Retrouvez Nameshield du 10 au 12 octobre prochains à Nuremberg pour une nouvelle édition de l’it-sa, le rendez-vous incontournable des experts en sécurité IT !
En tant que « Home of IT Security« , l’it-sa est synonyme à la fois d’une offre d’information complète, de networking et d’échange de connaissances sur la protection des données et la sécurité IT.
Au programme de ces 3 jours : des conférences, des ateliers, des tables rondes, des rendez-vous One-to-One et des moments de networking…
Rencontrons-nous sur place : Hall 7, Stand 7-214, en coopération avec eco, l’Association de l’Industrie Numérique.
Venez échanger avec notre équipe et découvrir nos solutions globales répondant aux impératifs de sécurité DNS. Découvrez notre produit de très haute disponibilité « bastion DNS » pour vos domaines stratégiques.
Le 14 décembre dernier, le binôme Mylène Jarossay, Directrice Cybersécurité du Groupe LVMH et Présidente du CESIN et Murielle Bochaton, Directrice commerciale de Nameshield et Vice-Présidente d’HEXATRUST, a été élu pour représenter le Collège Associations de la filière cybersécurité au Conseil d’Administration du Campus Cyber.
Leur objectif au sein de ce Conseil d’Administration est de :
Cartographier le paysage associatif de la cybersécurité
Faire émerger des projets entre les Associations
Proposer et contribuer à des initiatives du Campus Cyber
Porter la voix des Associations auprès du Campus Cyber
A propos du CESIN
CESIN est une association créée il y a 10 ans, avec plus de 770 membres actifs, appartenant à environ 600 entreprises et administrations, de toutes tailles, tous secteurs d’activité et toutes régions.
Sa mission est d’offrir aux experts de la sécurité de l’information et du numérique, un lieu d’échange, de coopération et de partage d’expérience et d’informations. La compréhension des risques et le renseignement sur les menaces sont essentiels. La diversité des métiers et des organisations des membres du CESIN est une opportunité pour des échanges et un travail en réseau fructueux.
A propos d’HEXATRUST
HEXATRUST est une association loi 1901 créée en 2013, c’est un groupement d’entreprises françaises et européennes de la cybersécurité et du cloud de confiance, avec plus de 90 membres actifs (Start-up, PME, ETI), représentant plus de 3000 spécialistes, avec une croissance de plus de 20% par an.
Elle a pour mission de représenter les intérêts des acteurs du secteur auprès du gouvernement et des administrations, des acteurs économiques et au sein du CSF Industries de sécurité pour soutenir et faire rayonner la filière française et européenne dans le respect des valeurs d’excellence, de confiance, d’innovation et d’action. Hexatrust rassemble la cartographie la plus complète de solutions et de services dans les domaines de cybersécurité, cloud de confiance et digital workplaces.
Ce binôme représente donc une coopération de deux Associations complémentaires, présentes au Campus Cyber, chacune représentant un périmètre large et très lisible de l’écosystème cyber, portées par des personnalités, expertes du numérique et engagées.
L’IT & CYBERSECURITY MEETINGS est un salon one to one dédié aux professionnels de l’IT et de la sécurité, aux fournisseurs d’infrastructures, aux professionnels de la mobilité et aux experts de la sécurité informatique. L’objectif de cet événement est de favoriser les échanges entre Top Décideurs et experts du marché dans une ambiance décontractée et chaleureuse.
Rencontrez-nous sur place, Stand D26.
Venez échanger avec nos experts cybersécurité et découvrir nos solutions globales répondant aux impératifs de sécurité DNS et à la nécessité de surveiller, protéger et défendre votre marque en ligne.
Retrouvez sur la plateforme Webikeo, le replay du webinar « Créez votre extension Internet : les clés pour performer votre nouveau gTLD », animé par Arnaud Wittersheim, Responsable projets nouveau gTLD – Responsable compliance de Nameshield et membre du CA de l’AFNIC, avec la participation de Stefan Pattberg, Managing Director de DENIC Services.
Au programme de ce webinar, les experts aborderont :
Un panorama des politiques ICANN
Une revue des fonctions essentielles d’un gTLD
Un focus sur la fonction d’agent de séquestre avec DENIC Services
Le nom de domaine vitemadose.fr a été racheté par des anti vaccins. N’y allez pas. Diffusez le plus largement possible la bonne adresse http://vitemadose.covidtracker.fr et rien d’autre ! »
C’est par ce tweet que Guillaume Rozier, fondateur de Vite Ma Dose et CovidTracker, alerte sur le détournement de trafic dont il estime que son application phare est victime au profit du CRIIGEN.
