Rendez-vous le 14 mai 2024 à 11h15 pour assister au webinar « Renforcez la sécurité de vos emails : DMARC devient obligatoire chez Google et Yahoo dès Juin 2024 ! » animé par Jean-Raphaël HOUDIN, Senior Technical Lead de Meroxet Élodie FURCY, Chef de projet DMARC de Nameshield.
Dans un monde où la fraude par email prend un essor sans précédent, Yahoo et Google renforcent la sécurité email en poussant l’adoption du protocole DMARC.
Les emails non conformes sur leurs exigences antispam seront graduellement rejetés et très prochainement toutes les exigences seront requises (lien de désabonnement en un clic quand nécessaire, DMARC publié, DKIM aligné …).
Au cours de ce webinar, découvrez comment déployer une politique DMARC efficacement afin d’être en conformité avec ces nouvelles exigences, d’assurer la délivrabilité de vos emails et d’éviter les usurpations d’identité et le phishing.
Pour y assister, il faudra au préalable vous inscrire sur la plateformeWebikeo(inscription gratuite) puis réserver votre place pour ce webinar. Vous pourrez ainsi participer à cette web-conférence et poser vos questions en direct.
Vous ne serez pas disponible ? Pas d’inquiétude, ce webinar sera également disponible en replay.
Strasbourg accueillait ce 22 mars son troisième NDDCamp. Cet événement initié en 2015 à Paris rassemble deux fois par année les professionnels du nommage autour de tables rondes et d‘ateliers sur des sujets d’actualité du nommage Internet.
Les atteintes aux droits des marques et aux noms de domaine ne sont pas un sujet nouveau mais elles tendent à se sophistiquer à mesure que les technologies évoluent. Ce NDDCamp a donc logiquement abordé le nommage sous le prisme d’innovations qui montent en puissance comme le Web3 dont le principe repose sur une décentralisation des données à l’inverse du web2 que nous utilisons tous au quotidien et l’Intelligence artificielle.
Une table ronde s’est aussi intéressée aux bouleversements de l’édition des sites web notamment face à la montée de l’intelligence artificielle. Ce sujet n’a pas manqué de faire écho à l’ICANN79 où l’instance représentant les gouvernements, le GAC, s’était penché sur la question des compétences de l’ICANN pour contrôler des engagements volontaires pris par de futurs opérateurs de registres dans la gestion de leur extension, ces engagements pouvant potentiellement concerner les contenus publiables s’il s’agit d’une extension générique règlementée. Un sujet important dans la perspective de la prochaine série de nouvelles extensions génériques.
Jean Guillaume Kleis de 01net a rappelé parmi les limites de l’IA qu’elle ne cite pas les sources et qu’elle crawle les 100 premiers résultats. L’IA comme toutes les technologies présente des opportunités et des menaces. Certains médias signent déjà des partenariats par exemple avec OpenIA pour utiliser leurs sources contre rémunération alors que d’autres cherchent à faire reconnaitre leurs droits sur des contenus crawlés sans leur autorisation. Cette évolution dessert aussi les petits médias spécialisés qui ne sont pas armés par rapport à la mutation que connait le monde de l’édition. Sur l’angle législatif, Alexandre Nappey de Scan Avocats a rappelé que l’Union Européenne élaborait l’IA Act qui sera pleinement applicable dans deux années et que l’utilisation des IA pose des questions sur le droit d’auteur et celui des droits voisins actuels. Si ces sujets sont critiques pour protéger et rémunérer les auteurs et les producteurs, il note aussi que les sujets qui inquiètent davantage actuellement sont ceux des libertés publiques et de la désinformation avec les deepfake, des enregistrements vidéo ou audio réalisés ou modifiés grâce à l’intelligence artificielle.
Nameshield Cybersécurité Inc. au Canada exposera pour la première fois à la 4ème édition de la Cyberconférence organisée par Cybereco, les 23-25 avril 2024 à Montréal au Palais des Congrès.
Cybereco a été créé en 2018 avec l’objectif « d’améliorer la cyber résilience des entreprises et des individus, mais aussi accélérer la formation d’une main-d’œuvre de calibre mondial et le développement de solutions technologiques efficaces pour une économie prospère et sécuritaire. »
La Cyberconférence de Cybereco rassemblera des experts de la cybersécurité et de l’économie numérique du Québec et du Canada pour discuter des enjeux cruciaux de notre ère digitale. Des sujets comme la protection des données, la lutte contre les cybermenaces émergentes ou encore les meilleures pratiques pour sécuriser les technologies de demain y seront abordés.
