Enjeux, perspectives et actualités pour le secteur cyber : que doit-on retenir des différents rapports publiés en juin 2025 ?

Enjeux, perspectives et actualités pour le secteur cyber : que doit-on retenir des différents rapports publiés en juin 2025 ?

Au mois de juin, plusieurs rapports d’envergure ont été publiés par différents organismes français. Très éclairants pour le secteur cyber et particulièrement sur les noms de domaine, ils permettent aujourd’hui de dresser un panorama stratégique et opérationnel de la cybersécurité française : un passage en revue est donc nécessaire.

Le 4 juin, l’Alliance pour la Confiance Numérique a publié l’Observatoire de la Filière de la Confiance Numérique ». Le 26 juin 2024, c’est l’Afnic qui partageait son « Observatoire du marché mondial des noms de domaine en 2024 »

Nameshield tenait à vous partager les points clefs de ces différents documents afin de diffuser à ses lecteurs un aperçu de cette actualité riche du mois de juin.

11ème édition de l’« Observatoire de la Filière de la Confiance Numérique 2025 », une « boussole stratégique » pour appréhender les problématiques cyber de demain

Publié par l’Alliance pour la Confiance Numérique, ce rapport annuel reste une ressource incontournable pour les professionnels de la filière. Véritable observatoire de l’écosystème, il offre un large éventail d’informations, dressant un bilan de l’année écoulée et des tendances de la confiance numérique (regroupant les sujets de sécurité numérique, d’IA de confiance et de cybersécurité).

En 2024, la confiance numérique a représenté :

  • 21,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France (une croissance de 6,2% entre 2023 et 2024), dont 53% provenant du secteur de la cybersécurité, 40% de la sécurité numérique et 7% de l’IA de confiance,
  • 33,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires générés à l’étranger,
  • 107,000 personnes employées dans le secteur en France.

Au-delà d’un simple constat, le rapport cherche à préciser les contours de la filière de la confiance numérique, en pleine mutation, en évaluant son poids économique, ses spécificités et les défis à venir pour le secteur dans un monde de plus en plus interconnecté et vulnérable.  

Citant le « Panorama de la cybermenace 2024 de l’ANSSI » l’Observatoire rappelle que l’année 2024 a été particulièrement marquante : les Jeux Olympiques ont été catalyseurs de tentatives de déstabilisation et de cyberattaques. Plus de 4380 événements de sécurité ont été traités par l’ANSSI en 2024 : une augmentation de 15% par rapport à l’année précédente.

L’ACN a donc décidé de laisser la parole aux experts du secteur afin de partager un panel complet de points de vue sur l’état de la menace. Nameshield est ravie de l’intervention de Frédérique Bajat, Product Owner Surveillance et Remédiation, qui a pu livrer des informations sur le risque croissant de cybersquatting. Ce sujet a été analysé en détail par notre experte en début d’année, dans un article sur « l’augmentation de l’utilisation des noms de domaine en nouveaux gTLDs pour les cyberattaques en 2024 ».

Quels constats pour les noms de domaine en 2024 ?

L’AFNIC, association régissant le .fr, a récemment publié son « Observatoire du marché mondial des noms de domaine en 2024 » couvrant les tendances globales d’enregistrement à l’échelle internationale, à partir de statistiques publiées par l’ICANN en avril 2025.

Ce que l’on retient de cette étude particulièrement exhaustive, c’est que le marché mondial des noms de domaine s’élevait, en fin d’année 2024, à 372 millions de domaines, une augmentation de 1,5% par rapport à l’année précédente, mais une croissance en baisse, puisqu’elle était de 3,3% entre 2022 et 2023.

Les extensions historiques, « Legacy TLDs », sont de leur côté en baisse : le .COM continue de perdre du terrain. L’extension est particulièrement concernée par cette tendance, avec une perte de 3,5 millions de noms de domaine, soit 2% de son stock, ce qui représente la pire année de l’histoire de cette extension.

Les ccTLDs (country-code Top-Level Domains), extensions pays de premier niveau, baissent aussi, avec une croissance de 1,9 %, inférieure à celle de l’année précédente, qui était de 3%.

Les new gTLDs (New Generic Top Level Domains), qui sont les extensions qui ont été déposées après le round de l’ICANN de 2012 pour l’ouverture de nouvelles extensions, continuent à fleurir avec une croissance marquée l’année dernière. En 2024, les nTLD ont gagnés 6 millions de noms de domaine, soit une croissance de 17%.

