Le séquestre des données n’échappe plus à la concentration de l’industrie des noms de domaine

Acquisition - Concentration de l’industrie des noms de domaine

Il est souvent question de la concentration qui concerne les registres et les bureaux d’enregistrement, deux des maillons essentiels dans l’écosystème des noms de domaine. Les deux sociétés qui ont le plus fait parler d’elles ces deux dernières années sont Ethos Capital et Clearlake Capital, deux sociétés de capital-investissement qui se sont spécialisées dans les acquisitions dans ce secteur.

Ethos Capital fondée en 2019 avait proposé en novembre dans un deal à 1,135 milliard d’euros l’acquisition de Public Interest Registry, le registre en charge de l’extension historique .ORG qui revendiquait alors quelques 10,5 millions d’enregistrements.  Si ce deal ne s’est pas fait après un veto surprise de l’ICANN dans le cadre d’une disposition de l’accord de Registre qui prévoit un processus d’approbation pour chaque type de cession, que ce soit un changement de contrôle ou un important accord de sous-traitance, Ethos Capital s’est très vite réconfortée avec l’acquisition confirmée au 31 mars 2021, du registre Donuts qui en décembre 2020, avait conclu l’acquisition du registre Afilias, opérateur entre autres des extensions .INFO et .MOBI. En ce qui concerne Donuts, le registre revendique aujourd’hui 270 extensions génériques sur un total de 1268 soit 21% d’entre eux ! Il a récemment acquis l’extension .watches du fabricant de produits de luxe Richemont.

En ce qui concerne Clearlake Capital Group, cette société créée en 2006, a mis la main sur Endurance International dans un deal à 3 milliards de dollars et a récemment pris une participation importante dans Web.com. Les deux entités ont été fusionnées pour former une nouvelle société dénommée Newfold Digital. Newfold compte dans son portefeuille des bureaux d’enregistrement comme Register.com, Network Solutions, Domain.com, BuyDomains, BigRock, PublicDomainRegistry et CrazyDomains, mais aussi BlueHost et HostGator, deux très importantes sociétés dans le domaine de l’hébergement Web. Le groupe revendique environ 16,5 millions de noms de domaine.

Autre acteur de renom, le registrar américain GoDaddy, annonçait en février 2021 une levée de 800 millions de dollars pour réaliser des acquisitions. Depuis, GoDaddy semble être passé à l’offensive. Le premier registrar au monde en volume finalise actuellement l’acquisition de Minds & Machines, un registre de nouvelles extensions génériques (27 en tout) dans un deal de 120 millions de dollars. L’Europe n’échappe bien entendu pas au phénomène de concentration même si les deals réalisés sont moins élevés que ceux que nous venons d’évoquer.

En effet, ce ne sont là que quelques exemples d’une concentration qui semble s’accélérer inéluctablement dans le secteur des noms de domaine. Pourtant autre maillon important du métier, les opérateurs de séquestre qui ont la mission de stocker et sauvegarder les données des noms de domaine des bureaux d’enregistrement et des registres, un peu comme le ferait une banque, semblaient jusqu’ici moins exposés au phénomène. Pourtant, si l’on considère la liste des agents désignés par ICANN, on a récemment pu noter que l’un deux, en l’occurrence Iron Mountain a disparu. Ce n’est pourtant pas lié à une erreur mais bien au fait que cet acteur a été absorbé par son concurrent NCC Group. Le deal engagé en juin en toute discrétion, est estimé à 165 millions de dollars.  

Au-delà des concentrations en cours désormais dans l’ensemble des métiers clés nécessaires à la gestion de parcs de noms de domaine, se posent des questions sur l’offre de services qui ne cesse de se réduire à mesure que des acteurs trustent le marché, celle des tarifs aussi (PIR avait obtenu de l’ICANN la levée du plafonnement des prix des .ORG juste avant que Ethos Capital ne fasse son offre de rachat) et celle de la maîtrise des données des utilisateurs de noms de domaine, une maîtrise qui semble difficile avec la globalisation du marché. Rappelons que NAMESHIELD, reste une entreprise française indépendante pour laquelle l’ensemble de ces enjeux sont au cœur de ses préoccupations.

