Google rend le chiffrage HTTPS obligatoire pour ses 45 nouveaux TLDs : .dev / .app / .how…

Google rend le chiffrage HTTPS obligatoire pour ses 45 nouveaux TLDs - HSTS
Source de l’image : Sean MacEntee via flickr

Dans un article récent de ce blog, nous avions évoqué l’arrivée de Chrome 68 en juillet 2018 et le HTTP désormais considéré comme « non sécurisé ». Et ce n’est pas la seule arme que Google a dégainé pour favoriser l’adoption massive du chiffrage des sites web !

Vous ne le savez peut-être pas, mais Google a soumis un certain nombre de candidatures auprès de l’ICANN dans le cadre du programme des nouveaux TLDs, et obtenu la gestion en tant que registre de 45 domaines de premier niveau*. A l’instar des .bank et .assurance par exemple, qui imposent certaines règles de sécurité très strictes, Google a annoncé l’implémentation et le pré-chargement HSTS sur les nouveaux TLDs qu’il contrôle et donc rendu obligatoire la mise en place de HTTPS.

Qu’est-ce que HSTS ?

HSTS (HTTP Strict Transport Security), est un moyen pour un site Web d’insister pour que les navigateurs s’y connectent en utilisant le protocole HTTPS chiffré, au lieu du HTTP non sécurisé. Un navigateur qui tente de visiter le site http://www.nameshield.net, par exemple, est redirigé vers une URL qui utilise HTTPS et dit d’ajouter le site à sa liste de sites auxquels il faut toujours accéder via HTTPS. A partir de là, le navigateur utilisera toujours HTTPS pour ce site, quoi qu’il arrive. L’utilisateur n’a rien à faire, qu’il ait accédé au site via un favori, un lien ou simplement en tapant HTTP dans la barre d’adresse.

HSTS a été adopté pour la première fois par Chrome 4 en 2009, et est depuis intégré dans tous les principaux navigateurs. La seule faille dans ce schéma est que les navigateurs peuvent toujours atteindre une URL HTTP non sécurisée la première fois qu’ils se connectent à un site, ouvrant une petite fenêtre pour que les attaquants puissent effectuer des attaques de type Man-in-The-Middle, détournement de cookies ou encore l’attaque Poodle SSLv3 très médiatisée en 2014.

Un Top Level Domain sécurisé dans son ensemble

Le pré-chargement HSTS résout ceci en pré-chargeant une liste de domaines HSTS dans le navigateur lui-même, fermant complètement cette fenêtre. Mieux encore, ce pré-chargement peut être appliqué à des TLDs entiers, et pas seulement à des domaines et sous-domaines, ce qui signifie qu’il devient automatique pour tous ceux qui enregistrent un nom de domaine se terminant dans ce TLD.

L’ajout d’un TLD entier à la liste de pré-chargement HSTS est également plus efficace, car il sécurise tous les domaines sous ce TLD sans avoir à inclure tous ces domaines individuellement. Comme les listes de pré-chargement HSTS peuvent prendre des mois à se mettre à jour dans les navigateurs, le paramétrage par TLD a l’avantage supplémentaire de rendre HSTS instantané pour les nouveaux sites Web qui les utilisent.

Pour utiliser un .app ou un .dev il faudra donc obligatoirement déployer HTTPS

Google rendra donc HSTS obligatoire pour ses 45 TLDs dans les mois à venir. Qu’est-ce que cela signifie ? Des millions de nouveaux sites enregistrés sous chaque TLD seront désormais HTTPS (et les propriétaires de domaines devront configurer leurs sites Web pour passer en HTTPS sous peine de ne pas fonctionner). Pour pouvoir utiliser un nom de domaine en .dev, .app, .ads, .here, .meme, .ing, .rsvp, .fly… il faudra donc acquérir un certificat SSL et déployer HTTPS.

Pour toute question sur ces TLDs, noms de domaine ou certificats SSL, notre équipe se tient à votre disposition.

