Avec l’épisode 1 toujours disponible ici, que vous pouvez également retrouver synthétisé sous forme d’infographie ici, vous avez commencé à appréhender l’ampleur de l’impact du Covid 19 sur les noms de domaine : sa répartition géographique, les multiples motivations sous-jacentes (notamment frauduleuses !), la créativité sans limite des pirates, et leurs conséquences pour les internautes et les marques.
Vous allez maintenant découvrir que la dynamique s’amplifie, et que les dépôts de marques liées au virus prennent également leur envol. Nous mettrons un coup de projecteur particulier sur les masques, petits accessoires qui se sont brusquement invités dans nos vies et préoccupations.
Comment la crise sanitaire impacte leur commercialisation, les innovations qui y sont liées ? Comment ces innovations sont-elles protégées par les dessins et modèles ? Mais aussi, quelles fraudes sont déjà décelées autour de ces masques ?
Face à ces diverses menaces allant des fraudes aux attaques, il existe bien sûr des solutions efficaces. Nous partagerons avec vous un panorama des différents moyens de se défendre ou défendre sa marque.
Enfin, nous vous proposerons une prospective sur la perception que nous avons communément des masques, qui passera d’un outil médical à un vrai accessoire de mode. Cela aura des implications quant aux risques que nous pouvons déjà anticiper.
Épisode 1 – Comprendre les impacts de la crise sanitaire sur les noms de domaine
Le COVID 19 bouleverse la marche du monde. Toutes les activités humaines sont touchées, en particulier celles sur Internet, son usage en étant démultiplié. Les impacts sur le web sont multiples. Certains sont déjà bien visibles pour le grand public : enjeux de bande passante ou nouveaux usages liés au télétravail par exemple. D’autres sont moins évidents, c’est notamment le cas dans l’univers des noms de domaine, l’expertise du groupe Nameshield depuis 26 ans.
Un nom de domaine est le nom suivi d’une extension (.xxx) qui s’affiche dans l’adresse de connexion d’un site Internet. Exemple : https://www.amazon.fr ou www.france.tv. Les noms de domaine sont des actifs immatériels d’une importance cruciale, et trop souvent méconnus. La pandémie en cours a lancé une vague très forte d’enregistrements de nouveaux noms de domaine, et même de quelques marques. Cet engouement laisse apparaître de fortes disparités géographiques, et une évolution dans le temps des termes choisis, « Covid19 » remplaçant « Coronavirus » au cours du mois de février.
Les motivations sous-jacentes sont nombreuses. Certaines sont déjà explicites, d’autres peuvent se deviner. Si certains motifs semblent louables, d‘autres le sont nettement moins, allant de la simple spéculation à la préparation de fraudes de natures très variées.
Le panorama dans ce domaine est large : Sites d’appels aux dons imitant des organismes publics, conseils de santé surprenants, ventes de tests et de masques (qui n’arriveront jamais chez vous…), et même remboursements d’impôts. Vous découvrirez un florilège de thèmes assez hétéroclites et ne manquant pas de créativité. Les e-books sont aussi largement plébiscités, surfant sur l’idée que le confinement verra les internautes se tourner vers ces produits. Des téléchargements sont ainsi offerts, mais pas forcément de la nature escomptée !
Nous étudions ici ce phénomène en profondeur, en partant de 10 thèmes principaux identifiés. C’est par ces angles que nous allons creuser « l’iceberg des menaces », et en explorer le contenu.
Nous anticipons aussi des attaques ciblées géographiquement, ou portant sur des noms de grandes marques qui ont déjà été réservés. Autant de menaces à surveiller de près pour les entités concernées.
Nous poursuivrons l’exploration de cet iceberg dans de futures parutions, que nous mettrons à votre disposition dans les semaines à venir. Nous aborderons les impacts décelés sur les applications mobiles et les réseaux sociaux. Nous vous ferons découvrir notre méthode de cartographie pour suivre, et anticiper autant que possible, ces différentes atteintes. Nous proposerons également des conseils d’experts pour se prémunir, ou se défendre, contre ces différentes attaques.
Chaque année, le Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique (CESIN) publie son baromètre de la cybersécurité des entreprises afin de mieux cerner la perception et la réalité concrète de la cybersécurité et ses enjeux au sein des entreprises membres du CESIN.
En janvier dernier, le CESIN a ainsi dévoilé les résultats de son enquête OpinionWay[1], réalisée du 2 décembre 2019 au 7 janvier 2020 auprès de ses 253 membres, Responsables Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI) de grands groupes français.
