Actualités du .ORG – Les ONG face à la vente du registre du .ORG à Ethos Capital

Extension .ORG - dot org - registre du .org PIR - Blog Nameshield

Fin 2019, l’annonce de la vente du registre du .ORG, Public Interest Registry (PIR) par l’Internet Society à Ethos Capital, un fond d’investissement, a créé un véritable débat, ce qui a été par ailleurs le sujet d’un précédent article de ce blog.

Pour rappel, cette annonce a engendré plusieurs craintes des ONG telles que de voir les prix du .ORG augmenter et la mise en place de principes de protection des droits pouvant entraîner une forme de censure des ONG, comme la pratiquent déjà certains pays. Ces peurs ont poussé l’EFF (Electronic Frontier Foundation) à lancer une campagne de sensibilisation sur l’impact potentiel de cette vente : SaveDotOrg. A ce jour, 846 organisations et 25 119 personnes ont signé cette pétition demandant à l’Internet Society de cesser la vente.

A la suite de ces nombreuses plaintes, l’ICANN a retardé l’approbation de la vente du registre du .ORG à Ethos Capital et a demandé des informations supplémentaires à l’Internet Society.

« Public Interest Commitments » : Les mesures proposées pour apaiser les préoccupations de la communauté du .org

En réponse à ces critiques, Ethos Capital et le Public Interest Registry tentent de rassurer en proposant la mise en place du « Public Interest Commitments » (PIC), des engagements assurant que l’augmentation tarifaire du .ORG serait limitée.

Parmi ces engagements, ils proposent également la création d’un « Stewardship Council » (un conseil pour la bonne gestion du .org) pouvant influencer les prises de décision du PIR et ainsi garantir le maintien de la liberté d’expression.

Ces engagements du PIC seraient ajoutés dans l’Accord du registre (Registry Agreement), contrat établi entre le registre et l’ICANN, relatif au fonctionnement du registre.

Un registre à but lucratif pour défendre des organisations à but non lucratif ?

Lors du dernier sommet de l’ICANN organisé à distance du 7 au 12 mars derniers en raison de la pandémie du Covid-19, plusieurs ONG dont l’EFF ont abordé ce sujet du rachat du registre du .ORG par Ethos Capital et ont interrogé l’ICANN sur leurs projets d’examiner ce changement de propriétaire.

Selon l’EFF, la création de ce conseil « Stewardship Council » ne répondra pas aux inquiétudes des ONG. En effet, les premiers membres de ce conseil seront directement ou indirectement sélectionnés par le PIR, et ce dernier disposera d’un pouvoir de veto pour s’opposer aux nouveaux membres, ce qui garantirait donc que ce conseil resterait en phase avec le PIR.

Concernant les prix du .ORG, selon les ONG, la mise en place du PIC n’assure pas une limitation de la hausse de prix. Une modification de l’accord du registre pourra être négociée à tout moment entre le propriétaire du registre et l’ICANN, malgré une opposition de l’opinion publique. C’est ce qui est arrivé en juin 2019, quand l’accord du registre du .ORG a été révisé pour réduire les droits des détenteurs du .org et supprimer le plafonnement des prix. L’ICANN a de plus indiqué en 2019, sa volonté de ne plus tenir le rôle de régulateur de prix, pourtant cette mise en place du PIC replacerait à nouveau l’ICANN dans cette position.

Par conséquent selon les ONG, ces « Public Interest Commitments » ne protégeraient donc pas suffisamment la communauté du .ORG.

Les questions des ONG sont restées sans réponse lors du dernier sommet ICANN, cette acquisition faisant encore actuellement l’objet d’un examen de la part de l’ICANN.

« Nous reconnaissons les questions et les préoccupations qui sont soulevées », déclare l’ICANN. « Pour apaiser ces préoccupations et maintenir la confiance dans la communauté « .org », nous exhortons PIR, ISOC et Ethos Capital à agir de manière ouverte et transparente tout au long de ce processus. […] Nous évaluerons de façon réfléchie et approfondie l’acquisition proposée afin d’assurer que le domaine demeure sûr, fiable et stable».