* Les 45 TLDs de Google : .gle .prod .docs .cal .soy .how .chrome .ads .mov .youtube .channel .nexus .goog .boo .dad .drive .hangout .new .eat .app .moto .ing .meme .here .zip .guge .car .foo .day .dev .play .gmail .fly .gbiz .rsvp .android .map .page .google .dclk .search .prof .phd .esq .みんな .谷歌 .グーグル

Cryptojacking : + 8500% de cas recensés en 2017

Cryptojacking : + 8500% de cas recensés en 2017
Source de l’image: SnapLaunch via Pixabay

Le cryptojacking, qu’est-ce que c’est ?

Le cryptojacking est une cyberattaque consistant à utiliser la puissance de l’ordinateur de sa victime afin de miner de la cryptomonnaie. Le minage de cryptomonnaie correspond à la validation d’une transaction – via l’utilisation d’un logiciel permettant de résoudre un problème mathématique qui validera cette transaction. Il s’agit d’une activité très énergivore ! Les particuliers peuvent être touchés par leurs objets connectés, et les entreprises par leur réseau d’ordinateurs.

L’attaque ne concerne donc pas les données personnelles des utilisateurs ou bien leur portefeuille. Plus concrètement, il s’agit d’installer un script de manière très simple sur une page web, en prévenant ou non l’internaute. Alors, le fichier installé exploite la puissance de calcul informatique inutilisée par l’internaute, qui peut se retrouver face à une hausse de sa facture d’électricité sans être au courant de la cause. Cybercriminels ou entreprises cherchant à générer du revenu pour supprimer la publicité, les initiateurs de ces attaques ont des profils variés et étonnants.

Pourquoi une telle augmentation de ce type d’attaque ?

Selon Symantec, le cryptojacking a représenté en 2017 environ 24% des attaques en ligne, avec une hausse de 8500% uniquement sur le dernier trimestre. L’entreprise explique tout d’abord cette explosion par une attaque beaucoup trop simple à mener. Il « suffit » en effet d’ajouter quelques lignes de code au script du site internet en question, afin de bénéficier de la puissance de l’ordinateur des visiteurs. La forte augmentation de cryptojacking en 2017 peut être aussi expliquée par la prise d’ampleur considérable des cryptomonnaies. C’est donc l’appât du gain et sa simplicité d’exécution qui justifient l’importance du cryptojacking !

Quels risques pour la victime ?

Tout le concept du cryptojacking est d’utiliser la puissance d’un ordinateur. Par conséquent, le risque de ce type d’attaque est le ralentissement de la machine touchée : les processeurs étant fortement sollicités, les opérations sur l’ordinateur sont plus lentes. Sur le long terme, les victimes peuvent assister à la surchauffe de leur batterie et donc voir leur appareil se détériorer, voire devenir inutilisable. L’intensification de l’utilisation des processeurs peut avoir de fortes répercussions sur la facture d’électricité des victimes (particuliers ou entreprises).

Comment prévenir le cryptojacking ?

Tout d’abord, que ce soit pour les particuliers ou bien les entreprises, il s’agit d’être très attentif aux attaques dites par « phishing ». Elles consistent en l’envoi de mails qui reproduisent à l’identique le visuel d’une marque afin de créer la confusion et d’inciter l’internaute à cliquer sur un lien « officiel » contenu dans le mail, et ainsi d’installer un virus sur son ordinateur. Plus de 70% des attaques de cryptojacking ont été initiées par du phishing, il faut donc être vigilant !

« Gagnez un billet d’avion d’une valeur de 500 euros » ou autre tentative d’arnaque en ligne

Typosquatting Air France - Blog Nameshield

Récemment, plusieurs campagnes de fraudes proposant ici des chaussures Nike gratuites, là des bons d’achat de 500 € chez Ikea ont fait rage. Dernier cas en date, une campagne de mails frauduleux annonçant le gain de billets d’avion d’une sympathique valeur de 500 € gracieusement offerts aux gagnants d’un soi-disant jeu concours proposé par la compagnie aérienne Air France. Cette arnaque a fait le tour de France, diffusée sur les réseaux sociaux, par courriel et ayant même été relayée sur WhatsApp.

