Marques automobiles : qui a candidaté ?

bmw

Nombreuses – très nombreuses – sont les marques automobiles qui ont candidaté à leur extension Internet. Nous avons étudié la liste complète des candidatures aux nouvelles extensions Internet et en avons trouvé quarante.

Si BMW fait actuellement preuve d’innovation avec ses nouveaux sites Internet; et notamment le tout récent www.next100.bmw, d’autres marques ont retiré l’intégralité de leurs candidatures: tel est le cas de GMC qui – pour des raisons qui n’ont pas été rendues publiques – a retiré cinq candidatures. Nous n’avons pas trouvé de constructeur Français.

Liste des constructeurs automobiles

  1. .SEAT
  2. .AUDI
  3. .VOLKSWAGEN
  4. .BUGATTI
  5. .LAMBORGHINI
  6. .大众汽车 (“Volkswagon” en Chinois, et non “Volkswagen”)
  7. .FORD
  8. .LINCOLN
  9. .CHRYSLER
  10. .DODGE
  11. .JEEP
  12. .RAM (status ICANN “en attente”)
  13. .FIAT
  14. .ALFAROMEO
  15. .MASERATI
  16. .LANCIA
  17. .FERRARI
  18. .ABARTH
  19. .BENTLEY
  20. .BUICK (candidature retirée)
  21. .CADILLAC (candidature retirée)
  22. .CHEVROLET (candidature retirée)
  23. .CHEVY (candidature retirée)
  24. .GMC (candidature retirée)
  25. .DATSUN
  26. .NISSAN
  27. .INFINITI
  28. .HONDA
  29. .HYUNDAI
  30. .JAGUAR
  31. .LANDROVER
  32. .KIA
  33. .LEXUS
  34. .TOYOTA
  35. .MINI
  36. .BMW
  37. .MITSUBISHI
  38. .SUZUKI
  39. .TATAMOTORS
  40. .VOLVO

A savoir

Il existe d’autres extensions Internet génériques (non qualifiées de marques) pour la voiture: .CAR – .CARS – .AUTO – .AUTOS – .CARINSURANCE – .RACING – .LIMO (limousine) et .GOLF (le sport). Nous avons omis les marques de pneus dans cette liste (.DUNLOP – .GOODYEAR et autres), ainsi que les sous marques de constructeurs automobiles telles que .UCONNECT, .MOPAR et .SRT de Chrysler par exemple.

Alors que les marques, qu’elles soient automobiles ou autres, commencent à peine à produire des sites Web exploitant leurs propres extensions Internet, nous ne pouvons qu’espérer que les constructeurs Français seront plus présents lors du cycle d’appel à candidatures suivant de l’ICANN.

Nameshield à Bruxelles

Le 3 Mars 2016, Nameshield organisait son premier petit-déjeuner à l’international.

Petit-déjeuner Nameshield Group
Petit-déjeuner Nameshield Group

La ville choisie pour cette première ? Bruxelles ! Cette charmante capitale européenne nous a accueillie afin de nous laisser parler de notre sujet de prédilection :

La Brand Protection !

Et pour cette première, Nameshield a eu l’honneur de recevoir plus d’une vingtaine de personnes en plein cœur de Bruxelles, dans les locaux de la FEB (Fédération des Entreprises Belges) dont des entreprises comme Proximus, la Ville de Bruxelles, Belfius Bank ou encore Kewlox, European Money Markets Institute et IP Nexia pour ne citer qu’eux.

Sarah Kopyc
Sarah Kopyc

Les intervenants du groupe Nameshield, Sarah KOPYC, Geoffroy DARRIEUS et Gianni CHIAROLINI ont pu répondre aux nombreuses questions concernant la protection des marques. Les outils à disposition des entreprises et les procédures à suivre comme appliquer une stratégie de nommage cohérente et efficace ont pu être approfondis. L’occasion de présenter les solutions simples et de proximité qu’offre Nameshield. Geoffroy Darrieus a pu à l’occasion présenter Brandsays, une solution supportée par Nameshield ayant pour vocation de lutter contre la contrefaçon sur le web grâce à une communauté regroupant les entreprises et les internautes. Pour en savoir plus sur Brandsays, rendez-vous sur www.brandsays.com

Philippe DUBOIS, Directeur général de DNS Belgium, le registre belge, nous a fait l’honneur de sa présence et nous a parlé de la fonction du Registre ainsi que du .BE, .BRUSSELS et .GENT…

Philippe Dubois, DG DNS Belgium et Gianni Chiarolini - Nameshield Group
Philippe Dubois, DG DNS Belgium et Gianni Chiarolini – Nameshield Group

Aujourd’hui, l’internationalisation de Nameshield est donc bel et bien en marche, et après ce rendez-vous réussi avec les compatriotes belges, Nameshield prévoit déjà un petit-déjeuner chez nos voisins les anglais. Cette fois c’est sûr, Nameshield part à la conquête de l’Europe !

Le nom de domaine, inutile à l’heure des services Web gratuits ?

Bien qu’un nom de domaine ne soit qu’un élément parmi tant d’autres de la présence d’une entité sur Internet, il constitue pourtant un maillon essentiel de l’identité numérique de cette dernière.

