Alors que Le Monde se rend compte de l’évolution des pages qui sont renommées au fil du temps sur Facebook, passant d’un intitulé à un autre, interrogeons-nous quelques instants sur les sites Internet traditionnels, qui possèdent un nom de domaine.
Le monde évolue, les environnements et les entreprises, associations ou autres structures également. Même si XEROX communique depuis le 9 janvier 1996 avec le nom de domaine XEROX.COM, les noms de domaine vivent leurs périodes d’enregistrement, d’utilisation et d’abandon.
Acceptons que nous puissions vivre dans un monde mouvant, évoluant avec le temps. Comment être certain d’être sur le bon site Internet si nous nous référons aux noms de domaine ? Le certificat SSL ?
Oui, s’il s’agit d’un certificat EV (niveau d’authentification élevé avec un contrôle complet de l’organisation. Les règles pour l’attribution d’un certificat EV sont définies par le forum CA/Browser et sont strictement contrôlées).
Que faire de plus ? Il est nécessaire de proposer une solution pérenne quant à l’identification de l’émetteur afin que chacun puisse être en confiance sur Internet, par exemple pour le titulaire du nom de domaine, adopter systématiquement un certificat EV avec le niveau d’authentification le plus élevé. Côté utilisateur, il faut être vigilant et vérifier les données propriétaire du site visité.
Alors que la revente de noms de domaine expirés pour des objectifs de SEO ou de phishing continue à évoluer, il est primordial d’assurer une gestion commune Marques, Noms de domaine et Certificats SSL.
Nameshield vous accompagnera dans cette démarche, n’hésitez pas à prendre contact avec nos experts.
La sécurité du DNS est souvent négligée en matière de stratégie de cybersécurité, la plupart des entreprises n’étant pas suffisamment préparées pour se défendre contre les attaques DNS.
Dimensional Research * a interrogé plus de 1 000 professionnels de la sécurité et de l’informatique dans le monde et a constaté que 86% des solutions DNS n’alertaient pas les équipes de sécurité lors d’une attaque DNS et près du tiers des professionnels doutaient que leur entreprise puisse se défendre.
Ces résultats font suite à la célèbre attaque DDoS subie par DNS Dyn en octobre 2016, attaque qui a rendu inaccessibles des dizaines de sites majeurs, dont Netflix, Airbnb, Amazon, CNN, New York Times, Twitter et plus. L’impact généralisé de cette attaque a mis en lumière une réalité surprenante : de nombreuses entreprises ne disposent pas de moyens de défense suffisants en matière de sécurité DNS. Malgré ce qui aurait dû être une sensibilisation du fait de la visibilité de l’attaque, seules 11% des entreprises ont des équipes de sécurité dédiées à la gestion du DNS, le DNS n’étant toujours pas traité au niveau de priorité adéquat.
« Nos recherches révèlent un écart sur le marché, alors que nous avons constaté que la sécurité DNS est l’une des trois principales préoccupations des professionnels de l’informatique et de la sécurité, la grande majorité des entreprises ne sont pas suffisamment équipées contre les attaques DNS« , dixit David Gehringer responsable chez Dimensional Research. « Cela vient du fait que les entreprises sont uniquement réactives en matière de sécurité du DNS, n’accordant la priorité à la défense du DNS qu’après avoir subi une attaque. À moins que les organisations d’aujourd’hui ne commencent à adopter une approche proactive, les attaques DDoS telles que celle sur le fournisseur DNS Dyn deviendront de plus en plus répandues. »
Attaques DNS
Les attaques DNS sont extrêmement efficaces
Trois entreprises sur dix ont déjà été victimes d’attaques DNS. Parmi celles-ci, 93% ont connu une indisponibilité de leurs services suite à leur dernière attaque DNS. 40% sont tombées une heure ou plus, ce qui a eu un impact considérable sur leurs activités.
