NBA : Le phishing n’épargne pas les institutions sportives

NBA : Le phishing n’épargne pas les institutions sportives
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Le 10 mai dernier, dans un communiqué de presse, la société Pacers Sports & Entertainment (PSE), propriétaire de l’équipe de basketball des Pacers de l’Indiana, franchise de la NBA (National Basketball Association), a révélé avoir été victime d’une attaque sophistiquée de phishing fin 2018.

Pour rappel, le phishing est une technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des informations personnelles dans le but de perpétrer une usurpation d’identité. Il s’agit d’une technique d’« ingénierie sociale » qui consiste à exploiter non pas une faille informatique, mais la « faille humaine » en dupant les internautes par le biais d’un email semblant provenir d’une entreprise de confiance, typiquement une banque ou un site de commerce.

Pacers Sports & Entertainment victime d’une attaque de phishing

Fin 2018, la société PSE a ainsi été la cible d’une campagne d’emails de phishing permettant l’accès non autorisé à des emails contenant des informations personnelles d’un certain nombre de personnes.

Cette cyberattaque a touché un nombre limité de personnes, cependant la quantité d’informations volées reste importante : nom, adresse, date de naissance, numéro de passeport, permis de conduire, numéro d’identification d’état, numéro de compte bancaire, numéro de carte de crédit, signature numérique, nom d’utilisateur et mot de passe, et pour certains le numéro de sécurité sociale.

La société américaine a alors rapidement mis en place des mesures pour sécuriser les comptes de messagerie touchés et a lancé une enquête avec l’aide d’experts judiciaires. Cette enquête a ainsi révélé que les pirates ont eu accès aux comptes d’un nombre limité de personnes, entre le 15 octobre et le 4 décembre 2018. Le communiqué ne donne cependant aucun détail sur l’identité des personnes visées.

PSE a informé individuellement chaque victime quelles informations les concernant ont été dérobées et rassure en affirmant qu’ « à ce jour, elle n’a reçu aucun rapport concernant une utilisation abusive ou une tentative d’utilisation abusive des informations personnelles ». La société a offert aux victimes de cette attaque, un accès gratuit à des services de surveillance de crédit et de protection d’identité.

Quelques règles simples face au phishing 

Les attaques de phishing deviennent de plus en plus fréquentes mais surtout de plus en plus sophistiquées et visent tout type de secteurs. Chacun doit donc redoubler de vigilance.

Pour conclure, rappelons quelques règles simples pour vous protéger face à des tentatives de phishing :

  • Ne pas répondre à une demande d’informations confidentielles par mail (code d’accès et mots de passe, code de carte bleue…) ;
  • Ne jamais ouvrir une pièce jointe dont l’expéditeur est soit inconnu soit d’une confiance relative ;
  • Vérifier les liens en passant la souris au-dessus (sans cliquer) pour s’assurer qu’ils renvoient vers des sites de confiance ;
  • Être attentif à la qualité du langage utilisé par l’expéditeur du mail ;
  • Ne pas faire confiance au nom de l’expéditeur du mail. En cas de doute, contacter l’expéditeur par un autre biais.

L’Europe décide d’appliquer des sanctions aux cybercriminels hors frontières

L’Europe décide d’appliquer des sanctions aux cybercriminels hors frontières
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Vendredi 17 mai 2019, le conseil des ministres de l’Union européenne a exposé la création d’une liste noire recensant les auteurs de cyber exactions localisés hors frontières.

C’est donc un nouveau cadre juridique qui a été validé par l’UE afin de tenter de faire diminuer le nombre en perpétuelle progression de cyberattaques. A présent, l’UE pourra en effet sanctionner des individus ou des entités impliquées dans les cyberattaques menées depuis l’extérieur.

L’Europe cherche via cette mesure à protéger autant que faire se peut ses infrastructures les plus critiques des cybercriminels, relatives aux systèmes électoraux ou de santé par exemple, en abolissant l’impunité dont semblait jouir les hackers internationaux.

Si aucun nom ne figure aujourd’hui sur cette fameuse liste, la situation pourrait rapidement évoluer.

