Nouvelle fiche « 5 minutes pour comprendre : Cyberattaques – modes opératoires »

Fiche 5 minutes pour comprendre - Cyberattaques – modes opératoires

Chaque jour, de nouvelles cyberattaques viennent mettre à mal les systèmes de défense des entreprises, et fragilisent encore plus les réseaux, les cyberattaques se succèdent de manière exponentielle.

Découvrez dans cette fiche 5 minutes pour comprendre quelles sont les modes opératoires des cyberattaques les plus courantes et les solutions à mettre en place pour les contrer.

Alerte : une campagne de phishing cible les titulaires de .AU

Phishing .AU
Source de l’image : kitkatty007 via Pixabay

Nous vous l’annoncions dernièrement, les nouvelles conditions d’enregistrement des .AU, modifiées par le registre australien, entreront en vigueur en date du 12 avril 2021.

Classiquement, lorsqu’un registre annonce une modification des conditions d’enregistrement, il n’est pas rare que les cybercriminels en profitent pour lancer des campagnes de phishing et les .AU n’échappent pas à la règle…

Les auteurs de ce scam, se faisant passer pour le registre, contactent les titulaires de .COM.AU, .NET.AU ou encore .ORG.AU en leur demandant de fournir différentes copies de documents d’identification.

Si vous recevez l’un de ces e-mails, nous vous invitons bien sûr à ne pas y répondre. Pour rappel, le registre ne pourrait être amené à vous demander de tels documents que via votre bureau d’enregistrement.

Pour rappel, à compter d’avril 2021, la seule utilisation d’une marque australienne ne suffira plus à convenir à l’exigence de présence locale imposée par le registre. Il sera désormais nécessaire de faire correspondre le nom de domaine souhaité avec la marque exacte.

Rappelons également qu’en 2021, le registre ouvrira les dépôts de premier niveau en .AU.

Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter votre consultant Nameshield.

NBA : Le phishing n’épargne pas les institutions sportives

NBA : Le phishing n’épargne pas les institutions sportives
Source de l’image : mohamed_hassan via Pixabay

Le 10 mai dernier, dans un communiqué de presse, la société Pacers Sports & Entertainment (PSE), propriétaire de l’équipe de basketball des Pacers de l’Indiana, franchise de la NBA (National Basketball Association), a révélé avoir été victime d’une attaque sophistiquée de phishing fin 2018.

Pour rappel, le phishing est une technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des informations personnelles dans le but de perpétrer une usurpation d’identité. Il s’agit d’une technique d’« ingénierie sociale » qui consiste à exploiter non pas une faille informatique, mais la « faille humaine » en dupant les internautes par le biais d’un email semblant provenir d’une entreprise de confiance, typiquement une banque ou un site de commerce.

Pacers Sports & Entertainment victime d’une attaque de phishing

Fin 2018, la société PSE a ainsi été la cible d’une campagne d’emails de phishing permettant l’accès non autorisé à des emails contenant des informations personnelles d’un certain nombre de personnes.

Cette cyberattaque a touché un nombre limité de personnes, cependant la quantité d’informations volées reste importante : nom, adresse, date de naissance, numéro de passeport, permis de conduire, numéro d’identification d’état, numéro de compte bancaire, numéro de carte de crédit, signature numérique, nom d’utilisateur et mot de passe, et pour certains le numéro de sécurité sociale.

La société américaine a alors rapidement mis en place des mesures pour sécuriser les comptes de messagerie touchés et a lancé une enquête avec l’aide d’experts judiciaires. Cette enquête a ainsi révélé que les pirates ont eu accès aux comptes d’un nombre limité de personnes, entre le 15 octobre et le 4 décembre 2018. Le communiqué ne donne cependant aucun détail sur l’identité des personnes visées.

PSE a informé individuellement chaque victime quelles informations les concernant ont été dérobées et rassure en affirmant qu’ « à ce jour, elle n’a reçu aucun rapport concernant une utilisation abusive ou une tentative d’utilisation abusive des informations personnelles ». La société a offert aux victimes de cette attaque, un accès gratuit à des services de surveillance de crédit et de protection d’identité.

