Un nom de domaine racheté 1,5 millions de dollars : un investissement expliqué par l’acquéreur

rachat de nom de domaine

Selon la valorisation d’un nom de domaine existant, son rachat peut représenter un investissement conséquent. De quelques centaines à plusieurs milliers d’euros, des cas plus rare de transaction colossale existent également.

Dernièrement, le cas d’une acquisition pour un montant digne des cas d’école en la matière de 1,5 millions de dollars a été rendue publique. Noah Kagan, co-fondateur de SUMO.COM explique que le jeu en vaut parfois la chandelle dans une récente interview parue sur le site entrepreneur.com[1].

En effet, ancien cadre chez Facebook et créateur de Sumo (outil de web-marketing qui connait un franc succès), Noah a dépensé 1,5 millions de dollars pour racheter le nom de domaine qu’il espérait tant et ainsi « rebrander » sa société sumoMe.com en Sumo.com.

Après 7 ans de tentative d’acquisition du nom sumo.com, une multitude de mails au titulaire, de rachat de noms approchant pour se rassurer (comme SumoS.com), ce chef d’entreprise a enfin pu reprendre la titularité du nom pour l’équivalent, comme il le souligne dans l’article, du prix de cinq maisons à Austin où sa société est basée !
Voici les arguments de Noah Kagan expliquant sa stratégie et la raison de cet investissement conséquent :

– C’est juste un mot. Il y a un vrai choix stratégique à communiquer sur le web via un seul et unique mot. De la même manière que Mark Zuckerberg a beaucoup investi pour transformer thefacebook.com en facebook.com, Noah estime que la communication d’un seul nom a beaucoup plus d’impact et de prestige aux yeux des internautes.

– C’est un nom de domaine court, en quatre lettres. Plus un mot est court, plus il est identifiable, mémorisable et surtout, ce mot inspire confiance

– La distinction via le nom. Noah raconte que beaucoup d’entreprises communiquent avec « sumo » au contenant ou approchant dans leurs noms de domaine. Mais grâce à l’acquisition de sumo.com, Noah communique fièrement sur sa marque et peut dire sans scrupules « We are the Sumo.com »

Pour toute estimation et valorisation, n’hésitez pas à contacter les experts Nameshield.

[1] https://www.entrepreneur.com/article/288629

Quand les fake news font l’actualité : de l’importance de bien gérer son identité Internet

Fake news

La récente affaire d’usurpation d’identité dont a été victime une société du CAC 40 dernièrement montre les failles de la confiance sur Internet. Dans un monde journalistique en péril, la recherche de la viralité, donc du clic, donc du profit, est constante. Quitte à ne pas vérifier ses sources. Comprenons-nous, la majorité des journalistes n’est pas tombée dans le panneau. La minorité, elle, a communiqué sur les pertes de la société en question, fakes news, entraînant la circonspection de ses actionnaires, avec le résultat que l’on connaît.

Le temps du journal tiré à la rotative à 6h du matin semble désormais dépassé. Le monde de l’information asynchrone est révolu, l’alerte de l’information se synchronise avec l’information et celui qui dégaine le premier la nouvelle remporte l’audience. Dans notre cas, essayons de faciliter le regard du journaliste et au-delà du commun des mortels : comment faire en sorte que son identité soit effective ?

Prenons l’exemple de Bloomberg qui a souffert d’une affaire similaire. Regardons comment l’entreprise communique : WWW.BLOOMBERG.COM est le vaisseau numérique amiral : tout est lié. Excepté lorsque l’on regarde les adresses mail proposées dans la rubrique contact : inquiry1@bloomberg.net. Le service communication est donc joignable via cette adresse ! Si l’on ne tient pas rigueur de ‘inquiry1’ , pourquoi Bloomberg communique en .NET et .COM ?

En d’autres termes, une cohérence numérique est plus que jamais importante et surtout nécessaire : si une entreprise ne communique que via une adresse physique unique (quartier général), pourquoi ne le fait-elle pas de manière identique au niveau numérique ? A l’inverse, quand différentes entités locales existent, la cohérence extension/pays doit également être de mise.

L’absence de stratégie numérique peut entraîner une confusion de l’internaute, qu’il soit un particulier ou un professionnel : si demain vous recevez un courriel @bloomberg.cx, vous pourrez être amenés à penser qu’il s’agit probablement de Bloomberg puisqu’ils communiquent en .COM et .NET . C’est pourquoi il est primordial de mettre en place des stratégies numériques cohérentes et claires.

L’extension .TEL : quand les limites ont leurs limites !

L'extension .tel

La création des extensions de premier niveau, appelées TLD (TOP LEVEL DOMAIN) a été réalisée en suivant des règles administratives bien spécifiques, des conditions d’enregistrement déterminées par chaque registre, certains imposant des restrictions importantes. Ainsi, certains registres rendent impossibles le dépôt de noms de domaine à deux caractères, quand d’autres empêchent l’enregistrement de tout autre vocable qu’une marque à l’identique.

