Chaque jour, de nouvelles cyberattaques viennent mettre à mal les systèmes de défense des entreprises, et fragilisent encore plus les réseaux, les cyberattaques se succèdent de manière exponentielle.
Découvrez dans cette fiche 5 minutes pour comprendre quelles sont les modes opératoires des cyberattaques les plus courantes et les solutions à mettre en place pour les contrer.
A la mi-janvier 2021, la ville d’Angers a été victime d’une cyberattaque de type ransomware. Cette attaque survient après une série de rançongiciels visant notamment les administrations publiques : Aix-Marseille, Annecy, La Rochelle, Vincennes par exemple. Une cyberattaque parmi tant d’autres puisque depuis la crise du Covid 19 : l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (l’ANSSI) déplore une multiplication par 4 des attaques de ce type.
Le déroulé des faits
Selon Ouest France, « À partir d’un ordinateur ou un appareil relié au réseau de la Ville, une personne aurait ouvert, de manière involontaire (ou pas) une pièce jointe contenant un logiciel malveillant ». L’attaque a démarré sous la forme d’une usurpation du compte Twitter du maire d’Angers, Christophe Béchu. Parallèlement, des problèmes d’accès via badges ont été détectés pour entrer dans la mairie. Dans un dernier temps, ce sont les sites Internet d’Angers et métropoles, ainsi que certains autres services (bibliothèque, conservatoire) qui ont été visés. Les sites étaient inaccessibles, et certains collaborateurs ne pouvaient plus recevoir ni envoyer d’emails.
Le ransomware, utilisé par les pirates informatiques dans cette attaque, consiste à bloquer une certaine masse de données ou bien à les corrompre. L’objectif étant d’utiliser les données récoltées, et/ou de récupérer de l’argent, une « rançon » contre laquelle l’attaque est stoppée.
Accompagnée par l’ANSSI, la direction des systèmes d’informations de la métropole angevine a travaillé dès samedi matin à un protocole de restauration et de sauvegarde des données. Effectivement, Angers bénéficie de l’aide technique prioritaire de l’ANSSI grâce à son statut de collectivité territoriale. Les services reviennent au fur et à mesure depuis l’attaque.
Quelles conséquences ?
Bien que la ville d’Angers ait officiellement communiqué sur le fait qu’ « aucune extraction de données » n’ait été identifiée, ce genre d’attaque n’est pas sans conséquences. Conformément à la procédure, un signalement a été déposé à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). Comment alors s’assurer qu’aucune donnée n’ait été interceptée par les pirates ? Dans tous les cas, la restauration des données prendra un certain temps, et ralentira le SI de l’entreprise durant plusieurs jours voire semaines.
Une attaque qui démontre des failles de sécurité dans le système d’informations des administrations publiques, mais aussi une augmentation massive des attaques et du professionnalisme des pirates.
Dans une nouvelle étude d’août 2020, INTERPOL a mesuré l’impact du COVID-19 sur la cybercriminalité. Les résultats révèlent que si habituellement les premières cibles des cyberattaques restent les particuliers et les PME, celles-ci se sont significativement élargies aux grandes organisations et gouvernements pendant la période du COVID, laissant apparaître une nouvelle tendance de fond.
La mise en place du télétravail massif a évidemment ouvert des failles dans lesquelles ont pu s’engouffrer les cybercriminels cherchant à tirer parti.
Selon cette étude, entre janvier et avril 2020, 907 000 messages de spam, 737 incidents issus de malware et 48 000 URLs malicieuses, liés au COVID-19, ont été détectés.
Voici les cyberattaques les plus utilisées pendant la période COVID-19 :
Phishing
Ransomware
DDoS
Data harvesting malware
Cybersquatting / noms de domaine frauduleux
Fake news
En Europe, deux tiers des pays membres rapportent une augmentation majeure du nombre de noms de domaine cybersquattés contenant les mots clés COVID ou CORONA et des déploiements de ransomware sur des infrastructures critiques.
