Enjeux, perspectives et actualités pour le secteur cyber : que doit-on retenir des différents rapports publiés en juin 2025 ?

Enjeux, perspectives et actualités pour le secteur cyber : que doit-on retenir des différents rapports publiés en juin 2025 ?

Au mois de juin, plusieurs rapports d’envergure ont été publiés par différents organismes français. Très éclairants pour le secteur cyber et particulièrement sur les noms de domaine, ils permettent aujourd’hui de dresser un panorama stratégique et opérationnel de la cybersécurité française : un passage en revue est donc nécessaire.

Le 4 juin, l’Alliance pour la Confiance Numérique a publié l’Observatoire de la Filière de la Confiance Numérique ». Le 26 juin 2024, c’est l’Afnic qui partageait son « Observatoire du marché mondial des noms de domaine en 2024 »

Nameshield tenait à vous partager les points clefs de ces différents documents afin de diffuser à ses lecteurs un aperçu de cette actualité riche du mois de juin.

11ème édition de l’« Observatoire de la Filière de la Confiance Numérique 2025 », une « boussole stratégique » pour appréhender les problématiques cyber de demain

Publié par l’Alliance pour la Confiance Numérique, ce rapport annuel reste une ressource incontournable pour les professionnels de la filière. Véritable observatoire de l’écosystème, il offre un large éventail d’informations, dressant un bilan de l’année écoulée et des tendances de la confiance numérique (regroupant les sujets de sécurité numérique, d’IA de confiance et de cybersécurité).

En 2024, la confiance numérique a représenté :

  • 21,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France (une croissance de 6,2% entre 2023 et 2024), dont 53% provenant du secteur de la cybersécurité, 40% de la sécurité numérique et 7% de l’IA de confiance,
  • 33,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires générés à l’étranger,
  • 107,000 personnes employées dans le secteur en France.

Au-delà d’un simple constat, le rapport cherche à préciser les contours de la filière de la confiance numérique, en pleine mutation, en évaluant son poids économique, ses spécificités et les défis à venir pour le secteur dans un monde de plus en plus interconnecté et vulnérable.  

Citant le « Panorama de la cybermenace 2024 de l’ANSSI » l’Observatoire rappelle que l’année 2024 a été particulièrement marquante : les Jeux Olympiques ont été catalyseurs de tentatives de déstabilisation et de cyberattaques. Plus de 4380 événements de sécurité ont été traités par l’ANSSI en 2024 : une augmentation de 15% par rapport à l’année précédente.

L’ACN a donc décidé de laisser la parole aux experts du secteur afin de partager un panel complet de points de vue sur l’état de la menace. Nameshield est ravie de l’intervention de Frédérique Bajat, Product Owner Surveillance et Remédiation, qui a pu livrer des informations sur le risque croissant de cybersquatting. Ce sujet a été analysé en détail par notre experte en début d’année, dans un article sur « l’augmentation de l’utilisation des noms de domaine en nouveaux gTLDs pour les cyberattaques en 2024 ».

Quels constats pour les noms de domaine en 2024 ?

L’AFNIC, association régissant le .fr, a récemment publié son « Observatoire du marché mondial des noms de domaine en 2024 » couvrant les tendances globales d’enregistrement à l’échelle internationale, à partir de statistiques publiées par l’ICANN en avril 2025.

Ce que l’on retient de cette étude particulièrement exhaustive, c’est que le marché mondial des noms de domaine s’élevait, en fin d’année 2024, à 372 millions de domaines, une augmentation de 1,5% par rapport à l’année précédente, mais une croissance en baisse, puisqu’elle était de 3,3% entre 2022 et 2023.

Les extensions historiques, « Legacy TLDs », sont de leur côté en baisse : le .COM continue de perdre du terrain. L’extension est particulièrement concernée par cette tendance, avec une perte de 3,5 millions de noms de domaine, soit 2% de son stock, ce qui représente la pire année de l’histoire de cette extension.

Les ccTLDs (country-code Top-Level Domains), extensions pays de premier niveau, baissent aussi, avec une croissance de 1,9 %, inférieure à celle de l’année précédente, qui était de 3%.

Les new gTLDs (New Generic Top Level Domains), qui sont les extensions qui ont été déposées après le round de l’ICANN de 2012 pour l’ouverture de nouvelles extensions, continuent à fleurir avec une croissance marquée l’année dernière. En 2024, les nTLD ont gagnés 6 millions de noms de domaine, soit une croissance de 17%.