Toutefois, de nombreux registres restrictifs semblent avoir perçu les limites, de leurs limites ! C’est ainsi que plusieurs extensions fermées suppriment petit à petit les restrictions de leurs règles d’enregistrement.

.PRO, réservé aux professionnels ? Ce n’est plus le cas depuis 2015. L’enregistrement de noms de domaine à deux caractères, impossible ? Plus pour le Portugal, .PT, depuis le 1 er octobre 2014, ni pour la France, .FR, depuis le 16 février 2015, ou encore pour l’Autriche, .AT, depuis le 7 novembre 2016.

Certaines extensions, réputées pour être très restrictives, ont fait l’objet d’un positionnement marketing original. C’est justement le cas du .TEL. Lancé en 2009, son crédo était la création d’un annuaire universel via des pages formatées. On se souviendra d’ailleurs de la publicité dédiée au lancement. Et bien cela est également terminé ! Parmi les modifications annoncées par TELNIC, la nécessité de faire appel à un hébergeur fait grincer des dents. En effet, TELNIC assurait cette charge. Il sera ainsi possible d’associer le contenu que l’on souhaite à un nom de domaine en .TEL. Les détenteurs de noms de domaine en .TEL ont d’ailleurs jusqu’au 13 mars 2017 pour sauvegarder leurs données.

Intéressant constat d’homogénéisation du .TEL parmi toutes les extensions, alors que sa différenciation faisait sa force. Pour rappel, le .TEL proposait l’enregistrement associé d’une carte de visite virtuelle où toutes les informations sur le titulaire étaient présentes. Cette originalité disparaitra dès le mois de mars 2017, dans le paysage numérique.

L’évolution des conditions du .TEL prouve à nouveau l’importance de suivre les évolutions des extensions, c’est pourquoi les experts Nameshield vous en informent régulièrement.

Google AdWords et l’achat de mots clés concurrents

licence CC BY 2.0 – www.tyseo.net
Titre : Adwords – Auteur : Christophe Benoit – Photo : licence CC BY 2.0 – www.tyseo.net (Cliquer sur la photo pour activer le lien)

Quel est la définition de “ Adwords”

L’Adwords est défini comme étant « un service de référencement payant [qui] permet à tout opérateur économique, moyennant la sélection d’un ou de plusieurs mots clés, de faire apparaître, en cas de concordance entre ce ou ces mots et celui ou ceux contenus dans la requête adressée par un internaute au moteur de recherche, un lien promotionnel vers son site ».

Concrètement qu’est ce qui apparait lors d’une recherche ?

Les résultats retournés par exemple avec une recherche Google sont de 2 natures :

screen_adwords_chanel– Les liens sponsorisés (Adwords) : le client achète des mots clés et son annonce (lien vers son site) est affichée en priorité si les mots clés recherchés correspondent à ceux qu’il a achetés.

– Le référencement naturel : ce référencement se fait en fonction du contenu des sites référencés (les critères sont définis par Google)

Dans la page de résultat Google, les 2 types de résultats sont affichés différemment :

  • Les liens sponsorisés (Adwords) sont affichés en début de liste avec le flag « Annonce ».
  • Les résultats naturels sont ensuite affichés en fonction de leur référencement par rapport aux mots clés saisis.

Les critères pris en compte par Google pour afficher les résultats naturels sont les suivants :

  • Termes recherchés
  • Pays du moteur intérrogé (Google.fr / Google.jp, …)
  • Langue de l’internaute
  • Type de terminal (pc, mobile)

Les critères pris en compte par Google pour afficher les résultats sponsorisés sont les même que ci dessus avec en plus la prise compte du lieu d’origine de la recherche.

Les Adwords peuvent être achetés sur une zone géographique déterminée (un pays, une région, une ville, …). Google utilise donc l’adresse ip du terminal qui effectue la requête pour déterminer quels résultats retourner.

Le service Adwords de Google

Le moteur de recherche le plus visé par des pratiques déviantes est Google qui a fait de cette pratique un service payant et automatisé, et qui permet ainsi la sélection de mots clés et la création d’annonces.  Le chiffre d’affaires de Google Adwords est estime au dernier trimestre de l’année 2014, à 10.50 Mds$ pour un chiffre d’affaire totale de 16,96 Mds$. On comprend mieux l’importance de ce service …

Afin d’éviter a minima les abus, il est essentiel que l’annonce qui apparait après avoir tapé le mot clé permette à l’internaute normalement informé et raisonnablement attentif de savoir si les produits ou services visés par l’annonce proviennent du titulaire de la marque, d’une entreprise économiquement liée à celui ci, ou alors d’un tiers.

Car bien à l’annonceur de choisir un ou plusieurs mots clés qui lui permettront d’afficher son annonce.  Là réside toute la subtilité de la définition des Adwords.

En l’espèce, Google bénéficie du statut d’hébergeur et donc d’une responsabilité limitée !