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Augmentation du tarif du .COM prévue pour le dernier trimestre 2021

Augmentation du tarif du .COM prévue pour le dernier trimestre 2021 - Nameshield

Pour rappel, dans un article de mars dernier, nous avions évoqué l’augmentation du tarif du .COM annoncée par Verisign le registre américain qui gère cette extension.

Les extensions sont gérées par les registres de noms de domaine de manière indépendante. Ils fixent eux-mêmes les tarifs des enregistrements de noms de domaine proposés aux registrars, ces prix peuvent donc évoluer suivant les décisions des registres.

Pourtant le prix du .COM était bloqué depuis 2012 suite à la mise en place d’une politique de contrôle des prix par Barack Obama. Mais Donald Trump a mis un terme à cette politique durant son mandat présidentiel.

En conséquence, Verisign a décidé d’augmenter le tarif du .COM, pour participer au coût de fonctionnement de l’ICANN pour un renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la résilience de l’Internet. Le prix du .COM va ainsi connaître très prochainement une hausse annuelle de 6.5% prévue pour le dernier trimestre 2021.

Pour plus d’informations sur cette hausse du prix du .COM, n’hésitez pas à contacter votre consultant Nameshield.

.SBS – Ouverture de la période de sunrise

.SBS - new gTLD - Nameshield

Le .SBS (.side by side) est une nouvelle extension courte et réfléchie de trois lettres, parfaite pour les causes sociales, les organisations caritatives et autres initiatives philanthropiques, ainsi que toute entreprise, individu ou communauté progressiste qui croit en l’inclusion sociale et financière.

Soulignons qu’une partie des gains liés aux dépôts de nom de domaine en .SBS sera reversée par le registre ShortDot à une organisation à but non lucratif.

Voici le calendrier des ouvertures :

  • Phase Sunrise : 6 Mai – 7 Juin 2021 (priorité aux titulaires des marques enregistrés à la TMCH)
  • EAP (Early Access Period) : 8 Juin – 15 Juin
  • Ouverture générale : 8 Juin, sur la base du premier arrivé, premier servi.

Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .SBS, n’hésitez pas à contacter votre consultant Nameshield.

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Ouverture des services Adultblock aux marques non déposées et aux marques déposées non enregistrées dans la TMCH

Adultblock TMCH

En 2011, le registre ICM avait lancé le service de blocage des .XXX destinés aux adultes et prévu une période prioritaire dédiée aux titulaires de marques (ne faisant pas partie de ce secteur d’activité) garantissant que les cybersquatteurs ne puissent utiliser leur marques sous un nom de domaine .XXX pendant 10 ans.

En juillet 2019, ICM (maintenant MMX) a annoncé que ce blocage des noms de domaine enregistrés lors de la Sunrise B serait remplacé par 2 systèmes de blocage : AdultBlock et AdultBlock +.

Ils permettent aux propriétaires de bloquer leurs marques enregistrées à la TMCH* et les noms .XXX enregistrés lors de la Sunrise B dans l’ensemble des extensions pour adultes gérées par ICM (.porn/.xxx/.sex/.adult).

A compter du 11 mai 2021, les services AdultBlock s’élargissent et seront également ouverts aux marques suivantes :

  • les marques non déposées
  • les marques déposées qui n’étaient pas auparavant dans le programme .xxx Sunrise B et / ou(iii) des marques déposées qui n’ont pas de fichier SMD parce que la marque n’est pas enregistrée dans la TMCH

Pour tout renseignement, votre consultant se tient à votre entière disposition.

*TMCH : La « Trademark Clearinghouse » connue aussi sous le sigle « TMCH » est une base de données mondiale qui a été créée pour vérifier les données des marques et assister à la protection des droits de ces dernières dans l’espace de nommage. Cette base de données est entre autre utilisée pour les périodes de Sunrise lors de lancement de nouvelles extensions.

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Nouvelle fiche : 5 minutes pour comprendre la procédure UDRP

Fiche 5 minutes pour comprendre la procédure UDRP

Établie sur proposition de l’ICANN, la procédure extrajudiciaire UDRP permet de sanctionner des atteintes manifestes et incontestables à un droit de marques résultant de la réservation par des tiers de noms de domaine identiques ou similaires, pratique communément désignée sous le terme de « cybersquatting ».