Les entreprises tardent à remarquer les attaques DNS
Bien que 71% des entreprises déclarent avoir une surveillance en temps réel des attaques DNS, 86% des solutions ne sont pas les premières à notifier les attaques de DNS. De plus, 20% des entreprises ont d’abord été alertées par des plaintes de clients à propos d’attaques DNS, ce qui a eu un impact sur leurs activités, leur réputation et la satisfaction de leurs clients.
La plupart des entreprises sont vulnérables aux attaques DNS
Seules 37% des entreprises sont en mesure de se défendre contre tous les types d’attaques DNS (détournements, exploits, empoisonnements de cache, anomalies de protocole, réflexion, amplification), ce qui signifie que la majorité (63%) parie essentiellement sur le fait que la prochaine attaque DNS est une attaque qu’ils peuvent repousser.
Réactif plutôt que proactif
Avant une attaque, 74% des entreprises se concentrent sur la surveillance antivirus en tant que priorité de leur sécurité. Cependant, après une attaque, la sécurité du DNS passe à la première place avec 70% des personnes interrogées affirmant que c’est le point de sécurité le plus important. Cela démontre une approche réactive et que le DNS n’est pas une priorité tant qu’une entreprise n’a pas été attaquée et n’a subi aucune perte tangible.
Le DNS a un impact direct sur le résultat net
24% des entreprises ont perdu 100 000 $ ou plus lors de leur dernière attaque DNS, ce qui a eu un impact considérable sur leurs résultats. 54% ont perdu 50 000 $ ou plus. Comme le montrent les chiffres, une fois que les sites Web sont devenus inaccessibles, toutes les activités et tous les revenus numériques s’arrêtent, tandis que les ressources internes sont redirigées vers la résolution de l’attaque plutôt que vers l’activité. Sans parler des pertes de données clés (email), de l’impact sur l’image de marque de la société et du nombre d’internautes qui se détournent au profit d’autres sites disponibles.
Source : Dimensional Research
« La plupart des entreprises considèrent le DNS comme une simple infrastructure plutôt que comme une infrastructure critique nécessitant une défense active », a déclaré Cricket Liu, architecte en chef du DNS chez Infoblox. « Malheureusement, cette enquête confirme que, près de deux ans après l’énorme attaque DDoS contre Dyn, une leçon dramatique sur les effets des attaques sur l’infrastructure DNS, la plupart des entreprises négligent encore la sécurité du DNS. »
Notre approche de la cybersécurité nécessite un changement fondamental : si nous ne commençons pas à accorder à la sécurité DNS l’attention qu’elle mérite, le DNS restera l’un des systèmes Internet les plus vulnérables et nous continuerons à voir des événements similaires. Rappelons-nous qu’un DNS qui tombe impacte potentiellement tous les services clés de l’entreprise : sites web, messageries (email et instantanée), applications mobiles, VOIP, intranet, extranet…
Nameshield vous accompagne sur la sécurisation des DNS, n’hésitez pas à contacter nos experts pour entamer une discussion sur ce sujet clé.
* Dimensional research est une société de consulting américaine qui fournit des études de marché, notamment sur la cybersécurité.
Pendant plusieurs mois, les tribunaux français ont reçu des milliers d’e-mails provenant de cybercriminels, se faisant passer pour des avocats, afin de récupérer des décisions de justice.
Comment les greffiers et le personnel administratif ont pu tomber dans le piège?
Grâce à la fameuse pratique du typosquatting. Cette arnaque se base sur les éventuelles fautes de frappe ou erreur orthographique, qu’un internaute pourrait faire lors de la saisie du nom de domaine. Par exemple : inverser les lettres, doubler certaines lettres, mettre un zéro (0) à la place de la lettre O… Le pirate va chercher à acheter un nom de domaine proche du nom de domaine officiel, qu’il souhaite cybersquatter, pour tromper l’internaute, dans le but de récupérer des données telles que des numéros de carte bancaire, des adresses e-mails, des mots de passe …
Dans notre cas du jour, les e-mails frauduleux provenaient du site avocatlime.fr et non du nom de domaine officiel, avocatline.fr (messagerie la plus importante en France pour les professions juridiques). L’internaute peu vigilant lors de la lecture de l’adresse e-mail de l’expéditeur ne se rendra pas compte de cette supercherie.