Le clonage des sites officiels des gouvernements augmente quant à lui massivement, les cybercriminels cherchant à voler des données sensibles utilisables dans des attaques futures.
Vous découvrirez dans ce rapport l’ensemble des mesures mises en place par INTERPOL.
Il est plus que jamais crucial de sécuriser au maximum vos noms de domaine porteurs de services critiques et de protéger vos infrastructures. Nos consultants sont bien sûr à votre disposition pour vous accompagner sur ces points.
Les sociétés de services financiers sont particulièrement touchées par les cyberattaques. Elles détiennent une mine d’informations sur les clients, protègent leur argent et fournissent des services essentiels qui doivent être disponibles jour et nuit. Elles constituent une cible lucrative. Parmi les angles d’attaques privilégiés : le DNS.
Le rapport annuel Global DNS Threat d’Efficient IP montre
une progression constante du nombre d’attaques sur le DNS et des impacts
financiers, avec une perte financière moyenne de 1,2 million d’euros sur
l’année 2019. Ce montant était estimé à 513 000 € en 2017 et 806 000
€ en 2018.
Si tous les secteurs d’activités sont touchés par les attaques,
82% des sociétés interrogées ont été touchées et 63% ont subi une interruption
de trafic, le secteur financier paie un tribut plus important avec 88%
d’impact. Menée auprès de 900 personnes de neuf pays d’Amérique du Nord,
d’Europe et d’Asie, l’étude indique que les établissements financiers ont subi
en moyenne 10 attaques au cours des 12 derniers mois, soit une augmentation de
37 % par rapport à l’année dernière.
La hausse des coûts n’est que l’une des conséquences des
attaques DNS pour le secteur des services financiers. Les impacts les plus
courants sont les temps d’arrêt des services cloud, rencontrés par 45% des
organisations financières, et les temps d’arrêt des applications internes
(68%). En outre, 47 % des établissements financiers ont été victimes
d’escroqueries par le biais d’attaques phishing ciblant le DNS.
L’enquête montre clairement l’insuffisance des mesures de
sécurité mises en place pour la sécurisation du DNS. Le retard dans
l’application des correctifs de sécurité constitue un problème majeur pour les
organisations du secteur. En 2018, 72% des entreprises interrogées admettaient
un délai de trois jours nécessaires pour installer un correctif de sécurité sur
leurs systèmes, durant lesquels ceux-ci ont été exposés aux attaques.
Seules 65% des institutions financières utilisent ou
envisagent d’intégrer une architecture DNS de confiance, elles semblent
toujours être en retard et ne pas prendre suffisamment conscience des risques
liés à ce point central de leur infrastructure. L’évolution des menaces sur le
DNS est permanente, les attaques nombreuses et complexes. Il convient de réagir
rapidement pour mieux se protéger.
Industrie, commerce, médias, télécoms, santé, éducation, gouvernement, service… autant d’autres secteurs touchés par les attaques. Des solutions existent. L’ANSSI publie chaque année le guide des bonnes pratiques en matière de résilience du DNS, détaillant de nombreuses recommandations pour être protégé. S’appuyer sur un réseau Anycast ; disposer de système de protection contre les attaques DDoS ; avoir du monitoring de trafic DNS et une équipe en mesure d’intervenir rapidement ; disposer d’une politique de sécurité efficace… Autant de mesures indispensables à la résilience et l’efficacité du réseau DNS face à ces attaques préjudiciables en termes d’impact financier et d’image. En espérant voir enfin de meilleurs chiffres sur le rapport 2020.
Le 24 février dernier le monde a pris conscience, à la suite d’un
communiqué de l’ICANN, que l’Internet pouvait s’arrêter à tout moment ! En
cause, la protection des noms de domaine et du DNS, pierre angulaire de l’accès
aux sites web.
Saviez-vous que la disponibilité de vos mails, sites et services
Internet dépend du Nom de Domaine?