5209796269_23b3c744ca_b

Argumentons…

L’argument le plus entendu concernant la faible importance du nom de domaine est lié à la notion de chemin d’accès. En effet, lorsqu’il voit une publicité physique pour Aubade, l’internaute n’accède plus au site internet associé en saisissant le nom de domaine dans la barre de navigation du navigateur, mais il tape le nom de la marque directement. Ce qui le redirigera vers son moteur de recherche favori et donc vers les premiers résultats de recherche. Seulement, Aubade est une marque de robinetterie bien connue mais également un fabricant français de lingerie féminine.

Alors oui, cet argument était facile, Aubade fait partie de ces marques bénéficiant d’un accord de coexistence en raison de l’homonymie de la marque correspondant à deux société distinctes, telles Mont Blanc[1] ou Apple[2].

Prenons l’accès à un site Internet de plusieurs années non mis à jour : de nombreux liens pointant vers des sources extérieures sont indisponibles, affichant au mieux une page 404, sinon une redirection vers un site tiers. La durabilité des pages Internet n’est pas garantie dans le temps, rien n’obligeant une entreprise privée à prolonger éperdument ses services.

Les réseaux sociaux, autre indicateur de la présence d’une entité sur Internet, au titre des réseaux fermés, modifient leurs conditions générales d’utilisations à de nombreuses reprises, l’utilisateur final ne lisant que rarement les petites lignes de ces contrats. Ainsi, la confidentialité, l’accès et la censure n’est nullement garantie par les réseaux sociaux, ces derniers se rétribuant selon la publicité affichée.

Une autre fonction d’un nom de domaine est d’assurer un service mail. De nombreux utilisateurs, ne souhaitant pas dépenser une somme modique pour un tel service ont fait le choix de passer par une compte mail dit gratuit, générant ces services via la mise en place de publicités. Ces dernières sont dites targetisées par le biais d’analyse du contenu des mails envoyés : ainsi l’annonceur affichera uniquement des publicités à un type de prospect. Faisons une analogie avec une boite postale, faire appel à un service de messagerie gratuite, c’est laisser la possibilité que l’on ouvre votre courrier, et donc votre enveloppe, pour y insérer de la publicité. Sauf que là, l’immatériel n’est pas tangible, c’est sa définition même. Du coup, peu de gens s’y intéressent, révélations ou non[3][4]. Dans un deuxième temps, on pourra suivre les évolutions de ces messageries électroniques : lemel.fr, repris par voila.fr a été fermé en 2002, sans laisser la possibilité à ses clients existants d’utiliser leurs comptes. Le service voila, lui, sera fermé en 2016 par Orange, supprimant ici aussi les adresses associées[5].

Comprenons-nous, Internet est un moyen de communication exceptionnel dont la quasi-totalité des acteurs sont des entreprises privées proposant des services dont la pérennité n’est pas assurée. Cette dernière, synonyme de garantie de service, ne peut s’acquérir que par le biais d’un investissement personnel faible mais néanmoins nécessaire : posséder un site Internet ou une adresse mail ne vous sera possible qu’en acquérant votre propre adresse sur Internet via un nom de domaine.


[1] Mont Blanc peut désigner une entreprise allemande spécialisée dans la fabrication de stylos de luxe et une entreprise française spécialisée dans la production de produits lactés.

[2] Apple peut désigner une entreprise américaine concevant des produits électroniques grand public et une entreprise américaine formant un conglomérat visant à protéger les intérêts du groupe anglais The Beatles.

[3] Tribunal de commerce de Paris, ordonnance de référé du 20 janvier 2016

[4] La présentation au grand public du programme américain de surveillance PRISM n’a suscité que peu de réactions.

[5] Un collectif, sous la forme d’une association, et accessible via sauvonsvoila.fr a lancé une pétition recueillant plus de 7000 signatures (février 2016)

Nameshield et Brandsays à l’UNIFAB

21ème Forum Européen de la Propriété Intellectuelle
11 et 12 février 2016 à Paris
« La face obscure des atteintes à la propriété intellectuelle »

Le 11 et 12 février 2016 s’est tenu à Paris le 21ème Forum Européen de la Propriété Intellectuelle avec pour thématique principale « La face obscure des atteintes à la propriété intellectuelle ». Le groupe Nameshield, en tant qu’acteur reconnu du web et précurseur dans l’appréhension de la lutte contre la contrefaçon sur Internet, participait naturellement à ce rendez-vous.

unifab_geo_caro
Geoffroy et Caroline sur le stand Brandsays à l’UNIFAB

Cet évènement incontournable pour tous ceux qui souhaitent d’une manière ou d’une autre lutter contre la contrefaçon sur le web a été l’occasion de présenter la spin-off issue du groupe Nameshield à la communauté : Brandsays. En effet, le groupe Nameshield a toujours eu à cœur de répondre efficacement et en toute transparence aux besoins des marques et des internautes. La protection des marques a toujours été son objectif premier et pour lequel l’entreprise a développé une réelle expertise au fur et à mesure des années.

Dans le cadre de la protection des marques et à la recherche de solutions autant innovantes que fiables, et dans un contexte où la contrefaçon sur le web ne cesse de croître, le groupe Nameshield se devait de soutenir un projet allant dans ce sens.