Nameshield ne souhaite pas analyser le contenu de cette affaire, de l’eau a déjà coulé sous les ponts entre le 3 avril, date de l’enregistrement des noms de domaine vitemadose.fr et vitemadose.com, le 22 avril, date de lancement de vitemadose.covidtracker.fr, et aujourd’hui où le CRIIGEN a mis son communiqué de presse AFP directement sur le site pour clarifier les choses.
Notre propos est d’alerter, ou rappeler, à nos clients et lecteurs de l’importance du nom de domaine dans la communication de type évènementiel, le lancement d’un nouveau projet, la création d’une nouvelle marque ou un changement de dénomination sociale.
En 2000 Vivendi versait 24 millions de Francs pour protéger Vizzavi.com
« 24 MILLIONS de francs pour un nom ! C’est en effet la somme que vient de verser le groupe Vivendi aux trois responsables du cybercafé parisien Vis-à-Vis… »
C’était en juillet 2000, Vivendi lançait en grande pompe son tout nouveau portail, mais en ayant oublié de vérifier la disponibilité du nom de domaine. On peut encore trouver sur la toile des articles en rapport avec cette affaire (ici article du Parisien). C’était il y a plus de 20 ans ! De nombreux cas similaires illustrent depuis la petite histoire des noms de domaine jusqu’à vitemadose.fr.
Guillaume Rozier n’est certainement pas un spécialiste des noms de domaine, qui plus est nous vivons dans un monde d’applications aujourd’hui, et il n’avait certainement pas en tête le risque de détournement de ce qu’il estime à n’en pas douter être une juste cause, mais le résultat est là, à devoir établir une communication post incident pour essayer de réparer les pots cassés.
Nous le dirons, conseillerons, répèterons jamais assez, anticipez l’importance du nom de domaine dans la communication. Faites systématiquement un point sur le nom à utiliser. Est-ce que vous le détenez ? Est-ce que vous le contrôlez ? Quelle extension utiliser ? Quelle(s) extension(s) secondaire(s) protéger (.com/.fr… nouvelles extensions) ? Quelle(s) variation(s) enregistrer (vite-ma-dose.fr) ?
A défaut, faites-vous conseiller pour éviter de réagir dans l’urgence. Des professionnels tels que les équipes de Nameshield sont également là pour vous aider à définir la bonne stratégie de nommage, de défense et de surveillance pour bien protéger votre territoire numérique.
Lundi 22 mars, à 17h15 CET, Nominet, le registre historique en charge de l’extension du Royaume Uni, le .UK, annonçait que la motion visant à congédier cinq membres de son conseil d’administration dont l’actuel PDG Russel Haworth et le DG Mark Wood a été approuvée par 52,74% des membres qui se sont exprimés dans le cadre de cette consultation.
Conformément à ses statuts, lorsqu’une motion est supportée par une majorité de ses membres, Nominet doit organiser une consultation de l’ensemble de ses membres. C’est ainsi que ce lundi 22 mars une assemblée générale extraordinaire (AGE) a été convoquée pour statuer sur la motion portée sous la bannière PublicBenefit.uk poussée par Simon Blackler, PDG de l’hébergeur Krystal qui demandait à organiser un vote pour démettre cinq membres du conseil d’administration de Nominet. Parmi ceux visés par la motion on retrouvait notamment le PDG Russel Haworth et le DG Mark Wood. Une motion donc aux lourdes conséquences sur l’organisation.
Aux origines des décisions et agissements qui ont déplus
A 17h15 CET les résultats de la consultation ont été communiqués. 740 membres de l’opérateur de registre ont fait pencher la balance en faveur de cette motion entrainant le départ immédiat des membres du conseil d’administration.
Aux origines de cette fronde, une insatisfaction grandissante de certains membres qui s’est cristallisée autour de décisions et de la communication du conseil d’administration démis qui pouvaient donner le sentiment que l’opérateur de registre se détournait de plus en plus de son fondement d’origine d’organisation à but non lucratif pour des missions d’intérêt public au profit d’une orientation trop commerciale.
Parmi ces décisions, des efforts commerciaux pour diversifier l’activité de Nominet financés par l’augmentation des prix du .UK et la réduction des contributions caritatives. Autre épine pointée par les frondeurs des hausses de salaires pour des membres du conseil d’administration alors que les bénéfices d’exploitation de l’organisation ont chuté sur la même période. Mais sans nul doute l’étincelle qui a déclenché toute la campagne vient de la fermeture brutale du forum en ligne des membres de Nominet lors de la dernière réunion annuelle alors que le PDG Haworth aurait employé selon ses mots « le mauvais ton ».