L’ADN de Nameshield s’inscrit complètement dans cette volonté de garantir un environnement numérique sûr et résilient. Grâce à ses solutions innovantes, Nameshield aide les entreprises à protéger leur identité en ligne, à prévenir les cyberattaques et à maintenir la confiance de leurs clients. Le volet de la sensibilisation aux défis de la cybersécurité est aussi au cœur de nos préoccupations afin de promouvoir les meilleures pratiques pour assurer la sécurité numérique des entreprises et des individus.
Rencontrons-nous sur place, dans l’espace Foyer, stand n°1.
Venez échanger avec nos experts et découvrir nos solutions globales répondant aux impératifs de sécurité DNS et à la nécessité de surveiller, protéger et défendre votre marque en ligne.
Pour plus d’informations et pour s’inscrire, rendez-vous sur le site de l’événement : https://cybereco.ca/evenements/cyberconference-2024/
Le congrès du CoTer numérique c’est le rendez-vous incontournable des professionnels de l’IT des collectivités territoriales. Le congrès annuel se tiendra les 4 et 5 juin 2024 à La Rochelle sur le thème « IA : Redéfinissons l’avenir ! ».
Avec plus de 150 exposants et 96 ateliers thématiques, cette 33e édition sera l’occasion d’échanger avec vos homologues et partenaires et d’accéder à un panorama complet des innovations et tendances du secteur IT des collectivités avec la plénière, l’espace d’exposition, les ateliers techniques fournisseurs, les tables rondes et les moments privilégiés de networking.
Depuis 30 ans, Nameshield protège les noms de domaine stratégiques de ses clients contre les cybermenaces.
Registrar souverain, certifié ISO 27001 et disposant d’un CERT, Nameshield évolue au cœur de l’écosystème cybersécurité et anticipe les défis actuels et futurs des entreprises et administrations.
Rencontrons-nous sur place, Stand n°32, Hall Atalante.
Venez échanger avec nos experts et découvrir nos solutions globales répondant aux impératifs de sécurité des collectivités territoriales !
L’ère du tout digital a transformé les entreprises et a créé une dépendance croissante aux réseaux. Sites web, emails, VPN, applications, IoT… autant de services clés de l’entreprise qui doivent rester accessibles. Une interruption serait dramatique.
Le DNS est la porte d’accès à tous ces services. Il traduit les noms de domaine en adresses IP et aiguille le trafic vers ces services. Exposé à une surface d’attaque importante, encore peu sécurisé et complexe à gérer, il reste un maillon faible des SI des entreprises. Devant l’augmentation constante des menaces, tant en nombre qu’en complexité, sécuriser ses noms de domaine stratégiques en les hébergeant sur des DNS (AnyCast) hautement sécurisés offrant une disponibilité permanente et améliorant nettement les temps de réponse (SEO), pour éviter toute interruption de service, est devenu indispensable.
Nameshield, certifiée ISO 27001 depuis 2017 (1er registrar Français) et disposant d’un CERT interne, est un éditeur de logiciel qui protège les noms de domaine stratégiques de ses clients contre les cybermenaces à l’aide de son service d’infrastructure DNS Premium. Nous assurons la haute disponibilité des services en ligne.
Ce label est la garantie pour les utilisateurs que les produits et services de Nameshield présentent un niveau de qualité en matière de cybersécurité vérifié par un jury indépendant.
« La cybersécurité est au cœur de l’ADN de Nameshield, au travers de son CERT et de l’ISO 27001. Dans un secteur dominé par les acteurs américains, ce label est une évidence pour mettre en avant nos solutions souveraines telles que le DNS Premium », Christophe Gérard, Directeur Produits Nameshield.
Après l’ICANN29 en 2007, l’ICANN61 en 2018, Porto Rico accueillait début mars son troisième sommet de la gouvernance d’Internet avec l’ICANN79. Six jours de réunions, d’échanges et de rencontres dans une ambiance studieuse et des sujets en cours qui avancent. Sujet vedette : le prochain round de nouvelles extensions génériques. D’autres sujets majeurs comme la directive européenne de cybersécurité NIS2 ou la désignation d’un nouveau Président pour l’organisation ont en revanche été abordés à la marge.