Affaire à suivre.

Lancement de 8 nouvelles extensions pour l’Inde

Noms de domaine - Extensions Inde - Nameshield
Source de l’image : 0426xgds via Pixabay

Le registre des .IN lance de nouvelles extensions dans sa langue locale.

A partir du 16 Mars, il sera donc possible de prétendre à ces extensions lors de la phase prioritaire de Sunrise :

Internationalized Domain Name (IDN)

.ಭಾರತ 

.ଭାରତ 

.ভাৰত 

.भारतम्  

.भारोत     

.بارت   

. ڀارت

.ഭാരതം  

Langue

Kannada

Oriya

Assamese

Sanskrit

Santali

Kashmiri

Sindhi

Malayalam

Les phases se décomposeront de la manière suivante :

  • Sunrise A (phase dédiée aux indiens, titulaires de marques indiennes) : du 16/03/2020 au 15/05/2020
  • Sunrise B (phase dédiée aux étrangers, titulaires de marques indiennes) : du 16/04/2020 au 15/05/2020
  • Sunrise C (phase dédiée aux titulaires de noms de domaine en .IN en caractères standards (ASCII)) : du 01/06/2020 au 30/06/2020
  • Ouverture générale : 15/07/2020

A noter que la possibilité d’enregistrement lors de la phase prioritaire de SUNRISE pour les titulaires étrangers de marques indiennes débute un peu plus tard le 16/04/2020.

Pour plus de renseignements sur les conditions d’enregistrement, n’hésitez pas à contacter vos chargés de clientèle dédiés ou votre consultant Nameshield.

Nos ressources téléchargeables

Ressources à télécharger : livres blancs, guides, webinars - Nameshield

Pendant cette période de confinement, Nameshield vous propose un accès continu à de nombreuses ressources téléchargeables : livres blancs, infographies, vidéos, webinars, etc.

Si des webinars sur des sujets spécifiques vous intéressent particulièrement, n’hésitez pas à nous en faire part. Nous mettrons en place des sessions dédiées.

Apple annonce la limitation de la durée des certificats SSL à 1 an dans Safari

Apple Safari SSL - Blog Nameshield
Source de l’image : kropekk_pl via Pixabay

Apple a annoncé cette semaine que la durée de vie maximale des certificats SSL/TLS sur ses appareils et son navigateur Safari serait limitée à 398 jours (1 an, et 1 mois pour couvrir la période de renouvellement). Le changement, annoncé par Apple lors de la réunion CA / Browser Forum à Bratislava, en Slovaquie, entrera en vigueur pour les certificats émis après le 31 août 2020.

L’annonce d’Apple fait suite à un échec du vote du CA/B Forum sur les certificats d’un an (bulletin SC22), qui s’est tenu en août 2019, et reflète une tendance continue à raccourcir la durée de vie des certificats. A la suite de ce vote, Google avait d’ailleurs exprimé son intention de réduire la durée de vie des certificats en dehors du cadre du CA/B forum si celui-ci ne se positionnait pas rapidement. Cette annonce est une demi-surprise, nous aurions plutôt pensé que Google ou Mozilla ferait le premier pas.

Quelles conséquences pour les sociétés et leurs certificats SSL/TLS?

La validité plus courte est-elle une bonne chose?

Plus la période de validité d’un certificat est courte, plus le certificat est sûr. En exigeant le remplacement des certificats sur une période plus courte, les mises à jour de sécurité sont apportées aux certificats, elles se déploient plus rapidement. La durée de vie de la clé privée d’un certificat, plus courte, est aussi une forte recommandation des acteurs de la sécurité en ligne afin de limiter la durée potentielle d’une fraude suite à une compromission.

D’un point de vue sécurité, tout le monde s’accorde à dire qu’une réduction de la durée de vie des certificats est une bonne chose. Le problème se situe du côté opérationnel avec les conséquences annoncées de cette réduction : plus d’interventions sur les certificats, donc une plus grande complexité dans le maintien d’un inventaire à jour et le besoin d’une organisation optimale avec les partenaires pour l’émission des certificats.

Faut-il tenir compte de l’annonce d’Apple ?