Les .BRAND (ou .MARQUE), extensions Internet personnalisées qui permettent de disposer d’adresses Internet se terminant par son nom de marque, tels que .bnpparibas ou .sncf, sont en hausse également avec une augmentation de +9 % de stock et des créations en hausse de +17 %. Cette tendance devrait s’accélérer l’année prochaine avec l’ouverture par l’ICANN d’un nouveau round permettant aux titulaires de marques de créer leur extension Internet personnalisée. Une opportunité à considérer dès aujourd’hui, afin de pouvoir bénéficier des avantages de ces extensions permettant aux marques d’asseoir leur réputation en offrant à leur groupe une identité numérique reconnaissable, fiable et sûre dans un contexte de défis technologiques et règlementaires croissants.

Les enseignements croisés des Observatoires de l’AFNIC et de l’ACN soulignent une dynamique claire : la filière cyber traverse une phase d’accélération, face à une multiplication des menaces, l’élargissement des surfaces d’attaques et le renforcement des exigences réglementaires. Dans ce contexte, maîtriser ses noms de domaine et protéger ses actifs numériques contre un large éventail de menaces sont des enjeux stratégiques pour les entreprises, afin de sécuriser leur présence en ligne et protéger leur réputation. Ce paradigme pousse aussi les entreprises à étudier et saisir de nouvelles opportunités d’innovation, comme par exemple, l’adoption d’un .BRAND.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter nos équipes qui se feront un plaisir d’y répondre.

Nouvelle fiche : 5 minutes pour comprendre les extensions de noms de domaine (TLD)

Fiche 5 minutes pour comprendre - Les extensions de Noms de domaine - Nameshield

Les « Top Level Domains » également appelés TLD ou extensions, sont définis par l’IANA (Internet Assigned Numbers Authority) qui dépend de l’ICANN depuis 1998.

L’ICANN et l’IANA sont en charge d’allouer l’espace des adresses de protocole Internet (IP), d’attribuer les identificateurs de protocole et de gérer le système de noms de domaine de premier niveau, c’est-à-dire les « Top Level Domains ».

Découvrez dans cette fiche 5 minutes pour comprendre, disponible en téléchargement sur le site de Nameshield, les différents types de domaines de premier niveau.

Nouvelle fiche : 5 minutes pour comprendre la procédure UDRP

Fiche 5 minutes pour comprendre la procédure UDRP

Établie sur proposition de l’ICANN, la procédure extrajudiciaire UDRP permet de sanctionner des atteintes manifestes et incontestables à un droit de marques résultant de la réservation par des tiers de noms de domaine identiques ou similaires, pratique communément désignée sous le terme de « cybersquatting ».

L’UDRP s’applique non seulement aux extensions génériques (gTLDs) en .aero, .biz, .com, .coop, .info, .jobs, .mobi, .museum, .name, .net, .org, .pro, .travel et nouvelles extensions (new gTLDs), mais aussi aux extensions géographiques (ccTLDs) dont l’organe d’enregistrement (le registre) a accepté les principes UDRP.

L’opérateur historique du .UK, Nominet en eaux troubles

L’opérateur historique du .UK Nominet en eaux troubles

Lundi 22 mars, à 17h15 CET, Nominet, le registre historique en charge de l’extension du Royaume Uni, le .UK, annonçait que la motion visant à congédier cinq membres de son conseil d’administration dont l’actuel PDG Russel Haworth et le DG Mark Wood a été approuvée par 52,74% des membres qui se sont exprimés dans le cadre de cette consultation.

Conformément à ses statuts, lorsqu’une motion est supportée par une majorité de ses membres, Nominet doit organiser une consultation de l’ensemble de ses membres. C’est ainsi que ce lundi 22 mars une assemblée générale extraordinaire (AGE) a été convoquée pour statuer sur la motion portée sous la bannière PublicBenefit.uk poussée par Simon Blackler, PDG de l’hébergeur Krystal qui demandait à organiser un vote pour démettre cinq membres du conseil d’administration de Nominet. Parmi ceux visés par la motion on retrouvait notamment le PDG Russel Haworth et le DG Mark Wood. Une motion donc aux lourdes conséquences sur l’organisation.

Aux origines des décisions et agissements qui ont déplus

A 17h15 CET les résultats de la consultation ont été communiqués. 740 membres de l’opérateur de registre ont fait pencher la balance en faveur de cette motion entrainant le départ immédiat des membres du conseil d’administration.