Le prochain round de nouvelles extensions génériques, sujet priorisé
Dès le samedi 2 mars, jour de lancement de l’ICANN79, une session a porté sur l’implémentation des recommandations issues du processus de développement de politique (PDP) Subpro qui vise à permettre de lancer une prochaine série de nouvelles extensions génériques. Un premier coup de projecteur sur ce sujet devenu central notamment en raison d’un calendrier désormais contraint qui vise une nouvelle fenêtre de candidatures en avril 2026.
Lors de cette première session, l’attention a été portée sur les recommandations que le Conseil d’administration de l’ICANN n’avait pas adoptées dans le cadre d’une résolution sur le PDP prise en mars 2023. Lors du précédent sommet (ICANN78), 14 recommandations restaient en suspens, 6 étaient rejetées. L’instance en charge des politiques génériques, le GNSO (Generic Naming Supporting Organization) qui a pris l’habitude de créer de petites équipes appelées Small Teams pour travailler sur les sujets bloquants a convié une petite équipe pour adresser ces recommandations. En parallèle une équipe d’implémentation travaille sur les recommandations approuvées et la nouvelle version du guide de candidatures. Ce document central pour les futures candidatures est en cours d’écriture. Sa version finalisée doit être disponible au plus tard à la fin de l’année prochaine. A l’issue de la semaine de débats de l’ICANN79, force était de constater que les travaux réalisés lors des nombreuses sessions sur le prochain round ont été fructueux. La Small Team a en effet trouvé une voie de compromis sur les recommandations non approuvées par le Conseil d’administration de l’ICANN et a même pu se permettre l’économie d’une réunion planifiée dans l’agenda du sommet.
Au moins douze sujets en cours
Dimanche, une session du GNSO a permis d’avoir un inventaire des processus de développement de politiques en cours et ceux encore en phase d’études comme l’exactitude des données d’enregistrement. La liste comporte au moins douze sujets dont certains sont bloqués et où, en raison de la longueur du processus, l’historique devient parfois difficile à retrouver pour les membres actuels du GNSO. C’est le cas de la protection des noms des organisations inter- et non-inter-gouvernementales. A titre d’exemples, le Comité international olympique (CIO) ou la Croix rouge. En 2012, un PDP a été lancé pour étudier la question de protections spécifiques pour les noms de ces instances, en sachant que les contrats des opérateurs de registres de nouvelles extensions génériques issues du round de 2012 prévoyaient de les bloquer à l’enregistrement. Début 2019, le Conseil d’administration de l’ICANN a adopté les recommandations finales d’un PDP à rallonges ce qui devait permettre leur mise en œuvre. L’instance représentant les gouvernements, le GAC a cependant considéré que l’ensemble des sujets n’ont pas été adressés, notamment celui d’une protection spécifique pour les acronymes de ces organisations. Ce sujet reste encore ouvert aujourd’hui et les recommandations n’ont donc pas encore été implémentées.
Trois femmes à l’honneur lors de la Cérémonie d’ouverture
Lundi, c’était le lancement officiel du sommet avec la très attendue cérémonie d’ouverture qui a toujours lieu le lundi matin. Tripti Sinha, la Chair du Conseil d’administration de l’ICANN a rappelé que le précédent sommet de l’ICANN à San Juan s’était déroulé « juste après l’ouragan dévastateur Maria ». Elle a aussi évoqué l’année 2023, une année où Sally Costerton a endossé le rôle de Présidente par interim de l’ICANN et où l’ICANN a fêté ses 25 ans à Hambourg. Sur la désignation d’un nouveau président pour l’ICANN les participants ont été informés que le processus est en cours après l’écoute des parties prenantes en 2023. Un groupe de candidats s’est détaché et va désormais amener à la sélection du futur visage de l’ICANN. De son côté, Sally Costerton a utilisé à maintes reprises l’expression de « super-pouvoir » pour évoquer la mission de l’ICANN qui vise à garder un Internet unique globalisé. Mais le moment le plus marquant de ce sommet est peut-être l’image d’une troisième femme, Manal Ismail, qui est venue se joindre à Tripti Sinha et Sally Costerton lors de la cérémonie d’ouverture. Manal Ismail qui a joué un rôle important lors de la transition IANA et en tant que présidente du GAC pendant plus de cinq ans a été honorée de l’ICANN Community Excellence Award 2024.