En effet, afin de déterminer la responsabilité du moteur de recherche, le juge doit porter son attention sur l’automatisation. Le juge doit déterminer si le rôle de l’opérateur est neutre ou non. S’il n’y a pas de contrôle des données stockées, la responsabilité du moteur de recherche ne peut être retenue.

Il a été jugé que Google n’était pas un contrefacteur en mettant à disposition des mots clés reproduisant des signes distinctifs (marque enregistrée notamment), en les stockant et en affichant les annonces en fonction des mots clés.  Selon la Cour, Google ne fait pas l’usage de ces mots clés « dans le cadre de sa propre communication commerciale ».

C’est à dire que Google met à disposition ces mots clés mais ne les utilisent pas pour sa propre publicité.

Des affaires en justice liées aux Adwords

Avec les programmes de liens sponsorisés sur les moteurs de recherche, il est très facile d’acheter les noms de marque de ses concurrents en tant que mot-clé. Pour des raisons éthiques, ce n’est pas conseillé, mais certaines sociétés, ne s’en privent pas.

Les abus comme le détournement de trafic, de domaine, la duplication de contenu, les contrefaçons de produits ou de service sont nombreux sur le net mais la plus grande pratique concernant les Adwords reste le détournement de marque.

Le détournement peut prendre deux formes : un annonceur achète le nom d’une marque en tant que mot-clé dans le but d’afficher son annonce lorsque les internautes font des recherches sur cette marque et/ou un annonceur place le nom de la marque dans le texte de son annonce qui apparaît dans la page de résultats.

Ces détournements ont entrainé de nombreuses affaires célèbres ou la définition d’un Adwords a été rappelée comme :

Ces affaires révèlent toute l’importance de la présentation de l’annonce afin que cette dernière ne reproduise en aucun cas la marque enregistrée par un tiers dans l’annonce et ne trompe le consommateur moyen sur les fonctions essentielles de la marque (fonction d’origine, fonction de publicité, fonction d’investissement, et renommée de la marque).

Face à ces menaces quelles précautions doivent être prises ?

Il est essentiel que votre marque soit déposée, avec une preuve de l’enregistrement, pour pouvoir adresser une plainte aux moteurs de recherche ou mettre en place une procédure juridique.

Tout est affaire de réactivité aussi bien dans la détection des menaces ou des pratiques frauduleuses comme dans les décisions à prendre.

Aussi est-il primordial de choisir et mettre en place des surveillances adaptés (surveillance de dépôts de marques et noms de domaine, surveillance des résultats naturels et sponsorisés, surveillance de contenu (sites, réseaux sociaux, programme d’affiliation.) .

Ces surveillances vous permettront d’identifier rapidement les menaces à l’encontre de votre marque et de réagir avec des procédures proportionnées

Enfin, concernant les actions immédiates possibles, sachez que vous pouvez demander la suppression d’Adwords reprenant à l’identique ou à l’approchant une marque enregistrée.

Bernard Mauriange,
Chef de Produit,
Nameshield Group

Le réveil des “.marque” français

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De grandes marques commencent à faire l’annonce de l’exploitation de leur nouvelle extension Internet. Il y a peu, c’est Swatch qui annonçait son pop.swatch et, plus récemment, Canon annonçait global.canon. Est-ce là le “top départ” tant attendu du déploiement international des .MARQUE ? Nous pensons qu’il est encore un peu tôt pour se prononcer. Pourtant, un indicateur montre que cela est peut être en train de changer.

Une présence française bien réelle

Il existe de nombreuses applications françaises pour des nouvelles extensions Internet : sur quarante neuf de ces candidatures, quinze d’entre elles ont été retirées et cinq devraient probablement voir le jour ultérieurement. Le retrait de la candidature .LOREAL avait surpris car il s’agit d’une marque notoire. Le groupe avait par ailleurs retiré d’autres candidatures. Bien que le .AQUITAINE n’était pas un .MARQUE, le “regroupement” des régions avait imposé son retrait. Enfin, le .BANQUE – une candidature générique – semblait ne pas être parvenu à un accord entre ses partenaires pour sa commercialisation. Le .BANK américain pourtant, semble connaître un certain succès.

Nous avons enlevé de notre sélection les candidatures retirées du programme ainsi que les candidatures génériques pour ne conserver que les .MARQUE. Les candidatures françaises donc sont les suivantes [1] :

  1. .MMA
  2. .BNPPARIBAS
  3. .LECLERC
  4. .ARTE
  5. .CLUBMED
  6. .MAIF
  7. .AQUARELLE
  8. .SANOFI
  9. .WEBER
  10. .AXA
  11. .LANCASTER
  12. .SNCF
  13. .BOSTIK
  14. .TOTAL
  15. .SCHMIDT
  16. .HERMES
  17. .SFR
  18. .SCOR
  19. .CUISINELLA
  20. .LANCOME
  21. .ALSTOM
  22. .AIRBUS