Cette pratique encore trop courante peut être facilement détectée grâce à des surveillances de nouveaux dépôts de noms de domaine, qui permettront d’agir rapidement et donc de faire des déclarations de phishing afin de protéger les internautes.
Un des rôles des sociétés, qui font l’objet d’attaques sur le web, est de protéger leurs salariés, leurs clients ou les internautes, dans notre ère digitale. Le chemin est encore long avant d’avoir un internet sécurisé. Nous devons tous redoubler de vigilance.
En forte augmentation, les attaques de phishing, slamming et autres e-mails frauduleux reposent sur des techniques d’« ingénierie sociale », consistant à exploiter non pas une faille informatique, mais la « faille humaine », en dupant les internautes par le biais d’un e-mail semblant provenir d’une entreprise de confiance.
Les périodes de vacances estivales correspondent à l’envoi en masse de ces e-mails frauduleux. En effet, les cybercriminels tentent de profiter d’une vigilance qui peut être particulièrement relâchée pendant ces périodes.
Voici une infographie vous expliquant quelles sont ces attaques et comment s’en protéger grâce à des règles simples de vigilance et de prudence.
« Dès lors qu’un site peut traiter des données personnelles, simplement avec la création d’un compte utilisateur, la conformité au RGPD requiert a minima que le site soit protégé par un protocole HTTPS. Ce protocole est une protection a minima que tout gestionnaire de site internet ne peut plus se permettre de ne pas avoir. »
Le règlement européen de protection des données (RGPD) exige donc que les données personnelles soient traitées « de façon à garantir une sécurité appropriée ».
Entré en vigueur le 25 mai dernier, son impact sur la gestion de votre portefeuille de certificats SSL n’est pas neutre.
RGPD et procédures d’authentification
Les Autorités de Certification, quelles qu’elles soient, se sont toujours appuyées sur le WHOIS du nom de domaine à certifier pour valider que le demandeur d’un certificat dispose de l’accord de l’exploitant technique du nom de domaine qu’il veut sécuriser.
Pour cela, une des étapes d’authentification prévoyait qu’un mail soit envoyé sur l’une des adresses mails (admin ou technique) présente sur le WHOIS afin de valider la commande.
Mais le RGPD est passé par là et les bureaux d’enregistrement n’ont plus le droit de fournir les données personnelles des propriétaires de nom de domaine sans leur consentement explicite, ce qui rend la base de données WHOIS inexploitable par les Autorités de Certification pour envoyer leur mail de validation.
Face à cette situation, les Autorités de Certification proposent d’envoyer par défaut ce mail de validation à l’une des adresses génériques suivantes :
Mais que faire si aucune de ces adresses n’existe ou s’il est trop compliqué de la faire créer ?
Les Autorités de Certification offrent la possibilité de valider que vous avez bien l’accord de l’exploitant technique du nom de domaine, par le biais d’une vérification d’un record TXT dans la zone de DNS du nom de domaine à certifier.
En constatant la présence de ce record TXT, l’Autorité de Certification pourra :
délivrer le certificat si celui-ci est un simple certificat DV (Validation du Domaine)
poursuivre vers les autres étapes d’authentification s’il s’agit de certificat OV (Validation de l’Organisation) ou EV (Validation Etendue).
Quoiqu’il en soit, le RGPD change la donne et impacte significativement l’industrie du SSL puisque la solution idéale pour obtenir un certificat rapidement passera soit par la création d’une des 5 adresses mail précitées, soit, si cette option était trop compliquée, par la mise en place de record TXT (qui impliquerait une augmentation des délais d’obtention).
Quel avantage à passer par Nameshield pour la gestion de son parc SSL ?
En qualité de Registrar, Nameshield propose un avantage unique sur le marché pour ses clients SSL.