Des jalons décisifs franchis en 2023 qui se matérialisent sur les trois prochaines années
Au crédit de l’actuelle présidente de l’ICANN, force est de constater que beaucoup de sujets ont avancé sous son impulsion en 2023. Si 2024 marque l’entrée en application de nouvelles obligations pour les registres et les bureaux d’enregistrement sur les usages malveillants, c’est bien le fruit des travaux réalisés l’année dernière. Ce sujet central pour les utilisateurs d’Internet avait en effet donné lieu à des années de débats stériles. Le prochain round de nouvelles extensions génériques a lui fait des avancées significatives avec l’adoption des recommandations et d’une feuille de route vers une nouvelle fenêtre de candidatures désormais fixée en avril 2026. On peut ajouter la Registration Data Policy qui va remplacer d’ici 2025, la Specification Temporaire issue du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données personnelles). Sujet corrélé, le futur Système standardisé d’accès aux données d’enregistrement est pour sa part entré dans une phase d’expérimentation qui tente de concilier protection et besoin de répondre à des besoins réels d’accès aux données d’enregistrement. L’Internet inclusif a quant à lui droit à une journée internationale dédiée suite au lancement du premier UA Day (Universal Acceptance Day) en 2023. Enfin, « ICANN grant », un programme qui vise à soutenir financièrement des projets pour l’unification et l’inclusivité d’Internet est également lancé. Ce dernier repose sur les montants conséquents récoltés avec les enchères sur les nouvelles extensions génériques de 2012. Une enveloppe à projets sera ouverte à partir de fin mars.
On ne gagne pas sur tous les fronts
Si le bilan des avancées est conséquent, d’autres sujets avancent peu. C’est le cas d’une nouvelle revue holistique de l’ICANN et celle liée à la responsabilité et la transparence de l’organisation. Ces revues sont nécessaires pour amener des améliorations sur la sécurité et le choix des consommateurs, sur les services associés aux bases d’enregistrement des noms de domaine et sur la sécurité, la stabilité et la résilience du DNS. Ce sujet important est impacté par les nombreux projets en cours, l’ICANN ayant par ailleurs engagé un projet d’amélioration continue qui pourrait s’y substituer.
Pour la directive européenne sur la cybersécurité NIS2, on retiendra surtout que les parties contractantes et le Conseil d’administration de l’ICANN ont mis en avant que cette législation n’entre pas en conflit avec les politiques de l’ICANN. Pour le Conseil d’administration qui indique travailler avec la Commission européenne sur ce sujet, il y a par contre des sujets comme l’exactitude des données qui sont à considérer.
Si l’ICANN79 n’a pas fait l’objet d’annonces notables, on retiendra surtout une ambiance studieuse après une année charnière où de nombreux sujets ont franchi des jalons décisifs dans leur mise en œuvre. C’est le cas de la prochaine série de nouvelles extensions génériques, la précédente remontant à douze années déjà. Si une forme d’agilité semble avoir gagné l’ICANN sous l’impulsion de Sally Costerton et de Tripti Sinha, cette approche est aussi celle de Nameshield qui s’adapte à vos besoins pour vous apporter des réponses sur mesure sur les projets de nouvelles extensions et sur bien d’autres.
Les 22 et 23 février derniers, s’est tenu à Vienne en Autriche, le Domain Pulse, le symposium qui rassemble une fois par an les parties prenantes de l’industrie des noms de domaine autour des registres d’Autriche (nic.at), d’Allemagne (DENIC eG) et de Suisse (SWITCH). Entre conférences et temps d’échanges, l’événement a été un franc succès.
