L’opérateur historique du .UK, Nominet en eaux troubles

L’opérateur historique du .UK Nominet en eaux troubles

Lundi 22 mars, à 17h15 CET, Nominet, le registre historique en charge de l’extension du Royaume Uni, le .UK, annonçait que la motion visant à congédier cinq membres de son conseil d’administration dont l’actuel PDG Russel Haworth et le DG Mark Wood a été approuvée par 52,74% des membres qui se sont exprimés dans le cadre de cette consultation.

Conformément à ses statuts, lorsqu’une motion est supportée par une majorité de ses membres, Nominet doit organiser une consultation de l’ensemble de ses membres. C’est ainsi que ce lundi 22 mars une assemblée générale extraordinaire (AGE) a été convoquée pour statuer sur la motion portée sous la bannière PublicBenefit.uk poussée par Simon Blackler, PDG de l’hébergeur Krystal qui demandait à organiser un vote pour démettre cinq membres du conseil d’administration de Nominet. Parmi ceux visés par la motion on retrouvait notamment le PDG Russel Haworth et le DG Mark Wood. Une motion donc aux lourdes conséquences sur l’organisation.

Aux origines des décisions et agissements qui ont déplus

A 17h15 CET les résultats de la consultation ont été communiqués. 740 membres de l’opérateur de registre ont fait pencher la balance en faveur de cette motion entrainant le départ immédiat des membres du conseil d’administration.

Aux origines de cette fronde, une insatisfaction grandissante de certains membres qui s’est cristallisée autour de décisions et de la communication du conseil d’administration démis qui pouvaient donner le sentiment que l’opérateur de registre se détournait de plus en plus de son fondement d’origine d’organisation à but non lucratif pour des missions d’intérêt public au profit d’une orientation trop commerciale.

Parmi ces décisions, des efforts commerciaux pour diversifier l’activité de Nominet financés par l’augmentation des prix du .UK et la réduction des contributions caritatives. Autre épine pointée par les frondeurs des hausses de salaires pour des membres du conseil d’administration alors que les bénéfices d’exploitation de l’organisation ont chuté sur la même période. Mais sans nul doute l’étincelle qui a déclenché toute la campagne vient de la fermeture brutale du forum en ligne des membres de Nominet lors de la dernière réunion annuelle alors que le PDG Haworth aurait employé selon ses mots « le mauvais ton ».

La direction avait présenté une feuille de route en forme de mea culpa à quelques jours du vote. Elle consistait en sept grands engagements : un gel du prix de l’extension .UK, un gel des salaires des membres du conseil d’administration jusqu’à fin 2022, un plan d’investissement de 20 millions de £ dans l’infrastructure de l’opérateur, un programme d’intérêt général axé sur les problèmes numériques des jeunes avec 4 millions de livres consacrés sous trois mois, la mise en place d’un nouvel outil d’échanges pour ses membres, le lancement d’un conseil consultatif du registre (RAC) de membres élus qui pourront se prononcer sur les politiques conduites et une plus grande transparence sur les finances de l’organisation. Force est de constater que cela n’a pas suffi.

Quelles conséquences pour l’opérateur

Nominet est un acteur majeur dans l’écosystème des adresses Internet. Leur part de marché

de 8,07% de l’ensemble des adresses web en codes pays en témoigne. Nominet revendique en effet 17 568 576 d’adresses enregistrées dans son extension ce qui la place au quatrième rang après le .CN, le .TK et le .DE. A titre de comparaison le .FR revendique une part de marché de 2,46% et un peu plus de 5 millions d’adresses. Cette situation qui fragilise l’opérateur est donc tout sauf anodine.

Aujourd’hui, Nominet se retrouve avec un conseil d’administration intérimaire avec un président intérimaire, l’un des administrateurs non exécutifs restants et pas de PDG. Six membres du conseil d’administration non démis ont choisi de ne pas démissionner et déclaré qu’ils « travailleront à un changement de direction stratégique ». Néanmoins leur participation aux décisions conduites depuis plusieurs années qui ont amenées à cette situation pourrait leur être reprochée. Une situation difficile pour l’organisation. L’ancien management laissait entendre que cette motion pouvait déstabiliser l’organisation durablement et peut-être même amener une scission de ses activités.