Une pré-authentification de chaque commande permet en effet d’agir en amont de l’Autorité de Certification afin d’anticiper tout blocage et, le cas échéant, d’agir dans les meilleurs délais :
Modification d’un WHOIS,
Edition de la zone pour mettre en place un enregistrement TXT (si les DNS sont ceux de Nameshield)
Création d’alias admin@, administrator@, webmaster@, postmaster@, hostmaster@ (si les MX sont ceux de Nameshield)
N’hésitez pas à faire appel à notre service SSL dédié si vous avez la moindre question sur le sujet.
En juillet 2018, avec l’arrivée de Chrome 68, les sites en HTTP seront considérés comme « Non Sécurisé », ceux en HTTPS seront marqués « Sécurisé » dans la barre d’adresse.
Et depuis le 25 mai 2018, le RGPD est entré en vigueur et les sites qui récoltent des données personnelles devront disposer du HTTPS.
Passer au HTTPS par défaut sur l’ensemble de vos sites Web va devenir indispensable, en faisant l’acquisition de certificat(s) SSL, avec les avantages suivants :
Confidentialité des échanges, authentification forte et intégrité des communications entre les internautes et vos sites web, jouant sur le niveau de confiance des internautes envers vos sites web et plus généralement votre image de marque liée à la sécurité en ligne.
Mais comment choisir le certificat qui répond à vos besoins ? Ci-dessous notre guide pour vous aider dans votre choix :
Nameshield vous accompagne
Notre équipe d’experts SSL vous accompagne dans la formation de vos équipes, organise régulièrement des réunions d’information au sein de ses locaux pour vous permettre d’échanger avec d’autres acteurs du marché, met à votre disposition les outils nécessaires à la prise de décision (audit, analyse, conseil) et vous accompagne au quotidien sur tous ces sujets.
A noter : Le 21 juin prochain à Paris, un petit-déjeuner sera organisé autour de ce thème. Pour plus d’informations et pour vous y inscrire ☛ Invitation au nameshield.cafe.
Le phishing est la technique de prédilection des cybercriminels pour détourner les données des utilisateurs, en se faisant passer pour un organisme de confiance et ainsi les inciter à livrer des informations personnelles. On imagine cette technique réservée aux pirates informatiques qui tentent de dérober des données bancaires ou encore très sensibles, et pourtant !
Source de l’image : mohamed_hassan via Pixabay
Un élève américain du lycée Ygnacio Valley High School en Californie, s’est amusé à recopier à l’identique le site sur lequel ses professeurs se connectent pour rentrer les notes et les appréciations. Ce même élève a alors demandé, par mail, aux professeurs de se connecter à la fausse interface du lycée, qui ressemblait exactement à l’originale. Ainsi, il a pu récupérer leurs identifiants et mots de passe, et les a ensuite utilisés afin d’augmenter certaines de ses notes, mais aussi de baisser celles d’autres camarades.
Arrêté par la police, l’élève a déclaré que ce qu’il avait fait était « aussi simple que voler un bonbon à un bébé ». Renvoyé de son lycée, il a été identifié grâce à l’adresse IP de son ordinateur.
Plutôt légère en conséquence, cette tentative de corruption de données met en lumière la facilité d’accès à cette technique de piratage informatique. Le phishing est aujourd’hui une des méthodes les plus prisées et les plus faciles à mettre en œuvre. Dupés par la ressemblance, les internautes n’y voient que du feu et renseignent alors des données personnelles, parfois très sensibles.
La bonne nouvelle vient d’arriver, Webstresser.org l’un des sites le plus responsable de millions d’attaques DDoS vient d’être démantelé. Cette fermeture a été rendue possible grâce à l’intervention active d’Europol.
Pour rappel, un DDoS est une attaque informatique. Son mode de fonctionnement consiste à saturer les serveurs de requêtes afin que les sites web hébergés sur ces mêmes serveurs ne puissent plus servir les internautes.