Récemment, le ministre des Affaires étrangères britannique, Jeremy Hunt, a déclaré que : « depuis trop longtemps, des acteurs hostiles menacent la sécurité de l’Union européenne en perturbant des infrastructures clés, en tentant de déjouer les principes de nos démocraties et en volant des secrets commerciaux et de l’argent se chiffrant en milliards d’euros. Cette décision était donc indispensable. »

Fort est de constater que des cyberattaques menées par des nations, contre d’autres nations ou des entités, tendent à se multiplier. Point important à noter, ces sanctions pourront être rétroactives. A date, les sanctions ne sont pas encore clairement définies : interdiction de voyager dès qu’identifiés, gel des avoirs ? Plusieurs pistes sont actuellement à l’étude.

Game of Thrones : le retour des ma[LWARES]rcheurs blancs par dizaines !

Game of Thrones - Le retour des malwares
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Comme pour chaque événement où l’engouement massif est de mise, le lancement de l’ultime saison de Game of Thrones est une opportunité en or pour de nombreux pirates !

La série serait la préférée des cybercriminels selon une étude de Kaspersky. Elle représentait 17% des contenus infectés l’année dernière, soit 20 934 internautes ! Selon cette même étude, les épisodes les plus visés sont, en toute logique, le premier et les derniers de la saison.

Car si les fans sont légion en France, hors abonnement, la seule solution pour visionner les si attendus épisodes reste le téléchargement illégal sur des sites de torrent.

C’est par ce biais que les cybercriminels infectent les ordinateurs des internautes peu méfiants. Premier warning, n’installez pas de programme à la demande des sites de torrent, ce sont bien ces derniers qui risquent de contenir un malware !

En effet, deux types de fraude sont principalement utilisés :

  • Les malwares : des logiciels malveillants sont lancés sur les sites de torrent utilisés par les fans de la série pour accéder au visionnage des précieux épisodes.
  • Le phishing : de très nombreuses tentatives de phishing ont été recensées, les pirates utilisant l’image officielle de Game of Thrones pour tenter de récupérer vos données personnelles.

Les cybercriminels sont cette saison quasiment aussi imaginatifs que les scénaristes de la série à succès : faux jeux concours multiples et variés permettent à ces hackers de récolter adresses emails et autres coordonnées bancaires.

La contrefaçon est également de la partie avec un pullulement observé de sites proposant des produits soi-disant « officiels » mais n’étant autres que des contrefaçons.

Nameshield recommande ainsi aux amateurs la plus grande vigilance !

Pour rappel, voici les principes de base à respecter pour naviguer sereinement et ne pas se faire piéger par des hackers peu scrupuleux :

  • Ne pas télécharger de plugin d’origine douteuse
  • Bien analyser les URLs avant tout achat
  • Vérifier la présence du fameux HTTPS
  • Vérifier enfin que l’adresse finale corresponde au site recherché

Comme toujours, sur le web, une vigilance accrue est de mise car, même si le printemps gagne nos régions, n’oubliez pas que sur le web, winter is coming…

15 sites web proposant de mener des attaques DDoS fermés par le FBI

Cybersécurité - attaques DDoS
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Dans son dernier rapport trimestriel, Nexusguard indiquait qu’après la fermeture par le FBI de 15 sites web vendant des services de cyberattaques, il a pu être constaté une diminution de 85% de la taille des attaques DDoS moyennes et de 24% des grandes attaques.

De la même façon, ces fermetures auraient contribué à une baisse concomitante de 11% du volume des attaques par rapport à la même période en 2018 et à l’échelle mondiale.

C’est en effet en décembre 2018 que le FBI a réussi à faire fermer boutique à 15 sites web proposant des services d’attaques DDoS, appelés sur le marché des « booters » ou « services booters ».

Ces booters utilisent pour parvenir à leurs fins des IP stresser, qui sont à l’origine des outils permettant de tester la résilience d’un serveur ou d’un réseau. Les cybercriminels détournent donc ces IP stresser et envoient via ces derniers un grand volume de requêtes vers des serveurs jusqu’à ce que ceux-ci soient surchargés et ne puissent plus répondre.

Le rapport Nexusguard indique également que les 15 sites fermés par le FBI seraient à l’origine technique d’environ 11% des attaques DDoS mondiales et les pirates associés auraient perpétré plus de 200 000 attaques DDoS de tailles variables depuis 2014. Bien sûr, cette baisse risque d’être uniquement temporaire, la multiplication des réseaux de bot étant le véritable fléau de notre décennie en matière de cybercriminalité.