Un indicateur fort

Les volumes d’enregistrement de noms de domaine en disent long sur les projets de ces .MARQUE. Alors qu’un registre lance souvent son traditionnel “nic.marque” pour introduire l’extension elle même, quelques noms apparaissent souvent par la suite.
Récemment, nous avons noté un “sursaut” de quelques candidatures françaises. En effet, la semaine dernière, aux alentours du 12 Mai, les volumes d’enregistrements étaient les suivants:

  • La candidature .WEBER comptait un seul enregistrement de nom de domaine, elle en compte dix-sept cette semaine.
  • La candidature .SANOFI en comptait deux. Elle en compte dix-sept aussi cette semaine.
  • La candidature .MAIF en comptait quatre. Elle en compte à présent dix-huit.
  • La candidature .CLUBMED en comptait sept, elle en compte à présent vingt-deux.
  • La candidature .ARTE comptait sept enregistrements et en compte à présent vingt-trois.

Ces variations d’enregistrement sont souvent des tests, parfois, ils marquent les débuts de ces grandes marques dans l’exploitation de leurs nouvelles extensions. L’extension .LECLERC compte à ce jour soixante-cinq enregistrements, cent six pour le .BNPPARIBAS et…1731 pour le .MMA !
Bernard Mauriange,
Chef de Produit,
Nameshield Group

©Crédit photo : Delphotostock fotolia
[1] http://www.jovenet.consulting/reports/french

Les nouveaux challenges des titulaires de .marque

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D’ici deux ans, au plus tard, les titulaires de marque pourront déposer une nouvelle fois leur candidature pour détenir un .marque dans leurs noms de domaine et sécuriser davantage leur périmètre de protection sur internet. Revenons à ce qui a motivé les titulaires de marque pour bénéficier de leur propre extension.

Aujourd’hui, une société détient plusieurs actifs immatériels : des marques, des brevets, des dessins et modèles, des noms de domaine, etc. Depuis 2012, peut s’ajouter à tous ces actifs une extension de premier niveau (TLD – Top Level Domain), aussi appelé .marque  (exemple : www.nic.panerai). L’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) a créé l’engouement des marques puisque 643 candidatures en .marque ont été remises sur près de 1500 candidatures pour des nouvelles extensions (génériques et .marque). À ce jour, 152[1] .marque sont déjà délégués, c’est-à-dire que le titulaire d’une marque peut faire l’utilisation de son .marque, par exemple : www.mabanque.bnpparibas en lieu et place de www.bnpparibas.net.

Pour être propriétaire d’une nouvelle extension, et après s’être acquitté de 185 000 dollars auprès de l’ICANN, le candidat doit faire face à différents challenges : défendre sa marque et sa réputation lors de la candidature des titulaires de .marque (I), mais aussi développer des processus innovants en cohérence avec la stratégie de la marque (II).

I. La défense de son .marque en amont de son utilisation

A. La contractualisation de la marque avec l’ICANN

Lorsqu’un titulaire de marque souhaite candidater pour détenir sa propre extension, il doit signer un accord de registre[2] avec l’ICANN. Cet accord est unique pour tous les déposants d’une nouvelle extension et très rares sont les cas où des clauses sont modifiées. La juridiction compétente lors d’un litige avec l’ICANN concernant l’accord de Registre est le tribunal du comté de Los Angeles, qui statue sous la forme d’un arbitrage. Exceptionnellement, l’arbitrage a lieu en Suisse (Genève) dans l’hypothèse où la nouvelle extension est souhaitée par une organisation intergouvernementale, une entité gouvernementale ou bien encore dans d’autres circonstances spéciales[3].

Dans le cas des .marque, le titulaire d’une marque pourra également se soumettre à la « spécification 13[4] ». S’il présente les conditions énumérées dans la spécification[5], le candidat peut bénéficier de plusieurs avantages par exemple :. « fermer son TLD » (tout le monde ne pourra pas enregistrer un nom de domaine en .marque), profiter de délais plus favorables, choisir ses bureaux d’enregistrement. Pour bénéficier d’un modèle financier, certaines sociétés estiment que le métier de registre[6] est un métier à part entière et ont de ce fait décidé de créer une entité juridique spécialement à cet effet..

B. Les moyens de défense pour les titulaires de marque à l’égard des .marque et nouvelles extensions

Dans le cadre de ces nouvelles extensions, les déposants n’ont pas eu de visibilité quant aux dépôts de marques tierces, voire concurrentes, et ce, jusqu’à la publication des candidatures. Plusieurs demandeurs se sont retrouvés à candidater pour la même extension[7]. Ces schémas ont parfois eu pour finalité un conflit entre deux marques intéressées par le même .marque.