Après de longues réflexions et recherches, un concept a vu le jour. Aujourd’hui, le constat est que les marques enregistrent des pertes considérables dues à la contrefaçon sur Internet. Mais les marques ne sont pas les seules victimes de cette contrefaçon. Les internautes eux aussi sont les victimes de cette contrefaçon, et parfois, les conséquences sont graves, voir mortelles !

Il fallait donc pour satisfaire Nameshield, une solution tenant compte des marques mais aussi des internautes. Et c’est ainsi, après des mois, voire des années (et oui, le temps nécessaire afin de proposer des produits et services d’une qualité optimale d’un point de vue technique) qu’est né LA solution de demain pour lutter contre la contrefaçon sur Internet : BRANDSAYS.

Qu’est-ce que Brandsays ?

Brandsays est aujourd’hui l’unique société proposant une solution à la fois aux marques et aux internautes pour lutter ensemble contre la contrefaçon sur le web. A défaut d’éradiquer totalement la contrefaçon, ce qui aujourd’hui semble impossible, Brandsays propose une alternative, l’information. En effet, une majeure partie des internautes étant victimes de sites frauduleux en sont totalement inconscients. Cette solution propose donc d’informer les internautes et que chacun soit acteur d’un internet plus sûr : en répertoriant les sites officiels du côté des marques, et en notifiant les sites frauduleux du côté des internautes. Ainsi, grâce à cette communauté et au véritable référentiel confirmant ou non la légitimité du site, les internautes pourront naviguer sans craintes.

jean-paul-bechu_unifab
Jean-Paul BECHU, fondateur et dirigeant du groupe Nameshield, présentant Brandsays

C’est donc fier que Jean-Paul BECHU, fondateur et dirigeant du groupe Nameshield, présentait Brandsays, société à la fois humaine et innovante, lors du salon organisé par l’UNIFAB. C’était l’occasion également de confronter les avis et idées avec d’autres acteurs majeurs de la lutte contre la contrefaçon et d’échanger avec des organismes référents dans le domaine. Par exemple avec le président de l’IACC (International AntiCounterfeiting Coalition) qui s’est montré intéressé par Brandsays.

Pour en savoir plus sur Brandsays contacter : caroline@brandsays.com

 

Petit-déjeuner Nameshield

Le 9 février dernier, Nameshield accueillait pour un petit-déjeuner sur le thème suivant : « Comment gérer les conflits entre marques et noms de domaine et vous protéger techniquement contre les attaques dans le cyberespace ? »

Lucie LOOS, Isabelle TOUTAUD et Véronique DAHAN
Lucie LOOS, Isabelle TOUTAUD et Véronique DAHAN

Les aspects aussi bien juridiques que techniques ont pu être abordés grâce à la présence de Lucie LOOS, experte DNS et sécurité du groupe Nameshield, Véronique DAHAN du Cabinet August & Debouzy, ainsi que d’Isabelle TOUTAUD, Directrice juridique à l’AFNIC.

Plus de 100 personnes ont répondu présentes à cette conférence. Des profils très variés se sont rencontrés pour se tenir informés des dernières actualités. Dirigeants, directeurs juridiques, directeurs techniques, directeurs marketing et leurs dérivés ont ainsi pu échanger sur des problématiques communes qu’ils rencontrent au quotidien.

Cette conférence était l’occasion de rappeler que les noms de domaine, qu’ils soient rattachés ou non aux marques corporate, ombrelle ou de produits ou services, sont des actifs à part entière qu’il est impossible de négliger tant sur un plan stratégique que juridique. En effet, face à la montée des attaques sur le web, la sécurité est une priorité pour protéger ses actifs immatériels et sa marque.

Les experts présents ce jour-là ont donc fait le point sur les conflits pouvant exister entre marques/signes distinctifs et noms de domaine, d’une part devant les juridictions françaises et d’autre part via les procédures extra-judiciaires mises en place spécifiquement pour régler ces conflits.

Ensuite, Lucie LOOS, experte DNS et sécurité du groupe Nameshield, a présenté les protections techniques les plus adéquates pour protéger ses actifs immatériels contre les attaques en ligne et se prémunir de la cybercriminalité.

En bref, une conférence riche en informations et en échanges, aussi digeste que les viennoiseries proposées !

Si vous êtes intéressé par les thématiques de protection de marque sur le web, n’hésitez pas à nous rejoindre lors d’un prochain petit-déjeuner « Brand Protection » ou « Sécurité Web » qui ont lieu tous les mois.

Pour plus d’informations, envoyer un mail à : communication@nameshield.net

 

Nouveaux gTLDs: la démesure

logo“GMO” est un nom qui ne vous dit probablement rien, c’est pourtant le nom de l’entreprise japonaise qui vient de débourser une somme d’argent considérable pour détenir les droits d’exploitation exclusifs d’une extension Internet: les noms de domaine “.shop”.

Nous parlons bien ici de “démesure” car les chiffres dont on parle habituellement sont bien loin des 41,5 millions de dollars que l’entreprise vient de payer pour remporter l’enchère à la nouvelle extension Internet .SHOP. GMO est aussi le Registre pour les extensions de noms de domaine géographiques “.NAGOYA” – “.TOKYO” et  “.YOKOHAMA” ainsi que quelques marques.