Pour l’instant, deux déclarations indiquent la direction que Nominet est susceptible de prendre. La première émane du président intérimaire Rob Binns, qui a envoyé un courriel aux membres de Nominet tard dans la journée de lundi, peu après que les résultats aient été rendus publics :

« Je vous écris pour vous informer que la motion de l’AGE a été adoptée« , a-t-il indiqué avant de promettre que le conseil d’administration avait « entendu le message clair des membres et que Nominet allait changer« .

« La priorité immédiate du conseil d’administration est la stabilité, en commençant par la gouvernance et la direction de Nominet tout en poursuivant le plan en sept points et en commençant à traiter les questions soulevées au cours des dernières semaines. »

Les semaines à venir s’annoncent déterminantes pour l’avenir de l’organisation. Il va en effet falloir renouveler les postes vacants à la tête de l’organisation et trouver les leviers pour apaiser les tensions et inquiétudes internes et externes. Il est légitime de s’interroger si la feuille de route laissée par l’ancienne direction est la bonne voie d’autant que Publicbenefit.UK avait d’autres propositions et avait également ambitionné de pousser une seconde motion non validée qui consistait à nommer deux administrateurs intérimaires – l’ancien président de BBC Trust, Sir Michael, et le vétéran de l’industrie, Alex Pawlik, directeur du RIPE, un registre régional historique d’adresses IP. Dans la perspective de remplacement des postes laissés vacants, ces personnes peuvent se présenter et quand on y regarde de près les propositions de Publicbenefit.UK ne sont pas éloignées des propositions précitées. Gageons donc que la raison l’emporte dans une voie de compromis. Nul doute que c’est ce que l’on peut souhaiter de mieux pour cet acteur historique central dans l’écosystème des adresses Internet dont les missions et la stabilité sont centrales pour le DNS dans sa globalité.

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Assouplissement des règles de dépôt de nom de domaine au Liban

Assouplissement des règles de dépôt de nom de domaine au Liban
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C’est une bonne nouvelle que nous accueillons sur l’assouplissement des règles d’enregistrement au Liban !

Jusqu’à présent, il était nécessaire d’être titulaire d’une marque en classe 35 pour enregistrer un .COM.LB

Depuis le 1er février dernier, le registre a levé cette restriction pour la création d’un nom de domaine. Par conséquent, l’ enregistrement d’un nom de domaine ne nécessite plus de certificat de marque.

Toutefois, le registre maintient les anciennes conditions pour les noms déjà enregistrés. Le registre vérifiera donc à réception des nouvelles demandes si une marque libanaise existe… Si tel était le cas, un titulaire n’ayant pas de droit sur le nom, ne pourrait alors prétendre à ce nom. Cette mesure vise à ne pas aller à l’encontre des droits de marque du titulaire .

Il faut donc comprendre que la LBDR (registre au Liban) continuera à protéger les noms de domaine enregistrés avant le 01/02/2021 sur la base d’une marque libanaise de classe 35 (domaine Internet). Il ne sera donc pas autoriser de transférer ces noms de domaine à des tiers, sauf si le nom de domaine a expiré et a été parqué pendant 365 jours calendaires à compter de la date d’expiration de l’enregistrement du domaine.

Il faut également noter que l’adresse locale est toujours requise. Nameshield peut vous fournir une présence locale. 

N’hésitez pas à contacter vos chargés de clientèle pour faire un point sur vos noms de domaine libanais.

New gTLD : le .TRUST fait son entrée !

nouvelle extension : le .TRUST fait son entrée !
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C’est à la fin du mois de mars 2021 que va s’ouvrir la nouvelle extension .TRUST, gérée par la société Uniregistry.