Une attaque visant le système des noms de domaine : la priorité, protéger ses accès

Cyberattaque mondiale - DNS Hijacking - cyberespionnage
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Les médias ont très largement relayé le weekend dernier les méfaits d’une attaque à priori sans précédent et visant les noms de domaine.

C’est en effet dans la nuit du 22 au 23 février que, l’ICANN a déclaré des attaques d’une grande envergure visant les noms de domaine : il s’agit de DNS hijacking. Ces attaques consistent « à remplacer les adresses des serveurs » autorisés « par des adresses de machines contrôlées par les attaquants », a expliqué l’organisme, permettant aux pirates d’interroger les données pour découvrir mots de passe, adresses mail etc., voire de capter complètement le trafic vers leurs serveurs.

Une vague d’attaques qui a débuté en novembre 2018

En réalité, il ne s’agit pas d’une attaque, mais d’une vague d’attaques que le système des noms de domaine subit depuis maintenant plusieurs semaines.

Dès la fin du mois de novembre 2018, une attaque visait le Liban et les Émirats Arabes Unis et avait affecté les noms de domaine en .GOV. Dans cette première attaque, les cybercriminels avaient procédé à du DNS hijacking.

Début janvier 2019, la société FireEye faisait état dans un article d’une vague de DNS hijacking affectant les noms de domaine appartenant au gouvernement et aux secteurs des télécommunications et d’Internet au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, Europe et Amérique du Nord.

Si les pirates n’avaient pas été alors identifiés, les premières recherches laissaient à penser que ces derniers pourraient opérer depuis l’Iran.

Fait important quant à l’attaque du 22 février : elle frappait cette fois-ci, parfois avec succès, des acteurs importants de l’Internet.

En quoi ces attaques consistent-elles ?

La méthode employée est celle du DNS hijacking, déployé à grande échelle. Il s’agit d’une attaque malicieuse, également appelée redirection DNS. Son but : écraser les paramètres TCP/IP d’un ordinateur afin de le diriger vers un serveur DNS pirate en lieu et place du serveur DNS officiel paramétré. Pour ce faire, le pirate prend le contrôle via différentes techniques de la machine cible pour altérer les configurations DNS.

Le gouvernement américain, entre autres, a récemment tiré la sonnette d’alarme face à ces séries d’attaques très sophistiquées dont le but serait de siphonner un important volume de mots de passe. Ces attaques cibleraient plus spécifiquement les gouvernements et les sociétés privées.

Entre DNS hijacking et cyberespionnage

Selon l’article de Talos de novembre 2018, les pirates derrière ces attaques auraient ainsi récupéré des emails et des informations de connexions (identifiants – mots de passe) en hijackant le DNS, faisant en sorte que le trafic des emails des institutions ciblées et le VPN (Virtual Private Networking) soient redirigés vers un serveur contrôlé par les cybercriminels.

Une fois les connecteurs récupérés, d’autres attaques peuvent être lancées, telles que le Man-In-The-Middle, à des fins d’espionnage.

Alors comment se protéger efficacement ?

Il faut être conscient que si ces attaques visent prioritairement le système d’avitaillement des noms de domaine, nous ne le dirons jamais assez, la première porte d’entrée d’un pirate à votre portefeuille de noms de domaine est vos accès plateforme de gestion.

La première et absolue recommandation est de protéger ses accès

Nameshield a mis en place, depuis de nombreuses années, des dispositifs de sécurisation de l’accès au portail de gestion des noms de domaine (filtrage IP, ACL, HTTPS) et propose en sus l’authentification 2 facteurs et le SSO.

Si ces solutions complémentaires ne sont pas encore en place, Nameshield recommande vivement de mettre en place ces solutions, tout particulièrement la double factor authentification, pour lutter contre les vols de mots de passe.

Mettre en place le protocole DNSSEC

La mise en place du protocole DNSSEC, s’il était bien plus largement déployé, aurait pu empêcher ou à tout le moins amoindrir l’impact de ces attaques, en limitant leurs conséquences.