Safari est l’un des deux principaux navigateurs web, avec 17,7% en janvier 2020, derrière Google Chrome (58,2%) et devant Microsoft Internet Explorer et Edge (7,1%). Il parait difficile de faire fi de cette annonce qui touchera 1/5 des internautes, qui plus est si Google suit, il vaut mieux anticiper et se préparer. C’est d’ores et déjà le conseil de Nameshield.

Ce qu’il faut garder à l’esprit 

Les certificats émis avant le 1er septembre 2020 ne sont pas affectés par cette modification. Ils resteront valides pendant toute la période de deux ans et n’auront pas besoin d’être modifiés ou remplacés. Tous les certificats émis le 1er septembre ou après devront être renouvelés chaque année pour rester fiables par Safari.

Il faut donc se préparer à passer à des certificats d’une durée d’un an maximum contre deux actuellement. S’appuyer sur un partenaire et des outils efficaces est plus que jamais indispensable.

Vers la fin de la corrélation entre l’authentification et la gestion technique des certificats

Ce qui semble se dessiner au sein du CA/B Forum est le fait de permettre une durée d’authentification identique à celle que l’on connait aujourd’hui (deux ans) tout en forçant les certificats à être remplacés plusieurs fois durant cette même période.

Les principales Autorités de Certification, les organismes qui délivrent les certificats, anticipent ces changements et travaillent sur plusieurs systèmes d’automatisation du cycle de vie des certificats. Elles limiteraient ainsi le besoin de passer par une procédure de réauthentification potentiellement lourde à chaque remplacement. Les entreprises pourraient remplacer leurs certificats autant de fois qu’elles le souhaiteraient durant cette période. Cela permettrait notamment d’anticiper d’éventuelles nouvelles réductions de la durée de vie maximale des certificats.

La tendance est également à la mise en place d’outils d’automatisation pour le maintien d’un inventaire précis des certificats d’une part et la réinstallation technique de l’autre. Nameshield suit de près ces différentes évolutions et vous permettra de continuer à travailler en toute confiance.

Notre équipe se tient également à votre disposition pour anticiper ces changements et répondre à vos éventuelles questions.

ICANN67 – COVID19 : 0-1

ICANN67 – COVID19 : 0-1 - Blog Nameshield
Source de l’image : geralt via Pixabay

Du 7 au 12 mars prochains devait se tenir à Cancún, au Mexique, le 67ième Sommet annuel de l’ICANN, un sommet consacré aux règlementations liées au nommage internet. Souvent désigné par l’acronyme ICANN67, c’est finalement un autre acronyme COVID19 qui désigne le désormais célèbre coronavirus qui a obligé ICANN à reconsidérer toute la logistique de cet événement.

Depuis 1999, ICANN organise tous les ans trois rendez-vous annuels consacrés aux règlementations applicables au nommage internet et un quatrième consacré à des aspects plus opérationnels, souvent désigné comme le GDD Summit (Global Domain Division Summit). Ces réunions sont l’occasion pour les participants de quelques 150 pays et quelques 2500 participants, d’échanger en direct sur les sujets brûlants liés au système de noms de domaine (le DNS).

Depuis quelques semaines l’attention mondiale s’est pourtant cristallisée sur un tout autre sujet : celui de la propagation en cours du coronavirus qui selon les derniers chiffres connus aurait contaminé quelques 75.465 personnes en Chine continentale et causé le décès de 2.236 personnes depuis son émergence en décembre à Wuhan, capitale de la province de Hubei. Si la Corée du Sud dépasse elle aussi désormais le cap des 150 cas confirmés, la liste des pays qui recensent des cas d’infection ne cesse de s’allonger. Ce sont en effet plus de 30 pays qui sont désormais dans cette situation.