Les chiffres “courants”

Candidater à une nouvelle extension Internet

185 000 Dollars est la “taxe” ICANN à payer pour déposer une candidature qui aura été préalablement préparée par des spécialistes. On peut estimer que pour 200 000 dollars, il est possible de déposer une candidature.

Il faut aussi des prestataire techniques pour assurer le fonctionnement opérationnel de la création des noms de domaine, dont l’indispensable “backend registry”. Il faut aussi un conseil juridique, marketer l’extension et payer les redevances trimestrielles de l’ICANN une fois l’extension lancée. Chaque nouveau nom de domaine créé coûte aussi au Registre, qui paye l’ICANN en fonction du volume de noms créés. Il faut aussi marketer l’extension Internet pour attirer les futurs titulaires de noms de domaine.

Bref, lorsque l’on parle de lancer une extension Internet, nous n’atteignons pas le million d’Euros, sauf pour dans quelques cas: l’un des candidats du premier cycle d’appel à candidatures de 2012 avait un budget de 1,5 million de Livres Sterling par extension déposée.

Les enchères d’extensions

Criée japonaise
Criée japonaise

Attention, nous ne parlons pas d’enchères de noms de domaine mais bien d’enchères d’extensions Internet. Dans certains cas, il s’agit de la solution finale pour départager des candidats qui auront soumis des candidatures similaires. Il en existe deux types:

  1. Les enchères ICANN, comme celle à laquelle vient de participer GMO pour le .SHOP
  2. Les enchères privées, non gérées par l’ICANN mais par les candidats eux-mêmes.

Le chiffre moyen pour départager les candidats lors d’enchères est connu, il s’agit de 2,5 millions de dollars. Un chiffre exorbitant avait aussi été rapporté pour l’extension .BLOG mais celui-ci reste incertain et l’extension .APP avait été remportée par Google pour la somme de 25 million de Dollars. Nous sommes ici encore loin des 41,501 millions de Dollars dépensés par notre candidat Japonais.

Quelle rentabilité ?

Afin de garantir le succès de son projet, nous savons que GMO Registry avait dépensé le double de la somme pour candidater à la même extension…deux fois: dans une procédure de candidature pour une extension “générique” (pour des noms de domaine ouverts à l’enregistrement pour tous), et dans une procédure “communautaire” (pour la communauté des utilisateurs de noms de domaine “.shop”). C’est beaucoup d’argent dépensé, avant même de savoir si il y aura d’autres candidats…

Lorsque les chiffres commencent à crever le plafond, on peut s’interroger sur l’intérêt d’une telle démarche car si un nom de domaine .”com” coûte entre 10 et 15 Euros, il s’en vend suffisamment pour que son Registre soit rentable car nous parlons ici de plusieurs dizaines de millions de noms déjà installés sur le marché.

Un nouveau nom de domaine coûte environ entre 20 et 30 Euros, or, parmi les nouveaux Registres lancés, si nombreux d’entre eux distribuent donnent des noms de domaine pour atteindre péniblement le million de noms installés (et ils sont très peu), seul un, le Registre .CLUB vend l’intégralité des noms créés à la demande des bureaux d’enregistrement accrédités (pour rappel: les “Registrars”).

Pour résumer, cela veut dire qu’un million de noms de domaine créés – des noms qui devront être renouvelés chaque année par les titulaires – permet de générer un chiffre d’affaire de

10 millions d’Euros pour le Registre, si toutefois, chaque nom est vendu 10 Euros. Et ne l’oublions pas, le Registre paye son backend Registry, l’ICANN, ses équipes et autres prestataires de service… Heureusement que les noms de domaine “Premiums” –  les noms de domaine génériques à forte valeur ajoutée – sont là pour participer au lancement des ces magnifiques projets.

Le .SHOP a aussi des concurrents: l’extension .BOUTIQUE (moins de 10 000 noms de domaine enrgistrés), l’extension .BUY, le .STORE ainsi que des IDNs (extensions en caractères non ASCII).

Ainsi, pour faire du Registre .SHOP un projet rentable, il va falloir vendre beaucoup de noms de domaine, si possible les vendre cher. Là encore, il semble que le Registre a l’ambition d’imposer sa solution de boutique en ligne en complément de l’achat d’un nom de domaine or l’histoire de l’extension “.TEL” a clairement démontré que ce type de solutions imposées aboutissent à des catastrophes financières…

Conclusion

Champagne.shop?
Champagne.shop?

Si les volumes de ventes de noms de domaine “.boutique” n’ont encore impressionné personne, un nom de domaine “.shop” – plus court – représente un intérêt pour une boutique en ligne car c’est un terme plus ou moins multilingue et court. Pourtant…à environ 45 millions de dollars d’investissement pour cette extension, nous pensons qu’il faudra vendre beaucoup de noms Premiums pour que l’argent commence à rentrer dans les caisses de façon significative.

Un champagne.shop peut être ? Oups…mauvais exemple.

Source : ICANN: https://gtldresult.icann.org/application-result/applicationstatus/auctionresults

Que devient le grand rêve des .BRAND?