Ce nouveau gTLD est très intéressant à l’heure où les critères de l’authenticité et de la sécurité sont devenus absolument prépondérants pour les marques en ligne.

Notons de plus que le registre autorise les enregistrements à partir de 1 caractère et qu’il ne propose pas à date de noms de domaine « premium » (dont le prix de vente est plus élevé) mais un tarif unique.

Voici pour rappel le calendrier de lancement du .TRUST :

  • Phase Sunrise :
    Du 24/03/2021 au 21/04/2021 – Principe du « 1er arrivé – 1er servi » – Une marque inscrite à la TMCH est nécessaire pour bénéficier de la sunrise.
  • EAP (Early Access Program) :
    Du 21/04/2021 au 27/04/2021
  • Ouverture générale :
    Le 28/04/2021

Votre consultant se tient bien sûr à votre disposition pour toute question sur le .TRUST.

Mise à jour : Le registre en charge du .TRUST a récemment annoncé que la sortie du .TRUST était suspendue pour une période indéfinie.

La conséquence du Brexit sur la gestion des extensions de l’AFNIC (.FR, …)

Le départ du Royaume-Uni de l’Union Européenne à compter du 1er janvier 2021 a bien sûr un impact sur les règles d’enregistrement (le .FR étant ouvert à l’enregistrement depuis décembre 2011 à toute personne physique ou morale résidant sur le territoire de l’Union Européenne).

Aussi depuis le 1er janvier dernier, les résidents du Royaume-Uni ne sont plus éligibles au .fr ainsi qu’à l’ensemble des extensions gérées par l’Afnic.

Comme l’indique l’AFNIC : « Pour bien comprendre les raisons de ce changement, il convient de rappeler les règles d’éligibilité énoncées par la Charte, directement reprises des dispositions du Code des Postes et des Communications Électroniques, à savoir :

Peuvent demander l’enregistrement ou le renouvellement d’un nom de domaine, dans chacun des domaines de premier niveau, toutes personnes physiques résidant et toutes personnes morales ayant leur siège ou établissement principal :

  • sur le territoire de l’un des états membres de l’union européenne ;
  • sur le territoire des pays suivants : Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse.

Le Royaume-Uni n’étant plus membre de l’Union Européenne, ses résidents ne sont plus éligibles.« 

La conséquence du brexit sur la gestion des extensions de l'AFNIC (.FR, ...)
Source image : 8385 Pixabay

A noter : le principe de la non rétroactivité des règles de nommage

Les titulaires d’un nom de domaine enregistré avant le 1er janvier 2021 résidant au Royaume-Uni pourront renouveler autant de fois qu’ils le souhaitent l’enregistrement de leurs noms de domaine, les règles d’éligibilité en vigueur au moment de l’enregistrement de leurs noms de domaine ayant été respectées.

Dans le cas d’un transfert de propriété, le lieu de résidence du nouveau titulaire sera examinée :

  *  S’il réside sur le territoire de l’un des 27 états membres de l’Union ou sur celui de l’Islande, du Liechtenstein, de la Norvège ou de la Suisse, une transmission « volontaire » peut être réalisée à n’importe quel moment auprès des bureaux d’enregistrement concernés.
 *   S’il réside sur le territoire du Royaume-Uni, le transfert ne pourra être opéré.

En résumé :

Un titulaire résidant au Royaume-Uni et ayant enregistré son nom de domaine avant le 1er janvier 2021 peut :

  • conserver son nom de domaine après cette date ;
  • le renouveler ;
  • le transmettre à un nouveau titulaire éligible ; et
  • bénéficier de la procédure de transmission forcée dans les cas particuliers prévus par la Charte de nommage.

Pour plus d’informations, votre consultant se tient à votre disposition.

Alerte : une campagne de phishing cible les titulaires de .AU

Phishing .AU
Source de l’image : kitkatty007 via Pixabay

Nous vous l’annoncions dernièrement, les nouvelles conditions d’enregistrement des .AU, modifiées par le registre australien, entreront en vigueur en date du 12 avril 2021.