Au programme de ce webinar à
destination des Grands Comptes, Entreprises publiques et privées, Online
Players et plus généralement des entreprises utilisant Internet comme canal de
communication et de diffusion :
Actualités en cybersécurité
Comprendre l’importance du DNS
Identifier les attaques visant le DNS et les
noms de domaine
Les bonnes pratiques pour se protéger
Retrouvez ce webinar animé par Christophe GERARD, Security Product Manager et Lucie LOOS, Directrice Marketing Experte cybersécurité de Nameshield group, en replay sur la plateforme Webikeo :
Les noms de domaine stratégiques d’une entreprise et les services Internet qui y sont associés dépendent du DNS et exigent une haute disponibilité ainsi qu’un niveau élevé de sécurité. Une interruption de services aurait de lourdes conséquences pour les entreprises victimes.
Pourtant, le DNS est bien souvent l’infrastructure la moins sécurisée d’une entreprise et est exposé à de nombreuses attaques potentielles.
Quelles sont les principales cyberattaques visant le DNS ? Quelles en sont les conséquences ? Comment sécuriser votre infrastructure DNS pour vous en prémunir ?
Nameshield souhaite utiliser des cookies permettant d’assurer le bon fonctionnement du site et, avec nos partenaires, d’en mesurer son audience. Plus d'informations dans notre politique de cookies 🍪.
Ces cookies sont essentiels au bon fonctionnement du site web. Ils assurent les fonctionnalités de base et les fonctions de sécurité du site web, de manière anonyme.
Cookie
Durée
Description
cookielawinfo-checkbox-advertisement
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to record the user consent for the cookies in the "Advertisement" category .
cookielawinfo-checkbox-analytics
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to record the user consent for the cookies in the "Analytics" category .
cookielawinfo-checkbox-functional
1 year
The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin to record the user consent for the cookies in the category "Functional".
cookielawinfo-checkbox-necessary
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to record the user consent for the cookies in the "Necessary" category .
cookielawinfo-checkbox-others
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to store the user consent for cookies in the category "Others".
cookielawinfo-checkbox-performance
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to store the user consent for cookies in the category "Performance".
CookieLawInfoConsent
1 year
Records the default button state of the corresponding category & the status of CCPA. It works only in coordination with the primary cookie.
Ces cookies aident à réaliser certaines fonctionnalités comme le partage du contenu du site web sur les plateformes de médias sociaux, la collecte de commentaires et d’autres fonctionnalités de tiers.
Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.
Ces cookies sont utilisés pour comprendre comment vous arrivez sur notre Site et pour mesurer le nombre de visiteurs.
Cookie
Durée
Description
_ga
2 years
The _ga cookie, installed by Google Analytics, calculates visitor, session and campaign data and also keeps track of site usage for the site's analytics report. The cookie stores information anonymously and assigns a randomly generated number to recognize unique visitors.
_gat_gtag_UA_25904574_14
1 minute
Set by Google to distinguish users.
_gid
1 day
Installed by Google Analytics, _gid cookie stores information on how visitors use a website, while also creating an analytics report of the website's performance. Some of the data that are collected include the number of visitors, their source, and the pages they visit anonymously.
CONSENT
2 years
YouTube sets this cookie via embedded youtube-videos and registers anonymous statistical data.
Ces cookies sont utilisés pour vous proposer des offres et services personnalisés, plus adaptés à vos centres d’intérêts.
Cookie
Durée
Description
NID
6 months
NID cookie, set by Google, is used for advertising purposes; to limit the number of times the user sees an ad, to mute unwanted ads, and to measure the effectiveness of ads.
VISITOR_INFO1_LIVE
5 months 27 days
A cookie set by YouTube to measure bandwidth that determines whether the user gets the new or old player interface.
YSC
session
YSC cookie is set by Youtube and is used to track the views of embedded videos on Youtube pages.
yt-remote-connected-devices
never
YouTube sets this cookie to store the video preferences of the user using embedded YouTube video.
yt-remote-device-id
never
YouTube sets this cookie to store the video preferences of the user using embedded YouTube video.