La direction avait présenté une feuille de route en forme de mea culpa à quelques jours du vote. Elle consistait en sept grands engagements : un gel du prix de l’extension .UK, un gel des salaires des membres du conseil d’administration jusqu’à fin 2022, un plan d’investissement de 20 millions de £ dans l’infrastructure de l’opérateur, un programme d’intérêt général axé sur les problèmes numériques des jeunes avec 4 millions de livres consacrés sous trois mois, la mise en place d’un nouvel outil d’échanges pour ses membres, le lancement d’un conseil consultatif du registre (RAC) de membres élus qui pourront se prononcer sur les politiques conduites et une plus grande transparence sur les finances de l’organisation. Force est de constater que cela n’a pas suffi.
Quelles conséquences pour l’opérateur
Nominet est un acteur majeur dans l’écosystème des adresses Internet. Leur part de marché
de 8,07% de l’ensemble des adresses web en codes pays en témoigne. Nominet revendique en effet 17 568 576 d’adresses enregistrées dans son extension ce qui la place au quatrième rang après le .CN, le .TK et le .DE. A titre de comparaison le .FR revendique une part de marché de 2,46% et un peu plus de 5 millions d’adresses. Cette situation qui fragilise l’opérateur est donc tout sauf anodine.
Aujourd’hui, Nominet se retrouve avec un conseil d’administration intérimaire avec un président intérimaire, l’un des administrateurs non exécutifs restants et pas de PDG. Six membres du conseil d’administration non démis ont choisi de ne pas démissionner et déclaré qu’ils « travailleront à un changement de direction stratégique ». Néanmoins leur participation aux décisions conduites depuis plusieurs années qui ont amenées à cette situation pourrait leur être reprochée. Une situation difficile pour l’organisation. L’ancien management laissait entendre que cette motion pouvait déstabiliser l’organisation durablement et peut-être même amener une scission de ses activités.
Pour l’instant, deux déclarations indiquent la direction que Nominet est susceptible de prendre. La première émane du président intérimaire Rob Binns, qui a envoyé un courriel aux membres de Nominet tard dans la journée de lundi, peu après que les résultats aient été rendus publics :
« Je vous écris pour vous informer que la motion de l’AGE a été adoptée« , a-t-il indiqué avant de promettre que le conseil d’administration avait « entendu le message clair des membres et que Nominet allait changer« .
« La priorité immédiate du conseil d’administration est la stabilité, en commençant par la gouvernance et la direction de Nominet tout en poursuivant le plan en sept points et en commençant à traiter les questions soulevées au cours des dernières semaines. »
Les semaines à venir s’annoncent déterminantes pour l’avenir de l’organisation. Il va en effet falloir renouveler les postes vacants à la tête de l’organisation et trouver les leviers pour apaiser les tensions et inquiétudes internes et externes. Il est légitime de s’interroger si la feuille de route laissée par l’ancienne direction est la bonne voie d’autant que Publicbenefit.UK avait d’autres propositions et avait également ambitionné de pousser une seconde motion non validée qui consistait à nommer deux administrateurs intérimaires – l’ancien président de BBC Trust, Sir Michael, et le vétéran de l’industrie, Alex Pawlik, directeur du RIPE, un registre régional historique d’adresses IP. Dans la perspective de remplacement des postes laissés vacants, ces personnes peuvent se présenter et quand on y regarde de près les propositions de Publicbenefit.UK ne sont pas éloignées des propositions précitées. Gageons donc que la raison l’emporte dans une voie de compromis. Nul doute que c’est ce que l’on peut souhaiter de mieux pour cet acteur historique central dans l’écosystème des adresses Internet dont les missions et la stabilité sont centrales pour le DNS dans sa globalité.
A la mi-janvier 2021, la ville d’Angers a été victime d’une cyberattaque de type ransomware. Cette attaque survient après une série de rançongiciels visant notamment les administrations publiques : Aix-Marseille, Annecy, La Rochelle, Vincennes par exemple. Une cyberattaque parmi tant d’autres puisque depuis la crise du Covid 19 : l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (l’ANSSI) déplore une multiplication par 4 des attaques de ce type.