Aux origines de cette fronde, une insatisfaction grandissante de certains membres qui s’est cristallisée autour de décisions et de la communication du conseil d’administration démis qui pouvaient donner le sentiment que l’opérateur de registre se détournait de plus en plus de son fondement d’origine d’organisation à but non lucratif pour des missions d’intérêt public au profit d’une orientation trop commerciale.

Parmi ces décisions, des efforts commerciaux pour diversifier l’activité de Nominet financés par l’augmentation des prix du .UK et la réduction des contributions caritatives. Autre épine pointée par les frondeurs des hausses de salaires pour des membres du conseil d’administration alors que les bénéfices d’exploitation de l’organisation ont chuté sur la même période. Mais sans nul doute l’étincelle qui a déclenché toute la campagne vient de la fermeture brutale du forum en ligne des membres de Nominet lors de la dernière réunion annuelle alors que le PDG Haworth aurait employé selon ses mots « le mauvais ton ».

La direction avait présenté une feuille de route en forme de mea culpa à quelques jours du vote. Elle consistait en sept grands engagements : un gel du prix de l’extension .UK, un gel des salaires des membres du conseil d’administration jusqu’à fin 2022, un plan d’investissement de 20 millions de £ dans l’infrastructure de l’opérateur, un programme d’intérêt général axé sur les problèmes numériques des jeunes avec 4 millions de livres consacrés sous trois mois, la mise en place d’un nouvel outil d’échanges pour ses membres, le lancement d’un conseil consultatif du registre (RAC) de membres élus qui pourront se prononcer sur les politiques conduites et une plus grande transparence sur les finances de l’organisation. Force est de constater que cela n’a pas suffi.

Quelles conséquences pour l’opérateur

Nominet est un acteur majeur dans l’écosystème des adresses Internet. Leur part de marché

de 8,07% de l’ensemble des adresses web en codes pays en témoigne. Nominet revendique en effet 17 568 576 d’adresses enregistrées dans son extension ce qui la place au quatrième rang après le .CN, le .TK et le .DE. A titre de comparaison le .FR revendique une part de marché de 2,46% et un peu plus de 5 millions d’adresses. Cette situation qui fragilise l’opérateur est donc tout sauf anodine.

Aujourd’hui, Nominet se retrouve avec un conseil d’administration intérimaire avec un président intérimaire, l’un des administrateurs non exécutifs restants et pas de PDG. Six membres du conseil d’administration non démis ont choisi de ne pas démissionner et déclaré qu’ils « travailleront à un changement de direction stratégique ». Néanmoins leur participation aux décisions conduites depuis plusieurs années qui ont amenées à cette situation pourrait leur être reprochée. Une situation difficile pour l’organisation. L’ancien management laissait entendre que cette motion pouvait déstabiliser l’organisation durablement et peut-être même amener une scission de ses activités.

Pour l’instant, deux déclarations indiquent la direction que Nominet est susceptible de prendre. La première émane du président intérimaire Rob Binns, qui a envoyé un courriel aux membres de Nominet tard dans la journée de lundi, peu après que les résultats aient été rendus publics :

« Je vous écris pour vous informer que la motion de l’AGE a été adoptée« , a-t-il indiqué avant de promettre que le conseil d’administration avait « entendu le message clair des membres et que Nominet allait changer« .

« La priorité immédiate du conseil d’administration est la stabilité, en commençant par la gouvernance et la direction de Nominet tout en poursuivant le plan en sept points et en commençant à traiter les questions soulevées au cours des dernières semaines. »

Les semaines à venir s’annoncent déterminantes pour l’avenir de l’organisation. Il va en effet falloir renouveler les postes vacants à la tête de l’organisation et trouver les leviers pour apaiser les tensions et inquiétudes internes et externes. Il est légitime de s’interroger si la feuille de route laissée par l’ancienne direction est la bonne voie d’autant que Publicbenefit.UK avait d’autres propositions et avait également ambitionné de pousser une seconde motion non validée qui consistait à nommer deux administrateurs intérimaires – l’ancien président de BBC Trust, Sir Michael, et le vétéran de l’industrie, Alex Pawlik, directeur du RIPE, un registre régional historique d’adresses IP. Dans la perspective de remplacement des postes laissés vacants, ces personnes peuvent se présenter et quand on y regarde de près les propositions de Publicbenefit.UK ne sont pas éloignées des propositions précitées. Gageons donc que la raison l’emporte dans une voie de compromis. Nul doute que c’est ce que l’on peut souhaiter de mieux pour cet acteur historique central dans l’écosystème des adresses Internet dont les missions et la stabilité sont centrales pour le DNS dans sa globalité.