Les .BRAND (ou .MARQUE), extensions Internet personnalisées qui permettent de disposer d’adresses Internet se terminant par son nom de marque, tels que .bnpparibas ou .sncf, sont en hausse également avec une augmentation de +9 % de stock et des créations en hausse de +17 %. Cette tendance devrait s’accélérer l’année prochaine avec l’ouverture par l’ICANN d’un nouveau round permettant aux titulaires de marques de créer leur extension Internet personnalisée. Une opportunité à considérer dès aujourd’hui, afin de pouvoir bénéficier des avantages de ces extensions permettant aux marques d’asseoir leur réputation en offrant à leur groupe une identité numérique reconnaissable, fiable et sûre dans un contexte de défis technologiques et règlementaires croissants.

Les enseignements croisés des Observatoires de l’AFNIC et de l’ACN soulignent une dynamique claire : la filière cyber traverse une phase d’accélération, face à une multiplication des menaces, l’élargissement des surfaces d’attaques et le renforcement des exigences réglementaires. Dans ce contexte, maîtriser ses noms de domaine et protéger ses actifs numériques contre un large éventail de menaces sont des enjeux stratégiques pour les entreprises, afin de sécuriser leur présence en ligne et protéger leur réputation. Ce paradigme pousse aussi les entreprises à étudier et saisir de nouvelles opportunités d’innovation, comme par exemple, l’adoption d’un .BRAND.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter nos équipes qui se feront un plaisir d’y répondre.

ICANN83 : A dix mois de la phase de dépôt des candidatures pour la prochaine série de nouvelles extensions génériques

ICANN83 à Prague

L’ICANN83 qui vient de se dérouler dans la capitale tchèque a permis de mesurer le chemin parcouru sur la mise en place de la prochaine série de nouvelles extensions génériques confirmée pour avril 2026. Il a aussi été l’occasion de poursuivre les consultations engagées lors de l’ICANN82 sur les évolutions à considérer pour optimiser l’organisation de ces sommets et de porter l’attention sur des sujets de politiques connexes à la directive de cyber-sécurité NIS2.

Après s’être inscrits en ligne ou sur site, les participants aux sommets de l’ICANN, l’instance de régulation d’Internet peuvent prendre connaissance de l’agenda des sessions prévues lors du sommet. Prague accueillait le 83ième sommet de l’ICANN. Pour les sommets de milieu d’année, privés notamment de forum public et de cérémonie d’ouverture, il est toujours intéressant de regarder aux deux extrémités de l’agenda pour identifier les sujets importants du moment.

L’incontournable prochaine série de nouvelles extensions

Il n’est pas étonnant que les participants aient pu arriver en étant immergés dans le processus Subpro qui concerne l’arrivée de la nouvelle série de nouvelles extensions génériques promise pour avril 2026.

L’ICANN83 se tenait en effet à peine 10 mois en amont de la prochaine fenêtre de candidatures pour toutes les entités qui veulent créer leur extension Internet. Et ce sujet est vital pour l’organisation en termes financiers d’abord, car l’ICANN a notamment engagé d’importants investissements pour renforcer ses infrastructures, les faire évoluer mais aussi renforcer ses effectifs pour gérer le surcroit d’activités à mesure que la fenêtre approche. Les enjeux sont aussi techniques et juridiques et en termes d’image car ce processus est très engageant et impactant pour les entités qui vont franchir le pas de créer leur propre extension Internet en 2026.

Sur l’implémentation de la prochaine série, la bonne nouvelle est que le calendrier des travaux d’implémentation est tenu. Une première mouture du guide de candidature est ouverte aux commentaires publics jusqu’au 23 juillet prochain. La fenêtre de soumission des candidatures a quant à elle été confirmée sur 12 à 15 semaines à partir d’avril 2026.

Si on regarde du côté des changements apportés lors de la prochaine série, on note notamment la possibilité de se positionner sur un second choix de chaîne de caractères. Après la révélation au public des chaînes qui auront été demandées, ce que l’ICANN désigne par le futur « Reveal Day », les candidats disposeront de 14 jours calendaires pour se positionner ou non sur leur second choix. Cela peut notamment permettre d’échapper à une enchère face à des entités qui se sont positionnées sur la même chaîne. Les résolutions privées lors de contentieux entre candidats à une même chaîne de caractères, autorisées en 2012, ne le seront pas en 2026. Cette approche a été privilégiée afin de détourner l’intérêt d’entités qui s’intéresseraient à la prochaine série pour des aspects essentiellement spéculatifs.

Le programme de soutien pour aider les entités qui ont des problématiques de financement ou d’autres problématiques de ressources, est également plus abouti qu’il ne l’a été en 2012, même si comme cela a été présenté à Prague, il n’y a à ce stade, que 22 candidatures à l’état de projet.