Un exemple illustre parfaitement cette problématique : le .merck. Dans les années 30, la société pharmaceutique Merck KGAa a consenti un accord de coexistence avec le titulaire de la marque pharmaceutique Merck, dont le titulaire est Merck Inc, en définissant une territorialité stricte : Merck KGAa utilise sa marque dans le monde, sauf aux États-Unis et au Canada où  Merck Inc  est exploité.. La société Merck KGAa a découvert que la société Merck Inc. a déposé un dossier de candidature pour un .merck. La société Merck KGAa a déposé une plainte (LRO : Legal rights Objections) à l’encontre de la candidature de Merck Inc. L’action s’est soldée par un échec. Le jury de l’OMPI[8] n’a pas considéré que la société Merck Inc tirait indument profit du caractère distinctif ou de la renommée de la marque ; n’avait pas réduit, de façon injustifiée, le caractère distinctif ou de la renommée de la marque ; ou n’avait pas créé de risque de confusion entre le gTLD contesté et la marque Merck KGAa. À ce jour, Merck KGAa est titulaire de l’extension .emerck, tandis que Merck Inc est titulaire du .merck. Il est intéressant de noter que les noms de domaine et les extensions de premier niveau ne connaissent pas de limite de territorialité. Quid dès lors de l’application de l’accord de coexistence ?

Outre la LRO, un tiers, estimant qu’une candidature viole ses droits par le dépôt de candidature d’un .marque, peut avoir recours à d’autres types d’objections[9] :

  • le « string confusion », lorsque le TLD est similaire à un TLD existant ou des TLD délégués similaires produisant une confusion chez l’utilisateur
  • le « limited public interest », lorsque le dépôt va à l’encontre des bonnes mœurs et/ou de l’ordre public.

Par ailleurs, faut-il préciser que le public concerné par l’extension peut également s’opposer à une candidature. Il s’agit de la « community objections ».

Il existe également la procédure URS[10] (Uniform Rapid Suspension) et la procédure UDRP[11] (Uniform Dispute domain name Resolution Policy). La procédure URS a pour conséquence de bloquer le nom de domaine pour une durée d’un an. Cette procédure concerne les nouvelles extensions et le .pw. Elle est, notamment, plus rapide (environ vingt jours) et moins coûteuse. La procédure UDRP permet le transfert ou la radiation du nom de domaine. Le délai de cette procédure équivaut à une soixantaine de jours. Toutefois, cette procédure n’existe pas pour toutes les extensions[12]. Trois conditions cumulatives doivent être remplies : le nom de domaine doit être identique ou similaire à la marque antérieure, le titulaire du nom de domaine ne doit pas avoir de droit ou d’intérêt légitime sur le nom et le nom de domaine doit avoir été réservé et être utilisé de mauvaise foi.

Outre la défense de la marque, l’ICANN protège également les territoires nationaux face aux nouvelles pratiques d’Internet.

C. Les .marques et les territoires nationaux

Le GAC[13] (Governmental Advisory Committee) a comme rôle principal de fournir des conseils à l’ICANN sur les questions de politiques publiques, en particulier lorsqu’il existe une interaction entre les activités ou les politiques de l’ICANN et les lois nationales ou les accords nationaux. L’utilisation du pays et de la marque (exemple : luxembourg.cartier) doit faire l’objet d’un accord de la part du pays ou être dans la liste des pays autorisant à utiliser le nom du pays avec une marque[14]. Cependant, il convient d’indiquer que les noms de pays au deuxième niveau correspondent uniquement aux langues des Nations Unies. Par exemple, « the netherlands » est protégé par le contrat de Registre (spécification 5) alors que le nom de ce pays dans la langue du pays « neerderlands » n’est pas protégé..

II. La mise en œuvre du .marque au sein de la stratégie de l’entreprise

Malgré un nombre important de contrats et de restrictions, parfois imposées par l’ICANN, les titulaires de marques voient le bénéfice qu’ils pourraient retirer d’être également titulaire d’une nouvelle extension .marque. en imaginant de nouvelles pratiques innovantes sur Internet.

A. Le développement stratégique et financier de la marque

L’aspect défensif doit tout d’abord être évoqué. Comme nous l’avons précisé auparavant, les titulaires de marques n’avaient pas connaissance des .marque qui étaient déposés. Prenons l’exemple des marques Mont-Blanc. Il est parfaitement envisageable que le titulaire de la marque désignant, notamment, des stylos dépose un dossier de candidature, lorsque celui de la marque désignant des desserts ne le fait pas. Dans une telle hypothèse, la marque de stylo se retrouverait dans une situation équivalente à un monopole d’exploitation, permettant à son titulaire de négocier par voie contractuelle l’utilisation de son extension.

Les nouvelles extensions apparaissent donc comme une opportunité de développer de nouveaux modèles financiers et contractuels. L’occasion leur est offerte de créer des contrats s’apparentant à des « licences »[15] de noms de domaine. Dans le cadre d’un tel contrat, se pose par exemple la question de la fin de celui-ci.Qu’advient-il en effet du « business » d’un licencié non exclusif, connu sous un nom de domaine en .marque, qui n’est plus autorisé à utilisé cette extension par le titulaire ? Dans ces cas-là, la plus sage des décisions est de maintenir un site principal sans l’utilisation du .marque pour présenter son business et utiliser le .marque pour présenter les gammes de produits de cette marque. Ces problématiques pourront aussi avoir lieu lors de la vente d’une filiale à une société tierce si celle-ci avait développé son business sous un .marque de la société mère.

