Les dangers des certificats Wildcard

Certificats wildcard - certificat SSL/TLS
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Les certificats TLS/SSL sont utilisés pour authentifier les serveurs (Web le plus souvent) et chiffrer le trafic entre les sites Web et les utilisateurs. Ils garantissent ainsi l’intégrité des données échangées et empêchent l’espionnage de celles-ci. La digitalisation de l’entreprise et du monde en général, ainsi que la volonté des navigateurs d’imposer le HTTPS:// par défaut, ont multiplié de manière exponentielle les besoins en matière de certificats.

Pour répondre à ces besoins croissants, le certificat wildcard (*.nomdedomaine.com) est de plus en plus envisagé par les entreprises. S’il présente certains avantages, notamment en matière de réduction des coûts et de flexibilité, il convient d’en connaître les inconvénients pour choisir le bon certificat en toute connaissance de cause. Petit tour d’horizon du certificat wildcard.

Qu’est-ce qu’un certificat wildcard ?

Un certificat TLS standard permet de sécuriser un nom d’hôte (CN pour Common Name ou FQDN pour Fully Qualified Domain Name) explicite, défini dans ses métadonnées. Exemple, Google détient un certificat pour mail.google.com.

  • Ce certificat est valide uniquement pour : https://mail.google.com/
  • Il ne peut être utilisé pour : https://google.com/ – https://images.google.com/ – https://my.mail.google.com/

En d’autres termes, le nom d’hôte doit être une correspondance exacte. Si vous essayez d’utiliser ce certificat sur https://my.mail.google.com/ vous obtenez une erreur de certificat de votre navigateur.

Un certificat TLS wildcard est différent. Comme son nom l’indique, il utilise une correspondance générique plutôt qu’une correspondance exacte. Cette correspondance générique est matérialisée par « * » dans le CN et couvre tous les sous-domaines d’un même niveau. Exemple avec le certificat *.google.com.

  • Ce certificat est valide pour : https://mail.google.com/ ET https://images.google.com/ ainsi que tous les sous-domaines possibles de google.com.
  • Il ne peut être utilisé pour : https://google.com/ (sans sous-domaine) ou https://my.mail.google.com/ (le niveau de sous-domaine n’est pas le même).

Le côté pratique du certificat wildcard ?

Dans certaines situations, le certificat wildcard est très utile. Un hébergeur qui propose des sites web pour différents clients, hébergés sur un serveur mutualisé, et accessibles via des sous-domaines différents… client1.monsite.com,  client2.monsite.com, client3… Il est peu pratique, techniquement plus compliqué et de facto plus cher de demander un nouveau certificat pour chaque client qui s’inscrit ; l’option la plus simple est un certificat wildcard pour *.monsite.com, certificat unique qui couvrira tous les clients. Le cas est identique pour une entreprise qui souhaite accéder à ses sites web via des FQDN dérivés d’un même domaine et hébergés sur un même serveur web, *.monentreprise.com. Jusque-là tout va bien.

Mais alors, quel est le risque ?

Dans les cas ci-dessus, tous les sites sont hébergés sur un seul serveur. Dans les grandes entreprises, ou pour les sites web importants, les hébergements sont souvent plus complexes et sur des serveurs différents. Reprenons notre exemple de Google avec images.google.com et mail.google.com, ces deux applications sont liées à des services différents de l’entreprise, hébergées sur des serveurs différents et gérées par des équipes techniques différentes. Ce genre d’organisation est extrêmement fréquent dans l’entreprise. Et c’est là que la sécurité des certificats wildcard s’arrête.

Le problème du certificat wildcard, et dans une moindre mesure des certificats contenant des entrées multiples (les fameux SAN, Subject Alternative Names), vient du fait de les déployer sur plusieurs serveurs. En effet, pour assurer la sécurité d’un certificat TLS/SSL, il faut absolument protéger la clé privée associée au certificat. Idéalement la mettre au coffre ou dans un HSM. Lorsqu’on installe un certificat sur plusieurs serveurs, les clés privées associées circulent, augmentant l’exposition au risque de compromission.

Cas de la compromission d’un certificat

En cas de compromission d’un certificat, ou d’erreur sur le certificat (problème de renouvellement), il convient d’intervenir rapidement pour limiter les dommages causés. Demande d’un nouveau certificat (ou renouvellement), installation du nouveau certificat et, le cas échéant, révocation du certificat compromis.

Dans notre exemple de création de sites Web sur serveur unique, ce n’est pas un problème. Nous avons un seul serveur, il a été compromis, le certificat volé/expiré/compromis ne fonctionne que pour ce seul serveur ; nous avons limité les dégâts autant que possible.