L’ICANN a aussi rappelé que l’évaluation des opérateurs techniques a été en partie automatisée et qu’en termes d’inclusivité, davantage de scripts vont être pris en compte en 2026 : 33 en tout. Il est en effet possible de candidater pour des extensions Internet internationalisées, c’est-à-dire écrites avec des caractères diacritiques, comme l’exigent de nombreuses langues européennes, ou des caractères provenant d’écritures non latines.

A l’autre bout de l’agenda se jouait l’avenir des meetings ICANN

Face à des sujets engageants, la communauté des utilisateurs d’Internet a besoin d’échanger et en cela les meetings ICANN sont essentiels. Si depuis la pandémie de covid en 2020, l’ICANN a opté pour des formats dits « hybrides », c’est-à-dire permettant aux participants de suivre les sessions en présentiel ou en distanciel, l’ICANN a aussi dû faire face à l’augmentation significative des coûts d’organisation de ces événements annuels. On en compte quatre en tout si l’on ajoute aux trois sommets consacrés aux sujets de politiques liées aux noms de domaine, un sommet plus opérationnel.

A Seattle, l’ICANN avait ouvert une réflexion sur le futur de ces événements dans un processus communautaire baptisé « How we meet ». Dans l’équation d’organiser ces échanges indispensables avec la communauté, l’ICANN indiquait aussi devoir prendre en compte des exigences élevées de sécurité, d’accessibilité et d’inclusivité.

Lors de l’ICANN83, Sally Costerton qui pilote ce sujet, a présenté les résultats d’une enquête menée auprès des participants et des instances représentants les parties prenantes sur la base de propositions d’aménagements des futurs meetings. Les propositions qui recueillent une forte adhésion concernent une priorisation des localisations des meetings vers des lieux offrant des offres économiques de voyage et celle visant à établir une politique permettant de transférer automatiquement une réunion de l’ICANN vers un format en ligne en cas de circonstances imprévues nécessitant le déplacement d’une réunion d’un lieu prévu.

Encore plébiscitées à 72%, la réduction d’une journée des deux Community Forum, qui correspondent au premier et troisième meeting annuels ICANN et celle d’une réorganisation de l’agenda des sessions en déplaçant le forum public ainsi que le forum sur les aspects géopolitiques du dernier au premier jour des Community Forum. L’idée sous-jacente est ici de réduire la durée de location d’une salle plénière à une seule journée au lieu de la prendre pour l’ensemble du meeting. Il n’y a pas de petites économies.

A l’inverse le passage d’un meeting annuel à du distanciel complet est une proposition largement rejetée. Le groupe de travail qui s’est emparé de ce sujet, a consigné ces éléments dans un rapport et poursuit à ce stade les échanges pour avancer vers une prise de décision.

La directive NIS2 sur la cybersécurité n’est pas loin

A date de l’ICANN83, 14 Etats de l’Union Européenne avaient transposé la directive de cybersécurité NIS2 dans leur loi nationale. Des transpositions qui intéressent l’ICANN dont plusieurs sujets sont en lien avec la composante noms de domaine présente dans l’article 28 de la directive.

On peut en effet citer parmi les sujets connexes, l’exactitude des données d’enregistrement ainsi que l’accès aux données d’enregistrement des noms de domaine lors de besoins légitimes et au travers d’un Système Standardisé d’Accès aux Données d’enregistrement (SSAD), esquissé en 2020 avec le processus de développement de politique ePDP Phase 2. Si la révision des mesures sur l’exactitude des données d’enregistrement a été temporisée, la mise en place du SSAD est encore incertaine. Depuis bientôt deux ans c’est un prototype dénommé Registration Data Request Service (RDRS) qui est testé et l’ICANN en est au stade du retour d’expérience sur ce dispositif.

Le Governmental Advisory Committee qui représente les gouvernements a pour sa part une nouvelle fois rappelé lors de ce sommet, que les demandes d’accès aux données d’enregistrement si elles sont urgentes et liées à des aspects légaux doivent être traitées en 24h maximum. La nouvelle politique dénommée Registration Data Policy qui va entrer pleinement en fonction fin aout 2025, a en effet laissé un certain flou sur cette notion de délai. Derrière cette notion de requêtes urgentes il a été rappelé qu’il s’agit de requêtes qui induisent un risque imminent de menace de mort, de blessure grave, d’atteinte sur des infrastructures critiques ou d’exploitation d’enfants, dans les cas où la divulgation des données est nécessaire pour lutter contre cette menace ou y remédier. La notion d’infrastructure critique vise des systèmes physiques et cyber considérés comme essentiels par les gouvernements pour le fonctionnement de la société et de l’économie et méritant une protection spéciale pour la sécurité nationale.