Une typographie trompeuse : le typosquatting

Si l’on survolait le mail en question d’un regard rapide, le lien www.airfrạnce.com, inséré dans les messages, semblait bien correspondre à l’adresse du site officiel d’Air France. A un détail près… Le « a » de France n’est pas un « a » issu de l’alphabet latin, mais le « ạ » de l’alphabet vietnamien. A un point près donc ! Superbe cas de typosquatting, pratique consistant donc à duper l’internaute en remplaçant, ajoutant ou encore supprimant une lettre dans un nom de domaine reprenant la marque notoire. La vigilance en berne, l’internaute pensant être sur un site fiable, clique sur ledit lien, et se retrouve redirigé vers une page totalement indépendante du site officiel de la marque. Sur cette page, un formulaire à compléter de ses précieuses données personnelles pour avoir la chance de remporter dans l’affaire qui nous occupe des billets gratuits. De l’escroquerie confirmée.

L’objectif de ces campagnes de phishing et de fraude est de réunir autant d’informations personnelles que possible. Autrement dit, les usurpateurs d’identité potentiels à l’origine de ce type d’arnaque en ligne cherchent à obtenir l’email, le numéro de téléphone, et toutes données intéressantes des internautes piégés.

C’est à la suite de l’alerte lancée par le site Zataz qu’Air France a confirmé qu’il s’agissait bien d’une fraude. Elle a également incité les internautes à ne pas considérer ce type de message. Il est d’ailleurs important de préciser que le site officiel de la compagnie aérienne est sécurisé et authentifié par un certificat SSL, les moteurs affichant bien le https://www.airfrance.fr

Que faire face à ces arnaques et comment les éviter ?

Le premier réflexe à adopter côté utilisateur est bien sûr la méfiance. Plus l’offre et les gains annoncés sont alléchants, plus il convient de redoubler de prudence. Ne communiquez pas vos données personnelles via un quelconque formulaire ou par retour de mail sans vous être au préalable assurés de l’authenticité de la demande.

Vérifiez toujours l’URL finale de la page sur laquelle vous avez été redirigés, attention bien sûr à la typographie. En général, seules les informations sur site sont officielles. La présence d’un certificat SSL et l’affichage des données propriétaire sont également un bon indicateur.

Typosquatting Air France
Site internet https://www.airfrance.fr

Du côté des titulaires de marques, une stratégie de nommage et de dépôts défensifs adaptés permet de protéger au mieux ses utilisateurs. La mise en place de surveillances efficaces permettra également de détecter au plus tôt les tentatives de phishing et d’agir précocement pour les faire cesser.

Chrome 68 : en juillet 2018, les sites en HTTP seront considérés comme « Non Sécurisé »

Chrome 68 : en juillet 2018, les sites en HTTP seront considérés comme « Non Sécurisé »

Nous y sommes ! Google vient d’annoncer dans ce post son intention d’indiquer l’ensemble des pages en HTTP, quel que soit leur contenu, comme étant « non sécurisé ».

Chrome 68 : en juillet 2018, les sites en HTTP seront considérés comme « Non Sécurisés »
Source: Google Security Blog

Le changement est prévu pour le mois de Juillet 2018, avec l’arrivée de la version 68 du fameux navigateur, et confirme la volonté de Google de sécuriser le web. Pour Google le HTTPS doit continuer à être adopté massivement et devenir le standard.