Dans un scénario à « plusieurs serveurs », si le certificat d’un seul des serveurs est affecté, il devient compromis sur l’ensemble des serveurs, ce qui va entraîner des conséquences sur l’ensemble de ceux-ci et demander une intervention bien plus large, le plus souvent en urgence, pour réparer les dégâts, et en supposant que l’ensemble des serveurs affectés soit identifié. En effet il n’est pas rare que le certificat circule au sein de plusieurs équipes et installé sans être répertorié sur nombre de serveurs. L’impact peut être considérable.

En reprenant notre exemple de Google. Imaginons que seul le serveur images.google.com ait été piraté et que mail.google.com n’ait pas été affecté. Le certificat pour images.google.com étant un certificat wildcard pour *.google.com commun à mail.google.com, le cyber-attaquant ayant compromis le service d’images a par ricochet usurpé l’identité du serveur mail.google.com et peut intercepter le trafic du service de messagerie alors que ce serveur n’a jamais été piraté !

Bonne pratique à respecter : un certificat TLS/SSL par serveur… 

Dans notre dernier exemple, si nous avions eu deux certificats et non un seul, chacun des serveurs n’ayant accès qu’à son propre certificat, nous aurions limité le risque. Dans un monde idéal, chaque certificat ne doit être utilisé que pour un serveur (ou un cluster homogène de serveurs). Différents services sur différents serveurs doivent avoir leurs propres certificats, généralement non wildcard.

Un wildcard peut être utilisé si vous avez beaucoup de noms d’hôte, de type sous-domaine, pointant vers le même service sur le même serveur. Attention cependant que ce certificat générique ne couvre pas également des noms d’hôte pointant vers d’autres serveurs ; auquel cas chaque service devrait avoir ses propres certificats.

Enfin si vous avez quelques noms d’hôte pointant vers des serveurs uniques et tout le reste sur un seul service, alors il est préférable de dissocier les noms d’hôte. Par exemple, vous pouvez avoir un certificat pour login.monsite.com et un certificat (wildcard) pour *.clients.monsite.com. Sur ce dernier exemple, si le nombre de clients est fixe ou clairement défini, il vaut mieux s’orienter vers un certificat avec une liste de SAN précise, pour mieux maîtriser les noms d’hôte sécurisés et ne pas permettre le httpS:// sur des noms d’hôte non maîtrisés.

Conclusion

L’option du certificat wildcard existe et c’est une bonne chose pour certains besoins très spécifiques. Dans les faits, on ne devrait jamais avoir besoin de mettre en place un certificat wildcard, pas plus qu’on ne devrait installer un même certificat sur différents serveurs non bâtis en cluster.

[WEBINAR] Nom de domaine : les clés d’une stratégie de surveillance et de protection

[WEBINAR] Nom de domaine : les clés d'une stratégie de surveillance et de protection - NAMESHIELD

Rendez-vous le 24 novembre prochain à 10h pour assister à notre webinar intitulé : Nom de domaine : les clés d’une stratégie de surveillance et de protection (cybercriminalité, cybermenaces, …).

Lors de ce webinar, découvrez en quoi le nom de domaine est un actif clé pour votre société, comprenez quelle est sa valeur, quelles sont les formes de cyber-risques qui pèsent sur cet actif et comment mettre en place une stratégie de surveillance et de protection.

De la valorisation financière, aux recommandations techniques (DNS / HTTPS / SSO etc.), en passant par le monitoring, nos experts vous présenteront un panorama complet des bonnes pratiques à mettre en place pour défendre efficacement votre territoire numérique.

Ce webinar sera animé par :

  • Christophe GERARD, Security Product Manager
  • Lucie LOOS, Directrice Marketing Experte cybersécurité

Pour y assister, il faudra au préalable vous inscrire sur la plateforme Webikeo (inscription gratuite) puis réserver votre place pour ce webinar. Vous pourrez ainsi participer en live à cette web-conférence et poser vos questions en direct.

Vous ne serez pas disponible ? Pas d’inquiétude, ce webinar sera également disponible en replay.

Découvrez le site Cybervictime.net, mis en ligne à l’occasion du mois de la Cybersécurité

Site Internet de Cybervictime.net
Source : Site Internet de Cybervictime.net

Le mois d’octobre est en Europe celui qui met à l’honneur la cybersécurité. L’objectif de cette opération est chaque année de sensibiliser les utilisateurs aux enjeux de sécurité numérique, tant à un niveau personnel que professionnel.