Plusieurs pays se sont donnés la main pour démanteler le réseau
Selon les études de la National Crime Agency, Webstresser.org a été utilisé par les pirates informatiques pour le lancement de près de 4 millions d’attaques de par le monde. Parmi ses victimes figurent plusieurs banques anglaises notamment. Pour mener à bien cette opération d’envergure, cinq pays, à savoir la Croatie, l’Ecosse, le Canada, les Pays-Bas et la Serbie ont affrété leurs meilleurs policiers pour prêter main forte à Europol.
Bien qu’il s’agisse d’une opération à intérêt international, les autorités allemandes, néerlandaises et américaines se sont chargées de fermer définitivement le site. A présent, ses opérateurs ne peuvent plus y accéder et un message laissé par le Ministère de la Défense américaine fait office de page d’accueil.
De lourdes sanctions pour les pirates
La fermeture de Webstresser.org a aussi entrainé une vague d’arrestations, dans plusieurs pays comme l’Ecosse, la Croatie et la Serbie. Selon la loi française, une cyberattaque est un acte criminel et les sanctions sont lourdes. Ainsi, si l’attaque vise les particuliers, le ou les pirates informatiques peuvent écoper de 5 ans de prison et d’une amende de 150 000 euros. Si l’attaque touche l’Etat ou ses institutions, la sanction peut aller jusqu’à 7 ans de prison, accompagnée d’une amende de 300 000 euros.
A la suite de ce gros coup de filet, la porte-parole d’Europol et coordinatrice des opérations, Claire Georges, a annoncé que des mesures seront prises à l’encontre de tous utilisateurs du site à travers le monde et que des arrestations seront prévues.
Dans un article récent de ce blog, nous avions évoqué l’arrivée de Chrome 68 en juillet 2018 et le HTTP désormais considéré comme « non sécurisé ». Et ce n’est pas la seule arme que Google a dégainé pour favoriser l’adoption massive du chiffrage des sites web !
Vous ne le savez peut-être pas, mais Google a soumis un certain nombre de candidatures auprès de l’ICANN dans le cadre du programme des nouveaux TLDs, et obtenu la gestion en tant que registre de 45 domaines de premier niveau*. A l’instar des .bank et .assurance par exemple, qui imposent certaines règles de sécurité très strictes, Google a annoncé l’implémentation et le pré-chargement HSTS sur les nouveaux TLDs qu’il contrôle et donc rendu obligatoire la mise en place de HTTPS.
Qu’est-ce que HSTS ?
HSTS (HTTP Strict Transport Security), est un moyen pour un site Web d’insister pour que les navigateurs s’y connectent en utilisant le protocole HTTPS chiffré, au lieu du HTTP non sécurisé. Un navigateur qui tente de visiter le site http://www.nameshield.net, par exemple, est redirigé vers une URL qui utilise HTTPS et dit d’ajouter le site à sa liste de sites auxquels il faut toujours accéder via HTTPS. A partir de là, le navigateur utilisera toujours HTTPS pour ce site, quoi qu’il arrive. L’utilisateur n’a rien à faire, qu’il ait accédé au site via un favori, un lien ou simplement en tapant HTTP dans la barre d’adresse.
HSTS a été adopté pour la première fois par Chrome 4 en 2009, et est depuis intégré dans tous les principaux navigateurs. La seule faille dans ce schéma est que les navigateurs peuvent toujours atteindre une URL HTTP non sécurisée la première fois qu’ils se connectent à un site, ouvrant une petite fenêtre pour que les attaquants puissent effectuer des attaques de type Man-in-The-Middle, détournement de cookies ou encore l’attaque Poodle SSLv3 très médiatisée en 2014.
Un Top Level Domain sécurisé dans son ensemble
Le pré-chargement HSTS résout ceci en pré-chargeant une liste de domaines HSTS dans le navigateur lui-même, fermant complètement cette fenêtre. Mieux encore, ce pré-chargement peut être appliqué à des TLDs entiers, et pas seulement à des domaines et sous-domaines, ce qui signifie qu’il devient automatique pour tous ceux qui enregistrent un nom de domaine se terminant dans ce TLD.