L’un des sujets centraux lors de cette édition ICANN83, a ainsi été de voir comment gérer l’authentification d’entités qui bénéficieraient de priorisations.

En lien avec NIS2, on aura aussi pu noter la présentation d’une étude de la DNS Research Federation sur l’impact territorial de la directive NIS2. L’étude conduite sur plus de 8 millions de noms, montre que les registres européens ont près de 70% de titulaires de noms hors EU, une part qui tombe à 29% pour les bureaux d’enregistrement. Elle montre aussi que pour toutes les entités basées dans l’UE, il existe une large base de clients extraterritoriaux. Elle est particulièrement importante pour les registres, mais aussi pour les bureaux d’enregistrement et les revendeurs. Cette différence est notamment la conséquence d’une concentration accrue du marché.

Rappelons que Nameshield est historiquement un registrar corporate européen souverain, certifié ISO27001 depuis 2017 et qui dispose de son propre CERT. Notre expertise vous garantit la conformité NIS2 de vos actifs immatériels.

Sur la prochaine série de nouvelles extensions génériques qui arrive l’année prochaine, Nameshield rappelle également que c’est maintenant qu’il faut vous poser la question si vous devez vous positionner sur un projet de création d’extension de type .marque. En effet, comme l’ICANN83 a pu le montrer sur le dispositif de soutien financier pour les candidats qui veulent solliciter un soutien financier de l’ICANN, beaucoup d’entités ne savent tout simplement pas s’ils doivent se positionner et si oui, comment ils doivent s’y prendre. Si certains vont aussi temporiser pour ne pas dévoiler leurs intentions trop tôt, le risque pour ces entités est de laisser filer les échéances. En effet, le programme de soutien tout comme la fenêtre de candidatures ont des dates de début et de fin. Le programme de soutien ferme en novembre 2025, la fenêtre de candidature devrait quant à elle fermer entre juillet et aout 2026.

Rencontrons-nous pour aborder ces questions ensemble car les opportunités de créer votre extension Internet exclusive à partir de votre marque, sont rares.

Amazon Registry annonce le lancement de trois nouvelles extensions de noms de domaine : .FAST, .TALK et .YOU.

Amazon Registry annonce le lancement de trois nouvelles extensions de noms de domaine à partir du 26 août prochain : .FAST, .TALK et .YOU.

Le marché des noms de domaine continue à évoluer.

Cet été, de nouveaux gTLDs vont faire leur apparition pour répondre aux besoins des marques et entreprises qui cherchent à personnaliser davantage leurs domaines. Amazon Registry a fait l’annonce de trois nouvelles extensions personnalisées dont le lancement se fera au mois d’août : les .FAST, .TALK et .YOU.

Voici ce qu’il faut retenir de cette opportunité stratégique pour les experts du numérique :

Chaque extension a été pensée pour répondre à des besoins spécifiques : reste aux marques de faire preuve de rapidité et d’ingéniosité pour s’emparer de ces opportunités :

  • Le .FAST fait de façon évidente référence à la rapidité, la performance, la réactivité et l’optimisation. Il peut donc toucher les secteurs de la tech (temps de latences réduits et optimisation des temps d’attentes) et les services de livraisons quels qu’ils soient, gage de valeur vis-à-vis de la concurrence.
  • Le .TALK est plus général mais prometteur : il cible les communications et les échanges sous différentes formes (forums, podcasts, plateformes de discussions, influenceurs, bloggeurs, opinons, débats).
  • Le .YOU est tout aussi ambitieux et vise de son côté la personnalisation. Promesse d’une identité personnelle qui met l’utilisateur au centre, le .YOU peut être décliné de mille et une façons. Il s’adresse aux clients des entreprises pour des espaces personnels dédiés, mais aussi potentiellement aux influenceurs, aux blogs…

Le calendrier de lancement sera divisé en 3 phases :

  • La première, la phase « Sunrise » s’étendra du 26 août au 25 septembre 2025. Pendant cette période, les marques enregistrées auprès de la Trademark Clearinghouse (TMCH) pourront se positionner avant l’ouverture à tous.
  • La seconde, la phase « Early Access Period » aura lieu du 25 septembre au 6 octobre 2025.
  • L’ouverture totale aura lieu à partir du 6 octobre 2025 à 13h, sur la base du premier arrivé, premier servi.

Vous êtes intéressés par ces nouvelles opportunités de branding, de différenciation et de personnalisation sur Internet ? Et vous souhaitez être accompagné par un partenaire de confiance pour acquérir un nom de domaine en .FAST, .TALK ou .YOU ?  L’équipe Nameshield se tient à votre entière disposition pour répondre à vos questions ou besoins. N’hésitez pas à nous contacter !