Crédit image : www_slon_pics/pixabay

Modification des conditions d’enregistrements en .DZ – Enregistrez l’équivalent en .TM.DZ pour garder la main !

Conditions d'enregistrements en .DZ - Noms de domaine en .DZ
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Le registre algérien a fait évoluer ses conditions d’enregistrement de façon assez restrictive. Ces modifications impactent également les noms de domaine déjà enregistrés :

  • Le déposant doit à présent être « une entité établie en Algérie, ayant une représentation légale en Algérie ».
  • Cela signifie que les titulaires ou déposants détenant uniquement une marque algérienne et ne pouvant justifier d’une présence locale en Algérie devront obligatoirement s’orienter vers l’enregistrement d’un nom de domaine en .TM.DZ.
  • A noter, l’enregistrement d’un nom de domaine en .TM.DZ ouvre l’enregistrement à l’identique en .DZ.

Autre élément important relatif aux .DZ déjà enregistrés :

  • Les modifications ne sont plus possibles sur ces noms, sauf les titulaires qui sont une entité locale. La seule « opération permise » est le renouvellement.

Notre conseil :

Depuis 2018, Nameshield vous encourage à enregistrer vos noms de domaine en .TM.DZ, nous maintenons bien sûr ce conseil et vous invitons fortement à enregistrer rapidement l’équivalent de vos .DZ en .TM.DZ. Cela permettra de conserver une grande réactivité, notamment en cas de modifications d’urgence.

Ouverture de la phase prioritaire d’un .TW en caractères chinois pour les titulaires d’un .TW

Noms de domaine en .TW
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Nous sommes actuellement dans une phase prioritaire pour l’enregistrement d’un nom de domaine en caractères standards (ASCII) sous l’extension .TW en chinois  (.台灣 ).

L’IDN (internationalized domain name)* de cette extension est le suivant : .xn – kpry57d

Si vous détenez un nom de domaine en .TW vous pouvez donc prétendre au même nom en .台灣 sous certaines conditions :

  • La date de création de votre nom de domaine en .TW doit être antérieure au nom souhaité sous l’extension : .台灣 (.xn – kpry57d)
  • Le titulaire du nom de domaine en ASCII.台灣 (.xn – kpry57d) doit être le même que le nom en ASCII.TW
  • Les noms de domaine : ASCII.tw et ASCII.台灣 (.xn – kpry57d) doivent être gérés par le même registrar lors de la création du nom : ASCII.台灣.

Cette phase a débuté le 7 janvier 2020 et finira le 10 février 2020.

L’ouverture générale est prévue le 18 février 2020.

Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .台灣, n’hésitez pas à prendre contact avec un consultant Nameshield.

* Les noms de domaine internationalisés (IDN) permettent l’utilisation de noms de domaine dans la langue maternelle d’internautes utilisant des caractères spéciaux tels que les utilisateurs asiatiques, arabes ou africains.

Chypre : ouverture des dépôts de nom de domaine de premier niveau en .CY

Chypre : ouverture des dépôts de nom de domaine de premier niveau en .CY
Source de l’image : dimitrisvetsikas1969 via Pixabay

Le registre chypriote a annoncé l’ouverture du .CY aux enregistrements de noms de domaine : nomdedomaine.cy

Les titulaires du second niveau (nomdedomaine.com.cy) peuvent donc à présent prétendre enregistrer leur nom existant en .COM.CY à l’identique en .CY.

A noter : pas de phase prioritaire, le registre du .CY appliquera la règle du premier arrivé, premier servi et a également assoupli ses conditions d’enregistrement pour le .COM.CY.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter votre conseiller.

Nouveau critère d’éligibilité du .EU

éligibilité .EU
Source de l’image : OpenClipart-Vectors via Pixabay

A partir du 19 octobre 2019, les citoyens européens résidant hors de l’Union Européenne peuvent désormais enregistrer des noms de domaine en .EU ou en .ею.

Le .EU est l’extension géographique destinée à l’Union Européenne. Plus de 3,6 millions d’enregistrements à travers l’Europe font de ce TLD une extension populaire. Initialement réservée aux entreprises et aux particuliers établis au sein des Etats membres de l’UE et de l’EEE, afin de répondre aux besoins d’un environnement digital en constante évolution, le registre du .EU, l’EURid modifie ce critère d’éligibilité pour l’étendre à l’ensemble des citoyens de l’Union Européenne à travers le monde.

