré l’attention
des médias de masse, l’attaque du ver Morris (Morris Worm) a été lancée par un
étudiant de l’Université de Cornell, Robert Tappan Morris, en 1988. A
l’origine, le logiciel malveillant développé par l’étudiant n’avait pas pour
but de causer des dommages mais d’estimer tout simplement l’étendue d’Internet.
Ce ver a pourtant touché environ 10% des 60 000 machines estimées connectées
à Internet et les dommages causés étaient de l’ordre de 100 000 à 10
millions de dollars. Cet événement marque alors un tournant dans le domaine de
la sécurité en ligne.
Aujourd’hui, les cyberattaques
sont nombreuses, fréquentes et de plus en plus sophistiquées. L’évolution des
techniques et l’apparition de nouvelles technologies les rendent toujours plus
complexes et offrent de nouvelles opportunités aux attaquants.
Divers types de cyberattaque existent, tels que des attaques ciblant le DNS : DDoS, DNS cache poisoning, DNS spoofing, Man in the middle… (En 2019, selon l’IDC – International Data Corporation, 82% des entreprises mondiales ont fait face à une attaque DNS au cours de l’année écoulée) ou encore des attaques visant directement les utilisateurs et ayant pour objectif d’obtenir des informations confidentielles pour usurper une identité (phishing).
Ces attaques peuvent avoir des conséquences considérables pour les entreprises victimes. Par exemple, le coût d’une fuite de données est aujourd’hui en moyenne de 3,92 millions de dollars, selon IBM Security, ce coût a augmenté de 12% en 5 ans.
Un trafic IP estimé en 2022 plus important que celui généré de 1984 à 2016
Aujourd’hui, avec plus de 5
milliards de recherches faites sur Google chaque jour et l’e-commerce continuant
son avancée, les réseaux sociaux connaissant un véritable succès et le nombre
en constante augmentation des objets connectés, le volume du trafic sur
Internet a fortement augmenté.
En effet en 1974, le trafic sur Internet dépassait 3 millions de paquets par jour. Selon une étude de Cisco, en 2017, le trafic IP global était de 122 exaoctets par mois et la société estime que ce volume devrait atteindre 396 exaoctets d’ici 2022.
« La taille d’Internet et sa complexité continuent de croître d’une façon
que beaucoup n’auraient pu imaginer. Depuis que nous avons lancé nos prévisions
VNI en 2005, le trafic a été multiplié par 56 et a atteint un taux de
croissance annuel composé (TCAC) de 36 %, lié au nombre de plus en plus
important d’utilisateurs, d’appareils et d’applications accédant aux réseaux IP
», explique Jonathan Davidson, vice-président senior et directeur général du Service
Provider Business chez Cisco.
50 ans après la naissance d’Arpanet, l’ancêtre d’Internet, le monde compte aujourd’hui plus d’appareils connectés que de personnes. En 2022, les internautes représenteront 60 % de la population mondiale et plus de 28 milliards d’appareils se connecteront à Internet.
Nameshield utilise des cookies
Nameshield souhaite utiliser des cookies permettant d’assurer le bon fonctionnement du site et, avec nos partenaires, d’en mesurer son audience🍪.
Nameshield souhaite utiliser des cookies permettant d’assurer le bon fonctionnement du site et, avec nos partenaires, d’en mesurer son audience. Plus d'informations dans notre politique de cookies 🍪.
Ces cookies sont essentiels au bon fonctionnement du site web. Ils assurent les fonctionnalités de base et les fonctions de sécurité du site web, de manière anonyme.
Cookie
Durée
Description
cookielawinfo-checkbox-advertisement
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to record the user consent for the cookies in the "Advertisement" category .
cookielawinfo-checkbox-analytics
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to record the user consent for the cookies in the "Analytics" category .
cookielawinfo-checkbox-functional
1 year
The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin to record the user consent for the cookies in the category "Functional".
cookielawinfo-checkbox-necessary
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to record the user consent for the cookies in the "Necessary" category .
cookielawinfo-checkbox-others
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to store the user consent for cookies in the category "Others".
cookielawinfo-checkbox-performance
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to store the user consent for cookies in the category "Performance".
CookieLawInfoConsent
1 year
Records the default button state of the corresponding category & the status of CCPA. It works only in coordination with the primary cookie.
Ces cookies aident à réaliser certaines fonctionnalités comme le partage du contenu du site web sur les plateformes de médias sociaux, la collecte de commentaires et d’autres fonctionnalités de tiers.
Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.
Ces cookies sont utilisés pour comprendre comment vous arrivez sur notre Site et pour mesurer le nombre de visiteurs.
Cookie
Durée
Description
_ga
2 years
The _ga cookie, installed by Google Analytics, calculates visitor, session and campaign data and also keeps track of site usage for the site's analytics report. The cookie stores information anonymously and assigns a randomly generated number to recognize unique visitors.
_gat_gtag_UA_25904574_14
1 minute
Set by Google to distinguish users.
_gid
1 day
Installed by Google Analytics, _gid cookie stores information on how visitors use a website, while also creating an analytics report of the website's performance. Some of the data that are collected include the number of visitors, their source, and the pages they visit anonymously.
CONSENT
2 years
YouTube sets this cookie via embedded youtube-videos and registers anonymous statistical data.
Ces cookies sont utilisés pour vous proposer des offres et services personnalisés, plus adaptés à vos centres d’intérêts.
Cookie
Durée
Description
NID
6 months
NID cookie, set by Google, is used for advertising purposes; to limit the number of times the user sees an ad, to mute unwanted ads, and to measure the effectiveness of ads.
VISITOR_INFO1_LIVE
5 months 27 days
A cookie set by YouTube to measure bandwidth that determines whether the user gets the new or old player interface.
YSC
session
YSC cookie is set by Youtube and is used to track the views of embedded videos on Youtube pages.
yt-remote-connected-devices
never
YouTube sets this cookie to store the video preferences of the user using embedded YouTube video.
yt-remote-device-id
never
YouTube sets this cookie to store the video preferences of the user using embedded YouTube video.