[REPLAY WEBINAR] Cybersécurité : comment stopper les fraudes par email ?

[REPLAY WEBINAR] Cybersécurité : comment stopper les fraudes par email ? - NAMESHIELD

Retrouvez sur le site de Nameshield et la plateforme Webikeo, le replay du webinar « Cybersécurité : comment stopper les fraudes par email ?« .

Protéger ses collaborateurs, ses utilisateurs ou ses fournisseurs d’un phishing qui usurpe son identité est devenu vital pour l’entreprise, dans un monde où la fraude par email prend un essor sans précédent. Des solutions existent !

Ce webinar aborde l’utilisation des protocoles d’authentification (SPF, DKIM, DMARC, BIMI) pour bloquer à la fois les emails trompeurs ciblant vos utilisateurs (anti-phishing, anti-spoofing) et les usurpations de vos identités visant vos correspondants (politiques d’authentification de vos domaines).

Webinar animé par :

  • Christophe DARY, Expert lutte anti-usurpation par email de 3DXInternet
  • Florent BLONDEAU, Directeur Général et Directeur Études & Développement de Nameshield Group

Le phishing, kezako ?

Phishing - Hameçonnage

Le « phishing » est un anglicisme utilisé pour parler de « hameçonnage » (terme québécois) ou de « filoutage » (terme français). Cependant, le terme français est finalement très peu utilisé, restons donc sur  « phishing » dans cet article si vous en êtes d’accord.

Petit rappel et tour d’horizon de la planète phishing : il s’agit d’un procédé employé par une entité malveillante ayant pour but de dérober des informations personnelles, en se faisant passer pour un tiers de confiance. Les informations ciblées peuvent être un mot de passe, un numéro de carte bancaire, un papier officiel (carte d’identité)…

L’attaque peut être effectuée par email, téléphone, SMS, ou tout autre moyen de communication électronique (messenger, whatsapp, …). Le plus souvent, le message provient prétendument d’un organisme de confiance comme une banque, un site de commerce en ligne (amazon), un opérateur téléphonique…

Et le spear phishing alors ?

Le « spear phishing », qui peut se traduire par « hameçonnage à la lance », est une variante du phishing traditionnel ciblant une personne précise.

L’attaquant va par exemple se faire passer pour un proche de la cible avec un message construit pour inspirer confiance, en se basant sur des données personnelles accessibles sur les réseaux sociaux.

Quid du In-session phishing ?

Le « In-session phishing » est une autre variante de phishing qui se base sur une faille informatique de type XSS présente sur le site visé.

Cette fois-ci, la cible de l’attaquant n’est pas une donnée personnelle, mais directement un cookie de session (c’est ce qui vous permet de ne pas avoir à vous connecter à chaque fois que vous visitez ce site) qu’il obtiendra à l’instant où vous aurez cliqué sur le lien.

Comment l’identifier ?

Il existe différents moyens d’identifier un message comme étant une tentative de phishing :

  • Vous n’utilisez pas ce service ou vous n’êtes pas client de cette entreprise.
  • Le nom de domaine de l’expéditeur (ce qui se trouve après le « @ ») ne correspond pas à l’organisme pour lequel il essaie de se faire passer. Cela peut être du typosquatting (« arnazon » au lieu de « amazon », « g00gle » au lieu de « google »…) ou alors le nom de domaine n’a rien à voir (« fo7zl89.com »).
  • Le sujet est écrit de manière informelle (pas de numéro de dossier par exemple).
  • Le message est mal écrit. Souvent, les messages sont rédigés à l’aide de traducteurs par des personnes qui ne parlent pas français. Cela étant, les traducteurs automatiques étant de plus en plus performants, cela peut devenir plus difficile à détecter.
  • L’email ne vous est pas personnellement adressé. Des formules comme « cher client » sont utilisées plutôt que d’indiquer votre nom. Une nuance toutefois, il est possible que votre adresse mail ait été récupérée en même temps que votre nom et prénom à la suite d’une fuite de données d’un site auquel vous avez fait confiance, invalidant ce point.
  • Lorsque vous passez votre curseur au-dessus d’un lien, vous pouvez voir l’adresse vers laquelle vous allez être redirigé. Si le lien et l’adresse affichée ne correspondent pas, c’est sûrement du phishing.
  • Le message vous demande des informations personnelles.

Conseils et préventions

Afin de limiter les risques de tomber dans ce genre du piège, il y a plusieurs habitudes à prendre.