Lancement de 5 nouvelles extensions par Internet Naming : .FOOD, .DIY, .LIVING, .LIFESTYLE et .VANA

Lancement de 5 nouvelles extensions par Internet Naming : .FOOD, .DIY, .LIVING, .LIFESTYLE et .VANA

En ce début d’année, le registre Internet Naming lance 5 nouvelles extensions dès le 24 janvier, pour donner une identité numérique à votre expertise, vos valeurs et votre mode de vie :

.FOOD 

Avec le .FOOD, renforcez votre présence dans le monde de la gastronomie ! Cette nouvelle extension s’annonce incontournable pour les secteurs liés à l’alimentaire mais aussi pour les passionnés de découvertes culinaires, les cuisiniers amateurs ou professionnels désirant développer sa présence en ligne.

.DIY 

Avec le .DIY, mettez en lumière vos compétences et votre expertise dans le monde en plein essor du Do It Yourself. Le .DIY est idéal pour tous ceux qui souhaitent partager leurs connaissances ou leurs conseils à travers des blogs ou des vidéos.

.LIVING & .LIFESTYLE 

Invitez votre communauté à découvrir votre univers avec le .LIVING et le .LIFESTYLE. Que ce soit pour développer l’identité de votre marque ou partager une passion devenue un mode de vie, telle que le voyage ou le sport, ces extensions vous offrent la possibilité d’exprimer votre style et vos valeurs.

.VANA 

Le .VANA est à ce jour la seule extension lancée dans le but d’étendre l’utilité du Web3 en tirant parti des meilleures pratiques établies sur le système de noms de domaine, tout en respectant les politiques et les procédures de l’ICANN, et ne nécessitant aucune API spéciale ou connaissance en matière de blockchain.

Calendrier de lancement du .FOOD, .DIY, .LIVING, .LIFESTYLE et .VANA

  • Phase Sunrise : du 24 janvier au 28 février 2024
  • Phase Customer Loyalty Period : du 28 février au 29 février 2024
  • Phase EAP (Early Access Period) : du 29 février au 6 mars 2024
  • Ouverture générale : à partir du 6 mars 2024

Pour toute question sur l’enregistrement de votre nom de domaine en .FOOD, .DIY, .LIVING, .LIFESTYLE ou .VANA, n’hésitez pas à contacter votre consultant Nameshield.

[New gTLD] Sortie du .MUSIC

[New gTLD] Sortie du .MUSIC

Lancement de la nouvelle extension .MUSIC dès le 11 septembre 2023 en phase Sunrise.

[New gTLD] Sortie du .MUSIC

Le .MUSIC offre aux membres de la communauté musicale mondiale, une norme internationale de l’industrie musicale pour leur identité numérique et l’adresse de leur site web officiel.

Cette extension est exclusivement réservée aux membres de la communauté musicale mondiale (ayant un lien avec la communauté par le biais de son nom légal, d’une marque musicale établie, d’un nom de société à travers une marque déposée ou une documentation émise par le gouvernement, et de relations musicales qui peuvent être documentées ou vérifiées). Il peut donc s’agir notamment d’artistes, groupes, professionnels de l’industrie, entreprises et organisations du secteur de la musique.

L’initiative .MUSIC est soutenue par une coalition d’organisations les plus importantes et les plus reconnues dans le domaine de la musique, dont les membres représentent plus de 95 % de la musique consommée dans le monde.

La mission et l’objectif du .MUSIC consistent à :

  • Créer un environnement sûr sur Internet pour les membres de la communauté musicale ;
  • Créer un espace en ligne sûr et fiable pour la consommation de musique et l’octroi de licences ;
  • Protéger la propriété intellectuelle et lutter contre le piratage ;
  • Soutenir le bien-être, les droits et la rémunération équitable des musiciens ;
  • Promouvoir la musique et les arts, la diversité culturelle et l’éducation musicale ;
  • Suivre une approche multipartite de représentation équitable de tous les acteurs mondiaux de la musique, sans discrimination, incluant à la fois les entités commerciales et non commerciales.

Calendrier de lancement du .MUSIC

  • Phase Sunrise (réservée aux titulaires des marques inscrites dans la TMCH) : Du 11/09/2023 au 15/11/2023
  • Community Organization Phase (réservée aux membres d’une organisation membre de la communauté musicale): Du 16/10/2023 au 09/03/2024
  • Community Pre-registration Phase (réservée aux membres de la communauté musicale qui ont fait une demande de pré-enregistrement) : Du 11/03/2024 au 09/04/2024
  • Ouverture générale : A partir du 10/04/2024

Pour toute question sur l’enregistrement de votre .MUSIC, n’hésitez pas à contacter votre consultant Nameshield.