Ce n’est pas une surprise puisque Google a déjà opéré de nombreuses évolutions dans cette direction. Tout d’abord en annonçant un impact positif sur le référencement naturel des sites dont la page d’accueil serait en HTTPS (2014), puis en supprimant le cadenas sur le HTTP (2016), ensuite en indiquant les fameux mots « Non sécurisé » pour toutes les pages de saisies de données personnelles encore en HTTP (2017), et enfin depuis la version 62 avec le mode de navigation incognito affichant déjà toutes les pages HTTP comme « non sécurisé » (2017).

Toutes ces évolutions ont fait l’objet de post sur le blog sécuritaire de Google et étaient systématiquement accompagnées de la fameuse phrase « eventual treatment of all HTTP pages in Chrome : Not Secure » en fin de paragraphe.

Et ça marche ! L’usage du HTTPS se démocratise

Selon Google plus de 68% du trafic généré par Chrome sur Android et Windows est désormais protégé contre plus de 78% sous Chrome OS et Mac. Sur les 100 plus importants sites du monde 81% sont en HTTPS par défaut.

Mais qu’est-ce que le HTTPS ?

Il s’agit d’une extension sécurisée du protocole HTTP, le « S » pour « Secured » signifie que les données échangées entre le navigateur de l’internaute et le site web sont chiffrées et ne peuvent en aucun cas être espionnées  (confidentialité) ou modifiées (intégrité). Obtenir le sacro-saint « S » passe par l’acquisition et l’installation d’un certificat SSL/TLS auprès d’une Autorité de Certification reconnue.

Comment se préparer ?

Demain tous les sites web seront concernés, du site web de vente en ligne au simple site vitrine, tous devront passer au HTTPS pour rassurer les internautes. Si la réflexion n’est pas déjà lancée au sein des équipes web et marketing de votre entreprise, il est urgent de se positionner.

  • Former et informer vos équipes : HTTPS, certificats SSL ;
  • Définir votre stratégie de certification : Autorité de Certification, types de certificats, workflow ;
  • Identifier l’ensemble des sites web de votre société… et définir les priorités d’action :
    1. Sites corporate, vitrine, flagship : prévoir de passer en HTTPS par défaut au plus tôt ;
    2. Sites contenant un espace de saisie de données personnelles (formulaire, login, password, récupération de mot de passe, achats en ligne) => vérifier la présence de HTTPS
    3. Sites secondaires
  • Préparer la transition vers le HTTPS avec vos équipes web
  • Effectuer la transition vers le HTTPS des sites identifiés et surveiller le bon déroulement
  • Gérer vos certificats
  • Nameshield vous accompagne

    Notre équipe d’experts SSL vous accompagne dans la formation de vos équipes ; organise régulièrement des réunions d’information au sein de ses locaux pour vous permettre d’échanger avec d’autres acteurs du marché ; met à votre disposition les outils nécessaires à la prise de décision (audit, analyse, conseil) et vous accompagne au quotidien sur tous ces sujets.

    Nameshield est aussi fournisseur reconnu de solutions de sécurisation de vos sites web : certificats SSL, DNS, registry lock, n’hésitez pas à contacter nos équipes pour plus de renseignements.

A noter : un petit-déjeuner est organisé autour de ce thème, le 21 juin prochain à Paris, n’hésitez pas à vous y inscrire. Pour plus d’informations et pour vous y inscrire ☛ Invitation au nameshield.cafe.

Le Slamming : une arnaque encore trop courante

Le Slamming : une arnaque encore trop courante !

Le slamming est une escroquerie visant à tromper des sociétés afin de leur vendre des services non sollicités pour les noms de domaine, par mail.

Ces tentatives de slamming sont facilement reconnaissables et jouent du manque de connaissance de leurs interlocuteurs dans certains cas. Les slammers vous proposent des services que vous n’avez pas sollicités auprès de votre Registrar officiel (enregistrement, mise à jour du whois, transfert de titulaire ou de Registrar …) à des tarifs excessifs. Ces mails sont très anxiogènes et vous poussent à prendre une décision rapide.