L’UDRP s’applique non seulement aux extensions génériques (gTLDs) en .aero, .biz, .com, .coop, .info, .jobs, .mobi, .museum, .name, .net, .org, .pro, .travel et nouvelles extensions (new gTLDs), mais aussi aux extensions géographiques (ccTLDs) dont l’organe d’enregistrement (le registre) a accepté les principes UDRP.

Suspension pour une période indéfinie du .TRUST

Le registre en charge du .TRUST a récemment annoncé que la sortie du .TRUST (ouverture générale initialement prévue en avril 2021) était suspendue pour une période indéfinie.

Suspension du .TRUST

Le registre, s’il ne communique pas sur les raisons spécifiques ayant entraîné la suspension de la mise en ligne du .TRUST, indique que cette suspension a pour objectif de recentrer le .TRUST vers un usage innovant.

Les titulaires de marques qui avaient passé commande lors de la phase sunrise seront remboursés.

Affaire à suivre !

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L’opérateur historique du .UK, Nominet en eaux troubles

L’opérateur historique du .UK Nominet en eaux troubles

Lundi 22 mars, à 17h15 CET, Nominet, le registre historique en charge de l’extension du Royaume Uni, le .UK, annonçait que la motion visant à congédier cinq membres de son conseil d’administration dont l’actuel PDG Russel Haworth et le DG Mark Wood a été approuvée par 52,74% des membres qui se sont exprimés dans le cadre de cette consultation.

Conformément à ses statuts, lorsqu’une motion est supportée par une majorité de ses membres, Nominet doit organiser une consultation de l’ensemble de ses membres. C’est ainsi que ce lundi 22 mars une assemblée générale extraordinaire (AGE) a été convoquée pour statuer sur la motion portée sous la bannière PublicBenefit.uk poussée par Simon Blackler, PDG de l’hébergeur Krystal qui demandait à organiser un vote pour démettre cinq membres du conseil d’administration de Nominet. Parmi ceux visés par la motion on retrouvait notamment le PDG Russel Haworth et le DG Mark Wood. Une motion donc aux lourdes conséquences sur l’organisation.

Aux origines des décisions et agissements qui ont déplus

A 17h15 CET les résultats de la consultation ont été communiqués. 740 membres de l’opérateur de registre ont fait pencher la balance en faveur de cette motion entrainant le départ immédiat des membres du conseil d’administration.

Aux origines de cette fronde, une insatisfaction grandissante de certains membres qui s’est cristallisée autour de décisions et de la communication du conseil d’administration démis qui pouvaient donner le sentiment que l’opérateur de registre se détournait de plus en plus de son fondement d’origine d’organisation à but non lucratif pour des missions d’intérêt public au profit d’une orientation trop commerciale.

Parmi ces décisions, des efforts commerciaux pour diversifier l’activité de Nominet financés par l’augmentation des prix du .UK et la réduction des contributions caritatives. Autre épine pointée par les frondeurs des hausses de salaires pour des membres du conseil d’administration alors que les bénéfices d’exploitation de l’organisation ont chuté sur la même période. Mais sans nul doute l’étincelle qui a déclenché toute la campagne vient de la fermeture brutale du forum en ligne des membres de Nominet lors de la dernière réunion annuelle alors que le PDG Haworth aurait employé selon ses mots « le mauvais ton ».

La direction avait présenté une feuille de route en forme de mea culpa à quelques jours du vote. Elle consistait en sept grands engagements : un gel du prix de l’extension .UK, un gel des salaires des membres du conseil d’administration jusqu’à fin 2022, un plan d’investissement de 20 millions de £ dans l’infrastructure de l’opérateur, un programme d’intérêt général axé sur les problèmes numériques des jeunes avec 4 millions de livres consacrés sous trois mois, la mise en place d’un nouvel outil d’échanges pour ses membres, le lancement d’un conseil consultatif du registre (RAC) de membres élus qui pourront se prononcer sur les politiques conduites et une plus grande transparence sur les finances de l’organisation. Force est de constater que cela n’a pas suffi.