Il devient plus qu’urgent que DNSSEC soit désormais massivement adopté, tant au niveau des résolveurs que des serveurs faisant autorité.

Protéger ses noms de domaine stratégiques

La mise en place d’un registry lock sur vos noms stratégiques empêchera les modifications frauduleuses de ces derniers.

Si aucune solution parfaite n’existe aujourd’hui pour protéger à 100% les infrastructures des cyberattaques, c’est l’application de plusieurs mesures préventives combinées qui permettra de diminuer les vulnérabilités exploitées (si) facilement par les pirates.

Arnaque par e-mail

Alerte FOVI - Blog Nameshield

La fraude aux faux ordres de virement (FOVI) est de retour !!!

Des escrocs ont utilisé le bon vieux système des faux ordres de virement, en piratant des comptes mail de sociétés.

Récemment, la société Pathé a été la cible d’un groupe de fraudeurs professionnels qui, grâce à une communication raffinée, a réussi à gagner la confiance de certains collaborateurs de la filiale du groupe aux Pays-Bas. Montant de la fraude : 19 200 000 euros.

Leur méthode : Des courriels envoyés au cours du mois de mars 2018 depuis une fausse adresse électronique au PDG afin de de procéder à des virements d’argent destiné à financer une prétendue acquisition à Dubaï. Les fraudeurs se faisaient passer pour la direction du groupe et précisaient que l’argent serait remboursé après la transaction.

Autre cas, une société pétrolière française s’est fait dérober 900.000 euros à la mi-octobre. Un sous-traitant français de la société, opérant en Angola, contacte par email le service comptable de cette entreprise francilienne. Il lui demande d’effectuer un virement dans le cadre de leurs affaires commerciales : « L’argent a été viré sur un compte de la Barclays Bank à Londres avant de disparaître purement et simplement ». Ce n’est qu’après-coup que l’entreprise découvre que des escrocs ont réussi à pirater le compte mail de ce sous-traitant pour leur usurper leur identité.

Ce phénomène touche plus particulièrement les petites et moyennes entreprises car elles n’ont pas encore mis en place de stratégie de protection. Selon l’office central pour la répression de la grande délinquance financière en France, 430 millions d’euros ont été détournés en l’espace de 3 ans par les escrocs aux faux ordres de virement.

Les différents modes opératoires

1. L’escroquerie au Président

Technique consistant à convaincre le collaborateur d’une entreprise d’effectuer en urgence un virement important à un tiers pour obéir à un prétendu ordre du dirigeant.

2. L’escroquerie au changement de RIB

Technique consistant à contacter un fournisseur/client afin de lui notifier d’un changement de RIB. En général, l’escroc utilise des informations confidentielles (factures, contrat) afin de convaincre l’interlocuteur de modifier le RIB et d’initier le transfert. A noter, cette technique nécessite toutefois une prise de contrôle des messageries des cibles.

Quelques règles simples pour se prémunir

Au sein de l’entreprise :

1. Sensibilisation en interne

Rappeler aux collaborateurs la prudence concernant les données de l’entreprise : Toute information liée à l’entreprise peut être utilisée par des escrocs.

Sensibiliser régulièrement l’ensemble des employés des services comptables, trésorerie, secrétariats, standards, de ce type d’escroquerie, notamment pendant les périodes de congés.

2. Instaurer des procédures de vérification pour les paiements internationaux

3. Maintenir à jour le système de sécurité informatique

4. Accentuer la vigilance pendant les périodes de vacances scolaires, les jours fériés et les jours de paiement des loyers

Surveillance :

1. Surveiller/Détecter les noms de domaine utilisés pour la messagerie interne
Les cybercriminels enregistrent des noms de domaine proches de ceux de la société afin de créer l’illusion. 

2. Lancer des actions concernant les noms de domaine déposés par des tiers (utilisés ou non)
Les escrocs utilisent les noms  de domaine quelques heures après l’enregistrement du nom de domaine afin de lancer une attaque.

3. Sécuriser la messagerie contre le typosquatting
Le logiciel de messagerie doit permettre de bloquer toute intrusion via un nom de domaine proche de celui utilisé par l’entreprise.

4. Sensibiliser les clients/fournisseurs/sous-traitants
Informer les contacts sur le mode de communication/ordre afin d’éviter tout risque d’intrusion d’un tiers.