De nombreux acteurs se mobilisent à cette occasion pour alerter sur les risques cyber et informer sur les mesures de protection existantes.

C’est dans ce contexte qu’a été mis en ligne le site cybervictime.net !

Ce site est un manuel numérique de solutions faciles à mettre en place pour protéger son informatique et sa vie numérique.

Vous y trouverez des tutos intéressants traitant de la sécurité de :

  • votre ordinateur ;
  • votre téléphone portable ;
  • votre vie numérique et la protection de vos données personnelles ;
  • vos achats en ligne.

[REPLAY WEBINAR] Cyberisque : panorama des attaques sur le DNS et le nom de domaine, cas concrets et solutions à mettre en place

Webinar cyberisque : Panorama des attaques sur le DNS et le nom de domaine, cas concrets et solutions à mettre en place - Nameshield

Dans un monde qui continue sa mue vers la digitalisation, les entreprises déjà bien au fait du cyberisque pesant sur les organisations, ont vu les menaces augmenter pendant la période COVID. La nécessité de sécuriser ses actifs numériques est plus que jamais au cœur des sujets IT.

Au programme de ce webinar à destination des Grands Comptes, Entreprises publiques et privées, Online Players et plus généralement des entreprises utilisant Internet comme canal de communication et de diffusion, notre expert revient sur :

  • L’importance stratégique du nom de domaine
  • Les attaques et risques liés à la gestion administrative
  • Les attaques et risques liés à la gestion technique
  • Les bonnes pratiques à mettre en place

Retrouvez ce webinar animé par Christophe GERARD, Security Product Manager de Nameshield Group, en replay sur la plateforme Webikeo :

Nouvelle fiche « 5 minutes pour comprendre – La protection de vos noms de domaine » à découvrir sur le site de Nameshield

Fiche 5 minutes pour comprendre - Noms de domaine - Protection de vos noms de domaine - Nameshield

Le nom de domaine est le premier lien entre l’internaute et votre site Web. C’est grâce au nom de domaine que l’on vous repère sur Internet, que vous êtes visible, que votre identité s’affiche et que vous développez votre business sur le net. C’est un actif numérique de votre entreprise.

La gestion et la configuration de ces noms de domaine passent la plupart du temps par l’accès à une interface de gestion. L’absence de politique en matière de sécurisation peut s’avérer dramatique.

Retrouvez dans cette fiche « 5 minutes pour comprendre », disponible en téléchargement sur le site de Nameshield, les solutions pratiques de sécurisation de vos accès.

HTTPS:// : La Chine n’aime pas la confidentialité et bloque l’extension ESNI

HTTPS:// : la Chine n’aime pas la confidentialité et bloque l'extension ESNI
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Selon un rapport conjoint d’iYouPort, de l’Université du Maryland et du Great Firewall Report, les connexions TLS utilisant l’extension préliminaire SNI chiffrée (ESNI) sont bloquées en Chine. Un nouveau pas vers la censure et une volonté de pouvoir tracker les internautes.

Qu’est-ce que le SNI (Server Name Indication) ?

Lorsqu’un internaute consulte un site web en HTTPS://, cela signifie que le site est sécurisé par un certificat SSL/TLS. La consultation du site web commence par l’établissement de la connexion sécurisée, le « handshake ». Cette poignée de main se déroule en plusieurs étapes et vise à vérifier le certificat et établir le niveau de chiffrement de la connexion. Le premier message d’un handshake TLS est appelé « client hello ». Avec ce message, le client demande à voir le certificat TLS du serveur web. Le serveur doit joindre le certificat à sa réponse.

Présenter le bon certificat ne pose aucun problème dans le cas d’hébergements dédiés : une adresse IP, un seul certificat, contenant éventuellement plusieurs SAN (Subject Alternative Name) appartenant à la même organisation. Le problème intervient lors d’hébergements mutualisés où l’hébergeur dispose de la même adresse IP mais souhaite installer plusieurs certificats différents sous peine de devoir être le propriétaire du certificat en ajoutant des SAN pour tous ses clients. Pratique peu recommandée.

Le SNI répond à cette demande spécifique des hébergeurs et leurs hébergements mutualisés. Avec le protocole SNI, le client indique le nom de l’hôte (hostname) avec lequel il tente de démarrer une négociation TLS. Cela permet au serveur de présenter plusieurs certificats pour la même adresse IP (mais des noms d’hôte différents). Le SNI pourrait être comparé au numéro d’appartement d’une adresse postale : un immeuble comprend plusieurs appartements, et chaque appartement doit donc être identifié par un numéro différent. De même, si le serveur est indiqué par l’adresse IP, les appareils clients doivent intégrer le SNI dans leur premier message adressé au serveur pour indiquer quel site web (quel appartement) ils essaient d’atteindre.