Cyberattaques : Moins d’entreprises touchées mais encore fortement impactées
L’étude met tout d’abord en avant un chiffre positif : la baisse du nombre d’entreprises qui ont subi au moins une cyberattaque en 2019, soit 65% des entreprises interrogées contre 80% en 2018 (à noter toutefois qu’il s’agit d’un écart de résultat nuancé par l’ajout de la définition de cyberattaque pour l’enquête réalisée en janvier 2020).
En revanche, l’impact de ces cyberattaques reste important puisque 57% de ces attaques ont des conséquences sur le business telles que la perturbation de la production (27%), l’indisponibilité du site web (17%) et la perte de chiffre d’affaires (9%).
Les entreprises visées ont été les cibles de 4 types de cyberattaques en moyenne en 12 mois. Parmi les vecteurs d’attaques, le phishing reste l’attaque la plus fréquente avec 79% des entreprises qui ont été touchées en 2019, suivi par l’arnaque au Président (47%), l’exploitation d’une vulnérabilité (43%) et les tentatives frauduleuses de connexion (40%).
Les principales conséquences de ces attaques sont l’usurpation d’identité (35%), l’infection par un malware (34%), le vol de données personnelles (26%), l’infection par ransomware (25%) ou encore le déni de service (19%).
Cloud, IoT et IA, des sources de préoccupation
Avec la transformation numérique, le recours au Cloud est important au sein des entreprises : 89% des entreprises interrogées stockent leurs données dans un Cloud, dont 55% dans des Clouds publics.
Une utilisation massive du Cloud qui représente toujours un risque fort en raison d’une non-maîtrise de la chaîne de sous-traitance de l’hébergeur (pour 50% des RSSI), la difficulté de mener des audits (46%) et la non-maîtrise de l’utilisation du Cloud par les salariés (46%). Pour 91% des répondants, les outils mis en place par les hébergeurs Cloud ne suffisent pas pour sécuriser les données stockées, des outils ou dispositifs spécifiques complémentaires sont nécessaires.
Les objets connectés constituent également une préoccupation croissante, ils augmentent la surface d’attaque et font apparaître de nouvelles typologies de menaces. Les RSSI interrogés s’inquiètent des failles de sécurité présentes dans ces équipements (43%) et du flou dans l’appréciation des risques potentiels (28%).
L’étude montre de plus, que l’IA embarquée au cœur des solutions de cybersécurité doit encore faire ses preuves puisque 53% des RSSI ne lui font pas confiance.
Une prise de conscience des cyber-risques
Pour prévenir les risques d’attaques, les entreprises mettent en place une douzaine de solutions de protection en moyenne, outre les antivirus et firewalls. Parmi elles, la passerelle de sécurité mail (85%), la passerelle VPN/SSL (85%), le proxy et filtrage d’URL (83%), et l’authentification multi-facteurs. Cette dernière adoptée par 72% des entreprises, connaît une hausse de 13% par rapport à 2018.
Davantage sensibilisées aux risques cyber, 91% des entreprises interrogées mettent en place un programme de cyber-résilience en parallèle des solutions de protection ou envisagent de le faire, c’est 12 points de plus que l’an passé.
La prise de conscience des cyber-risques se traduit de plus par l’augmentation constante ces trois dernières années, du nombre d’entreprises ayant souscrit à une cyber-assurance (60%).
Malgré cela, seules 4 entreprises sur 10 se disent préparées en cas de cyberattaque de grande ampleur.
Sensibilisation des salariés
Outre la menace externe, pour 43% des entreprises, la négligence des employés constitue le risque cyber le plus répandu.
Le shadow IT, à savoir le déploiement et l’usage d’applications et services hors du contrôle des équipes informatiques, est mentionné par 98% des RSSI interrogés et reste une menace importante à traiter.
Pourtant sensibilisés aux cyber-risques (selon 74% des répondants), seulement la moitié des salariés respecte les recommandations, estiment les RSSI.
Les enjeux pour l’avenir de la cybersécurité
La gouvernance est le premier enjeu cité par les RSSI (70%) pour l’avenir de la cybersécurité suivie par la formation et la sensibilisation des usagers aux questions de cybersécurité (57%).
L’augmentation du budget est un autre enjeu majeur pour 50% des répondants. La part du budget IT consacré à la cybersécurité a augmenté dans les entreprises par rapport à l’année dernière. 62% d’entre elles prévoient de l’augmenter davantage au cours des 12 prochains mois et 83% souhaitent acquérir de nouvelles solutions techniques.