En 2012, l’ICANN recevait 643 candidatures pour l’utilisation de nouvelles extensions par des marques. Récemment, certaines marques ont retiré leur demande d’obtention d’une extension de premier niveau, entraînant la perte totale ou partielle des frais d’inscription d’un montant total de $185 000.

Pourquoi ces marques ont-elles pris la décision de renoncer à la possibilité d’agrandir leur territoire numérique ? Est-ce une action réalisée dans un cadre stratégique ou leur manque-t-il simplement les moyens et les informations nécessaires pour optimiser leur investissement ?

Jean-François VANDEN EYNDE, Directeur de Nameshield Registry au sein du groupe Nameshield a enquêté.

Le programme des nouvelles extensions a mis du temps à se mettre en place et, ce n’est que depuis 2013 que les nouvelles extensions font leur apparition. Encore aujourd’hui elles sont souvent inaperçues aux yeux du grand public. A l’heure actuelle, plus de 500 nouvelles extensions ont été déléguées. Parmi elles, à peine plus de 100 sont des candidatures pour un .BRAND, telles que .cartier, .marriott, .nissan, .bnpparibas et .bbc.

Note- Lorsqu’une extension est déléguée, elle doit immédiatement activer le site web : nic.extension (ex : essayez en tapant nic.cartier ou nic.marriott dans la barre de recherche de votre navigateur).

Plus de 50 candidatures pour un .BRAND ont été abandonnées, dont certaines grandes marques comme Amazon, General Motors (.chevy), Bloomingdales, Hasbro International Inc. (.transformers) et ProMark Brands Inc. (.Heinz & Ketchup).

S’il ne faisait aucun doute que des candidatures allaient être abandonnées avant que le programme n’arrive à sa fin, il est maintenant intéressant d’analyser les raisons incitant les candidats à revenir en arrière sur un tel investissement :

1- L’avantage compétitif

Certains détenteurs de marques sont candidats au programme des nouvelles extensions uniquement pour obtenir un avantage concurrentiel ou rester dans la roue de leurs concurrents.

Si la finalité n’est pas véritablement d’obtenir leur .BRAND et que l’extension n’est pas utilisée par la suite, le retrait rapide permettra de minimiser les pertes, du moins jusqu’au prochain round.

Ce type de stratégie a été adopté par un grand nombre de détenteurs de marques, aussi bien pour des .brand que pour des extensions génériques.

2- La défaite face aux objections

La procédure mise en place permettait de formuler une plainte sur base d’un des quatre motifs retenus. Si la partie adverse gagnait, la candidature devait alors être annulée.

Par exemple, Ralph Lauren a été forcé d’annuler sa candidature pour le .polo suite à l’objection émise par l’association United States Polo Inc..

3- L’évolution du personnel

Ils disent que la seule constante est le changement, et il est certain qu’aujourd’hui les sociétés modifient leurs stratégies à une vitesse alarmante et que le personnel évolue sans cesse.

Si le chef de projet du programme « nouvelles extensions » quitte ses fonctions, alors le projet peut rapidement être abandonné, d’autant plus si celui-ci en est à ses balbutiements.

4- Le manque d’expérience

Une difficulté évidente s’est faite ressentir lors de l’ouverture du programme des nouvelles extensions. Il s’agit d’un réel manque d’experts proposant d’aider les déposants à préparer leur candidature.

Il n’y a en fait, actuellement, que très peu de personnes dans le monde bénéficiant de l’expérience nécessaire pour implémenter et mettre en œuvre un registre. Ce manque de savoir-faire peut inciter certaines sociétés à se lancer et à investir dans la mise en place d’un .BRAND malgré un manque de compétences.

5- L’incertitude de la nécessité

De nombreux .BRAND ont été réservés dans le cadre d’une stratégie défensive sans que le détenteur de marque ne réalise véritablement le potentiel d’une telle extension. Les nouvelles extensions étant des actifs immatériels qui impliquent un investissement considérable à maintenir sur le long terme, il est compréhensible que certaines sociétés reconsidèrent le réel besoin d’un .BRAND.

6- Le manque de visibilité

Pour ceux qui travaillent dans l’industrie des noms de domaine depuis un certain temps, l’idée d’avoir un rôle dans la mise en place de l’infrastructure Internet peut sembler très attrayante. De fait, la gestion de l’espace Internet est notre domaine, pour de nombreux détenteurs de marque ce n’est pas le cas. Tandis que quelques personnes sur la planète savent comment implémenter et mettre en œuvre un registre, il y en a également quelques-unes qui savent comment adapter un registre aux besoins d’une marque seule.

De façon similaire, les gestionnaires habituels de la marque n’ont pas forcément conscience de l’utilité d’un .BRAND et comment cette extension peut contribuer au succès de la stratégie d’entreprise.

On peut remarquer que les quelques .BRAND qui ont été délégués sont aujourd’hui utilisés de manière massive dans les messages marketing, campagne emailing ou sur le web. Il est probable que l’utilisation du .brand va changer l’industrie et nous faire quitter le monde du .com pour entrer dans « l’ère du .anything ». Imaginez ce qui se passerait si Nike commençait à utiliser son .NIKE dans ses publicités télévisées ou si Mac Donalds commençait à généraliser l’utilisation des adresses web en .MCD.