Qu’est-ce que l’ESNI (Encrypted Server Name Indication) ?

L’établissement d’une connexion TLS chiffrée commence à la fin du handshake. Problème, le SNI n’est donc pas chiffré, car le message « client hello » est envoyé au début du handshake TLS. Un pirate peut reconstituer le parcours d’un internaute en lisant la partie SNI du handshake, même s’il n’est pas en mesure de déchiffrer les communications ultérieures. Le principal intérêt pour le pirate étant de pouvoir flouer l’internaute en créant un site de phishing. Par ailleurs, les géants du web aiment la confidentialité, et souhaitent préserver la confidentialité des données de navigation des utilisateurs. L’ESNI est donc né.

L’ESNI (Encrypted server name indication) chiffre la partie Server Name Indication (SNI) dans le handshake TLS. L’extension ESNI est accessible via la dernière version du protocole TLS, 1.3, de plus en plus largement adopté aujourd’hui. Le principe est de récupérer une clé de chiffrement via le DNS (qui lui-même peut être sécurisé via DNS via HTTPS). Encore à l’état de draft, certains gros hébergeurs l’implémentent déjà.

Et la Chine dans tout ça ?

Dans leur rapport, l’iYouPort, l’Université du Maryland et le Great Firewall Report, détaillent comment la Chine voit d’un très mauvais œil le chiffrement du handshake. Cela empêche effectivement l’outil de surveillance Great Firewall du gouvernement chinois de voir ce que font les internautes en ligne. La Chine a donc décidé de purement et simplement bloquer les connexions HTTPS établies via la dernière version du protocole TLS (la 1.3) associées à ESNI. De plus, les adresses IP impliquées dans la connexion sont bloquées temporairement pendant deux à trois minutes.

Des méthodes de contournement existent… mais jusqu’à quand ?

Les trois organisations semblent avoir trouvé des méthodes de contournement à appliquer côté client (dans les applications et les logiciels) ou côté serveur pour contourner le blocage actuel mis en place par le Great Firewall. « Malheureusement, ces stratégies spécifiques ne constituent peut-être pas une solution à long terme : à mesure que le jeu du chat et de la souris progresse, le Great Firewall continuera probablement à améliorer ses capacités de censure », écrivent les trois organisations dans leur rapport.

Interpol alerte sur la montée inquiétante des cyberattaques pendant le COVID

cyberattaques - COVID 19
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Dans une nouvelle étude d’août 2020, INTERPOL a mesuré l’impact du COVID-19 sur la cybercriminalité. Les résultats révèlent que si habituellement les premières cibles des cyberattaques restent les particuliers et les PME, celles-ci se sont significativement élargies aux grandes organisations et gouvernements pendant la période du COVID, laissant apparaître une nouvelle tendance de fond.

La mise en place du télétravail massif a évidemment ouvert des failles dans lesquelles ont pu s’engouffrer les cybercriminels cherchant à tirer parti.

Selon cette étude, entre janvier et avril 2020, 907 000 messages de spam, 737 incidents issus de malware et 48 000 URLs malicieuses, liés au COVID-19, ont été détectés.

Voici les cyberattaques les plus utilisées pendant la période COVID-19 :

  • Phishing
  • Ransomware
  • DDoS
  • Data harvesting malware
  • Cybersquatting / noms de domaine frauduleux
  • Fake news

En Europe, deux tiers des pays membres rapportent une augmentation majeure du nombre de noms de domaine cybersquattés contenant les mots clés COVID ou CORONA et des déploiements de ransomware sur des infrastructures critiques.

Le clonage des sites officiels des gouvernements augmente quant à lui massivement, les cybercriminels cherchant à voler des données sensibles utilisables dans des attaques futures.

Vous découvrirez dans ce rapport l’ensemble des mesures mises en place par INTERPOL.

Il est plus que jamais crucial de sécuriser au maximum vos noms de domaine porteurs de services critiques et de protéger vos infrastructures. Nos consultants sont bien sûr à votre disposition pour vous accompagner sur ces points.