Par exemple, un mail type de slamming vous inciterait à enregistrer des noms de domaine en urgence car un tiers aurait fait une demande de dépôt de noms de domaine reprenant exactement votre dénomination sociale ou votre produit phare, à l’identique (comme par hasard). Ils vous recommandent de les enregistrer sur le champ pour éviter tout cybersquatting.  Evidemment, le « faux registrar », dans sa grande magnanimité, a mis en stand by la commande de dépôt du nom de domaine pour le bien de votre société…

Attention, le slammer utilise des références visuelles et le bon vocabulaire technique, induisant ainsi en erreur l’entreprise. Il peut aussi faire référence ou mettre le logo de certains Registres ou acteurs du milieu internet, pour crédibiliser son discours.

Que faire si vous avez un doute ?

Transmettez vos mails à Nameshield, qui vous confirmera si ces mails sont frauduleux.

Nous recommandons une gestion de vos noms de domaine centralisée et gérée par une personne informée des opérations liées aux noms de domaine. Ne prenez pas de décision dans l’urgence. Vous pouvez également faire un whois pour vérifier l’identité de l’expéditeur et l’existence de la société « Registrar ». Vous remarquerez alors que la plupart des noms de domaine qui sont utilisés pour des campagnes de slamming ont été enregistrés récemment et que les sociétés titulaires des noms n’ont aucun rapport avec l’activité de bureau d’enregistrement.

Soyez vigilants, vos noms de domaine sont des actifs immatériels à protéger, sécuriser et à valoriser.

Nameshield vous accompagne quotidiennement dans la gestion de votre portefeuille de noms de domaine, la protection de vos marques digitales et la gestion des risques sur le web.

JO de PyeongChang : cyberattaque

JO de PyeongChang : cyberattaqueC’est durant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’Hiver de PyeongChang qu’une cyberattaque a visé les services informatiques de l’infrastructure organisatrice.

Environ 45 minutes avant le début de l’évènement, les serveurs et le réseau Wi-Fi ont été touchés par une attaque, qui n’a heureusement pas affecté le déroulement de la cérémonie. Cependant, dans le village olympique, l’espace presse a été privé de connexion Internet et de télévision. Par ailleurs, le site officiel des Jeux Olympiques de PyeongChang a été inaccessible durant des heures, empêchant les internautes d’imprimer leurs billets pour accéder à l’évènement. 12 heures ont été nécessaires pour rétablir complètement les services.

Le CIO n’a pas souhaité s’exprimer sur l’origine de cette attaque, mais le porte-parole de PyeongChang 2018, Sung Baik-you indique qu’ «Il y a eu une cyberattaque, le serveur a été mis à jour hier (dimanche 11 février), et nous connaissons la cause du problèmeOn sait ce qui s’est passé, c’est une chose habituelle pendant les Jeux Olympiques. Nous n’allons pas révéler la source.». Le directeur de la communication du CIO, a quant à lui assuré «Nous refusons de révéler les détails de notre enquête pour l’instant, mais nous le ferons».

Une cyberattaque à but destructif

Deux chercheurs de l’entreprise Talos Security ont pourtant analysé l’attaque et observé que l’objectif n’était pas de récupérer les données sensibles ou personnelles contenues sur les serveurs de l’organisation, mais bien de perturber le déroulement des Jeux. L’analyse des échantillons du virus a permis de faire mettre en lumière sa fonction principale : l’aspect destructif. Concrètement, les effets causés par cette cyberattaque, consistaient en la suppression des évènements du calendrier et de documents, et surtout de rendre inutilisable la machine affectée.

Les Jeux de PyeongChang, victimes une nouvelle fois

D’envergure mondiale et assurant une visibilité de choix pour les cybercriminels, les JO de PyeongChang n’en sont pas à leur première cyberattaque. Fin décembre 2017, l’infrastructure a subi une attaque consistant principalement en l’envoi de mails aux organisateurs de l’évènement. Ces  mails contenaient des fichiers Word infectés par un virus, selon l’analyse de l’entreprise McAfee.