Moins de précipitation, plus d’efficacité

Contrairement aux registres dits grand public, le registre d’un .BRAND est moins soumis à la pression commerciale lors du lancement. C’est l’une des principales raisons qui explique que les personnes voient davantage d’opportunités dans le domaine des .BRAND. Par ailleurs, les détenteurs de marques semblent considérer l’obtention de la délégation comme l’aboutissement du projet, plutôt que d’y voir le début d’une nouvelle ère Internet. Avant de lancer une nouvelle extension, les marques vont vérifier que leur campagne marketing actuelle, la politique de mailing, le trafic web, et, avant tout, les revenus ne seront pas affectés de manière négative.

Pour une marque internationale, il y a un grand nombre de sujets à aborder en interne, notamment les programmes de formation, les recommandations marketing, les adresses mail, la documentation et les conséquences sur la culture d’entreprise.

Certaines marques peuvent considérer que ces grands chantiers ne doivent pas être pris en compte pour le moment et préfèrent continuer à utiliser et promouvoir leurs noms de domaine actuels dans l’immédiat.

Cependant, les marques ne devraient pas dénigrer, par manque de compréhension ou d’informations, les bénéfices à long terme que les nouvelles extensions peuvent apporter à leurs affaires. Naturellement, une étude attentive doit être réalisée afin de maximiser la délégation d’une nouvelle extension qui peut être prise en compte comme un nouvel actif immatériel.

En faire bon usage !

Que pourraient faire les marques une fois leur extension déléguée ?

Plusieurs options s’offrent aux marques comme :

  1. La conserver

Les candidats ayant réservé une extension à titre défensif vont généralement la conserver dans un coin. Nous pourrions comparer cela à l’achat d’une Ferrari pour la laisser au garage. Bien que cette option soit envisageable et compréhensible, compte tenu du manque de connaissance des détenteurs de marque dans la gestion d’une infrastructure internet, cela n’a rien à voir avec le fait d’investir pour en faire un véritable avantage concurrentiel contre les concurrents n‘ayant pas enregistré de nouvelles extensions.

Par exemple, Nike a enregistré avec succès le .Nike, alors qu’Adidas et Reebok n’ont pas choisi de le faire. Une nouvelle piste à explorer s’offre donc à Nike afin d’obtenir un avantage compétitif mesurable.

  1. L’afficher

Le minimum qu’un détenteur de marque puisse faire est de se servir de ce nouveau et, comparativement, moins onéreux système de nommage Internet afin de maximiser le trafic sur ses différents sites web.

En créant des noms de domaine clés et en renvoyant le trafic correspondant aux sites web principaux des marques coûterait moins cher et pourrait générer une augmentation du business et certainement participer à l’amélioration du référencement.

  1. La promouvoir

Quelques détenteurs de marques sont déjà en train de développer leur stratégie marketing en ligne, si ce n’est leur stratégie commerciale, basée sur leur nouveau .BRAND. Ils l’utilisent pour faire passer des messages marketing forts au sujet de leurs valeurs, de leur culture et de leur éthique dans l’objectif de renforcer la crédibilité et l’image de la marque.

Ces éléments font alors des noms de domaine, comme le .com l’a été, des noms de domaine premium.

Par exemple, Nike pourrait héberger un site web présentant sa stratégie en développement durable sur developpementdurable.nike ou des produits issus du commerce équitable sur commerceequitable.nike ou bien encore un focus sur l’innovation et le développement de la marque sur innovation.nike. Si une marque voulait faire l’équivalent avec un nom de domaine en .com, ils devaient payer des millions de dollars pour un seul domaine disponible à tous. Utiliser un nom équivalent en .BRAND permet une amélioration du référencement du site web avec les moteurs de recherche et couterait moins de 5$.

Il est important de sensibiliser les internautes à l’utilisation d’un .BRAND puisque très peu ont été informé du concept des nouvelles extensions.

Nous avons pu observer récemment lors de la coupe du monde de football, Mac Donalds qui a communiqué sur www.mcd.com, et ceci n’est qu’un pas vers l’extension .MCD.

Une fois que les éléments de base de la stratégie en ligne ont été définis, les détenteurs d’un .BRAND pourront concentrer leurs efforts sur l’optimisation des moteurs de recherche et sur leurs budgets réservés au Pay Per Click (PPC) en se basant sur leurs nouveaux noms de domaine.

Il est important d’observer que, bien que le PPC puisse apporter des résultats positifs rapidement, ils peuvent également entraîner d’importants budgets. De plus, il est important que les efforts réalisés pour promouvoir une nouvelle extension n’entravent pas ou n’ajoutent pas de confusion avec les campagnes web déjà existantes. Les campagnes pour l’optimisation du moteur de recherche montrent souvent des améliorations progressives sur des périodes de 6 à 12 mois, aussi il est nécessaire de démarrer ces campagnes au plus vite.

Le prochain .round

Bien qu’aucune date ne soit dévoilée au sujet du prochain épisode des nouvelles extensions, les marques et détenteurs d’un .BRAND doivent commencer à s’y préparer dès à présent.

Les détenteurs d’un .BRAND qui ont déjà leur extension déléguée ne doivent pas rester inactifs et ainsi voir leur avantage concurrentiel disparaître.