Quelques règles simples face au phishing 

Les attaques de phishing deviennent de plus en plus fréquentes mais surtout de plus en plus sophistiquées et visent tout type de secteurs. Chacun doit donc redoubler de vigilance.

Pour conclure, rappelons quelques règles simples pour vous protéger face à des tentatives de phishing :

  • Ne pas répondre à une demande d’informations confidentielles par mail (code d’accès et mots de passe, code de carte bleue…) ;
  • Ne jamais ouvrir une pièce jointe dont l’expéditeur est soit inconnu soit d’une confiance relative ;
  • Vérifier les liens en passant la souris au-dessus (sans cliquer) pour s’assurer qu’ils renvoient vers des sites de confiance ;
  • Être attentif à la qualité du langage utilisé par l’expéditeur du mail ;
  • Ne pas faire confiance au nom de l’expéditeur du mail. En cas de doute, contacter l’expéditeur par un autre biais.

Game of Thrones : le retour des ma[LWARES]rcheurs blancs par dizaines !

Game of Thrones - Le retour des malwares
Source de l’image : Irfan Rafiq via Pexels

Comme pour chaque événement où l’engouement massif est de mise, le lancement de l’ultime saison de Game of Thrones est une opportunité en or pour de nombreux pirates !

La série serait la préférée des cybercriminels selon une étude de Kaspersky. Elle représentait 17% des contenus infectés l’année dernière, soit 20 934 internautes ! Selon cette même étude, les épisodes les plus visés sont, en toute logique, le premier et les derniers de la saison.

Car si les fans sont légion en France, hors abonnement, la seule solution pour visionner les si attendus épisodes reste le téléchargement illégal sur des sites de torrent.

C’est par ce biais que les cybercriminels infectent les ordinateurs des internautes peu méfiants. Premier warning, n’installez pas de programme à la demande des sites de torrent, ce sont bien ces derniers qui risquent de contenir un malware !

En effet, deux types de fraude sont principalement utilisés :

  • Les malwares : des logiciels malveillants sont lancés sur les sites de torrent utilisés par les fans de la série pour accéder au visionnage des précieux épisodes.
  • Le phishing : de très nombreuses tentatives de phishing ont été recensées, les pirates utilisant l’image officielle de Game of Thrones pour tenter de récupérer vos données personnelles.

Les cybercriminels sont cette saison quasiment aussi imaginatifs que les scénaristes de la série à succès : faux jeux concours multiples et variés permettent à ces hackers de récolter adresses emails et autres coordonnées bancaires.

La contrefaçon est également de la partie avec un pullulement observé de sites proposant des produits soi-disant « officiels » mais n’étant autres que des contrefaçons.

Nameshield recommande ainsi aux amateurs la plus grande vigilance !

Pour rappel, voici les principes de base à respecter pour naviguer sereinement et ne pas se faire piéger par des hackers peu scrupuleux :

  • Ne pas télécharger de plugin d’origine douteuse
  • Bien analyser les URLs avant tout achat
  • Vérifier la présence du fameux HTTPS
  • Vérifier enfin que l’adresse finale corresponde au site recherché

Comme toujours, sur le web, une vigilance accrue est de mise car, même si le printemps gagne nos régions, n’oubliez pas que sur le web, winter is coming…

Attaque et escroquerie : quand tout finit par se savoir

La vie est faite d’évènements exceptionnels. Cependant, pour aborder cette dernière du mieux possible, mettons sous le tapis les évènements qui vous feraient passer pour une personne vulnérable. Du moins, c’est une pratique répandue : ne pas montrer que vous êtes faillible ferait de vous une personne victorieuse. Raisonnement bien limité  dans la mesure où les échecs construisent l’Homme et font clairement partie de la vie. Je vous laisse lire ce fabuleux article portant sur les Instagrammeurs et leur quotidien pas toujours rose.

D’ailleurs, je vais vous avouer quelque chose : c’est seulement à l’âge de seize ans que j’ai appris que les aliments pour chien ne devaient pas être choisis en fonction de la photo du chien sur la boîte. C’est en cherchant désespérément une boite de croquette portant une photo de la race de mon chien qu’un vendeur de Jardiland m’expliqua la vérité.

phishing et arnaque au président

Non, cette tranche de pain de mie n’est pas dédiée au petit chien dessus.
Crédit image

En matière de cybersécurité, avouer ses faiblesses après coup est un procédé commun afin que chacun puisse apprendre de ses erreurs. L’entreprise A communique, et toutes les entreprises garderont en mémoire A. Avec un objectif de ne pas faire la même erreur. Malheureusement cette pratique, et ce pour plusieurs raisons dont certaines tout à fait compréhensibles, n’est pas systématique.