Pour ceux qui pensaient que les cyborgs, des êtres humains qui ont reçu des greffes de parties mécaniques ou électroniques, n’existaient que dans la littérature ou le cinéma de science-fiction, comme le chef d’œuvre « Metropolis » de Fritz Lang sorti il y a près de 100 ans, le Domain Pulse 2024 a fait l’effet d’une mise à jour. Invité vedette de l’événement, Neil Harbisson, artiste cyborg comme il se définit, a en effet fait sensation dès l’ouverture de l’événement. Ce britannique a été le premier être humain à s’être fait greffer une antenne au niveau du crâne dès 2004. Cet « organe » supplémentaire lui permet de percevoir les fréquences des couleurs différemment. A l’aide d’une couche logicielle, il peut même traduire ces perceptions sous forme de sons. Il se plait ainsi à expliquer qu’il peut « manger des chansons » en transformant la perception d’un plat en sons ou encore « faire des portraits sonores » de personnes. Il a ainsi partagé que « Le roi Charles III a pu écouter son portrait sonore ». Il a aussi expliqué que les couleurs de peaux ne sont pour lui que des variations de la couleur orange. Autre facette de sa transformation, son parcours du « combattant » pour obtenir la possibilité de renouveler son passeport. En effet, les greffes d’outils technologiques posent des problèmes d’éthique et ne sont normalement pas admises sur des passeports. Il a pourtant fini par obtenir le droit de disposer d’un passeport où figure son antenne. A l’entendre la réalité augmentée serait donc déjà du passé puisqu’il est désormais question de réalité révélée.
Il n’a cependant pas éludé le fait que comme toutes les nouvelles technologies, celles-ci présentent leur lot de promesses et de dangers. Du côté des promesses, des usages plus impactant sont envisageables comme le fait que de tels « organes » puissent un jour permettre aux humains de « voir de nuit », ce qui permettrait des économies d’énergie ou de « réguler leur température corporelle au lieu de climatiser ». Revers de la médaille, des risques infectieux ou de rejet clinique, des outils encore tributaires de sources d’énergie classique, des problèmes d’acceptabilité par la société et bien entendu le risque que ces outils soient hackés avec des impacts difficiles à identifier et à évaluer.
La directive NIS2 s’est également largement invitée dans les échanges au Domain Pulse. Cette législation sur la cybersécurité doit être transposée dans les lois nationales des Etats membres de l’Union Européenne au plus tard le 17 octobre 2024. Au Domain Pulse, les fournisseurs de services DNS ont été prévenus qu’ils vont devoir monter en compétences sur leurs capacités cyber, leur gestion des risques et capacités de reporting ainsi que sur la coopération et l’échange d’informations, les trois piliers de la directive. Sur l’article 28 du texte qui vise spécifiquement les bases d’enregistrement des noms de domaine, un panel de spécialistes s’est interrogé sur la cohérence de l’approche : « La Commission Européenne revient sur l’exactitude des données d’enregistrement et les intérêts légitimes. Cette démarche cyber va à l’opposé d’un besoin de publier moins de données » a ainsi déclaré Thomas Rickert.
Dans les autres présentations notables, une réflexion sur notre modèle de société autour d’une question « Le futur est-il dans les communautés virtuelles qui remplaceront les Etats ? ». Une projection faite par l’Einstein Center a permis de se projeter dans un tel modèle.
La seconde journée de l’événement a été très centrée sur l’Intelligence artificielle. Mise en œuvre dans de nombreux univers, l’IA a déjà montré qu’elle est capable de dépasser les capacités humaines. Ses capacités d’adaptation ont aussi été évoquées sur l’exemple d’une saisie de captcha. Les captcha sont des tests basés sur les capacités d’analyse d’image ou de son de l’être humain qui permettent de différencier les requêtes automatisées de requêtes humaines. ChatGPT n’a pas réussi à saisir de captcha mais est allé sur un site web où il est possible de solliciter des aides humaines pour des besoins ponctuels. Dans le forum d’aide, le support a demandé à ChatGPT s’il s’agissait d’un robot. Comme l’aurait probablement fait un humain pour parvenir à la finalité recherchée, ChatGPT a menti en répondant que ce n’était pas un robot. Comme pour faire écho aux organes technologiques évoqués la veille, l’IA offre des perspectives intéressantes pour par exemple faire des progrès plus rapides dans des secteurs comme la recherche. Mais le revers de la médaille est que l’IA peut être utilisée à des fins malveillantes. Comme il existe le Dark web, il y a aussi la Dark IA. L’IA est capable de créer des emails de phishing ou encore des scams (des fraudes Internet). Il va devenir de plus en difficile de différencier le vrai du faux avec par exemple les deepfakes (NDLR : des techniques de synthèse multimédia reposant sur l’IA qui permettent de générer de fausses séquences audio ou vidéo).