Russie, Corée du Nord : les différentes pistes envisagées

Les potentiels responsables de l’attaque pourraient être la Russie, dont la délégation a été privée de Jeux en raison de dopage : McAfee a déclaré avant les Jeux disposer d’informations indiquant que des hackers basés en Russie prévoyaient des attaques en guise de représailles. On évoque aussi la piste de la Corée du Nord, malgré le rapprochement que les téléspectateurs ont pu observer durant la cérémonie d’ouverture.

Une attaque qui démontre, une nouvelle fois, la vulnérabilité des infrastructures informatiques malgré les moyens mis en œuvre.

FIC 2018 : La solution DNS Premium de Nameshield labellisée France Cybersecurity

FIC 2018 : La solution DNS Premium de Nameshield labellisée France CybersecurityCes 23 et 24 janvier, a eu lieu à Lille, la 10ème édition du Forum International de la Cybersécurité (FIC). Avec 7000 participants, 240 partenaires et 60 nationalités représentées, il s’agit d’un événement de référence en matière de cybersécurité et de confiance numérique, réunissant l’ensemble des acteurs en France et en Europe.

A cette occasion et pour sa première participation en tant qu’exposant, Nameshield s’est vu remettre le label France Cybersecurity pour sa solution DNS Premium.

Remise du label - DNS Premium labellisé France Cybersecurity - Nameshield
Remise du Label France Cybersecurity par Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat au Numérique

La solution labellisée DNS Premium de Nameshield

Le DNS est un vecteur d’attaque bien connu : DDoS, spoofing, Man in the Middle. Les attaques sont variées et sophistiquées. Devant l’ampleur de ces menaces, maintenir son infrastructure DNS est complexe.

Fiable et robuste, l’infrastructure hautement sécurisée DNS Premium de Nameshield est une solution DNS haute disponibilité, anycast et proposant des fonctionnalités expertes (Filtre anti-DDoS – Failover – GeoIp – DNSSEC – Statistiques fines – etc).

Cette solution labellisée France Cybersecurity, permet ainsi à ses utilisateurs de protéger leurs actifs numériques de toute attaque et garantit une haute disponibilité de leurs services Internet.

Qu’est-ce que le Label France Cybersecurity ?

DNS Premium de Nameshield labellisée France CybersecurityLe Label France Cybersecurity est la garantie pour les utilisateurs que les produits et services de Nameshield sont français et qu’ils possèdent des fonctionnalités claires et bien définies, avec un niveau de qualité en matière de cybersécurité vérifié par un jury indépendant.

Ce label répond à plusieurs besoins et objectifs :

  • sensibiliser les utilisateurs et donneurs d’ordre internationaux à l’importance de l’origine française d’une offre de cybersécurité et aux qualités qui lui sont propres ;
  • attester auprès des utilisateurs et donneurs d’ordre, la qualité et les fonctionnalités des produits et services ainsi labellisés ;
  • promouvoir les solutions de cybersécurité françaises et accroître leur visibilité en France et à l’international ;
  • accroître globalement leur usage et élever le niveau de protection des utilisateurs.

Ce label est gouverné par une structure composée de représentants réunis en 3 collèges :

  • Collège étatique : représentants de la Direction générale de l’armement (DGA), de la Direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique et de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).
  • Collège utilisateurs : représentants des groupements d’utilisateurs CIGREF, GITSIS, CESIN, CLUSIF espace RSSI.
  • Collège industriel : représentants de l’Alliance pour la Confiance Numérique (ACN) et d’Hexatrust.

Nameshield, certifié ISO 27001 sur l’ensemble de son activité registrar, a su ainsi apporter toutes les garanties nécessaires à l’obtention du label France Cybersecurity pour son offre de sécurisation des noms de domaine, le DNS Premium et comme le souligne Gérard Gourjon, Directeur Général Adjoint de Nameshield : « L’obtention du Label France Cybersecurity illustre notre engagement à fournir à nos clients les meilleures prestations et standards en matière de cybersécurité. Chez Nameshield, nous sommes fiers de voir labellisée notre infrastructure DNS, ultra performante et hautement sécurisée ».