Classiquement, lorsqu’un registre annonce une modification des conditions d’enregistrement, il n’est pas rare que les cybercriminels en profitent pour lancer des campagnes de phishing et les .AU n’échappent pas à la règle…

Les auteurs de ce scam, se faisant passer pour le registre, contactent les titulaires de .COM.AU, .NET.AU ou encore .ORG.AU en leur demandant de fournir différentes copies de documents d’identification.

Si vous recevez l’un de ces e-mails, nous vous invitons bien sûr à ne pas y répondre. Pour rappel, le registre ne pourrait être amené à vous demander de tels documents que via votre bureau d’enregistrement.

Pour rappel, à compter d’avril 2021, la seule utilisation d’une marque australienne ne suffira plus à convenir à l’exigence de présence locale imposée par le registre. Il sera désormais nécessaire de faire correspondre le nom de domaine souhaité avec la marque exacte.

Rappelons également qu’en 2021, le registre ouvrira les dépôts de premier niveau en .AU.

Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter votre consultant Nameshield.

Changements des règles d’enregistrement pour les .COM.AU, .NET.AU et .ORG.AU

Changements des règles d'enregistrement des .COM.AU, .NET.AU et .ORG.AU
Source de l’image : kitkatty007 via Pixabay

Le registre australien vient d’annoncer un changement des règles d’enregistrement des .COM.AU, .NET.AU et .ORG.AU (à noter que ce changement s’applique aux noms actuellement enregistrés et ce en prévision de l’ouverture du .AU courant 2021).

Les nouvelles règles d’enregistrement des .COM.AU, .NET.AU et .ORG.AU entreront en vigueur le 12 avril 2021. Tous les noms de domaine enregistrés ou renouvelés à cette date ou après cette date seront soumis à celles-ci.

Si votre nom de domaine expire après le 12 avril 2021, les règles en vigueur au moment de votre enregistrement ou du dernier renouvellement de votre nom de domaine s’appliqueront jusqu’à la fin de la période de l’enregistrement actuel. Si le nom est renouvelé, les nouvelles règles seront donc appliquées.

En quoi consistent les changements ?

Jusqu’à présent, pour enregistrer un nom en .COM.AU, .NET.AU et .ORG.AU, vous pouviez utiliser une marque australienne pour répondre à l’exigence de présence locale et pouviez choisir un nom « étroitement et substantiellement lié » à votre marque commerciale.

Avec l’entrée en vigueur des nouvelles règles, si vous utilisez une marque australienne pour répondre à l’exigence de présence locale, le nom de domaine concerné devra correspondre exactement à la marque.

Si cela implique de changer l’entité juridique auprès de laquelle le nom est enregistré, le nom devra être alors transféré à cette nouvelle entité.

Voici l’exemple donné par le registre :

Si votre marque est « A Pretty Horse Carousels »

Vous pourriez détenir les noms suivants :

• aprettyhorsecarousels.com.au
• prettyhorsecarousels.net.au

Mais vous ne pourriez pas détenir les noms suivants :

• phc.com.au
• Carousels.net.au
• Aprettyhorse.com.au
• horsecarousels.com.au

La mise à jour de vos .COM.AU, .NET.AU et .ORG.AU, vous permettra d’être éligible à l’ouverture prochaine du .AU, prévue second semestre 2021.

Nous vous avons annoncé en 2019 l’ouverture imminente du .AU. Nous vous précisions déjà que ce sujet était en cours depuis 2015. Cette ouverture arrive enfin et est une opportunité pour vous de faire un point global de vos noms australiens.

N’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre chargé(e) de clientèle qui vous confirmera les éléments nécessaires pour la mise à jour de votre (vos) nom (s) de domaine.

Prolongation de la période sunrise pour le .FORUM

Sortie du .FORUM - new gTLDs
Source de l’image : ary74 via Pixabay)

Le registre du .FORUM a annoncé étendre la période sunrise jusqu’au 25 février 2021.