Pourtant, il semblerait que les attaques finissent toujours par être connues, d’une façon ou d’une autre.

Prenons le récent exemple d’une grande entreprise de la cinématographie. C’est en effet via une classique arnaque au président, appelé whaling outre-Atlantique[1], que la société a été victime d’une fraude s’élevant à 19 millions d’euros.

Cette affaire n’a pas été annoncée comme d’habitude par la bourse et la publication des comptes. Non, il s’agit là d’une décision de justice dans la mesure où la personne ayant fait le virement a été licenciée. Et elle n’a pas accepté cette éviction : c’est dans ce jugement néerlandais que les détails ont pu être communiqués au monde entier…

Malheureusement, nous ne saurons avec quelles adresses Email les fraudeurs ont réussi à convaincre le service comptable de Pathé. Mais on sait tout de même que l’adresse finissait en pathe.com, c’est la seule information donnée. De là, nous pouvons tenter de lister les différents cas de figure :

  • Un nom de domaine illicite avait été déposé de type com. Solution : une surveillance de dépôts de nouveaux nom de domaine ;
  • Le compte de messagerie d’un cadre de chez Pathé avait été récupéré frauduleusement. Solution : Demander la mise en place de la double authentification pour les messageries, à minima, des cadres dirigeants ;
  • Le nom affichait une adresse type ceo@pathe.com. Solution : lire l’adresse Email associée en passant son curseur sur l’adresse. Cette dernière est probablement différente, l’adresse ceo@pathe.com n’étant que le nom affiché de l’émetteur et non son adresse de type « ceo@pathe.com <pathescam@gmail.com ».

De manière globale trois conseils : formez-vous, formez-vous, formez-vous. Les exemples d’usurpation, de phishing ou autre via l’IT sont légion et il est nécessaire que les collaborateurs soient formés.

La communication, la vulgarisation et la sensibilisation sont indispensables : prendre quelques minutes à lire ce blog  par exemple, ou les news des sites dédiés est une bonne habitude afin d’être sensibilisés en permanence.

Analyser les récentes fraudes afin d’en sortir des best practices est notre métier et nous sommes là pour vous accompagner.

[1] Donald Trump n’a pas été gentil avec la France dans ses tweets d’hier. Du coup, je limiterai les anglicismes usuels.

Comment je suis devenu un professionnel de l’air en 15 minutes

Ma grande passion, c’est l’aéronautique. Petit, je me voyais déjà pilote de ligne lorsque je lançais ces petites feuilles A4, pliées dans la meilleure configuration qu’il soit[1] pour voler en travers de la classe d’école. Malheureusement, une vue défaillante aura raison de mon ambition et je dus ainsi abandonner tout espoir de me présenter un jour comme pilote.

Plus tard, le visionnage d’Attrape-moi si tu peux, montrant[2] Léonardo DiCaprio interpréter un fraudeur se prenant pour un pilote de la Panam me rappellera mes souvenirs d’enfant.

Aujourd’hui, travaillant dans les noms de domaine, je ne peux bénéficier d’un GENTY.AERO, qui m’aurait permis d’afficher un statut de pilote aux grands de ce monde. Cependant, la DGAC vint à mon secours rapidement.

C’est en effet en lisant un article du Monde[3] présentant la nouvelle formation des pilotes de drone que l’espoir qui m’avait tant habité revint.

nom de domaine .AERO
Un titre bien français

La Direction Générale de l’Aviation Civile a récemment mis en place une plateforme permettant de passer la formation pour devenir télépilote d’aéronef civil circulant sans personne à bord utilisés à des fins de loisir et je me ruais ainsi sur le site de cette dernière[4].