Quant aux marques qui souhaitent présenter leur candidature au prochain tour, elles doivent mettre en place un planning dès maintenant afin d’être sûres qu’une fois leur nom de domaine délégué, elles soient prêtes à lancer leur stratégie marketing.

Enfin, les marques qui n’ont pas l’intention de réserver des nouvelles extensions devraient rester en éveil car, sans aucun doute, ce nouvel espace de nommage offert aux marques affectera leur stratégie de nommage, leur parc de noms de domaine et leurs messages marketing.

*Les marques mentionnées dans cet article sont citées uniquement à titre d’exemple.

Ces catégories d’extensions Internet “qui cartonnent”.

couleurs_export

Les nouvelles extensions Internet suscitent souvent plus d’intérêt parce qu’elles choquent, parce qu’elles gênent, ou tout simplement parce qu’elles polluent l’univers des décideurs en charge de protéger leur marque. Pour certaines d’entre elles, nous n’en entendrons probablement jamais parler…et pourtant.

Des extensions Internet pour les couleurs

Qui l’eut cru: des entrepreneurs ont dépensés des sommes d’argent considérables pour autoriser l’enregistrement de noms de domaine qui se terminent par des noms de couleurs. Si l’enregistrement de “.com” fut, pendant un temps, un réflexe, à qui viendrait-il l’idée aujourd’hui d’enregistrer un nom de domaine qui se termine en “.orange” “.bleu” ?

La question peut surprendre et peut être est-il encore un peu trop tôt pour y répondre. Pourtant, si l’on compare avec les volumes d’enregistrements d’autres extensions de noms de domaine, les extensions pour les couleurs se portent plutôt bien.

De culture plutôt Américaine, les extensions de noms de domaine sont aujourd’hui considérablement développées en anglais plus que dans d’autres langues. Ainsi les candidatures pour ces extensions de couleur ont été déposées en anglais:

  1. .BLACK (noir);
  2. .BLUE (bleu);
  3. .GREEN (vert);
  4. .ORANGE (orange);
  5. .PINK (rose);
  6. .RED (rouge).

Attention toutefois, l’une de ces extensions est réservée à un grand opérateur de téléphonie dont nous vous laissons deviner le nom. Il ne sera pas possible d’acheter un de ces noms de domaine, contrairement aux autres.

Des extensions en pleine forme

Nous évoquions plus haut des différences entre les volumes d’enregistrements des différentes extensions Internet or il apparait clairement que les couleurs – ne s’arrachent pas, certes, comme c’est le cas pour les noms de domaine “.club” – mais qu’elles connaissent un certain succès dont voici les chiffres en nombre de noms de domaine enregistrés (source ntldstats.com):

  1. 10 noms de domaine “.orange”;
  2. 1 924 “.green”;
  3. 6 054 “.black”
  4. 17 792 “.blue”
  5. 19 136 “.pink”
  6. 49 607 “.red”.

Bien que le nombre de nom de domaine “.orange” n’entre pas vraiment en compte ici, il y aura bientôt 50 000 titulaires de nom de domaine pour la couleur rouge !

Pour rappel, nous avions comptabilisé ces résultats au 30 juin 2015 et voici ce qu’ils étaient:

  1. 1 464 “.green”;
  2. 4 950 “.black”;
  3. 13 330 “.pink”;
  4. 15 585 “.blue”;
  5. 31 609 “.red”.

Nous constatons aujourd’hui un dépassement de l’extension Internet “.pink” dont le volume des enregistrements de noms de domaine dépasse à présent celui des de l’extension “.blue” ainsi qu’une forte progression du “.red”.

Nous avons effectué une recherche standard sur l’indexation des noms de domaine “.red” dans Google et avons constaté que les 680 000 résultats affichés présentent de très nombreuses pages en Japonais: serais-ce parce que le rouge à une signification très particulière dans la culture Japonaise?

L’extension “.red” est aussi la 32 ème extension de nom de domaine au top 100 des extensions qui connaissent le plus fort taux d’enregistrements.

On peut être surpris par ces phénomènes de mode qui se développent et si les couleurs sont une catégorie, il en existe d’autres: l’automobile, la photographie, l’immobilier et bien d’autres…

…nous y reviendrons.

Petit-déjeuner Nameshield – « Brand Protection »

 

BPLe 3 Novembre dernier, Nameshield organisait son deuxième petit-déjeuner sur le thème cette fois-ci de la « Brand Protection ». L’occasion pour les nombreux invités présents de  découvrir pour certains et approfondir pour d’autres les dangers que représente le web pour leur marque et, surtout, les moyens concrets pour la protéger.

La conférence a débuté par un rappel des chiffres du web et de la contrefaçon, avant d’aborder les sujets plus techniques et juridiques.