Quelles conséquences pour l’opérateur

Nominet est un acteur majeur dans l’écosystème des adresses Internet. Leur part de marché

de 8,07% de l’ensemble des adresses web en codes pays en témoigne. Nominet revendique en effet 17 568 576 d’adresses enregistrées dans son extension ce qui la place au quatrième rang après le .CN, le .TK et le .DE. A titre de comparaison le .FR revendique une part de marché de 2,46% et un peu plus de 5 millions d’adresses. Cette situation qui fragilise l’opérateur est donc tout sauf anodine.

Aujourd’hui, Nominet se retrouve avec un conseil d’administration intérimaire avec un président intérimaire, l’un des administrateurs non exécutifs restants et pas de PDG. Six membres du conseil d’administration non démis ont choisi de ne pas démissionner et déclaré qu’ils « travailleront à un changement de direction stratégique ». Néanmoins leur participation aux décisions conduites depuis plusieurs années qui ont amenées à cette situation pourrait leur être reprochée. Une situation difficile pour l’organisation. L’ancien management laissait entendre que cette motion pouvait déstabiliser l’organisation durablement et peut-être même amener une scission de ses activités.

Pour l’instant, deux déclarations indiquent la direction que Nominet est susceptible de prendre. La première émane du président intérimaire Rob Binns, qui a envoyé un courriel aux membres de Nominet tard dans la journée de lundi, peu après que les résultats aient été rendus publics :

« Je vous écris pour vous informer que la motion de l’AGE a été adoptée« , a-t-il indiqué avant de promettre que le conseil d’administration avait « entendu le message clair des membres et que Nominet allait changer« .

« La priorité immédiate du conseil d’administration est la stabilité, en commençant par la gouvernance et la direction de Nominet tout en poursuivant le plan en sept points et en commençant à traiter les questions soulevées au cours des dernières semaines. »

Les semaines à venir s’annoncent déterminantes pour l’avenir de l’organisation. Il va en effet falloir renouveler les postes vacants à la tête de l’organisation et trouver les leviers pour apaiser les tensions et inquiétudes internes et externes. Il est légitime de s’interroger si la feuille de route laissée par l’ancienne direction est la bonne voie d’autant que Publicbenefit.UK avait d’autres propositions et avait également ambitionné de pousser une seconde motion non validée qui consistait à nommer deux administrateurs intérimaires – l’ancien président de BBC Trust, Sir Michael, et le vétéran de l’industrie, Alex Pawlik, directeur du RIPE, un registre régional historique d’adresses IP. Dans la perspective de remplacement des postes laissés vacants, ces personnes peuvent se présenter et quand on y regarde de près les propositions de Publicbenefit.UK ne sont pas éloignées des propositions précitées. Gageons donc que la raison l’emporte dans une voie de compromis. Nul doute que c’est ce que l’on peut souhaiter de mieux pour cet acteur historique central dans l’écosystème des adresses Internet dont les missions et la stabilité sont centrales pour le DNS dans sa globalité.

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Assouplissement des règles de dépôt de nom de domaine au Liban

Assouplissement des règles de dépôt de nom de domaine au Liban
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C’est une bonne nouvelle que nous accueillons sur l’assouplissement des règles d’enregistrement au Liban !

Jusqu’à présent, il était nécessaire d’être titulaire d’une marque en classe 35 pour enregistrer un .COM.LB

Depuis le 1er février dernier, le registre a levé cette restriction pour la création d’un nom de domaine. Par conséquent, l’ enregistrement d’un nom de domaine ne nécessite plus de certificat de marque.

Toutefois, le registre maintient les anciennes conditions pour les noms déjà enregistrés. Le registre vérifiera donc à réception des nouvelles demandes si une marque libanaise existe… Si tel était le cas, un titulaire n’ayant pas de droit sur le nom, ne pourrait alors prétendre à ce nom. Cette mesure vise à ne pas aller à l’encontre des droits de marque du titulaire .

Il faut donc comprendre que la LBDR (registre au Liban) continuera à protéger les noms de domaine enregistrés avant le 01/02/2021 sur la base d’une marque libanaise de classe 35 (domaine Internet). Il ne sera donc pas autoriser de transférer ces noms de domaine à des tiers, sauf si le nom de domaine a expiré et a été parqué pendant 365 jours calendaires à compter de la date d’expiration de l’enregistrement du domaine.