Le .marque permet également au titulaire de contrôler son réseau de distribution, que ce soit des licenciés, des franchisés ou bien encore de simples revendeurs. Puisque la marque est son propre Registre et détermine les conditions d’enregistrement de son .marque, cela lui permet d’avoir une stratégie de nommage claire et précise pour tous les acteurs proches de la marque. Dans quelques années, peut être que le titulaire de la marque n’aura plus à s’interroger sur l’opportunité d’enregistrer l’extension .net ; .org ; .info ; .shoes ; .lu etc. Elle aura la possibilité d’enregistrer ses noms de domaine avec sa propre extension : shoes.louboutin ; information.louboutin ; network.louboutin ; Luxembourg.louboutin, etc. La stratégie sera plus fluide, car la marque n’aura sans doute plus besoin de s’éparpiller et d’enregistrer une multitude d’extensions.

En sus des avantages stratégiques et juridiques que nous venons d’évoquer, les nouvelles extensions présentent des avantages indéniables en terme de sécurité.

B. L’atout sécurité du .marque

D’un point de vue technique, le .marque permet de sécuriser la communication et les échanges.  Il est ainsi possible de créer un Intranet d’une société sous un .marque. En outre, en tant que Registre, le titulaire de la marque dispose de ses données, contrairement aux extensions génériques ou ccTLDs qui dépendent d’un Registre tiers[16]

Le .marque impacte également la sécurité des internautes. Un produit pourrait se voir attribuer un numéro de série grâce à son nom de domaine et assurer ainsi sa traçabilité[17]. Le consommateur pourrait alors être assuré de l’authenticité avant achat.

Le .marque évite également le typosquatting[18] que nous connaissons sur les autres extensions aujourd’hui. En l’espèce, le cybersquatteur profite des fautes de frappes que l’internaute peut faire en recherchant une marque pour enregistrer un nom de domaine correspondant à la marque avec un faute de frappe. Avec le .marque, l’internaute sera certain d’être sur le site officiel de la marque puisque seule la marque décide de qui peut enregistrer son extension. Le .marque est enregistré dans une seule et correcte orthographe et ne pourra pas être typosquatté.

Les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés par les titulaires de marques pour communiquer avec le public. Dès lors, nous pourrions voir apparaitre « www.facebook.chanel ». Encore faudra-t-il trouver un terrain d’entente avec les réseaux sociaux.  L’internaute naviguera ainsi en toute sécurité et aura la certitude d’être sur la page Facebook officielle de la marque. Le .marque ne pouvant être enregistré que par le titulaire de la marque, les affiliés ou licenciés de la marque, il n’y a donc pas de possibilité pour un tiers d’enregistrer  sans autorisation un nom de domaine avec un .marque.

Même s’il est encore trop tôt pour constater l’ensemble des conséquences des .marques sur nos habitudes, peu de temps sera nécessaire pour que d’autres titulaires de marques soient séduits à l’idée de participer au second round de candidature qui se profile à l’horizon 2018. Des titulaires de marques comme Twitter[19] ont déjà mentionné leur envie d’y participer et d’apporter une touche de nouveauté à Internet.

Source : http://www.association-afpi.org/presse/index.php/RFPI/article/view/29


[1]https://newgtlds.icann.org/en/program-status/sunrise-claims-periods

[2]https://www.icann.org/resources/pages/registries/registries-agreements-en; article 5.2

[3]https://www.icann.org/resources/pages/registries/registries-agreements-en; article 5.2, texte alternatif

[4] https://newgtlds.icann.org/en/applicants/agb/base-agreement-contracting/specification-13-applications

[5]https://newgtlds.icann.org/en/applicants/agb/base-agreement-contracting/specification-13-applications le .marque doit être identique à une marque verbale enregistrée et valide sous la loi applicable et ; seul le Registre, ses affiliés ou ses licenciés peuvent être titulaire du .marque et contrôler les Domain Name Server et ; le .marque ne doit pas être générique et ; le Registre doit transmettre à l’ICANN une copie du certificat de marque.

[6] Le Registre est la société choisie par l’ICANN et bénéficiaire de la gestion d’une extension (exemple : le Registre du .be est DNS Belgium)

[7] On dénombre par exemple trois candidatures pour le .cars.