La vidéo de formation de la plateforme de la DGAC
La vidéo de formation de la plateforme de la DGAC

Quinze minutes de visionnage de vidéo sans l’obligation d’être derrière l’écran, un test de 20 questions avec ces dernières toujours dans le même ordre : il ne m’en fallait pas plus pour devenir pilote de drone d’une masse inférieure à 2 kilogrammes.

L’objet de toutes les convoitises
L’objet de toutes les convoitises

Le test obtenu, Ô surprise, je pus nonchalamment présenter de manière ostentatoire mon nouveau diplôme dans un écrin de toute beauté.

Une fois ma vocation de pilote assouvie, il ne me restait plus qu’à obtenir mon nom de domaine en .AERO

L’entreprise gérant le .AERO[5], à savoir la SITA, Société internationale de télécommunication aéronautique, demande une preuve de formation de pilote. Gardons à l’esprit qu’il s’agit d’une extension fermée et donc réservée au secteur aéronautique.

Je pus joindre le PDF de mon diplôme et une journée plus tard, l’heureuse réponse vint : je peux désormais bénéficier de mon nom de domaine en .AERO

L’heureuse confirmation
L’heureuse confirmation

Voilà, en quinze minutes de formation/test, je pus obtenir un .AERO et être considéré comme n’importe quel acteur du secteur aéronautique. Si l’anecdote fait sourire sur les conditions du test, il n’en reste pas moins qu’il s’agit ici d’un exemple d’une extension dite fermée mais qui s’avère s’ouvrir rapidement.

Et oui, n’oublions pas que le registre vit des enregistrements de noms de domaine, et non d’une hypothétique confiance sur Internet.

[INFOGRAPHIE] Phishing, slamming, e-mails frauduleux : Soyez vigilants pendant les périodes de vacances !

En forte augmentation, les attaques de phishing, slamming et autres e-mails frauduleux reposent sur des techniques d’« ingénierie sociale », consistant à exploiter non pas une faille informatique, mais la « faille humaine », en dupant les internautes par le biais d’un e-mail semblant provenir d’une entreprise de confiance.

Les périodes de vacances estivales correspondent à l’envoi en masse de ces e-mails frauduleux. En effet, les cybercriminels tentent de profiter d’une vigilance qui peut être particulièrement relâchée pendant ces périodes.

Voici une infographie vous expliquant quelles sont ces attaques et comment s’en protéger grâce à des règles simples de vigilance et de prudence.

Phishing, slamming, e-mails frauduleux : Soyez vigilants pendant les périodes de vacances!

Un lycéen tente de faire modifier ses notes grâce au phishing

Le phishing est la technique de prédilection des cybercriminels pour détourner les données des utilisateurs, en se faisant passer pour un organisme de confiance et ainsi les inciter à livrer des informations personnelles. On imagine cette technique réservée aux pirates informatiques qui tentent de dérober des données bancaires ou encore très sensibles, et pourtant !

Un lycéen tente de faire modifier ses notes grâce au phishing
Source de l’image : mohamed_hassan via Pixabay

Un élève américain du lycée Ygnacio Valley High School en Californie, s’est amusé à recopier à l’identique le site sur lequel ses professeurs se connectent pour rentrer les notes et les appréciations. Ce même élève a alors demandé, par mail, aux professeurs de se connecter à la fausse interface du lycée, qui ressemblait exactement à l’originale. Ainsi, il a pu récupérer leurs identifiants et mots de passe, et les a ensuite utilisés afin d’augmenter certaines de ses notes, mais aussi de baisser celles d’autres camarades.

Arrêté par la police, l’élève a déclaré que ce qu’il avait fait était « aussi simple que voler un bonbon à un bébé ». Renvoyé de son lycée, il a été identifié grâce à l’adresse IP de son ordinateur.

Plutôt légère en conséquence, cette tentative de corruption de données met en lumière la facilité d’accès à cette technique de piratage informatique. Le phishing est aujourd’hui une des méthodes les plus prisées et les plus faciles à mettre en œuvre. Dupés par la ressemblance, les internautes n’y voient que du feu et renseignent alors des données personnelles, parfois très sensibles.