Le déroulé des faits
Selon Ouest France, « À partir d’un ordinateur ou un appareil relié au réseau de la Ville, une personne aurait ouvert, de manière involontaire (ou pas) une pièce jointe contenant un logiciel malveillant ». L’attaque a démarré sous la forme d’une usurpation du compte Twitter du maire d’Angers, Christophe Béchu. Parallèlement, des problèmes d’accès via badges ont été détectés pour entrer dans la mairie. Dans un dernier temps, ce sont les sites Internet d’Angers et métropoles, ainsi que certains autres services (bibliothèque, conservatoire) qui ont été visés. Les sites étaient inaccessibles, et certains collaborateurs ne pouvaient plus recevoir ni envoyer d’emails.
Le ransomware, utilisé par les pirates informatiques dans cette attaque, consiste à bloquer une certaine masse de données ou bien à les corrompre. L’objectif étant d’utiliser les données récoltées, et/ou de récupérer de l’argent, une « rançon » contre laquelle l’attaque est stoppée.
Accompagnée par l’ANSSI, la direction des systèmes d’informations de la métropole angevine a travaillé dès samedi matin à un protocole de restauration et de sauvegarde des données. Effectivement, Angers bénéficie de l’aide technique prioritaire de l’ANSSI grâce à son statut de collectivité territoriale. Les services reviennent au fur et à mesure depuis l’attaque.
Quelles conséquences ?
Bien que la ville d’Angers ait officiellement communiqué sur le fait qu’ « aucune extraction de données » n’ait été identifiée, ce genre d’attaque n’est pas sans conséquences. Conformément à la procédure, un signalement a été déposé à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). Comment alors s’assurer qu’aucune donnée n’ait été interceptée par les pirates ? Dans tous les cas, la restauration des données prendra un certain temps, et ralentira le SI de l’entreprise durant plusieurs jours voire semaines.
Une attaque qui démontre des failles de sécurité dans le système d’informations des administrations publiques, mais aussi une augmentation massive des attaques et du professionnalisme des pirates.
Rendez-vous le 24 novembre prochain à 10h pour assister à notre webinar intitulé : Nom de domaine : les clés d’une stratégie de surveillance et de protection (cybercriminalité, cybermenaces, …).
Lors de ce webinar, découvrez en quoi le nom de domaine est un actif clé pour votre société, comprenez quelle est sa valeur, quelles sont les formes de cyber-risques qui pèsent sur cet actif et comment mettre en place une stratégie de surveillance et de protection.
De la valorisation financière, aux recommandations techniques (DNS / HTTPS / SSO etc.), en passant par le monitoring, nos experts vous présenteront un panorama complet des bonnes pratiques à mettre en place pour défendre efficacement votre territoire numérique.
Pour y assister, il faudra au préalable vous inscrire sur la plateformeWebikeo(inscription gratuite) puis réserver votre place pour ce webinar. Vous pourrez ainsi participer en live à cette web-conférence et poser vos questions en direct.
Vous ne serez pas disponible ? Pas d’inquiétude, ce webinar sera également disponible en replay.
Saviez-vous qu’un nouveau record de plaintes pour cybersquattage
déposées auprès de l’OMPI a été atteint en 2018 ?
Le taux de plaintes en 2018 a
augmenté de 12% et ces 3447 plaintes déposées auprès de l’OMPI selon les
principes de l’UDRP (règlement
uniforme des litiges relatifs aux noms de domaine) portaient sur pas moins de
5655 noms.
Dans le monde impitoyable des
noms de domaine, nombreux peuvent être les litiges opposant des titulaires de
marques à des tiers frauduleux.
Les noms de domaine impliqués
dans des opérations de fraude, de
vente de contrefaçon ou encore de phishing sont en effet une menace tant pour les entreprises que pour
les consommateurs finaux.
Découvrez avec Nameshield comment protéger et défendre efficacement
votre territoire numérique et vos marques en ligne.
Au programme de ce webinar, nos
experts reviennent sur :
Les atteintes aux marques et la cybercriminalité
en chiffres
Comment réagir efficacement face aux usages
abusifs de votre marque
Retrouvez ce webinar animé par Maxime BENOIST, Juriste en Propriété
Intellectuelle et Lucie LOOS,
Directrice Marketing Experte cybersécurité de Nameshield group, en replay sur la plateforme Webikeo :
Élément clé indispensable à tout échange de flux de données dématérialisé, le nom de domaine est devenu un actif immatériel stratégique de grande valeur. Selon les travaux académiques, il existe une corrélation réelle entre la qualité des actifs immatériels et la performance économique des entreprises. Identifier et évaluer les noms de domaine devient une nécessité pour le directeur financier. Explications dans La revue de la Société Française des Analystes Financiers (SFAF), de Jean-Manuel Gaget, directeur Stratégie et Consulting de la société Nameshield, membre fondateur et administrateur de l’Institut de Comptabilité de l’Immatériel.