Sources des images : Site Internet nic.music et Pexels via Pixabay

ICANN77 : Des avancées concrètes et la recherche d’un futur leader

ICANN77 : Des avancées concrètes et la recherche d’un futur leader

Le mois dernier se tenait à Washington DC le 77ième sommet de l’ICANN, l’instance de régulation d’Internet. Ce second sommet de l’année 2023 a une nouvelle fois été riche en termes de réunions et d’échanges avec pas moins de 90 sessions tenues sur quatre journées.

Retour sur des faits marquants de cette édition.

Des travaux qui aboutissent

Si des sommets de l’ICANN ont souvent laissé une impression mitigée en raison de la multitude des sujets débattus et de processus alourdis par l’approche consensuelle recherchée par l’organisation, on peut saluer le fait que l’ICANN77 a été marqué par l’aboutissement de plusieurs d’entre eux à commencer par la Registration Data Consensus Policy.

En mai 2018, l’ICANN appliquait à la hâte une Spécification Temporaire à toutes les parties prenantes avec un train de mesures directement liées au RGPD que l’Union Européenne venait d’appliquer. Parmi ces mesures, le masquage des données personnelles dans les bases d’enregistrement des noms de domaine génériques a vu le jour. Ce train d’obligations était prévu pour une année reconductible et devait être remplacé par un cadre pérenne. L’instance en charge des politiques des noms génériques, le GNSO a donc rapidement convoqué un processus de développement de nouvelles politiques, un PDP, qui a été divisé en plusieurs chantiers. Sa phase 1 concernait justement le cadre obligataire pérenne recherché. De ce chantier est issu la Registration Data Consensus Policy qui est désormais finalisée. Ce travail a été allongé car le sujet des données personnelles sur les noms de domaine recoupe beaucoup d’autres textes (21 politiques en tout) qui ont aussi été révisés. Si les acteurs doivent disposer d’au moins 18 mois pour appliquer la nouvelle politique, à terme des aspects liés à la collecte, au traitement et à la conservation des données personnelles liées aux noms de domaine vont être altérés.

La phase 2 concerne la création d’un système standardisé d’accès aux données personnelles masquées sur les contacts des noms de domaine pour des besoins qualifiés de légitimes comme par exemple des investigations en lien avec la cybercriminalité. Celle-ci a abouti à la création d’un  prototype qui va être déployé à la rentrée de cette année. Ce prototype doit permettre à horizon de deux années à l’organisation de valider le développement ou non d’un outil global pérenne. C’est donc une étape que l’on peut qualifier de raisonnable car prudente. Il eût en effet été hasardeux de développer un système globalisé particulièrement onéreux dont l’utilisation était incertaine. Mais ce sujet est aussi directement corrélé à l’état d’exactitude des données. A quoi bon demander l’accès à des données de contacts masquées si elles ne sont pas fiables ?

Sur ce sujet, ICANN a initié en 2021 un chantier sur l’exactitude des données d’enregistrement. Mais ICANN a buté sur le fait que pour évaluer l’exactitude des données il fallait disposer d’une base légale pour accéder aux données. Cela a obligé l’instance à mettre ce chantier en pause depuis novembre 2022 où des négociations ont débuté pour créer un Data Protection Agreement, un accord sur la protection des données entre l’ICANN et les parties prenantes.

Deux amendements contractuels en 2023

Sur le volet contractuel, on notera que les contrats liant ICANN avec les opérateurs de registres d’une part et les bureaux d’enregistrement d’autre part sont en passe, et ceci est inédit, d’être amendés deux fois dans la même année. En effet, une première révision va entrer en application le mois prochain pour organiser une transition entre le protocole Whois et son successeur, le protocole RDAP. La seconde sur le point d’être mise au vote des parties prenantes, vise à renforcer la lutte contre les abus du DNS. On pourra se rappeler sur les abus du DNS que ce sujet a longtemps fait partie des marronniers des sommets de l’ICANN dans le sens où il a été débattu pendant plusieurs années sans jamais aboutir faute de consensus. Une obligation de lutte contre ces atteintes n’a donc jamais été aussi proche d’être inscrite dans les contrats.