Tout d’abord, c’est un conseil qui s’applique partout sur Internet, on ne le répétera jamais assez : soyez méfiant ! Pour tous les contenus que vous trouverez, posez vous la question suivante : la source est-elle fiable et si oui, pourquoi ? En fonction de ces réponses, agissez, avec prudence.

Deuxièmement, ne cliquez pas sur les liens. Si vous recevez un message qui vous demande de vérifier vos informations bancaires (par exemple), ouvrez un nouvel onglet et rendez-vous directement sur le site de votre banque. Comme j’en ai parlé avec le « In-session phishing », dans certains cas, si vous cliquez sur le lien, c’est déjà trop tard. De plus, les attaquants redirigent souvent vers une copie conforme du site de l’entité pour laquelle ils essaient de se faire passer. Vous ne vous apercevrez donc pas forcément de l’arnaque.

Ne communiquez jamais d’information personnelle par mail à moins d’être sûr de l’identité de votre correspondant. Les organisations (type banque) vous feront transmettre vos informations personnelles directement via leur plateforme. Cependant, il est possible d’avoir besoin d’envoyer des papiers par mail (pour son travail ou son propriétaire par exemple). Dans ces cas-là, avant d’envoyer les informations demandées, validez avec la personne (par téléphone) qu’elle est bien à l’origine de la demande.

Utilisez des mots de passe uniques sur chaque site. En cas de compromission d’un mot de passe, l’attaquant n’aura pas accès aux autres plateformes. De même, essayez de changer régulièrement de mot de passe, cela permet de couper les accès à un éventuel pirate.

Pour les accès critiques (mail, banque,…) mettez en place la double authentification afin de sécurisez vos comptes.

Enfin, sachez qu’il est possible de signaler les escroqueries à l’adresse suivante : www.internet-signalement.gouv.fr (Et si vous m’avez bien suivi, vous ne cliquerez pas sur le lien, mais vous irez dessus via un nouvel onglet).

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Nouvelle fiche « 5 minutes pour comprendre : Cyberattaques – modes opératoires »

Fiche 5 minutes pour comprendre - Cyberattaques – modes opératoires

Chaque jour, de nouvelles cyberattaques viennent mettre à mal les systèmes de défense des entreprises, et fragilisent encore plus les réseaux, les cyberattaques se succèdent de manière exponentielle.

Découvrez dans cette fiche 5 minutes pour comprendre quelles sont les modes opératoires des cyberattaques les plus courantes et les solutions à mettre en place pour les contrer.

Alerte : une campagne de phishing cible les titulaires de .AU

Phishing .AU
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Nous vous l’annoncions dernièrement, les nouvelles conditions d’enregistrement des .AU, modifiées par le registre australien, entreront en vigueur en date du 12 avril 2021.

Classiquement, lorsqu’un registre annonce une modification des conditions d’enregistrement, il n’est pas rare que les cybercriminels en profitent pour lancer des campagnes de phishing et les .AU n’échappent pas à la règle…

Les auteurs de ce scam, se faisant passer pour le registre, contactent les titulaires de .COM.AU, .NET.AU ou encore .ORG.AU en leur demandant de fournir différentes copies de documents d’identification.

Si vous recevez l’un de ces e-mails, nous vous invitons bien sûr à ne pas y répondre. Pour rappel, le registre ne pourrait être amené à vous demander de tels documents que via votre bureau d’enregistrement.

Pour rappel, à compter d’avril 2021, la seule utilisation d’une marque australienne ne suffira plus à convenir à l’exigence de présence locale imposée par le registre. Il sera désormais nécessaire de faire correspondre le nom de domaine souhaité avec la marque exacte.

Rappelons également qu’en 2021, le registre ouvrira les dépôts de premier niveau en .AU.

Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter votre consultant Nameshield.

NBA : Le phishing n’épargne pas les institutions sportives

NBA : Le phishing n’épargne pas les institutions sportives
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Le 10 mai dernier, dans un communiqué de presse, la société Pacers Sports & Entertainment (PSE), propriétaire de l’équipe de basketball des Pacers de l’Indiana, franchise de la NBA (National Basketball Association), a révélé avoir été victime d’une attaque sophistiquée de phishing fin 2018.

Pour rappel, le phishing est une technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des informations personnelles dans le but de perpétrer une usurpation d’identité. Il s’agit d’une technique d’« ingénierie sociale » qui consiste à exploiter non pas une faille informatique, mais la « faille humaine » en dupant les internautes par le biais d’un email semblant provenir d’une entreprise de confiance, typiquement une banque ou un site de commerce.

Pacers Sports & Entertainment victime d’une attaque de phishing

Fin 2018, la société PSE a ainsi été la cible d’une campagne d’emails de phishing permettant l’accès non autorisé à des emails contenant des informations personnelles d’un certain nombre de personnes.