Concernant les ressources humaines, une entreprise sur deux (51%) souhaite augmenter ses effectifsdédiés à la cybersécurité, mais 90% se heurtent à une pénurie de profils en SSI, entraînant des difficultés de recrutement.
De par notre expérience acquise
auprès de Clients de renommée mondiale aux exigences de sécurité toujours plus
fortes, nous sommes devenus également experts techniques en sécurité de
l’information. C’est pourquoi nous avons mis en place un système de management
de la sécurité de l’information (SMSI).
En 2017, nous avons obtenu la certification ISO 27001 de ce SMSI pour nos activités de gestion de portefeuilles de noms de domaine, DNS et certificats TLS/SSL. Nameshield Group est donc devenu l’unique registrar français garantissant à ses clients un tel niveau de sécurité.
Depuis, nos collaborateurs
impliqués dans le SMSI contribuent sans cesse à l’amélioration continue de nos
dispositions en termes de sécurité.
Une analyse des risques et leur
traitement, selon la méthode Ebios, répondent à nos objectifs de sécurité et à
ceux de nos clients.
Nous nous adaptons en permanence
aux besoins de sécurité, performance et pérennité. Il en résulte le déploiement
de produits et services plus sécurisés, à plus fortes valeurs ajoutées,
répondant davantage et mieux aux attentes de nos clients.
Nous savons nous mobiliser en cas
d’incidents et apprenons à toujours faire mieux en analysant le traitement de
chaque alerte.
Nous disposons et maîtrisons d’un
plan de continuité de nos activités. Nous sommes donc en capacité, quelques
soient les menaces, d’assurer nos activités à distance (site de repli, télétravail,
serveurs redondés…).
La sécurité de l’information est
l’ADN de Nameshield Group et de l’ensemble de nos collaborateurs.
Logiquement, notre certificat ISO 27001 a été renouvelé en
février dernier pour 3 ans, aucune non-conformité ni remarque n’ayant été
notifiée.
Cette reconnaissance internationale
vous assure :
Un taux de disponibilité (Interface de gestion
des noms de domaine et DNS Premium)
La mise en place de tests permettant de nous
remettre en question de manière permanente et d’anticiper les incidents
La sensibilisation de l’ensemble des
collaborateurs Nameshield à tous les aspects de la sécurité de l’information
La robustesse et la performance de notre système
L’étude de nos retours d’expérience afin
d’améliorer en continue notre sécurité et donc la vôtre
Let’s Encrypt a récemment
fait parler dans le petit monde des certificats TLS, en révoquant soudainement 3 048 289
certificats qui n’auraient pas dû être délivrés. Un bug dans leur logiciel de
validation empêchait les contrôles des enregistrements CAA, et les certificats
en question n’auraient pas dû être initialement délivrés. Des perturbations
importantes ont résulté de cette révocation massive, mais il est difficile de
se plaindre d’un service gratuit.
On me demande souvent ce que je
pense de Let’s Encrypt, et j’ai toujours cette même réponse : Let’s
Encrypt a fait énormément pour chiffrer le web, mais met à mal la sécurité du
web. Le chiffrement permet d’assurer la confidentialité (personne ne peut
espionner) et l’intégrité (personne ne peut modifier) des échanges. Mais le
chiffrement seul ne peut suffire si je n’ai aucune garantie de
l’identité de celle ou celui avec qui j’échange (légitime ou frauduleux ?)…
Et c’est bien là tout le problème.
En 2015, l’initiative Let’s
Encrypt, supportée par les grands noms de l’Internet (EFF, Mozilla,
Cisco, Akamaï…) voyait le jour avec pour objectif de diffuser en masse et
gratuitement des certificats SSL au monde entier. Plus de cinq ans après sa
création, l’organisation sécurise 190 millions de sites web et vient d’annoncer
avoir distribué un milliard de certificats. Le cap a été franchi le 27 février
2020. C’est indiscutablement une belle performance.
96% du web chiffré en janvier 2020
En 2015, moins de la moitié du
trafic web était chiffrée, pour grimper à 96% en janvier 2020. Bien sûr Let’s
Encrypt n’est pas le seul acteur responsable de cet essor. Edward Snowden a
lancé la première alerte, Google s’est largement engouffré dans la brèche,
entre politique de référencement et modification des indicateurs de sécurité
web. Mais en mettant à la disposition de tous, des certificats gratuits et
basés sur un système largement automatisé, Let’s Encrypt a démocratisé le
chiffrement… et mis aux oubliettes la notion d’identité.