Dans les années 1990, le nom de domaine était un élément accessoire
de la marque. Au fil de son expansion planétaire, il est devenu
l’élément principal de la marque, notamment dans le monde du e-commerce.
Il suffit de regarder comment Amazon ou Easyjet ont fait évoluer leur
logo pour le considérer comme vecteur de communication unique.
Le nom de domaine a cette particularité unique d’être un actif immatériel à 4 dimensions. Il est à la fois et en même temps :
un objet informatique permettant d’accéder à des services sur
Internet en faisant le lien entre l’adresse IP (constituée d’une suite
de chiffres) d’un objet physique [ordinateur, serveur, smartphone…] et
un nom littéral (rôle du Domain Name Server ou DNS) ;
un outil de communication permettant d’asseoir son identité sur internet et conquérir un territoire digital ;
un élément juridique par un contrat d’usage temporaire avec un registre internet ;
un actif financier, comptabilisable en tant qu’actif incorporel dans certaines conditions.
Désormais élément clé indispensable à tout échange de flux de données
dématérialisé, que ce soit pour l’envoi d’email, l’accès à des sites
web, aux réseaux sociaux et aux objets connectés, tout échange de
données sur internet passe par l’usage d’un nom de domaine et toute
interruption de service a des conséquences importantes sur l’activité
des organisations.
Pourquoi et comment noter son capital nom de domaine ?
Aujourd’hui, les travaux académiques, notamment portés par le référentiel français de mesure du capital immatériel Thesaurus Capital Immatériel, montrent une corrélation réelle entre la qualité des actifs immatériels et la performance économique des entreprises. Plus la qualité des actifs immatériels (capital humain, capital système d’information, capital client…) est forte et plus les fondamentaux de l’entreprise sont solides, durables et économiquement performants sur le moyen et long terme. D’où l’importance de mesurer ce capital immatériel et son évolution dans le temps. Or, autant la littérature est abondante sur les méthodes d’évaluation et de valorisation des marques, autant elle est quasi inexistante sur celle des noms de domaine. C’est pourquoi l’Institut de comptabilité de l’immatériel a souhaité, en 2019, enrichir le Thesaurus Capital Immatériel d’un volet spécifique sur la notation du capital nom de domaine. De la même façon que sont notés les actifs client, humain, informatique, savoir…, nous avons cherché à noter le capital nom de domaine en association avec celui de la marque. Car marques et noms de domaine sont désormais indissociables !
Principes de comptabilisation applicables aux noms de domaine
Dans une décision du Conseil d’État du 7 décembre 2016 (affaire ebay.fr), il est rappelé que si l’usage d’un nom de domaine :
constitue une source régulière de profits ;
est doté d’une pérennité suffisante (notamment s’il peut être renouvelé régulièrement) ;
est susceptible de faire l’objet d’une cession ;
alors, il constitue un actif incorporel de l’entreprise et doit
suivre les règles comptables et fiscales associées. À ce titre, les noms
de domaine doivent être comptabilisés soit à leur coût de création,
soit à leur valeur d’acquisition, soit à leur valeur vénale (valeur de
marché) pour ceux acquis à titre gratuit.
Les noms de domaine ne sont donc pas à considérer comme une simple
charge informatique, mais bien comme de véritables actifs qu’il convient
de gérer à leur juste valeur. À ce titre, une attention accrue sur les
enjeux fiscaux liés à la valeur des noms de domaine doit être apportée
dans le cadre des prix de transfert.
L’approche par le marché a pour objectif de mesurer la valeur
sémantique d’un nom de domaine par référence aux transactions monétaires
passées. Pour ce faire, nous avons constitué une base de données de
plus de 1,4 million de transactions passées. Cette approche permet de
donner une valeur de prix, par des comparables.
Finalité : mesurer la performance digitale des organisations
Ces trois approches distinctes de valorisation des noms de domaine par les coûts historiques, le marché et la perte, conjuguées à la notation du capital nom de domaine sont des outils qu’il convient de mettre à la disposition des directions financières afin qu’elles puissent mieux mesurer la performance digitale de leurs organisations.
Retrouvez ci-dessous la vidéo de Jean-Manuel Gaget « Le nom de domaine, un actif immatériel », également disponible sur notre chaîne YouTube.
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