[8] Merck KGaA v. Merck Registry Holdings, Inc., 6 septembre 2013, WIPO (Case NO. LRO2013-009)

[9] https://newgtlds.icann.org/en/program-status/odr

[10] https://newgtlds.icann.org/en/applicants/urs

[11]https://www.icann.org/resources/pages/udrp-2012-02-25-fr

[12] S’agissant de l’extension .lu, il n’existe pas de procédure alternative de règlement des litiges. Le rachat peut être une des solutions, tout en étant prudent pour éviter d’être cybersquatté une seconde fois ; soit une décision de justice en faveur du titulaire de la marque peut ordonner de transférer le nom de domaine litigieux.

[13]https://gacweb.icann.org/display/gacweb/Governmental+Advisory+Committee

[14]https://gacweb.icann.org/display/gacweb/Country+and+Territory+Names+as+second-level+domains+in+new+gTLDs+requirements+for+notification+list

[15] Ici, l’utilisation du terme licence relève d’une facilité de langage et ne doit pas être pris dans son sens habituel. Faut-il rappeler que le contrat de licence s’apparente à un louage de chose impliquant un droit de propriété intellectuelle alors que le droit sur le nom de domaine n’en est pas un.

[16] Exemple : AFNIC est le Registre du .fr ; VERISIGN est celui du .com

[17] Il serait possible de s’assurer de la provenance du produit grâce à un nom de domaine associé à un numéro de série suivi de l’extension en .marque (exemple : modèleduproduit48392.hermes).

[18] Exemple: Au lieu de taper « Hermes.com » dans sa barre de recherche, l’internaute va taper « hermmes.com ».

[19] http://www.trademarksandbrandsonline.com/news/twitter-to-seek-gtlds-in-second-round-4515

Ce .MARQUE qui intrigue

brand_Fotolia_73611212_SNul n’a encore dû le constater, pourtant, une extension de type .MARQUE est en train de faire son approche dans le monde des nouvelles extensions Internet. La bonne surprise, est, que c’est aussi une candidature française. Pourquoi est-ce une surprise? Tout simplement parce que cette marque internationale pointe le bout de son nez avec plus de 1 700 nouveaux noms de domaine créés en une semaine.

“Zéro Tracas”…pour l’innovation

C’est un slogan qui vous dit peut être quelque chose. Vous l’avez deviné, il s’agit de MMA IARD: le groupe d’assurance aux publicités dont le slogan est dans la mémoire de chacun.

Voici une marque qui devrait faire parler d’elle sur Internet: peut être même est-ce la première marque Internationale à se démarquer des autres grâce à son volume de noms de domaine déployés. BNP PARIBAS, déjà avant-gardiste avait ouvert la voie avec plus de 100 noms de domaine déployés. MMA arrive sur Internet avec un déploiement de 1729 noms de domaine au moment où nous écrivons ces lignes.

Un volume de noms de domaine qui intrigue

La semaine dernière, MMA n’apparaissait pas encore sur nos écrans mais lorsqu’une marque crée autant de noms de domaine en même temps, c’est qu’il se prépare quelque chose.

Il est difficile d’en dire davantage car Google n’indexe pas encore ces noms de domaine et l’on ne peut qu’imaginer ce qui se cache derrière cette stratégie: peut être rien d’ailleurs. Pourtant, on ne crée pas autant de noms de domaine pour ne faire que des tests. Quelques noms sont déjà indexés:

  1. www.zerotracas.mma
  2. www.zerotracastv.mma
  3. www.zeroblabla.mma/
  4. portail-entreprise.mma
  5. Fondation-mma-des-entrepreneurs-du-futur.mma

Un potentiel enfin déployé

Des noms de domaine personnalisés et un patrimoine propre à la marque: tel sont les deux réels intérêts de la démarche de candidature à une extension Internet. Dans le cas de MMA, on se rend compte qu’il y a un projet d’exploitation concret de déploiement de la marque et lorsque l’on lit l’information publiée par le Registre .MMA, on imagine tout à fait à quoi vont servir tous ces noms de domaine qui devraient commencer à apparaitre peu à peu dans les moteurs de recherche:

“.MMA is a brand top level domain (TLD) exclusively developed for the use of the MMA insurance group and its community. MMA’s community includes MMA’s employees, its agents and their employees, its clients, its social network of cooperation, MMA Foundation and all other members who, over the years, became an integral part of the community, sharing the same interests and common values, particularly those of solidarity and humanism”.

Ainsi, c’est la communauté de MMA, ses employés, ses agents et leurs employés, ses clients, son réseau social de coopération, sa fondation et tous les membres qui font partie de la communauté MMA qui seront les utilisateurs de ces noms de domaine.

Nous ne savons pas encore à ce jour quels sont les accords proposés par le groupe d’assurance pour exploiter un nom de domaine “.mma”. Le site du Registre indique toutefois qu’une délégation autorisera l’enregistrement d’un nom de domaine “.mma” sous réserve de validation d’un projet: “All members of the MMA Community that have a Project validated by the Delegation Commission are eligible to register a domain name within the .MMA namespace“.

Les nombreux noms de domaine qui ont été créés récemment devraient, dans les jours qui viennent, révéler la stratégie de MMA quant à ce déploiement massif de noms de domaine. A suivre donc.