25% du web seulement indexé par Google

La cybercriminalité représente 190 milliards d’euros en 2013

La moitié des entreprises françaises ont déjà été confrontée à la contrefaçon

Un médicament sur deux vendu sur Internet est un faux et entraîne la mort de 700 000 personnes par an

Ce qu’il faut retenir de la leçon :

  • Anticiper les attaques
  • Contrôler sa marque sur le web
  • Protéger ses actifs immatériels contre les usages abusifs
  • Surveiller ses noms de domaine en cohérence avec ses marques
  • Réagir avec efficacité face aux attaques (procédures juridiques…)

En guise de conclusion, un point sur l’avancé des nouvelles extensions et l’enjeu des .BRAND

Une conférence de qualité après un petit-déjeuner convivial qui fut l’occasion d’échanger, de partager les expériences, et surtout, d’avoir des réponses concrètes aux problématiques web auxquelles chaque entreprise fait face grâce à une équipe d’experts aussi compétents qu’agréables.

Le prochain petit-déjeuner Nameshield à ne surtout pas louper ?

  • 24 Novembre 2015 : Petit-déjeuner « Sécurité Web »
PDEJ BP1
Sarah Kopyc – Juriste – Consultante chez Nameshield Group

J-1 : lancement officiel du .VIN

En 2012, l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l’organisme de gouvernance Internationale des noms de domaine, annonce qu’il va autoriser les entreprises à déposer des candidatures pour gérer des extensions Internet.

1300 nouvelles extensions génériques voient le jour après la première phase de candidature, dont le .VIN et le .WINE qui ont rapidement été au cœur de l’attention de la communauté mondiale du vin.

vin2Les dossiers “.wine” et “.vin” auront été des plus polémiques. Très politisés, ils deviennent rapidement un sujet d’échanges violents entre différentes instances gouvernementales et vinicoles, car les acteurs du secteur du vin le savent bien : il y a de nombreuses discordances sur le sujet entre l’Europe et les Etats-Unis. Des discordances avec l’ICANN aussi.

La France, par le biais de ses porte-drapeaux, dont Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat au Numérique, et la Confédération Nationale des producteurs de vins et eaux de vie de vin à Appellations d’Origine Contrôlées (CNAOC), monte très tôt au front et pointe du doigt le manque de protection des indications géographiques. En 2015, un accord secret est signé entre les parties intéressées: le géant américain Donuts, exploitant des deux extensions “.vin” et “.wine” dont cette dernière est remportée lors d’une enchère, et la Commission Européenne.

L’ouverture prochaine des extensions .VIN et .WINE va donc avoir des conséquences qui pourront être autant bénéfiques que nuisibles selon les précautions prises en amont.

En effet, les extensions .VIN et .WINE seront disponibles à tous, ce qui signifie que prochainement, n’importe quel individu ou organisation pourra exploiter un nom de domaine en .VIN et / ou en .WINE sans justification particulière.

15685676486_49c16b65f9_nIl est donc urgent de protéger votre marque, votre château, votre domaine ou tout autre nom représentant votre identité en enregistrant votre nom.VIN ou nom.WINE afin d’éviter que des personnes ou organisations mal intentionnées n’en tirent profit à votre insu.

En effet, l’utilisation frauduleuse de votre marque.VIN ou marque.WINE peut :

  • Nuire à votre image,
  • Engendrer des pertes commerciales,
  • Ralentir voir entraver votre arrivée ou votre développement sur le web

Que vous soyez présent ou non sur le web, une fois que votre nom.VIN ou nom.WINE sera enregistré, il ne pourra y avoir de retour en arrière. Donc si celui-ci est enregistré par un tiers, il sera trop tard !

L’obtention de votre marque.VIN ou marque.WINE représente également un certain nombre d’opportunités qui sont les suivantes :

  • Marquer votre appartenance à la communauté du vin en appuyant votre crédibilité et votre authenticité aux yeux du grand public
  • Augmenter votre notoriété
  • Faire votre entrée sur le web de manière cohérente et sans toucher à votre identité
  • Développer vos ventes en ligne
  • Développer vos ventes à l’international grâce au .WINE
  • 4764540278_7e92c14aec_bPour vous protéger, c’est très simple, il suffit :
  1. D’inscrire la marque, le nom du château ou le domaine à la TMCH (Trade Mark Clearing House)
  2. Régler les coûts d’inscription (environ 195 €HT / an / marque)
  3. Enregistrer ses noms de domaine en .VIN et/ou .WINE (à partir de 48 € selon la formule choisit)

Le Groupe Nameshield est heureux de vous annoncer les dates de lancement des noms de domaine “.vin” et “.wine” : celles-ci commenceront le 17 Novembre 2015. Et si vous êtes une marque, nous vous invitons à prendre contact très rapidement avec nos services pour vous préparer à enregistrer votre nom de domaine en période de Sunrise. Les Indications géographiques vont bénéficier d’un mécanisme de protection supplémentaire qui sera aussi annoncé.

Qu’est-ce qu’un nom de domaine ?

Un nom de domaine est l’équivalent de votre adresse postale mais sur Internet. Cette adresse électronique matérialise votre identité sur le web.

C’est grâce à cette adresse (votre nom de domaine) que vous êtes visibles sur le net, que vos contacts et clients vont trouver votre site Internet.

Le nom de domaine est généralement composé du nom de votre marque, d’un produit, d’un service , suivi d’une extension telle que .fr, .com ou aujourd’hui du .vin comme par exemple :

www.cuveenameshield.vin
www.grandcru2015.vin
www.chateaunameshield.vin
www.mydomain.wine