Pour en savoir plus sur notre solution labellisée DNS Premium : https://www.nameshield.com/cybersecurite/dns-premium/

Pour en savoir plus sur le Label France Cybersecurity : https://www.francecybersecurity.fr/

Firefox : les nouvelles fonctionnalités imposent une connexion HTTPS

Firefox : les nouvelles fonctionnalités imposent une connexion HTTPS

Google Chrome a longtemps fait parler de lui comme fer de lance dans la lutte pour imposer le HTTPS à tout le web. Mais ce serait une erreur d’oublier Mozilla et son navigateur Firefox qui adopte également cette volonté d’un internet totalement chiffré. On notera l’utilisation du terme chiffré et non « sécurisé » puis que le httpS est devenu tellement accessible que les premiers à en profiter sont les sites frauduleux, mais c’est un autre débat !

Après sa volonté de marquer les sites en HTTP comme étant non sécurisés, la fondation vient en effet d’annoncer qu’elle va augmenter le nombre de fonctionnalités web de Firefox nécessitant l’usage du HTTPS. Pour Mozilla le HTTPS doit devenir l’usage par défaut.

« À compter d’aujourd’hui, toutes les nouvelles fonctionnalités qui sont exposées sur le web seront restreintes aux contextes sécurisés. Exposée sur le web veut dire que la fonctionnalité peut être observée à partir d’une page web ou un serveur, que ça soit par JavaScript, CSS, HTTP, les formats média, etc. » commente Anne van Kestren.

Autrement dit, les communications entre le navigateur et le serveur externe devront être acheminées par HTTPS, sinon le standard ne fonctionnera pas avec le navigateur. Ce n’est pas réellement une surprise, la géolocalisation faisait déjà l’objet de ce traitement de faveur depuis le mois de mars 2017. Ces fonctionnalités, pour la plupart cachées, sont :

  • Géolocalisation
  • Bluetooth
  • HTTP/
  • Notifications Web (API)
  • Accès à la webcam et au microphone
  • Algorithme de compression web Brotli de Google
  • Accelerated Mobile Pages de Google (AMP)
  • Encrypted Media Extensions (EME)
  • Requête de paiement (API)
  • Service Workers utilisés par la synchronisation en arrière-plan et les notifications

Et bien sûr toutes les pages contenant une saisie d’information personnelle sont toujours accompagnées d’un cadenas barré.

Dans le futur, l’objectif affiché de Mozilla est d’imposer le HTTPS à toutes les fonctionnalités de Firefox.

Google annonce quant à lui son intention d’afficher les termes « non sécurisé » sur toutes les pages en http.

Si vous n’avez pas encore entrepris de migrer vos sites web, au moins les plus visibles, en httpS, il est grand temps de se pencher sur la question.

Réduction des certificats SSL à 2 ans maximum

Réduction des certificats SSL à 2 ans maximum

Le CAB Forum, l’organisme qui définit les règles d’émission et de gestion des certificats SSL a approuvé la réduction des certificats SSL à une durée de 2 ans contre 3 précédemment. Initiée par les navigateurs, Chrome et Mozilla en tête, cette décision va dans le sens d’un Internet toujours plus sécurisé en obligeant les acteurs à renouveler plus souvent leurs clés de sécurité et rester sur les derniers standards du marché.

Cette décision sera applicable pour toutes les Autorités de Certification au 1er Mars 2018. Afin d’assurer une transition en douceur, Nameshield ne proposera plus de certificats d’une durée de 3 ans dès le 1er Février 2018.

Quelle incidence pour vos certificats ?