Sale histoire de phishing

Sale histoire de phishing

Une victime d’un phishing de 2015 a demandé à sa banque de lui rembourser la somme de 3 300€ détournée par l’auteur de la fraude. Pourtant, lors de la procédure judiciaire, la Justice a annulé le jugement de la juridiction de proximité d’octobre 2017, qui avait alors ordonné à la banque de la victime de rembourser les sommes correspondantes à l’opération de phishing.

Le motif de cette annulation ? La victime a délibérément communiqué certaines de ses données confidentielles relatives à sa carte bancaire, en tombant dans le piège d’un mail de phishing (l’arnaqueur s’y faisait passer pour l’opérateur téléphonique de la victime).

L’argumentation de cette annulation avance en effet que le courriel ne comportait aucun nom de destinataire ni d’expéditeur et que la mention d’un rejet ou d’un impayé était inexacte. Aussi la victime aurait-elle pu éviter le piège tendu et ne pas communiquer ses données bancaires. La responsabilité lui incomberait donc, annulant de fait la demande de remboursement de l’argent dérobé auprès de la banque.

La grande majorité des sites de phishing utilisent des noms de domaine associés à une activité existante ou se référant à une activité,  dans le but de tromper les utilisateurs, en les invitant à cliquer sur les liens de sites légitimes. Cela permet d’augmenter ainsi la probabilité de réussite des attaquants.

Le principe du phishing est de récupérer des données personnelles sur Internet via l’usurpation d’identité, adaptée au support numérique.

S’il est vrai que le paiement frauduleux en ligne est directement dû à la négligence de la victime, elle n’avait pourtant pas communiqué ni le code confidentiel de sa carte, ni le code 3D SECURE à 6 chiffres qui lui avait été adressé par SMS pour valider le paiement. La victime avait fait opposition le jour même à sa carte bancaire, après réception de 2 messages de 3D Secure.

Toutefois, dans cette affaire, la banque affirme qu’elle sensibilisait et communiquait régulièrement auprès de ses clients, afin de les alerter des risques de phishing et sur la mise en garde de ne jamais communiquer ses données bancaires confidentielles.

Ainsi, la Cour de cassation a jugé que la victime avait agi négligemment et aurait pu éviter de tomber dans le panneau du fraudeur.

Les cybermenaces reposent beaucoup sur les mauvaises pratiques des internautes, comme le confirme le SANS Institute. Les menaces les plus fréquemment rencontrées dans les entreprises sont l’hameçonnage ou phishing (72% des répondants), les logiciels espions (50%) et les ransomwares (49%).

D’après la société américaine Webroot, environ 1.385.000 sites uniques de phishing sont créés chaque mois, avec un pic impressionnant de 2,3 millions en mai de 2017.

Il faut savoir que ces sites de phishing restent actifs durant une très courte période : entre 4 et 8 heures au maximum, pour éviter d’être suivis ou blacklistés.

Cette affaire rappelle bien sûr que la vigilance reste plus que jamais de mise !

L’attaque par phishing, de plus en plus sophistiquée

L’attaque par phishing, de plus en plus sophistiquée

Dernièrement, certains utilisateurs d’Amazon ont été victimes d’un phishing assez sophistiqué.

Ils ont reçu un faux e-mail d’Amazon les prévenant qu’une personne avait essayé de se connecter à leur compte en essayant de changer leur mot de passe. Un code à six chiffres a été transmis, avec la consigne d’appeler un numéro pour vérifier l’identité de l’utilisateur.  Si les internautes n’étaient pas à l’origine de cette action, ils étaient invités à suivre une procédure bien spécifique pour sécuriser leur compte. En appelant le numéro d’« Amazon », ils tombaient sur un SAV, basé à l’étranger. Lors de l’appel ils devaient se rendre sur un site internet et communiquer le code, pour assurer la sécurisation du compte.

Voici une copie du message de phishing:

L’attaque par phishing, de plus en plus sophistiqué

Heureusement, de nombreux internautes ont détecté ce phishing et ne sont pas tombés dans le panneau. Mais pour les autres, ont-elles été victimes d’un malware ou d’un vol de données ?

Tous les internautes sont touchés par ces tentatives de phishing. Elles font partie de notre quotidien, mais de nombreuses marques sensibilisent leurs clients contre ces manipulations (surtout le secteur bancaire qui est la cible privilégiée des hackers).

To be continued.