Pas d’identité, pas de sécurité
Le credo de Let’s Encrypt est la
simplicité, pour « simplifier à
l’extrême le déploiement du HTTPS et en finir avec sa bureaucratie horriblement
complexe » (dixit l’EFF dans la campagne de lancement). La bureaucratie
horriblement complexe a pourtant une raison d’être : l’authentification
forte, garante de l’identité du titulaire du certificat. Peut-être pas une
garantie absolue de légitimité, pas une garantie de contenu non plus, mais la
garantie d’une société enregistrée, légitimement propriétaire du nom de domaine
concerné et avec un certificat validé selon une procédure drastique.
Let’s Encrypt, se contente de
vérifier le contrôle du nom de domaine (DV, Domain Validation). Il suffit de
cliquer sur un lien dans un email ou de renseigner un record TXT sur la zone
DNS du nom de domaine. Or l’enregistrement de noms de domaine dans la plupart
des TLD est purement déclaratif. Il est assez facile d’enregistrer un nom de
domaine, de demander un certificat à Let’s Encrypt et de publier un site web en
HTTPS://.
Résultat des courses ?
En cinq ans, l’ensemble des sites de phishing et sites frauduleux sont passés en HTTPS://. Dès 2016, Vincent Lynch alertait sur ce problème, 15 270 certificats contenant le terme « Paypal » avaient été émis par Let’s Encrypt, dont 14 766 frauduleux.
Le marché a été tiré vers le bas
en termes de niveau d’authentification. Let’s Encrypt est loin d’être le seul
responsable, Google et Mozilla, du haut de leurs 70% de parts de marché, ayant
largement soutenu l’initiative, les gros hébergeurs du Cloud ont suivi, de même
que les Autorités de Certification, challengées sur les prix. Nous avons
aujourd’hui un web sécurisé avec 77% (novembre 2019) de certificats dont la
légitimité du propriétaire n’est pas vérifiée.
L’authentification forte change la donne
Le web est devenu chiffré par
défaut. Est-il plus sûr pour autant ? Rien n’est moins sûr. L’internaute,
éduqué depuis 20 ans à vérifier la présence du cadenas dans sa barre d’adresse,
fait confiance à un web dont tous les sites frauduleux affichent le cadenas de
sécurité. L’Internet est aujourd’hui
confidentiel, mais il n’est pas sûr pour autant.
Il est urgent de revenir à l’authentification forte. L’authentification forte garantit un ensemble d’étapes obligatoires, drastiques et contrôlées pour l’obtention des certificats. Les procédures sont édictées par le CA/B Forum, renforcées régulièrement et suivies d’audit des Autorités de Certification.
23% des certificats sont encore
délivrés sur la base de l’authentification forte, la plupart dans le monde de
l’entreprise où les RSSI poussent pour la préserver. Nous devons tous nous
appuyer sur eux, et soutenir les initiatives supportant les certificats OV
(Organization Validation) et EV (Extended Validation), en particulier EV pour
garantir l’identité des sites visités par les internautes.
Si l’identité sur Internet semble avoir été quelque
peu oubliée depuis quelques temps au profit de la confidentialité, elle risque
de revenir rapidement sur le devant de la scène, poussée notamment par les
internautes et le besoin de protection des données personnelles.
Pendant cette période de confinement, Nameshield vous propose un accès continu à de nombreuses ressources téléchargeables : livres blancs, infographies, vidéos, webinars, etc.
Si des webinars sur des sujets spécifiques vous intéressent particulièrement, n’hésitez pas à nous en faire part. Nous mettrons en place des sessions dédiées.
Apple a annoncé cette semaine que la durée de vie maximale des certificats SSL/TLS sur ses appareils et son navigateur Safari serait limitée à 398 jours (1 an, et 1 mois pour couvrir la période de renouvellement). Le changement, annoncé par Apple lors de la réunion CA / Browser Forum à Bratislava, en Slovaquie, entrera en vigueur pour les certificats émis après le 31 août 2020.
L’annonce d’Apple fait suite à un échec du vote du CA/B Forum sur les certificats d’un an (bulletin SC22), qui s’est tenu en août 2019, et reflète une tendance continue à raccourcir la durée de vie des certificats. A la suite de ce vote, Google avait d’ailleurs exprimé son intention de réduire la durée de vie des certificats en dehors du cadre du CA/B forum si celui-ci ne se positionnait pas rapidement. Cette annonce est une demi-surprise, nous aurions plutôt pensé que Google ou Mozilla ferait le premier pas.