L’ajout d’un TLD entier à la liste de pré-chargement HSTS est également plus efficace, car il sécurise tous les domaines sous ce TLD sans avoir à inclure tous ces domaines individuellement. Comme les listes de pré-chargement HSTS peuvent prendre des mois à se mettre à jour dans les navigateurs, le paramétrage par TLD a l’avantage supplémentaire de rendre HSTS instantané pour les nouveaux sites Web qui les utilisent.
Pour utiliser un .app ou un .dev il faudra donc obligatoirement déployer HTTPS
Google rendra donc HSTS obligatoire pour ses 45 TLDs dans les mois à venir. Qu’est-ce que cela signifie ? Des millions de nouveaux sites enregistrés sous chaque TLD seront désormais HTTPS (et les propriétaires de domaines devront configurer leurs sites Web pour passer en HTTPS sous peine de ne pas fonctionner). Pour pouvoir utiliser un nom de domaine en .dev, .app, .ads, .here, .meme, .ing, .rsvp, .fly… il faudra donc acquérir un certificat SSL et déployer HTTPS.
Pour toute question sur ces TLDs, noms de domaine ou certificats SSL, notre équipe se tient à votre disposition.
Le cryptojacking est une cyberattaque consistant à utiliser la puissance de l’ordinateur de sa victime afin de miner de la cryptomonnaie. Le minage de cryptomonnaie correspond à la validation d’une transaction – via l’utilisation d’un logiciel permettant de résoudre un problème mathématique qui validera cette transaction. Il s’agit d’une activité très énergivore ! Les particuliers peuvent être touchés par leurs objets connectés, et les entreprises par leur réseau d’ordinateurs.
L’attaque ne concerne donc pas les données personnelles des utilisateurs ou bien leur portefeuille. Plus concrètement, il s’agit d’installer un script de manière très simple sur une page web, en prévenant ou non l’internaute. Alors, le fichier installé exploite la puissance de calcul informatique inutilisée par l’internaute, qui peut se retrouver face à une hausse de sa facture d’électricité sans être au courant de la cause. Cybercriminels ou entreprises cherchant à générer du revenu pour supprimer la publicité, les initiateurs de ces attaques ont des profils variés et étonnants.
Pourquoi une telle augmentation de ce type d’attaque ?
Selon Symantec, le cryptojacking a représenté en 2017 environ 24% des attaques en ligne, avec une hausse de 8500% uniquement sur le dernier trimestre. L’entreprise explique tout d’abord cette explosion par une attaque beaucoup trop simple à mener. Il « suffit » en effet d’ajouter quelques lignes de code au script du site internet en question, afin de bénéficier de la puissance de l’ordinateur des visiteurs. La forte augmentation de cryptojacking en 2017 peut être aussi expliquée par la prise d’ampleur considérable des cryptomonnaies. C’est donc l’appât du gain et sa simplicité d’exécution qui justifient l’importance du cryptojacking !
Quels risques pour la victime ?
Tout le concept du cryptojacking est d’utiliser la puissance d’un ordinateur. Par conséquent, le risque de ce type d’attaque est le ralentissement de la machine touchée : les processeurs étant fortement sollicités, les opérations sur l’ordinateur sont plus lentes. Sur le long terme, les victimes peuvent assister à la surchauffe de leur batterie et donc voir leur appareil se détériorer, voire devenir inutilisable. L’intensification de l’utilisation des processeurs peut avoir de fortes répercussions sur la facture d’électricité des victimes (particuliers ou entreprises).
Comment prévenir le cryptojacking ?
Tout d’abord, que ce soit pour les particuliers ou bien les entreprises, il s’agit d’être très attentif aux attaques dites par « phishing ». Elles consistent en l’envoi de mails qui reproduisent à l’identique le visuel d’une marque afin de créer la confusion et d’inciter l’internaute à cliquer sur un lien « officiel » contenu dans le mail, et ainsi d’installer un virus sur son ordinateur. Plus de 70% des attaques de cryptojacking ont été initiées par du phishing, il faut donc être vigilant !
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