Fort logiquement au cours des dernières semaines, dans les coulisses de l’organisation ICANN, le coronavirus remontait comme un sujet de préoccupation majeur pour les acteurs de l’industrie des noms de domaine. De plus en plus de participants potentiels évoquaient le fait de préférer ne pas se déplacer pour cet événement pourtant important pour eux, tandis que d’autres demandaient si la tenue de cet événement était pertinente dans un tel contexte. Des annulations récentes d’événements de même nature ont en effet fait écho à leurs doléances. Au début de ce mois, la GSMA, les organisateurs de la plus grande exposition de l’industrie mobile au monde, le Mobile World Congress 2020, avaient effectivement annulé l’événement après que plus de 30 exposants et sponsors se soient retirés en raison de l’épidémie. Le Festival Fintech de l’Inde (IFF 2020) organisé par le gouvernement du Maharashtra, le ministère de l’électronique et des technologies de l’information (MeitY), la National Payments Corporation of India (NPCI) et le Fintech Convergence Council a annoncé lui aussi cette semaine qu’il reporterait l’événement à un « moment plus approprié » en raison des problèmes liés au coronavirus. L’événement devait se tenir les 4 et 5 mars 2020.

Lors de la session du conseil d’administration de l’ICANN du 19 février, session qui a été rallongée d’une heure, ICANN a donc fini par trancher :

« Résolu (2020.02.19.01), en raison de l’urgence de santé publique de portée internationale posée par le COVID-19, des développements quotidiens en évolution, et du risque mondial élevé encore identifié, le Conseil d’administration charge le Président et le Directeur général de l’ICANN, ou ses représentants, de prendre toutes les mesures nécessaires pour ne pas tenir la réunion ICANN67 en personne à Cancún, au Mexique.

Il est résolu (2020.02.19.02), comme le Conseil d’administration a décidé de ne pas se rendre à Cancún, au Mexique pour l’ICANN67, que le Conseil d’administration ordonne au Président et au Directeur général de l’ICANN de remplacer  l’ICANN67 par la première réunion publique organisée à distance. »

Le communiqué du Board ICANN confirme ainsi que le sommet habituellement tenu en présentiel va pour la première fois être entièrement géré à distance avec des moyens encore à préciser.

Si la tenue d’un tel rendez-vous à distance est inédite, il est à noter que par le passé ICANN a déjà remis en question l’organisation des réunions pour des raisons similaires. En effet en juin 2016 par exemple, ICANN avait décidé de déplacer l’ICANN56 de Panama City à Helsinki en Finlande pour cause de virus Zika. La seule différence est que la décision avait pu être davantage anticipée.

C’est d’ailleurs pour cela que ICANN s’est déjà emparé du sujet pour la tenue des événements suivants l’ICANN67 : le GDD Summit prévu à Paris en mai puis l’ICANN68 prévu à Kuala Lumpur en Malaisie en juin.

Municipales 2020 : les noms de domaine buzyn2020.fr et buzyn2020.paris renvoient vers le site de campagne d’Anne Hidalgo

Cybersquatting - Municipales 2020 : les noms de domaine buzyn2020.fr et buzyn2020.paris renvoient vers le site d’Anne Hidalgo
Source de l’image : Sadnos via Pixabay

A la suite de l’annonce, dimanche 16 février, de la candidature d’Agnès Buzyn aux élections municipales de Paris, plusieurs journalistes politiques ont découvert lundi que le nom de domaine buzyn2020.fr était déposé mais renvoyait vers Paris en commun, le site de campagne d’une toute autre candidate, Anne Hidalgo.

Plusieurs autres noms ont été enregistrés dimanche soir, redirigeant également vers la page d’accueil de Paris en commun dont buzyn2020.paris, agnesbuzyn2020.fr et agnesbuzyn2020.com. Si plusieurs de ces noms ont été déposés anonymement, deux d’entre eux l’ont été par l’association Montreuil en Commun, un groupe de « quatre conseillers municipaux » qui se dit « sans aucune étiquette politique » et qui explique à Numerama que  le fait que ces noms étaient disponibles est « révélateur de l’improvisation de sa candidature et de la légèreté de LREM s’agissant d’une affaire sérieuse comme une candidature à la mairie de Paris  ».

Sensibilisation aux risques de cybersquatting

La candidate LREM ne pourra pas non plus utiliser le nom de domaine buzyn2020.com qui a été déposé lundi par une société de conseil en gestion de risques et de crises, Crisalyde. En déposant ce nom, la société a souhaité sensibiliser aux risques de cybersquatting.