ICANN recherche son futur visage

Autre fait inédit, on se souviendra que le 21 décembre de l’année dernière, ICANN annonçait le retrait de Goran Marby son président. C’est Sally Costerton qui a endossé la responsabilité en étant désignée dans la foulée présidente par interim de l’organisation. Cette dirigeante expérimentée qui jouit déjà d’une dizaine d’années d’expérience dans l’organisation, si elle a logiquement été très observée lors de l’ICANN76, elle a aussi été bien accueillie par la communauté. Elle s’est en effet appropriée les sujets très rapidement et s’est montrée très volontariste pour faire avancer les sujets. L’ICANN77 a été l’occasion de proposer une session appelée Comité de recherche d’un nouveau président de l’ICANN. C’est le profil du futur président qui y a été dressé ainsi que ses huit responsabilités : la gestion de la fonction IANA, le développement des nouvelles politiques du système DNS, le programme des nouvelles extensions génériques, le management stratégique, la gestion de l’instance de gouvernance, l’engagement et les échanges au sein de la communauté, la gestion de la responsabilité et bien entendu le rôle de représentant de l’instance. La perspective donnée pour la désignation de ce futur visage de l’ICANN se situe au second trimestre de 2024.

Le prochain round de nouvelles extensions génériques au centre des attentions

Comme souvent lors des sommets de l’ICANN, le sujet de la prochaine série de nouvelles extensions génériques a été au menu de la plupart des échanges. Le fait que la précédente fenêtre de candidatures remonte au début de l’année 2012 n’y est évidemment pas étranger. Lors de son premier sommet en tant que présidente de l’ICANN, Sally Costerton avait d’ailleurs bien fait avancer ce sujet puisque l’ICANN76 s’était conclu par l’adoption par le Conseil d’administration de l’ICANN de 98 des 136 recommandations issues du processus de développement de nouvelles politiques en vue de la prochaine série. 38 recommandations restent donc sur la touche afin d’être clarifiées, travail qui est en cours et dont l’aboutissement doit intervenir au second semestre de cette année. En parallèle, l’implémentation des autres recommandations et la révision du guide de candidatures viennent de débuter. Néanmoins deux autres sujets complètent ce tableau : la possibilité de créer des extensions génériques fermées, sorte de modèle similaire aux extensions de marques mais qui serait rendu possible pour des termes génériques et la révision des politiques pour les extensions et les noms de domaine internationalisés, c’est-à-dire dans les langues natives. Le premier sujet devrait prochainement être mis sur orbite via un processus de développement de nouvelles politiques prévu sur près de deux années. Quant au second, son processus de développement de politiques pourrait durer jusqu’en novembre 2025.

Lors du round de nouvelles extensions génériques de 2012, les extensions et les noms de domaine internationalisés étaient déjà fortement mis en avant comme un vecteur de succès de ce processus alors novateur. C’était toutefois sans compter sur l’acceptation universelle encore balbutiante et qui a heureusement fait de notables progrès depuis. Le protocole RDAP pour les données d’enregistrement était lui aussi déjà considéré comme une alternative au Whois à implémenter avec le programme des nouvelles extensions génériques. Ce dernier n’est finalement en passe de supplanter le Whois qu’au terme d’une période de transition à venir de 18 mois. Quant aux extensions génériques fermées, elles étaient elles aussi considérées en 2012 mais abandonnées faute de consensus. Elles pourraient finalement voir le jour sous des modalités à définir lors de la prochaine série. Quant aux abus du DNS, autre sujet débattu pendant des années, il est aussi en passe d’aboutir à des obligations supplémentaires qui vont concerner les registres comme les bureaux d’enregistrement.

Si Nameshield vous propose dès à présent des solutions pour vous accompagner sur les atteintes à vos actifs en ligne et vos projets de nouvelles extensions, on pourra noter que les obligations qui incombent aux sociétés qui gèrent des noms ne cessent de s’accroitre mais aussi qu’avec l’ICANN les sujets finissent presque toujours par aboutir.

Rendez-vous à Hambourg en octobre pour l’édition ICANN78.

Source de l’image : Site de l’ICANN

[REPLAY WEBINAR] Créez votre extension Internet : les clés pour performer votre nouveau gTLD

[REPLAY WEBINAR] Créez votre extension Internet : les clés pour performer votre nouveau gTLD

Retrouvez sur la plateforme Webikeo, le replay du webinar « Créez votre extension Internet : les clés pour performer votre nouveau gTLD », animé par Arnaud Wittersheim, Responsable projets nouveau gTLD  – Responsable compliance de Nameshield et membre du CA de l’AFNIC,  avec la participation de Stefan Pattberg, Managing Director de DENIC Services.

Au programme de ce webinar, les experts aborderont :

  • Un panorama des politiques ICANN
  • Une revue des fonctions essentielles d’un gTLD
  • Un focus sur la fonction d’agent de séquestre avec DENIC Services
  • Des leviers de succès d’un gTLD à considérer

[WEBINAR] Créez votre extension Internet : les clés pour performer votre nouveau gTLD – Le 16 novembre à 15h

[WEBINAR NAMESHIELD] Créez votre extension Internet : les clés pour performer votre nouveau gTLD

Rendez-vous le 16 novembre prochain à 15h pour assister à notre webinar intitulé : Créez votre extension Internet : les clés pour performer votre nouveau gTLD.