« Nous sommes excités de pouvoir étendre le critère d’éligibilité de l’enregistrement d’un .EU à tous les citoyens de l’UE du monde. Le .EU est maintenant plus proche de vos ambitions, vos réussites et vos rêves. Il s’agit du pont vous connectant à vos amis et votre famille même si vous vivez en dehors de l’UE. Il montrera toujours vos racines, votre vision et vos valeurs culturelles » Marc Van Wesemael, président de l’EURid.

Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .EU, n’hésitez pas à nous contacter.

Actualité ccTLD : les dépôts de nom de domaine de premier niveau en .AR pour l’Argentine sont ouverts

Ouverture des enregistrements de noms de domaine en .AR
Source de l’image : Mampu via Pixabay

L’Argentine offre à présent la possibilité d’enregistrer des noms de domaine en .AR. Jusqu’à maintenant, il n’était en effet possible que d’enregistrer des noms de domaine de troisième niveau en .COM.AR notamment.

Voici les phases prévues :

Sunrise – Du 11/09/2019 au 09/11/19

  • Priorité aux titulaires des noms enregistrés dans les zones .com.ar, .net.ar, .org.ar, .int.ar, .tur.ar, avant le 1er décembre 2015 et en vigueur au 27 août 2019.
  • À la fin de cette phase, si une seule demande est reçue, l’utilisateur qui a effectué la demande peut enregistrer le domaine en payant la taxe correspondante. Si plusieurs demandes sont reçues par le registre pour un même nom, un tirage au sort déterminera le titulaire à qui sera attribué le nom.

Phase intermédiaire – Du 27/11/2019 au 27/01/2020

Pendant cette phase, toute la communauté peut demander l’enregistrement des noms de domaine disponibles en .AR.

Les domaines réservés et restreints sont exclus, et certains noms de domaine seront susceptibles d’être soumis à une approbation.

  • Domaines réservés : les noms de domaine identiques à des noms enregistrés en ‘.gob.ar’ et ‘.mil.ar’ seront exclusivement réservés aux propriétaires de ces derniers. A noter : Même un nom de domaine enregistré dans l’une des zones du .AR peut être classé comme réservé par le registre argentin.
  • Domaines restreints : même un nom de domaine enregistré dans l’une des zones du .AR peut être classé comme restreint par le registre argentin, le rendant par conséquent indisponible à l’enregistrement.
  • Termes sujets à approbation: mots ou expressions normaux qui, s’ils font partie d’un nom de domaine, doivent être approuvés par le registre argentin. Ils incluent des noms aggravants, discriminatoires ou contraires à la loi, à la morale ou aux bonnes coutumes, ou pouvant prêter à confusion, tromperie ou usurpation d’identité.

N’hésitez pas à contacter votre conseiller pour toute information.

Ouverture générale : le 15/09/2020 (Mise à jour)

A compter du 15/09/2020, les noms de domaine disponibles pourront être enregistrés en .AR par tout utilisateur, selon les conditions établies par le règlement en vigueur du registre argentin.

Pour rappel, les conditions d’enregistrement d’un .AR comprennent la fourniture de documents justificatifs. Si votre parc actuel de noms de domaine ne contient pas de COM.AR, NET.AR, etc. et que vous souhaitez déposer un .AR au moment de l’ouverture générale, nous vous recommandons d’anticiper et de contacter votre conseiller pour connaître le détail des documents à fournir.

Le gouvernement togolais lance une campagne de gratuité pour inciter les nouvelles entreprises locales à communiquer en .TG

Le gouvernement togolais lance une campagne de gratuité pour inciter les nouvelles entreprises locales à communiquer en .TG
Source : mondomainegratuit.tg

Gérée jusqu’en 2016 par une entreprise privée, l’extension togolaise .TG est désormais administrée par Lomé qui a décidé de lancer une campagne de promotion du .TG.

Le gouvernement entend ainsi faire du .TG « le symbole de la souveraineté numérique » du pays, tout en désirant « renforcer l’identité numérique du Togo », «  promouvoir le savoir-faire des entrepreneurs togolais et favoriser l’inclusion du numérique dans l’économie locale ».

Un site dédié a été créé pour l’occasion [mondomainegratuit.tg] et propose aux 1000 premières entreprises, créées courant septembre 2018, qui en feront la demande de se voir offrir un kit pour le développement de leur entreprise sur le web.

Ce kit aura la bonne idée d’inclure le remboursement de l’enregistrement d’un nom de domaine en .TG.

Une belle initiative de développement local d’un ccTLD à saluer.