« J’ai profité de l’occasion pour faire de la sensibilisation. C’est mon métier, j’ai vu un risque et je l’ai exploité », explique au Parisien Selim Miled, le président de Crisalyde.

Le cybersquatting est une pratique consistant à s’accaparer, en le déposant, un nom de domaine, reprenant ou évoquant une marque, un nom commercial, un patronyme ou toute autre dénomination sur laquelle le déposant n’a aucun droit et ce afin de tirer un profit matériel ou moral de sa notoriété présente ou à venir.

Crisalyde a ainsi enregistré 6 noms de domaine : buzyn.paris, agnesbuzyn2020.paris, buzynpourparis.com, buzynpourparis.fr, buzyn2020.info et buzyn2020.com. «Dès que l’équipe d’Agnès Buzyn me contactera, je leur céderai le nom de domaine au prix acheté, avec un conseil amical» ajoute Selim Miled.

Quelle stratégie adopter face au cybersquatting ?

L’équipe d’Agnès Buzyn devra entrer en contact avec les personnes qui ont déposé ces noms, qui pourront décider de les rendre gracieusement ou de leur revendre à des prix qu’ils auront fixés.

Toutefois il existe des actions de lutte visant à récupérer un nom de domaine cybersquatté, telle que la procédure UDRP (Uniform Domain Name Dispute Resolution Policy). Cette procédure permettra alors la suppression ou le transfert du nom de domaine (pour en savoir plus, un webinar sur les procédures de récupération des noms de domaine est disponible en replay sur le site de Nameshield).

Et enfin, afin d’éviter tout risque de cybersquatting, il est conseillé de mettre en place une surveillance des dépôts de noms de domaine, pour être ainsi alerté immédiatement de tout nouveau enregistrement de noms de domaine pouvant potentiellement porter atteinte à votre notoriété ou à votre activité.

Pour plus d’informations sur notre expertise en protection des marques en ligne et les procédures de récupération de noms de domaine, n’hésitez pas à prendre contact avec un consultant Nameshield.

Ouverture de la phase prioritaire d’un .TW en caractères chinois pour les titulaires d’un .TW

Noms de domaine en .TW
Source de l’image : Yenyu_Chen via Pixabay

Nous sommes actuellement dans une phase prioritaire pour l’enregistrement d’un nom de domaine en caractères standards (ASCII) sous l’extension .TW en chinois  (.台灣 ).

L’IDN (internationalized domain name)* de cette extension est le suivant : .xn – kpry57d

Si vous détenez un nom de domaine en .TW vous pouvez donc prétendre au même nom en .台灣 sous certaines conditions :

  • La date de création de votre nom de domaine en .TW doit être antérieure au nom souhaité sous l’extension : .台灣 (.xn – kpry57d)
  • Le titulaire du nom de domaine en ASCII.台灣 (.xn – kpry57d) doit être le même que le nom en ASCII.TW
  • Les noms de domaine : ASCII.tw et ASCII.台灣 (.xn – kpry57d) doivent être gérés par le même registrar lors de la création du nom : ASCII.台灣.

Cette phase a débuté le 7 janvier 2020 et finira le 10 février 2020.

L’ouverture générale est prévue le 18 février 2020.

Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .台灣, n’hésitez pas à prendre contact avec un consultant Nameshield.

* Les noms de domaine internationalisés (IDN) permettent l’utilisation de noms de domaine dans la langue maternelle d’internautes utilisant des caractères spéciaux tels que les utilisateurs asiatiques, arabes ou africains.

BREXIT – Le planning du .EU pour les ressortissants anglais

BREXIT - Noms de domaine en .EU
Source de l’image : MIH83 via Pixabay

L’Eurid (registre du .EU) avait récemment mis à jour ses règles de nommage à la suite du BREXIT, en modifiant les conditions d’attribution d’un nom de domaine .EU pour les Britanniques et Gibraltariens, suivant le plan ci-dessous:

*Depuis le 1er novembre 2019, l’EURid n’autorisait PLUS l’enregistrement de tout nouveau nom de domaine au demandeur dont le code de pays de résidence ou d’établissement était GB ou GI, sauf si le code de pays de citoyenneté du titulaire correspondait à un État membre de l’UE27.