Nameshield était au Global Ip Exchange à Hambourg

Nameshield était présent au Global IP Exchange à Hambourg.

gip-exchange

Ce rendez-vous réunissait les décideurs en matière de propriété intellectuelle, marques, brevets, et autre actifs immatériels. Achim BRINKMAN et Sarah KOPYC représentaient le groupe Nameshield lors de ce rendez-vous incontournable pour les experts de ces domaines. Cet évènement permet aux participants de connaitre les stratégies et solutions utilisées par les autres sociétés, d’échanger et de développer de nouveaux partenariats grâce à un réseau interactif et puissant, et enfin d’échanger sur les défis auxquels la communauté devra faire face à l’avenir afin d’y apporter des solutions. Certains sujets comme la lutte contre la contrefaçon ont notamment été abordés; défi de taille qui concerne toutes les marques et les consommateurs et pour lequel le groupe Nameshield s’est engagé en soutenant une solution qui a récemment vu le jour : Brandsays.

Pour en savoir plus sur Brandsays, contacter : caroline.de-chaisemartin@brandsays.com

Nameshield group sponsorise l’IP ConfEx à Londres

Le 16 mars 2016, Nameshield était sponsor officiel du Global IP ConfEx à Londres.

Nameshield group, expert en gestion des noms de domaine et protection des marques sur le web, était sponsor de cet évènement regroupant des acteurs majeurs du secteur.

En effet, l’IP ConfEx à Londres a regroupé des grands noms de la propriété intellectuelle et du secteur juridique, ainsi que certains grands noms de l’industrie afin d’échanger sur les dernières innovations et les défis auxquels les entreprises devront faire face à l’avenir. Tous les sujets ont pu être abordés, depuis le droit des marques, les brevets, la résolution des litiges, et bien d’autres sujets avec une prise en compte particulière du consommateur, élément indissociable de toute stratégie.

Nameshield a donc pu partager sa vision du marché et son ressenti vis-à-vis des stratégies à mettre en place pour faire du web un espace sécurisé pour les marques comme pour les consommateurs.

Kieran Caufield et Catherine McGirr étaient nos correspondants sur place.

Nameshield Sponsor IP ConfEx Londres
Nameshield Sponsor IP ConfEx Londres

Marques automobiles : qui a candidaté ?

bmw

Nombreuses – très nombreuses – sont les marques automobiles qui ont candidaté à leur extension Internet. Nous avons étudié la liste complète des candidatures aux nouvelles extensions Internet et en avons trouvé quarante.

Si BMW fait actuellement preuve d’innovation avec ses nouveaux sites Internet; et notamment le tout récent www.next100.bmw, d’autres marques ont retiré l’intégralité de leurs candidatures: tel est le cas de GMC qui – pour des raisons qui n’ont pas été rendues publiques – a retiré cinq candidatures. Nous n’avons pas trouvé de constructeur Français.

Liste des constructeurs automobiles

  1. .SEAT
  2. .AUDI
  3. .VOLKSWAGEN
  4. .BUGATTI
  5. .LAMBORGHINI
  6. .大众汽车 (“Volkswagon” en Chinois, et non “Volkswagen”)
  7. .FORD
  8. .LINCOLN
  9. .CHRYSLER
  10. .DODGE
  11. .JEEP
  12. .RAM (status ICANN “en attente”)
  13. .FIAT
  14. .ALFAROMEO
  15. .MASERATI
  16. .LANCIA
  17. .FERRARI
  18. .ABARTH
  19. .BENTLEY
  20. .BUICK (candidature retirée)
  21. .CADILLAC (candidature retirée)
  22. .CHEVROLET (candidature retirée)
  23. .CHEVY (candidature retirée)
  24. .GMC (candidature retirée)
  25. .DATSUN
  26. .NISSAN
  27. .INFINITI
  28. .HONDA
  29. .HYUNDAI
  30. .JAGUAR
  31. .LANDROVER
  32. .KIA
  33. .LEXUS
  34. .TOYOTA
  35. .MINI
  36. .BMW
  37. .MITSUBISHI
  38. .SUZUKI
  39. .TATAMOTORS
  40. .VOLVO

A savoir

Il existe d’autres extensions Internet génériques (non qualifiées de marques) pour la voiture: .CAR – .CARS – .AUTO – .AUTOS – .CARINSURANCE – .RACING – .LIMO (limousine) et .GOLF (le sport). Nous avons omis les marques de pneus dans cette liste (.DUNLOP – .GOODYEAR et autres), ainsi que les sous marques de constructeurs automobiles telles que .UCONNECT, .MOPAR et .SRT de Chrysler par exemple.

Alors que les marques, qu’elles soient automobiles ou autres, commencent à peine à produire des sites Web exploitant leurs propres extensions Internet, nous ne pouvons qu’espérer que les constructeurs Français seront plus présents lors du cycle d’appel à candidatures suivant de l’ICANN.