Il faut également noter que l’adresse locale est toujours requise. Nameshield peut vous fournir une présence locale. 

N’hésitez pas à contacter vos chargés de clientèle pour faire un point sur vos noms de domaine libanais.

New gTLD : le .TRUST fait son entrée !

nouvelle extension : le .TRUST fait son entrée !
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C’est à la fin du mois de mars 2021 que va s’ouvrir la nouvelle extension .TRUST, gérée par la société Uniregistry.

Ce nouveau gTLD est très intéressant à l’heure où les critères de l’authenticité et de la sécurité sont devenus absolument prépondérants pour les marques en ligne.

Notons de plus que le registre autorise les enregistrements à partir de 1 caractère et qu’il ne propose pas à date de noms de domaine « premium » (dont le prix de vente est plus élevé) mais un tarif unique.

Voici pour rappel le calendrier de lancement du .TRUST :

  • Phase Sunrise :
    Du 24/03/2021 au 21/04/2021 – Principe du « 1er arrivé – 1er servi » – Une marque inscrite à la TMCH est nécessaire pour bénéficier de la sunrise.
  • EAP (Early Access Program) :
    Du 21/04/2021 au 27/04/2021
  • Ouverture générale :
    Le 28/04/2021

Votre consultant se tient bien sûr à votre disposition pour toute question sur le .TRUST.

Mise à jour : Le registre en charge du .TRUST a récemment annoncé que la sortie du .TRUST était suspendue pour une période indéfinie.

La conséquence du Brexit sur la gestion des extensions de l’AFNIC (.FR, …)

Le départ du Royaume-Uni de l’Union Européenne à compter du 1er janvier 2021 a bien sûr un impact sur les règles d’enregistrement (le .FR étant ouvert à l’enregistrement depuis décembre 2011 à toute personne physique ou morale résidant sur le territoire de l’Union Européenne).

Aussi depuis le 1er janvier dernier, les résidents du Royaume-Uni ne sont plus éligibles au .fr ainsi qu’à l’ensemble des extensions gérées par l’Afnic.

Comme l’indique l’AFNIC : « Pour bien comprendre les raisons de ce changement, il convient de rappeler les règles d’éligibilité énoncées par la Charte, directement reprises des dispositions du Code des Postes et des Communications Électroniques, à savoir :

Peuvent demander l’enregistrement ou le renouvellement d’un nom de domaine, dans chacun des domaines de premier niveau, toutes personnes physiques résidant et toutes personnes morales ayant leur siège ou établissement principal :

  • sur le territoire de l’un des états membres de l’union européenne ;
  • sur le territoire des pays suivants : Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse.

Le Royaume-Uni n’étant plus membre de l’Union Européenne, ses résidents ne sont plus éligibles.« 

La conséquence du brexit sur la gestion des extensions de l'AFNIC (.FR, ...)
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A noter : le principe de la non rétroactivité des règles de nommage

Les titulaires d’un nom de domaine enregistré avant le 1er janvier 2021 résidant au Royaume-Uni pourront renouveler autant de fois qu’ils le souhaitent l’enregistrement de leurs noms de domaine, les règles d’éligibilité en vigueur au moment de l’enregistrement de leurs noms de domaine ayant été respectées.

Dans le cas d’un transfert de propriété, le lieu de résidence du nouveau titulaire sera examinée :

  *  S’il réside sur le territoire de l’un des 27 états membres de l’Union ou sur celui de l’Islande, du Liechtenstein, de la Norvège ou de la Suisse, une transmission « volontaire » peut être réalisée à n’importe quel moment auprès des bureaux d’enregistrement concernés.
 *   S’il réside sur le territoire du Royaume-Uni, le transfert ne pourra être opéré.

En résumé :

Un titulaire résidant au Royaume-Uni et ayant enregistré son nom de domaine avant le 1er janvier 2021 peut :

  • conserver son nom de domaine après cette date ;
  • le renouveler ;
  • le transmettre à un nouveau titulaire éligible ; et
  • bénéficier de la procédure de transmission forcée dans les cas particuliers prévus par la Charte de nommage.

Pour plus d’informations, votre consultant se tient à votre disposition.