Quelles conséquences pour les sociétés et leurs certificats SSL/TLS?
La validité plus courte est-elle une bonne chose?
Plus la période de validité
d’un certificat est courte, plus le certificat est sûr. En exigeant le
remplacement des certificats sur une période plus courte, les mises à jour de
sécurité sont apportées aux certificats, elles se déploient plus rapidement. La
durée de vie de la clé privée d’un certificat, plus courte, est aussi une forte
recommandation des acteurs de la sécurité en ligne afin de limiter la durée
potentielle d’une fraude suite à une compromission.
D’un point de vue sécurité,
tout le monde s’accorde à dire qu’une réduction de la durée de vie des
certificats est une bonne chose. Le problème se situe du côté opérationnel avec
les conséquences annoncées de cette réduction : plus d’interventions sur
les certificats, donc une plus grande complexité dans le maintien d’un
inventaire à jour et le besoin d’une organisation optimale avec les partenaires
pour l’émission des certificats.
Faut-il tenir compte de l’annonce d’Apple ?
Safari est l’un des deux principaux
navigateurs web, avec 17,7% en janvier 2020, derrière Google Chrome (58,2%) et
devant Microsoft Internet Explorer et Edge (7,1%). Il parait difficile de faire
fi de cette annonce qui touchera 1/5 des internautes, qui plus est si Google
suit, il vaut mieux anticiper et se préparer. C’est d’ores et déjà le conseil
de Nameshield.
Ce qu’il faut garder à l’esprit
Les certificats émis avant le 1er septembre 2020 ne sont pas affectés par cette modification. Ils resteront valides pendant toute la période de deux ans et n’auront pas besoin d’être modifiés ou remplacés. Tous les certificats émis le 1er septembre ou après devront être renouvelés chaque année pour rester fiables par Safari.
Il faut donc se préparer à
passer à des certificats d’une durée d’un an maximum contre deux actuellement.
S’appuyer sur un partenaire et des outils efficaces est plus que jamais
indispensable.
Vers la fin de la corrélation entre l’authentification et la gestion technique des certificats
Ce qui semble se dessiner au
sein du CA/B Forum est le fait de permettre une durée d’authentification
identique à celle que l’on connait aujourd’hui (deux ans) tout en forçant les
certificats à être remplacés plusieurs fois durant cette même période.
Les principales Autorités de
Certification, les organismes qui délivrent les certificats, anticipent ces
changements et travaillent sur plusieurs systèmes d’automatisation du cycle de
vie des certificats. Elles limiteraient ainsi le besoin de passer par une
procédure de réauthentification potentiellement lourde à chaque remplacement.
Les entreprises pourraient remplacer leurs certificats autant de fois qu’elles
le souhaiteraient durant cette période. Cela permettrait notamment d’anticiper
d’éventuelles nouvelles réductions de la durée de vie maximale des certificats.
La tendance est également à la
mise en place d’outils d’automatisation pour le maintien d’un inventaire précis
des certificats d’une part et la réinstallation technique de l’autre.
Nameshield suit de près ces différentes évolutions et vous permettra de
continuer à travailler en toute confiance.
Notre équipe se tient également à votre disposition pour anticiper ces changements et répondre à vos éventuelles questions.
A la suite de l’annonce, dimanche
16 février, de la candidature d’Agnès Buzyn aux élections municipales de Paris,
plusieurs journalistes politiques ont découvert lundi que le nom de domaine
buzyn2020.fr était déposé mais renvoyait vers Paris en commun, le site de
campagne d’une toute autre candidate, Anne Hidalgo.
Plusieurs autres noms ont été enregistrés dimanche soir, redirigeant également vers la page d’accueil de Paris en commun dont buzyn2020.paris, agnesbuzyn2020.fr et agnesbuzyn2020.com. Si plusieurs de ces noms ont été déposés anonymement, deux d’entre eux l’ont été par l’association Montreuil en Commun, un groupe de « quatre conseillers municipaux » qui se dit « sans aucune étiquette politique » et qui explique à Numerama que le fait que ces noms étaient disponibles est « révélateur de l’improvisation de sa candidature et de la légèreté de LREM s’agissant d’une affaire sérieuse comme une candidature à la mairie de Paris ».
Sensibilisation aux risques de cybersquatting
La candidate LREM ne pourra pas non plus utiliser le nom de domaine buzyn2020.com qui a été déposé lundi par une société de conseil en gestion de risques et de crises, Crisalyde. En déposant ce nom, la société a souhaité sensibiliser aux risques de cybersquatting.