Les nouveaux certificats auront donc une durée maximale de 825 jours (2 ans et 3 mois pour couvrir la possibilité de renouvellement anticipé de 90 jours). Les certificats EV étaient déjà dans ce cas de figure, sont donc concernés les certificats DV et OV sous toutes leurs formes (standard, multi-sites ou wildcard). Rien de particulier pour ces certificats.

Pour les certificats existants, cette nouvelle durée aura une conséquence puisque qu’elle s’appliquera à tous les certificats à partir du 1er Mars. Un certificat de 3 ans émis récemment et qui aurait besoin d’être remplacé au-delà du délai des 825 jours devra donc être de nouveau authentifié. Il est donc important de le savoir pour éviter des réémissions en urgence, y compris pour le simple ajout d’un SAN. Il faudra donc vérifier au préalable si le certificat à remplacer risque d’être impacté, c’est le cas des certificats DV et OV, les EV ne sont là non plus pas concernés.

L’équipe SSL de Nameshield vous préviendra quant aux certificats concernés.

Sale histoire de phishing

Sale histoire de phishing

Une victime d’un phishing de 2015 a demandé à sa banque de lui rembourser la somme de 3 300€ détournée par l’auteur de la fraude. Pourtant, lors de la procédure judiciaire, la Justice a annulé le jugement de la juridiction de proximité d’octobre 2017, qui avait alors ordonné à la banque de la victime de rembourser les sommes correspondantes à l’opération de phishing.

Le motif de cette annulation ? La victime a délibérément communiqué certaines de ses données confidentielles relatives à sa carte bancaire, en tombant dans le piège d’un mail de phishing (l’arnaqueur s’y faisait passer pour l’opérateur téléphonique de la victime).

L’argumentation de cette annulation avance en effet que le courriel ne comportait aucun nom de destinataire ni d’expéditeur et que la mention d’un rejet ou d’un impayé était inexacte. Aussi la victime aurait-elle pu éviter le piège tendu et ne pas communiquer ses données bancaires. La responsabilité lui incomberait donc, annulant de fait la demande de remboursement de l’argent dérobé auprès de la banque.

La grande majorité des sites de phishing utilisent des noms de domaine associés à une activité existante ou se référant à une activité,  dans le but de tromper les utilisateurs, en les invitant à cliquer sur les liens de sites légitimes. Cela permet d’augmenter ainsi la probabilité de réussite des attaquants.

Le principe du phishing est de récupérer des données personnelles sur Internet via l’usurpation d’identité, adaptée au support numérique.

S’il est vrai que le paiement frauduleux en ligne est directement dû à la négligence de la victime, elle n’avait pourtant pas communiqué ni le code confidentiel de sa carte, ni le code 3D SECURE à 6 chiffres qui lui avait été adressé par SMS pour valider le paiement. La victime avait fait opposition le jour même à sa carte bancaire, après réception de 2 messages de 3D Secure.

Toutefois, dans cette affaire, la banque affirme qu’elle sensibilisait et communiquait régulièrement auprès de ses clients, afin de les alerter des risques de phishing et sur la mise en garde de ne jamais communiquer ses données bancaires confidentielles.

Ainsi, la Cour de cassation a jugé que la victime avait agi négligemment et aurait pu éviter de tomber dans le panneau du fraudeur.

Les cybermenaces reposent beaucoup sur les mauvaises pratiques des internautes, comme le confirme le SANS Institute. Les menaces les plus fréquemment rencontrées dans les entreprises sont l’hameçonnage ou phishing (72% des répondants), les logiciels espions (50%) et les ransomwares (49%).

D’après la société américaine Webroot, environ 1.385.000 sites uniques de phishing sont créés chaque mois, avec un pic impressionnant de 2,3 millions en mai de 2017.

Il faut savoir que ces sites de phishing restent actifs durant une très courte période : entre 4 et 8 heures au maximum, pour éviter d’être suivis ou blacklistés.

Cette affaire rappelle bien sûr que la vigilance reste plus que jamais de mise !