Cette cyberattaque a touché un nombre limité de personnes, cependant la quantité d’informations volées reste importante : nom, adresse, date de naissance, numéro de passeport, permis de conduire, numéro d’identification d’état, numéro de compte bancaire, numéro de carte de crédit, signature numérique, nom d’utilisateur et mot de passe, et pour certains le numéro de sécurité sociale.

La société américaine a alors rapidement mis en place des mesures pour sécuriser les comptes de messagerie touchés et a lancé une enquête avec l’aide d’experts judiciaires. Cette enquête a ainsi révélé que les pirates ont eu accès aux comptes d’un nombre limité de personnes, entre le 15 octobre et le 4 décembre 2018. Le communiqué ne donne cependant aucun détail sur l’identité des personnes visées.

PSE a informé individuellement chaque victime quelles informations les concernant ont été dérobées et rassure en affirmant qu’ « à ce jour, elle n’a reçu aucun rapport concernant une utilisation abusive ou une tentative d’utilisation abusive des informations personnelles ». La société a offert aux victimes de cette attaque, un accès gratuit à des services de surveillance de crédit et de protection d’identité.

Quelques règles simples face au phishing 

Les attaques de phishing deviennent de plus en plus fréquentes mais surtout de plus en plus sophistiquées et visent tout type de secteurs. Chacun doit donc redoubler de vigilance.

Pour conclure, rappelons quelques règles simples pour vous protéger face à des tentatives de phishing :

  • Ne pas répondre à une demande d’informations confidentielles par mail (code d’accès et mots de passe, code de carte bleue…) ;
  • Ne jamais ouvrir une pièce jointe dont l’expéditeur est soit inconnu soit d’une confiance relative ;
  • Vérifier les liens en passant la souris au-dessus (sans cliquer) pour s’assurer qu’ils renvoient vers des sites de confiance ;
  • Être attentif à la qualité du langage utilisé par l’expéditeur du mail ;
  • Ne pas faire confiance au nom de l’expéditeur du mail. En cas de doute, contacter l’expéditeur par un autre biais.

Game of Thrones : le retour des ma[LWARES]rcheurs blancs par dizaines !

Game of Thrones - Le retour des malwares
Source de l’image : Irfan Rafiq via Pexels

Comme pour chaque événement où l’engouement massif est de mise, le lancement de l’ultime saison de Game of Thrones est une opportunité en or pour de nombreux pirates !

La série serait la préférée des cybercriminels selon une étude de Kaspersky. Elle représentait 17% des contenus infectés l’année dernière, soit 20 934 internautes ! Selon cette même étude, les épisodes les plus visés sont, en toute logique, le premier et les derniers de la saison.

Car si les fans sont légion en France, hors abonnement, la seule solution pour visionner les si attendus épisodes reste le téléchargement illégal sur des sites de torrent.

C’est par ce biais que les cybercriminels infectent les ordinateurs des internautes peu méfiants. Premier warning, n’installez pas de programme à la demande des sites de torrent, ce sont bien ces derniers qui risquent de contenir un malware !

En effet, deux types de fraude sont principalement utilisés :

  • Les malwares : des logiciels malveillants sont lancés sur les sites de torrent utilisés par les fans de la série pour accéder au visionnage des précieux épisodes.
  • Le phishing : de très nombreuses tentatives de phishing ont été recensées, les pirates utilisant l’image officielle de Game of Thrones pour tenter de récupérer vos données personnelles.

Les cybercriminels sont cette saison quasiment aussi imaginatifs que les scénaristes de la série à succès : faux jeux concours multiples et variés permettent à ces hackers de récolter adresses emails et autres coordonnées bancaires.

La contrefaçon est également de la partie avec un pullulement observé de sites proposant des produits soi-disant « officiels » mais n’étant autres que des contrefaçons.

Nameshield recommande ainsi aux amateurs la plus grande vigilance !

Pour rappel, voici les principes de base à respecter pour naviguer sereinement et ne pas se faire piéger par des hackers peu scrupuleux :

  • Ne pas télécharger de plugin d’origine douteuse
  • Bien analyser les URLs avant tout achat
  • Vérifier la présence du fameux HTTPS
  • Vérifier enfin que l’adresse finale corresponde au site recherché

Comme toujours, sur le web, une vigilance accrue est de mise car, même si le printemps gagne nos régions, n’oubliez pas que sur le web, winter is coming…

Attaque et escroquerie : quand tout finit par se savoir

La vie est faite d’évènements exceptionnels. Cependant, pour aborder cette dernière du mieux possible, mettons sous le tapis les évènements qui vous feraient passer pour une personne vulnérable. Du moins, c’est une pratique répandue : ne pas montrer que vous êtes faillible ferait de vous une personne victorieuse. Raisonnement bien limité  dans la mesure où les échecs construisent l’Homme et font clairement partie de la vie. Je vous laisse lire ce fabuleux article portant sur les Instagrammeurs et leur quotidien pas toujours rose.