Compte tenu de l’importance croissante d’Internet dans le monde économique, social et culturel, l’ICANN a lancé en 2012, un appel à candidatures afin d’introduire de nouveaux gTLDs de premier niveau.

Offrant aux entreprises la possibilité d’utiliser une marque ou une dénomination sociale comme extension (ex : .bnpparibas, .loreal, .alstom, .sncf), l’ouverture aux new gTLDs a également mis sur le marché plus de 1200 nouvelles extensions (ex. : .love, .bank, .xyz, .ski, .africa, .shop, .paris, .alsace, etc.).

Un deuxième appel à candidatures à venir permettra aux entreprises mais aussi aux villes de créer à nouveau de nouvelles extensions.

Connaissez-vous les fonctions essentielles d’un gTLD et les aspects qui sont à prendre en considération pour une extension efficiente ?

Grâce à nos experts, découvrez les informations clés pour performer votre nouveau gTLD, avec notamment un focus sur le rôle méconnu des agents de séquestre des données. Un webinar passionnant à ne pas manquer.

Ce webinar sera animé par :

  • Arnaud WittersheimNgTLD Project manager – Compliance manager de Nameshield group et membre du CA de l’AFNIC.
  • Lie Sue ChungChargée de projet compliance de Nameshield group.
  • Un représentant de DENIC.

Date : Mardi 16 novembre 2021 à 15h

Durée : 45 min

Pour y assister, il faudra au préalable vous inscrire sur la plateforme Webikeo (inscription gratuite) puis réserver votre place pour ce webinar. Vous pourrez ainsi participer en live à cette web-conférence et poser vos questions en direct.

Vous ne serez pas disponible ? Pas d’inquiétude, ce webinar sera également disponible en replay.

.SBS – Ouverture de la période de sunrise

.SBS - new gTLD - Nameshield

Le .SBS (.side by side) est une nouvelle extension courte et réfléchie de trois lettres, parfaite pour les causes sociales, les organisations caritatives et autres initiatives philanthropiques, ainsi que toute entreprise, individu ou communauté progressiste qui croit en l’inclusion sociale et financière.

Soulignons qu’une partie des gains liés aux dépôts de nom de domaine en .SBS sera reversée par le registre ShortDot à une organisation à but non lucratif.

Voici le calendrier des ouvertures :

  • Phase Sunrise : 6 Mai – 7 Juin 2021 (priorité aux titulaires des marques enregistrés à la TMCH)
  • EAP (Early Access Period) : 8 Juin – 15 Juin
  • Ouverture générale : 8 Juin, sur la base du premier arrivé, premier servi.

Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .SBS, n’hésitez pas à contacter votre consultant Nameshield.

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Ouverture des services Adultblock aux marques non déposées et aux marques déposées non enregistrées dans la TMCH

Adultblock TMCH

En 2011, le registre ICM avait lancé le service de blocage des .XXX destinés aux adultes et prévu une période prioritaire dédiée aux titulaires de marques (ne faisant pas partie de ce secteur d’activité) garantissant que les cybersquatteurs ne puissent utiliser leur marques sous un nom de domaine .XXX pendant 10 ans.

En juillet 2019, ICM (maintenant MMX) a annoncé que ce blocage des noms de domaine enregistrés lors de la Sunrise B serait remplacé par 2 systèmes de blocage : AdultBlock et AdultBlock +.

Ils permettent aux propriétaires de bloquer leurs marques enregistrées à la TMCH* et les noms .XXX enregistrés lors de la Sunrise B dans l’ensemble des extensions pour adultes gérées par ICM (.porn/.xxx/.sex/.adult).

A compter du 11 mai 2021, les services AdultBlock s’élargissent et seront également ouverts aux marques suivantes :

  • les marques non déposées
  • les marques déposées qui n’étaient pas auparavant dans le programme .xxx Sunrise B et / ou(iii) des marques déposées qui n’ont pas de fichier SMD parce que la marque n’est pas enregistrée dans la TMCH

Pour tout renseignement, votre consultant se tient à votre entière disposition.

*TMCH : La « Trademark Clearinghouse » connue aussi sous le sigle « TMCH » est une base de données mondiale qui a été créée pour vérifier les données des marques et assister à la protection des droits de ces dernières dans l’espace de nommage. Cette base de données est entre autre utilisée pour les périodes de Sunrise lors de lancement de nouvelles extensions.

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