« J’ai profité de l’occasion pour faire de la sensibilisation. C’est mon métier, j’ai vu un risque et je l’ai exploité », explique au Parisien Selim Miled, le président de Crisalyde.
Le cybersquatting est une pratique consistant à s’accaparer, en le déposant, un nom de domaine, reprenant ou évoquant une marque, un nom commercial, un patronyme ou toute autre dénomination sur laquelle le déposant n’a aucun droit et ce afin de tirer un profit matériel ou moral de sa notoriété présente ou à venir.
Crisalyde a ainsi enregistré 6
noms de domaine : buzyn.paris, agnesbuzyn2020.paris, buzynpourparis.com, buzynpourparis.fr,
buzyn2020.info et buzyn2020.com. «Dès que
l’équipe d’Agnès Buzyn me contactera, je leur céderai le nom de domaine au prix
acheté, avec un conseil amical» ajoute Selim Miled.
Quelle stratégie adopter face au cybersquatting ?
L’équipe d’Agnès Buzyn devra
entrer en contact avec les personnes qui ont déposé ces noms, qui pourront
décider de les rendre gracieusement ou de leur revendre à des prix qu’ils
auront fixés.
Toutefois il existe des actions de lutte visant à récupérer un nom de domaine cybersquatté, telle que la procédure UDRP (Uniform Domain Name Dispute Resolution Policy). Cette procédure permettra alors la suppression ou le transfert du nom de domaine (pour en savoir plus, un webinar sur les procédures de récupération des noms de domaine est disponible en replay sur le site de Nameshield).
Et enfin, afin d’éviter tout risque de cybersquatting, il est conseillé de mettre en place une surveillance des dépôts de noms de domaine, pour être ainsi alerté immédiatement de tout nouveau enregistrement de noms de domaine pouvant potentiellement porter atteinte à votre notoriété ou à votre activité.
Pour plus d’informations sur notre expertise en protection des marques en ligne et les procédures de récupération de noms de domaine, n’hésitez pas à prendre contact avec un consultant Nameshield.
A l’occasion de la 12ème édition du Forum International de la Cybersécurité (FIC), l’événement de référence en matière de cybersécurité et de confiance numérique, qui se tient actuellement du 28 au 30 janvier à Lille, Nameshield s’est vu remettre une nouvelle fois le Label France Cybersecurity pour sa solution DNS Premium.
8ème édition de la Remise des Labels France Cybersecurity, 29 janvier 2020
Le DNS Premium de Nameshield labellisé France Cybersecurity
Le DNS est au cœur des services critiques de l’entreprise : Internet,
e-mail, applications…
Exposé de plus en plus fréquemment
aux attaques telles que les attaques DDoS, Man in the Middle… il doit rester
disponible.
Le DNS Premium de Nameshield
est la solution qui répond aux besoins de protection du DNS avec une
infrastructure redondante, ultra-sécurisée avec tous les services clés du DNS
(anycast, protection DDoS, DNSSEC, statistiques).
Cette solution DNS
Premium labellisée France Cybersecurity, permet ainsi à ses
utilisateurs de protéger leurs actifs numériques de toute attaque et garantit
une haute disponibilité de leurs services Internet.
Label France Cybersecurity, la garantie d’un niveau de qualité en matière de cybersécurité
Pour rappel, le Label France Cybersecurity est la garantie pour les utilisateurs que les produits et services de Nameshield sont français et qu’ils possèdent des fonctionnalités claires et bien définies, avec un niveau de qualité en matière de cybersécurité vérifié par un jury indépendant.
Il répond à plusieurs besoins et
objectifs :
sensibiliser les utilisateurs et donneurs
d’ordre internationaux à l’importance de l’origine française d’une offre de
cybersécurité et aux qualités qui lui sont propres ;
attester auprès des utilisateurs et donneurs
d’ordre, la qualité et les fonctionnalités des produits et services ainsi
labellisés ;
promouvoir les solutions de cybersécurité françaises
et accroître leur visibilité en France et à l’international ;
accroître globalement leur usage et élever le
niveau de protection des utilisateurs.
Ce label est gouverné par une
structure composée de représentants réunis en 3 collèges :
Collège étatique : représentants de la Direction
Générale de l’Armement (DGA), de la Direction Générale des Entreprises (DGE) du
Ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique et de l’Agence
Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI).
Collège industriel : représentants de l’Alliance
pour la Confiance Numérique (ACN) et d’Hexatrust.