Autre défi et enjeu du moment, la guerre aux portes de l’Europe. Le conflit ukrainien a été évoqué sous la forme d’un retour d’expérience du registre ukrainien dans le contexte de la guerre et les enseignements qui ont été tirés d’un point de vue opérationnel. Parmi ces derniers, le recours privilégié à des entreprises d’hébergement qui offrent une infrastructure résiliente et plutôt des « PME qui sont plus réactives que les grandes structures », « bien choisir les personnes avec lesquelles on travaille » et le fait qu’en situation de crise « les gens sont plus fiables que les machines ».
Le Domain Pulse 2024 a su habilement concilier des sujets spécifiques de l’industrie des noms de domaine comme la cybersécurité et le volet règlementaire au travers de la directive NIS2 ainsi que technologiques. Le retour d’expérience du registre ukrainien a quant à lui fait écho aux valeurs et à l’approche et solutions clients portées par Nameshield. Ce Domain Pulse a aussi permis une prise de hauteur en invitant les participants à réfléchir sur le modèle de société que nous voulons pour nous et nos enfants car l’humanité semble bien être à un tournant dans ce domaine.
Le Forum InCyber (FIC) c’est l’événement incontournable de l’écosystème européen de la confiance numérique et de la cybersécurité.
Cette année, le Forum réunira 20 000 participants, 500 intervenants et 650 partenaires à Lille Grand Palais du 26 au 28 mars, sur le thème « Ready for AI ? ».
Le Forum InCyber, c’est à la fois :
Un salon dédié aux rencontres entre clients finaux et offreurs de solutions et de services ;
Un forum d’échanges et de réflexion sur les enjeux opérationnels et stratégiques de la cybersécurité.
Rencontrons-nous au Pavillon Hexatrust, Stand A4-2.
Venez échanger avec notre équipe cybersécurité et découvrir nos solutions globales répondant aux impératifs de sécurité DNS et à la nécessité de surveiller, protéger et défendre vos noms de domaine et vos marques en ligne. Nameshield propose des solutions de sécurisation de vos messageries et vous accompagne ainsi pour lutter contre les cybermenaces.
Les 20 et 21 mars prochains, retrouvez l’équipe Nameshield à l’IT & CYBERSECURITY MEETINGS, un salon one to one dédié aux professionnels de l’IT.
Avec plus de 2600 participants attendus par jour et 191 partenaires, cet événement a pour objectif de favoriser les échanges entre Top Décideurs et experts du marché, par le biais de rendez-vous pré-organisés et ultra qualifiés.
Rencontrons-nous au Palais des Festivals et des Congrès de Cannes : Stand D26.
Venez échanger avec notre équipe cybersécurité et découvrir nos solutions globales répondant aux impératifs de sécurité DNS et à la nécessité de surveiller, protéger et défendre vos noms de domaine et vos marques en ligne. Nameshield propose des solutions de sécurisation de vos messageries et vous accompagne ainsi pour lutter contre les cybermenaces.
Rejoignez-nous en demandant votre badge gratuit ici.
Célébrez avec nous le 20ème anniversaire du CSA Email Summit et participez aux échanges sur l’avenir de l’e-mail commercial.
Depuis 20 ans, la CSA (Certified Senders Alliance) s’engage à renforcer la confiance dans la messagerie électronique en tant que canal de communication. Construire des ponts entre les expéditeurs et les fournisseurs de courrier électronique a été l’objectif central de la CSA depuis le début – le sommet anniversaire de cette année examinera l’avenir du courrier électronique commercial et ses facteurs de réussite sous la devise « Trust Fuels the Future « .
Nameshield est un Sponsor Gold de l’événement – notre équipe serait ravie de vous y rencontrer. En participant au CSA Email Summit, restez informés sur l’évolution des meilleures pratiques en matière d’e-mail commercial. Nous sommes particulièrement impatients d’échanger avec vous sur l’importance de la mise en œuvre du DMARC, qui est en train de devenir une nouvelle exigence.
Rejoignez un réseau international de marques, d’agences, de fournisseurs de services de messagerie pour un échange dynamique d’informations dans l’écosystème bien connecté de la messagerie électronique !
Le CSA Email Summit est soutenu par diverses associations du secteur et fournit une plateforme solide pour des discussions offrant des aperçus précieux sur l’avenir du marketing par e-mail. Apprenez des experts de l’industrie dans le cadre d’ateliers, de sessions, de brefs exposés et de masterclasses afin d’approfondir vos connaissances et améliorer votre expertise.
Contactez l’équipe de Nameshield pour plus d’informations et pour prendre rendez-vous au Sommet !
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