D’ailleurs, je vais vous avouer quelque chose : c’est seulement à l’âge de seize ans que j’ai appris que les aliments pour chien ne devaient pas être choisis en fonction de la photo du chien sur la boîte. C’est en cherchant désespérément une boite de croquette portant une photo de la race de mon chien qu’un vendeur de Jardiland m’expliqua la vérité.

phishing et arnaque au président

Non, cette tranche de pain de mie n’est pas dédiée au petit chien dessus.
Crédit image

En matière de cybersécurité, avouer ses faiblesses après coup est un procédé commun afin que chacun puisse apprendre de ses erreurs. L’entreprise A communique, et toutes les entreprises garderont en mémoire A. Avec un objectif de ne pas faire la même erreur. Malheureusement cette pratique, et ce pour plusieurs raisons dont certaines tout à fait compréhensibles, n’est pas systématique.

Pourtant, il semblerait que les attaques finissent toujours par être connues, d’une façon ou d’une autre.

Prenons le récent exemple d’une grande entreprise de la cinématographie. C’est en effet via une classique arnaque au président, appelé whaling outre-Atlantique[1], que la société a été victime d’une fraude s’élevant à 19 millions d’euros.

Cette affaire n’a pas été annoncée comme d’habitude par la bourse et la publication des comptes. Non, il s’agit là d’une décision de justice dans la mesure où la personne ayant fait le virement a été licenciée. Et elle n’a pas accepté cette éviction : c’est dans ce jugement néerlandais que les détails ont pu être communiqués au monde entier…

Malheureusement, nous ne saurons avec quelles adresses Email les fraudeurs ont réussi à convaincre le service comptable de Pathé. Mais on sait tout de même que l’adresse finissait en pathe.com, c’est la seule information donnée. De là, nous pouvons tenter de lister les différents cas de figure :

  • Un nom de domaine illicite avait été déposé de type com. Solution : une surveillance de dépôts de nouveaux nom de domaine ;
  • Le compte de messagerie d’un cadre de chez Pathé avait été récupéré frauduleusement. Solution : Demander la mise en place de la double authentification pour les messageries, à minima, des cadres dirigeants ;
  • Le nom affichait une adresse type ceo@pathe.com. Solution : lire l’adresse Email associée en passant son curseur sur l’adresse. Cette dernière est probablement différente, l’adresse ceo@pathe.com n’étant que le nom affiché de l’émetteur et non son adresse de type « ceo@pathe.com <pathescam@gmail.com ».

De manière globale trois conseils : formez-vous, formez-vous, formez-vous. Les exemples d’usurpation, de phishing ou autre via l’IT sont légion et il est nécessaire que les collaborateurs soient formés.

La communication, la vulgarisation et la sensibilisation sont indispensables : prendre quelques minutes à lire ce blog  par exemple, ou les news des sites dédiés est une bonne habitude afin d’être sensibilisés en permanence.

Analyser les récentes fraudes afin d’en sortir des best practices est notre métier et nous sommes là pour vous accompagner.

[1] Donald Trump n’a pas été gentil avec la France dans ses tweets d’hier. Du coup, je limiterai les anglicismes usuels.

Comment je suis devenu un professionnel de l’air en 15 minutes

Ma grande passion, c’est l’aéronautique. Petit, je me voyais déjà pilote de ligne lorsque je lançais ces petites feuilles A4, pliées dans la meilleure configuration qu’il soit[1] pour voler en travers de la classe d’école. Malheureusement, une vue défaillante aura raison de mon ambition et je dus ainsi abandonner tout espoir de me présenter un jour comme pilote.

Plus tard, le visionnage d’Attrape-moi si tu peux, montrant[2] Léonardo DiCaprio interpréter un fraudeur se prenant pour un pilote de la Panam me rappellera mes souvenirs d’enfant.

Aujourd’hui, travaillant dans les noms de domaine, je ne peux bénéficier d’un GENTY.AERO, qui m’aurait permis d’afficher un statut de pilote aux grands de ce monde. Cependant, la DGAC vint à mon secours rapidement.