*Le 24 octobre 2019,  et après confirmation explicite de la Commission, l’EURid a informé par e-mail les déclarants GB et GI et leurs bureaux d’enregistrement de leur non-conformité à venir avec le cadre réglementaire du .EU. Les déclarants avaient la possibilité de démontrer leur conformité au cadre réglementaire du .EU en mettant à jour leurs coordonnées avant le 1er janvier 2020.

Pendant cette période de deux mois, les noms de domaine concernés restaient actifs et pouvaient continuer à être utilisés par leurs titulaires.

*Depuis le 1er janvier 2020, tous les titulaires n’ayant pas démontré leur éligibilité seront considérés comme non éligibles et leurs noms de domaine seront RETIRÉS, c’est-à-dire supprimés. Un nom de domaine RETIRÉ ne fonctionne plus, car celui-ci est supprimé du fichier de zone et ne peut plus prendre en charge les services actifs (tels que les sites Web ou la messagerie électronique). Douze mois après le retrait du Royaume-Uni, c’est-à-dire le 1er novembre 2020, tous les noms de domaine concernés seront RÉVOQUÉS et deviendront DISPONIBLES à l’enregistrement général. Leur libération se fera par lots à partir du moment où ils seront rendus disponibles.

*Aucun transfert à des déclarants GB / GI ne sera possible pendant la période des deux mois entre le 1er novembre et le 1er janvier, sauf s’ils ont un code pays citoyen d’un État membre de l’UE27. Le transfert à un non GB / GI inscrit restera possible.

Suite à la sortie officielle du Royaume-Uni de l’Union Européenne ce 31 Janvier, le Royaume-Uni et l’UE entreront dans la soi-disant «période de transition» jusqu’au 31 Décembre 2020.

Pendant cette période de transition, les résidents et les citoyens du Royaume-Uni continueront de pouvoir détenir et enregistrer un nom de domaine .eu. Le plan décrit ci-dessus s’appliquera à compter de la fin de la période de transition et sera bientôt mis à jour en conséquence.

Nous vous tiendrons informés dès que l’Eurid aura effectué cette mise à jour.

De son côté, le registre britannique (NOMINET) n’a pas l’intention de restreindre ses conditions de nommage. Le .uk/.co.uk reste toujours ouvert à tous.

FIC 2020 – Le DNS Premium de Nameshield à nouveau labellisé France Cybersecurity

A l’occasion de la 12ème édition du Forum International de la Cybersécurité (FIC), l’événement de référence en matière de cybersécurité et de confiance numérique, qui se tient actuellement du 28 au 30 janvier à Lille, Nameshield s’est vu remettre une nouvelle fois le Label France Cybersecurity pour sa solution DNS Premium.

DNS Premium de Nameshield labellisé France Cybersecurity
8ème édition de la Remise des Labels France Cybersecurity, 29 janvier 2020

Le DNS Premium de Nameshield labellisé France Cybersecurity

Le DNS est au cœur des services critiques de l’entreprise : Internet, e-mail, applications…

Exposé de plus en plus fréquemment aux attaques telles que les attaques DDoS, Man in the Middle… il doit rester disponible.

Le DNS Premium de Nameshield est la solution qui répond aux besoins de protection du DNS avec une infrastructure redondante, ultra-sécurisée avec tous les services clés du DNS (anycast, protection DDoS, DNSSEC, statistiques).

Cette solution DNS Premium labellisée France Cybersecurity, permet ainsi à ses utilisateurs de protéger leurs actifs numériques de toute attaque et garantit une haute disponibilité de leurs services Internet.

Label France Cybersecurity, la garantie d’un niveau de qualité en matière de cybersécurité

DNS Premium de Nameshield labellisé France Cybersecurity

Pour rappel, le Label France Cybersecurity est la garantie pour les utilisateurs que les produits et services de Nameshield sont français et qu’ils possèdent des fonctionnalités claires et bien définies, avec un niveau de qualité en matière de cybersécurité vérifié par un jury indépendant.