Nameshield, société 100% française, certifiée ISO 27001 sur l’ensemble de son activité registrar, a su ainsi apporter toutes les garanties nécessaires à l’obtention du label France Cybersecurity pour son offre DNS Premium et illustre ainsi son engagement à toujours fournir à ses clients les meilleures prestations et standards en matière de cybersécurité.
Pour en savoir plus sur notre solution labellisée DNS Premium, rendez-vous sur le site de Nameshield.
Navigateurs et Autorités de Certification, le combat continue.
Source de l’image : TheDigitalArtist via Pixabay
2019 fut une année bien remplie, avec un renforcement des divergences de point de vue entre fabricants de navigateurs et Autorités de Certification, l’explosion du nombre de sites de phishing chiffrés en HTTPS et l’avancée significative sur la dépréciation de TLS v1.0.
Les débats autour de la
validation étendue, plus généralement du traitement visuel des certificats dans
les navigateurs, et de la réduction de la durée des certificats ont pris une
place prépondérante. Aucune de ces conversations n’est terminée, aucun
consensus ne semble se dessiner, 2020 s’annonce comme une année chargée. Place
à l’anticipation…
Le sort d’Extended Validation sera-t-il fixé ?
2019 a vu les principaux
navigateurs cesser d’afficher la fameuse barre d’adresse en vert avec le
cadenas et le nom de l’entreprise, le tout au profit d’un affichage classique
et unique, ne tenant plus compte du niveau d’authentification des
certificats :
Les discussions sont pour autant toujours en cours au niveau du CA/B forum, comme au sein du CA Security Council. Ces deux instances de régulations des certificats chercheront en 2020 un moyen intuitif d’afficher les informations d’identité des sites Web.
Historiquement approuvé par tous,
notamment par l’industrie financière et les sites comprenant des transactions,
EV (l’acronyme pour Extended Validation) a été la cible de Google en 2019. Les
autres navigateurs, sous l’influence de Google, entre Mozilla financé par
Google et Microsoft et Opera basés sur Chromium open source, ont suivi dans
cette direction. Seul Apple continue à afficher EV.
Pour les navigateurs, la question
est de savoir si TLS est ou non le meilleur moyen de présenter les informations
d’authentification des sites web. Il semble que non. Google part du principe
que ce n’est pas aux Autorités de Certification de décider du contenu légitime
d’un site web et souhaite l’utilisation des certificats à des seules fins de
chiffrement.
Bien sûr les Autorités de Certification voient les choses différemment. Certes on peut y voir une réaction purement mercantile, les certificats EV sont bien plus chers. On peut aussi se demander l’intérêt de l’authentification au-delà du chiffrement. La réponse semble se trouver dans les statistiques ahurissantes des sites web de phishing chiffrés en HTTPS. Les navigateurs ont pour l’instant imposé un web chiffré certes… mais plus authentifié !
2020 sera donc l’année des
propositions de la part des Autorités de Certification : fournir une
meilleure authentification, en incluant les identifiants d’entité juridique, en
suivant la voie de la PSD2 en Europe… Une chose est sûre, l’identité n’a
jamais été aussi critique sur Internet et il incombe à toutes les parties
intéressées de trouver une solution, y compris aux navigateurs de trouver un
moyen d’afficher l’authentification forte des sites. A suivre…
Des certificats d’une durée plus courte : vers des certificats d’un an
825 jours, soit 27 mois ou encore 2 ans, la durée maximale autorisée actuellement pour les certificats SSL. Pour autant, depuis 2017 et une première tentative au sein du CA/B forum, l’industrie se dirige vers une réduction de cette durée à 13 mois (1 mois supplémentaire pour couvrir la période de renouvellement).
Google et les navigateurs sont revenus à la charge en 2019 avec un autre vote soumis au CA/B forum, là encore rejeté mais à une moins vaste majorité. Le marché bouge. Des acteurs comme Let’sEncrypt proposent des certificats d’une durée de 3 mois, d’autres souhaitent plutôt garder des durées longues pour éviter les surcharges d’intervention sur les serveurs. Une chose est sûre, le marché ne dispose pas encore des systèmes d’automatisation pour rendre plus simple la gestion et l’installation des certificats, un délai d’un ou deux ans supplémentaires serait sinon souhaitable, en tout cas judicieux.
Mais tout ça est sans compter sur
Google qui menace d’agir de manière unilatérale si le régulateur ne suit pas…
certainement en 2020.