Pour rappel le .FORUM est une nouvelle extension intéressante tant à exploiter qu’à sécuriser. Ce nouveau gTLD peut aider les internautes à trouver plus rapidement vos pages de forum en optimisant le référencement.

Ouverture de la sunrise du .FORUM

Sortie du .FORUM - new gTLDs
Source de l’image : ary74 via Pixabay

Le .FORUM est une nouvelle extension intéressante tant à exploiter qu’à sécuriser.

Voici le calendrier des ouvertures :

  • Phase Sunrise : 16 novembre 2020 – 16 décembre 2020
  • Ouverture générale : 02 mars 2021, sur la base du premier arrivé, premier servi !

Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .FORUM, n’hésitez pas à contacter votre consultant Nameshield.

Sortie du new gTLD .CONTACT

New gTLD - .CONTACT
Source de l’image : Tumisu via Pixabay

Lancée par le registre Donuts, cette extension .CONTACT est intéressante, notamment pour les pages de contact de vos sites web.

Cette extension fait également partie du programme TrueName créé par le registre Donuts : lors de l’enregistrement d’un nom en .CONTACT, Donuts protègera aussi les alternatives typographiques de votre marque en les bloquant, empêchant ainsi certaines tentatives de phishing via l’enregistrement par un tiers d’un nom typographiquement similaire (ex. : loulou.contact vs l0ulou.contact).

Rappel du calendrier :

  • Sunrise [période réservée aux titulaires de marques] : 29 septembre 2020 – 28 novembre 2020
  • Early access phase [ouverte à tous, les prix sont décroissants jour après jour] :

– Early Access Phase (EAP) jour 1 : 2/3 décembre

– Early Access Phase (EAP) jour 2 : 3/4 décembre

– Early Access Phase (EAP) jour 3 : 4/5 décembre

– Early Access Phase (EAP) jour 4 : 5/6 décembre

– Early Access Phase (EAP) jour 5-7 : 6/9 décembre

  • Ouverture totale : à partir du 9 décembre 2020

Pour toute question, votre consultant Nameshield se tient à votre disposition.

.EU : Brexit et ressortissants anglais, ce qui se passera à la fin de la période de transition se terminant le 31/12/2020

BREXIT - Noms de domaine en .EU
Source de l’image : MIH83 via Pixabay

Nous vous indiquions en janvier dernier vous garder informés des mises à jour attendues de l’Eurid quant aux conditions d’enregistrement du .EU pour les ressortissants anglais à la suite du Brexit.

L’Eurid a en effet annoncé qu’à partir du 1er janvier 2021, il n’autorisera PLUS l’enregistrement de tout nouveau nom de domaine par des titulaires britanniques.

Le registre refusera également  la mise à jour d’un nom de domaine vers un titulaire britannique.

Les titulaires n’étant pas conformes à ces règles seront prévenus dès le 21/12/2020.

Les nouvelles conditions d’éligibilité d’un .EU seront donc les suivantes :

ÊTRE :

  • un citoyen de l’Union, indépendant de son lieu de résidence ; ou
  • une personne physique qui n’est pas un citoyen de l’Union et qui est résident d’un État membre ; ou
  • une entreprise établie dans l’Union ; ou
  • une organisation établie dans l’Union, sans préjudice de l’application du droit national.

Soyez donc vigilants à vos .EU actuellement enregistrés afin d’être en conformité avec ces nouvelles règles qui entreront, pour rappel, en vigueur dès janvier 2021.

A NOTER

  • Les citoyens de l’Union qui résident au Royaume-Uni resteront éligibles pour détenir un nom de domaine en .EU après la fin de la période de transition. Ils devront mettre à jour leurs données d’enregistrement et prouver leur citoyenneté dans l’Union.
  • Les citoyens du Royaume-Uni résidant dans un État membre de l’Union resteront éligibles pour détenir un nom de domaine en .EU après la fin de la période de transition. En revanche, les citoyens du Royaume-Uni résidant en dehors des États membres de l’Union ne pourront plus détenir un nom de domaine en .EU après la fin de la période de transition.