C’est en effet en lisant un article du Monde[3] présentant la nouvelle formation des pilotes de drone que l’espoir qui m’avait tant habité revint.

nom de domaine .AERO
Un titre bien français

La Direction Générale de l’Aviation Civile a récemment mis en place une plateforme permettant de passer la formation pour devenir télépilote d’aéronef civil circulant sans personne à bord utilisés à des fins de loisir et je me ruais ainsi sur le site de cette dernière[4].

La vidéo de formation de la plateforme de la DGAC
La vidéo de formation de la plateforme de la DGAC

Quinze minutes de visionnage de vidéo sans l’obligation d’être derrière l’écran, un test de 20 questions avec ces dernières toujours dans le même ordre : il ne m’en fallait pas plus pour devenir pilote de drone d’une masse inférieure à 2 kilogrammes.

L’objet de toutes les convoitises
L’objet de toutes les convoitises

Le test obtenu, Ô surprise, je pus nonchalamment présenter de manière ostentatoire mon nouveau diplôme dans un écrin de toute beauté.

Une fois ma vocation de pilote assouvie, il ne me restait plus qu’à obtenir mon nom de domaine en .AERO

L’entreprise gérant le .AERO[5], à savoir la SITA, Société internationale de télécommunication aéronautique, demande une preuve de formation de pilote. Gardons à l’esprit qu’il s’agit d’une extension fermée et donc réservée au secteur aéronautique.

Je pus joindre le PDF de mon diplôme et une journée plus tard, l’heureuse réponse vint : je peux désormais bénéficier de mon nom de domaine en .AERO

L’heureuse confirmation
L’heureuse confirmation

Voilà, en quinze minutes de formation/test, je pus obtenir un .AERO et être considéré comme n’importe quel acteur du secteur aéronautique. Si l’anecdote fait sourire sur les conditions du test, il n’en reste pas moins qu’il s’agit ici d’un exemple d’une extension dite fermée mais qui s’avère s’ouvrir rapidement.

Et oui, n’oublions pas que le registre vit des enregistrements de noms de domaine, et non d’une hypothétique confiance sur Internet.

[INFOGRAPHIE] Phishing, slamming, e-mails frauduleux : Soyez vigilants pendant les périodes de vacances !

En forte augmentation, les attaques de phishing, slamming et autres e-mails frauduleux reposent sur des techniques d’« ingénierie sociale », consistant à exploiter non pas une faille informatique, mais la « faille humaine », en dupant les internautes par le biais d’un e-mail semblant provenir d’une entreprise de confiance.

Les périodes de vacances estivales correspondent à l’envoi en masse de ces e-mails frauduleux. En effet, les cybercriminels tentent de profiter d’une vigilance qui peut être particulièrement relâchée pendant ces périodes.

Voici une infographie vous expliquant quelles sont ces attaques et comment s’en protéger grâce à des règles simples de vigilance et de prudence.

Phishing, slamming, e-mails frauduleux : Soyez vigilants pendant les périodes de vacances!

Un lycéen tente de faire modifier ses notes grâce au phishing

Le phishing est la technique de prédilection des cybercriminels pour détourner les données des utilisateurs, en se faisant passer pour un organisme de confiance et ainsi les inciter à livrer des informations personnelles. On imagine cette technique réservée aux pirates informatiques qui tentent de dérober des données bancaires ou encore très sensibles, et pourtant !

Un lycéen tente de faire modifier ses notes grâce au phishing
Source de l’image : mohamed_hassan via Pixabay

Un élève américain du lycée Ygnacio Valley High School en Californie, s’est amusé à recopier à l’identique le site sur lequel ses professeurs se connectent pour rentrer les notes et les appréciations. Ce même élève a alors demandé, par mail, aux professeurs de se connecter à la fausse interface du lycée, qui ressemblait exactement à l’originale. Ainsi, il a pu récupérer leurs identifiants et mots de passe, et les a ensuite utilisés afin d’augmenter certaines de ses notes, mais aussi de baisser celles d’autres camarades.

Arrêté par la police, l’élève a déclaré que ce qu’il avait fait était « aussi simple que voler un bonbon à un bébé ». Renvoyé de son lycée, il a été identifié grâce à l’adresse IP de son ordinateur.

Plutôt légère en conséquence, cette tentative de corruption de données met en lumière la facilité d’accès à cette technique de piratage informatique. Le phishing est aujourd’hui une des méthodes les plus prisées et les plus faciles à mettre en œuvre. Dupés par la ressemblance, les internautes n’y voient que du feu et renseignent alors des données personnelles, parfois très sensibles.