De TLS 1.0 à TLS 1.3 : marche en avant forcée
Prévue pour janvier 2020, Microsoft, Apple, Mozilla, Google et Cloudflare ont annoncé leur intention de déprécier la prise en charge de TLS 1.0 (protocole créé en 1999 pour succéder au SSL 3.0, devenu fortement exposé) et TLS 1.1 (2006), tous deux en souffrance aujourd’hui d’une trop grande exposition à des failles de sécurité.
Si TLS 1.2 (2008) est toujours
considéré comme sûr aujourd’hui, le marché semble vouloir pousser rapidement
pour TLS 1.3, la version la plus récente de la norme, finalement publiée à
l’été 2018. TLS 1.3 abandonne le support des algorithmes trop faibles (MD4,
RC4, DSA ou SHA-224), permet une négociation en moins d’étapes (plus rapide),
et réduit la vulnérabilité aux attaques par repli. En termes simples, c’est le
protocole le plus sûr.
Petit problème cependant, le
passage à l’action de nombreux sites web. Début 2019, seuls 17% des sites web du
Alexa Top 100 000 prenaient en charge TLS 1.3, tandis qu’un peu moins de 23%
(22 285) ne supportaient même pas encore TLS 1.2. Si la décision de déprécier
les anciennes versions de protocole est une bonne décision, la forme adoptée
par les grands acteurs du web peut être critiquée, notamment par son caractère
unilatéral. En attendant, préparez-vous, nous y allons tout droit.
La menace de l’informatique quantique
Les entreprises parlent de plus
en plus de l’informatique quantique, y compris Google. Mais la réalité est la
suivante, alors que le quantum va avoir un impact sur notre industrie, ce ne
sera certainement pas en 2020, ni pendant au moins une décennie. Il y a encore
de nombreuses questions auxquelles il faut répondre, telles que: Quel est le
meilleur algorithme pour la résistance quantique? Personne n’a cette réponse et
tant qu’il n’y aura pas de consensus dans l’industrie, vous ne verrez aucune
solution quantique en place.
L’IoT gagne du terrain, mais le manque de sécurité continue d’être problématique
L’IoT est un succès, mais un
certain nombre de déploiements sont retardés en raison d’un manque de sécurité.
En 2020, les fournisseurs de services cloud fourniront ou travailleront en
partenariat avec des sociétés de sécurité pour fournir un approvisionnement et
une gestion sécurisés des appareils, ainsi qu’un écosystème IoT sécurisé
général, pour leurs clients.
Les cadres réglementaires pour la fabrication et les déploiements de l’IoT seront très certainement dirigés par l’UE, même si nous assisterons également à une augmentation aux États-Unis. Les attaques, les compromissions et les piratages IoT continueront, malheureusement. De plus, les normes de sécurité ne seront pas respectées et nous ne serons même pas proches d’un pourcentage plus élevé d’appareils sécurisés. Pourquoi ? Les fabricants d’équipement d’origine (FEO) ne sont toujours pas disposés à payer les coûts impliqués ou à les répercuter sur les consommateurs, de peur de perdre des ventes.
Les lois de chiffrement en Chine créeront beaucoup d’incertitude
Au cours des dernières années,
une partie de la transformation numérique du monde a entraîné la codification
des droits et restrictions des données dans des lois nationales et des
organisations régionales. PSD2, RGPD, CCPA, LPRPDE… un vrai casse-tête pour les
entreprises internationales face aux normes réglementaires et à la conformité.
Le 1er janvier 2020, la loi chinoise sur le chiffrement devait entrer en vigueur. Une donnée supplémentaire et… toujours floue pour ceux qui font des affaires en Chine. Des clarifications sont encore nécessaires sur plusieurs fronts. Par exemple, le chiffrement commercial des sociétés internationales doit être approuvé et certifié avant de pouvoir être utilisé en Chine – mais ce système de certification n’a pas encore été créé. De même, il existe une incertitude concernant le séquestre clé et les données qui doivent être mises à la disposition du gouvernement chinois. Cela a conduit à une vague de spéculations, de désinformation et, finalement, de réactions excessives. Compte tenu de l’opacité des parties de la nouvelle réglementation, de nombreuses entreprises optent pour une approche attentiste. Il s’agit d’une tactique judicieuse, en supposant que votre organisation ne dispose pas d’un expert juridique chinois expérimenté.
En conclusion, l’industrie des certificats continue sa mue. L’équipe certificats de Nameshield se tient à votre disposition pour aborder tous ces sujets.
Meilleurs vœux pour 2020.
L’Equipe Certificats.
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