L’importance du reverse DNS

DNS inversé - Reverse DNS
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Le DNS inversé (ou reverse DNS) est souvent méconnu des gestionnaires de noms de domaine, en particulier quand les noms sont hébergés par de grandes sociétés d’hébergement. Le DNS inversé permet de faire une résolution depuis une adresse IP vers un FQDN. C’est l’exact opposé de l’utilisation classique du DNS qui fait correspondre des noms de domaine avec des adresses IP. Le reverse DNS permet de répondre à la question : j’ai une adresse IP, quel est le FQDN qui s’y rapporte ?

Le reverse DNS fonctionne via la création d’une zone DNS reverse dans laquelle des enregistrements DNS PTR (pour Pointer Record) vont être configurés.

  • DNS classique : Record A : on connaît le nom d’un site et on souhaite récupérer son adresse IP…
  • DNS inversé PTR : on connaît une adresse IP et on souhaite récupérer le nom du site.  

Le système de résolution se construit de manière similaire à la résolution classique. Pour opérer la résolution DNS, l’adresse IP à interroger est configurée dans la zone reverse avec le suffixe .arpa et pointe vers la destination requise. Le principe est le même pour les adresses IP v4 et v6 selon la construction suivante :

Ex: IPv4 : 11.80.92.81.in-addr.arpa. IN PTR capp.perf1.com.

Ex: IPv6 : 0.0.0.0.0.0.0.0.0.1.0.1.0.0.0.0.0.8.c.0.0.1.0.a.2.ip6.arpa. 4080 IN PTR capp.perf1.com.

Cette construction permet d’opérer une résolution DNS classique sur un nom de domaine avec une extension «.arpa».

Pourquoi est-ce si important ?

Le DNS inversé est principalement utilisé pour le suivi de la provenance d’un visiteur du site Web, de l’origine d’un message électronique, etc. Il n’est généralement pas aussi critique que le DNS classique, les visiteurs atteindront le site Web même sans la présence de DNS inversé pour l’IP du serveur Web ou l’IP du visiteur.

Cependant, le DNS inversé est important pour une application particulière : la messagerie.

De nombreux serveurs de messagerie sur Internet sont en effet configurés pour rejeter les e-mails entrants provenant de toute adresse IP qui n’a pas de DNS inversé. Pour celui qui gère son propre serveur de messagerie, le DNS inversé doit exister pour l’adresse IP à partir de laquelle le courrier électronique sortant est envoyé.

Peu importe l’adresse vers laquelle pointe l’enregistrement DNS inversé de l’adresse IP, un enregistrement reverse est attendu. Dans le cas d’hébergement de plusieurs domaines sur un même serveur de messagerie, il suffit de configurer le DNS inversé pour pointer vers le nom de domaine considéré comme principal (Les serveurs de messagerie vérifiant le DNS inversé reconnaissent qu’il est normal d’héberger de nombreux domaines sur une seule adresse IP et qu’il serait impossible de répertorier tous ces domaines dans le DNS inversé pour l’IP).

Nous vous recommandons de vérifier la possibilité de paramétrer un DNS inversé auprès de votre solution d’hébergement DNS.

[INFOGRAPHIE] Les mesures simples à mettre en place pour protéger efficacement vos noms de domaine

[INFOGRAPHIE] Les mesures simples à mettre en place pour protéger efficacement vos noms de domaine

Si les noms de domaine sont fréquemment l’objet d’attaques, la crise engendrée par le COVID-19 dans le monde entier a également impacté ce secteur. Les entreprises, déjà soumises à rude épreuve en temps normal, ont fait face à une difficulté supplémentaire : se protéger des attaques informatiques en très forte augmentation depuis les débuts de la pandémie.

Découvrez dans cette infographie quelles mesures simples et efficaces votre entreprise peut mettre en place pour protéger vos actifs et votre business, en tout temps.

[INFOGRAPHIE] Les mesures simples à mettre en place pour protéger efficacement vos noms de domaine

[INFOGRAPHIE] Les vulnérabilités de l’architecture DNS

Le DNS est au cœur des services critiques de l’entreprise : Internet, e-mail, applications… Il doit rester disponible et avoir un niveau élevé de sécurité. En effet une interruption de services aurait de lourdes conséquences pour les entreprises victimes.

Pourtant, le DNS est bien souvent l’infrastructure la moins sécurisée d’une entreprise et est exposé à de nombreuses attaques potentielles.

Découvrez dans cette nouvelle infographie, disponible en téléchargement sur le site de Nameshield, quelles sont les vulnérabilités de l’architecture DNS, les différentes attaques et comment assurer la disponibilité et la protection des services en ligne.

Infographie Les vulnérabilités du DNS - Nameshield