Il répond à plusieurs besoins et objectifs :

  • sensibiliser les utilisateurs et donneurs d’ordre internationaux à l’importance de l’origine française d’une offre de cybersécurité et aux qualités qui lui sont propres ;
  • attester auprès des utilisateurs et donneurs d’ordre, la qualité et les fonctionnalités des produits et services ainsi labellisés ;
  • promouvoir les solutions de cybersécurité françaises et accroître leur visibilité en France et à l’international ;
  • accroître globalement leur usage et élever le niveau de protection des utilisateurs.

Ce label est gouverné par une structure composée de représentants réunis en 3 collèges :

  • Collège étatique : représentants de la Direction Générale de l’Armement (DGA), de la Direction Générale des Entreprises (DGE) du Ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique et de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI).
  • Collège industriel : représentants de l’Alliance pour la Confiance Numérique (ACN) et d’Hexatrust.
  • Collège utilisateurs : représentants des groupements d’utilisateurs CIGREF, GITSIS, CESIN, CLUSIF espace RSSI.

Nameshield, société 100% française, certifiée ISO 27001 sur l’ensemble de son activité registrar, a su ainsi apporter toutes les garanties nécessaires à l’obtention du label France Cybersecurity pour son offre DNS Premium et illustre ainsi son engagement à toujours fournir à ses clients les meilleures prestations et standards en matière de cybersécurité.

Pour en savoir plus sur notre solution labellisée DNS Premium, rendez-vous sur le site de Nameshield.

Le lancement du .GAY est proche !

Extension .GAY - dotGAY - Blog Nameshield
Source de l’image : Site de Top Level Design

En juin 1970, un an après l’émeute de Stonewall, qui a marqué la naissance des mouvements de revendication LGBTQ, les premières Gay Pride se sont tenues dans plusieurs villes des Etats Unis, pour revendiquer la liberté, l’égalité et dénoncer les préjudices, les persécutions, l’intolérance et la haine.

50 ans plus tard, avec le lancement de la nouvelle extension .GAY par le registre TOP LEVEL DESIGN, un nouvel environnement digital est créé pour la communauté LGBTQ. Cette extension est ainsi destinée aux individus, organisations, entreprises soutenant la communauté. Elle permettra d’accroître leur visibilité et de créer un espace digital plus sûr.

Le lancement du .GAY se fera suivant le calendrier ci-dessous.

Calendrier de lancement du .GAY

  • Phase Sunrise : du 10/02/2020 au 06/05/2020
  • EAP (Early Access Period): du 11/05/2020 au 18/05/2020
  • Ouverture totale : à partir du 20/05/2020

Des dons reversés à des organisations à but non lucratif LGBTQ

A noter que pour chaque nouveau nom enregistré, le .GAY reversera 20% de son revenu à des organisations à but non lucratif LGBTQ, telles que les organisations GLAAD et CenterLink qui en sont actuellement les premières bénéficiaires.

L’enregistrement d’un nom de domaine en .GAY deviendra ainsi un moyen d’exprimer son soutien à la communauté LGBTQ.

Politique de Protection des Droits du .GAY

Le .GAY donnera la possibilité de créer un environnement en ligne plus sûr pour la communauté LGBTQ. En effet, l’extension sera soumise à une politique de protection des droits du .GAY qui permettra de signaler tout contenu portant atteinte à la communauté LGBTQ, et de mettre en place des actions pour supprimer ces contenus ou suspendre le site lui-même.

« L’utilisation du .GAY pour des contenus anti-LGBTQ ou ayant pour objectif de diffamer ou nuire aux individus ou groupes LGBTQ est strictement interdite et peut résulter en la suspension immédiate du nom de domaine. Les comportements interdits incluent les harcèlements, menaces et discours haineux », souligne le registre.

L’enregistrement de nom de domaine en .gay sera interdit aux groupes déjà connus aux contenus haineux et incitant à la violence contre la communauté LGBTQ.

Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .GAY, n’hésitez pas à prendre contact avec un consultant Nameshield.