Reconnaître les signes d’attaque

Il existe une multitude de signes permettant d’identifier une attaque, cependant c’est le caractère rapide/urgent de la demande qui peut alerter l’interlocuteur. En effet, plus l’attaque sera rapide dans le temps, plus elle sera efficace.

En voici une liste non exhaustive :

1. Une demande de virement à l’international, non planifiée, au caractère urgent et confidentiel
Dans ce cas, il peut s’avérer utile de contacter son interlocuteur habituel avec les coordonnées connues de la société.

2. Se méfier de tout changement de coordonnées téléphoniques, RIB ou mails

3. Se méfier d’un contact direct d’un escroc se faisant passer pour un membre de la société ou un responsable

4. Pour assoir sa crédibilité, l’escroc apportera une abondance de détails sur l’entreprise et son environnement
L’escroc tentera de créer un climat de confiance en apportant des données confidentielles afin de prouver la légitimité de sa demande.

Dernière histoire (vraie) pour finir :

Un escroc fait son premier coup en juillet 2005 à Paris, en téléphonant à la directrice d’une agence bancaire. Il se fait passer directeur général de sa banque. Il lui raconte qu’un agent des services secrets va prendre contact avec elle. La directrice doit coopérer à une enquête confidentielle portant sur « le blanchiment de capitaux destinés à financer des actes terroristes ». L’escroc parviendra à se faire remettre une sacoche contenant 358 000 € avant de disparaître.

Attaque et escroquerie : quand tout finit par se savoir

La vie est faite d’évènements exceptionnels. Cependant, pour aborder cette dernière du mieux possible, mettons sous le tapis les évènements qui vous feraient passer pour une personne vulnérable. Du moins, c’est une pratique répandue : ne pas montrer que vous êtes faillible ferait de vous une personne victorieuse. Raisonnement bien limité  dans la mesure où les échecs construisent l’Homme et font clairement partie de la vie. Je vous laisse lire ce fabuleux article portant sur les Instagrammeurs et leur quotidien pas toujours rose.

D’ailleurs, je vais vous avouer quelque chose : c’est seulement à l’âge de seize ans que j’ai appris que les aliments pour chien ne devaient pas être choisis en fonction de la photo du chien sur la boîte. C’est en cherchant désespérément une boite de croquette portant une photo de la race de mon chien qu’un vendeur de Jardiland m’expliqua la vérité.

phishing et arnaque au président

Non, cette tranche de pain de mie n’est pas dédiée au petit chien dessus.
Crédit image

En matière de cybersécurité, avouer ses faiblesses après coup est un procédé commun afin que chacun puisse apprendre de ses erreurs. L’entreprise A communique, et toutes les entreprises garderont en mémoire A. Avec un objectif de ne pas faire la même erreur. Malheureusement cette pratique, et ce pour plusieurs raisons dont certaines tout à fait compréhensibles, n’est pas systématique.

Pourtant, il semblerait que les attaques finissent toujours par être connues, d’une façon ou d’une autre.

Prenons le récent exemple d’une grande entreprise de la cinématographie. C’est en effet via une classique arnaque au président, appelé whaling outre-Atlantique[1], que la société a été victime d’une fraude s’élevant à 19 millions d’euros.

Cette affaire n’a pas été annoncée comme d’habitude par la bourse et la publication des comptes. Non, il s’agit là d’une décision de justice dans la mesure où la personne ayant fait le virement a été licenciée. Et elle n’a pas accepté cette éviction : c’est dans ce jugement néerlandais que les détails ont pu être communiqués au monde entier…

Malheureusement, nous ne saurons avec quelles adresses Email les fraudeurs ont réussi à convaincre le service comptable de Pathé. Mais on sait tout de même que l’adresse finissait en pathe.com, c’est la seule information donnée. De là, nous pouvons tenter de lister les différents cas de figure :

  • Un nom de domaine illicite avait été déposé de type com. Solution : une surveillance de dépôts de nouveaux nom de domaine ;
  • Le compte de messagerie d’un cadre de chez Pathé avait été récupéré frauduleusement. Solution : Demander la mise en place de la double authentification pour les messageries, à minima, des cadres dirigeants ;
  • Le nom affichait une adresse type ceo@pathe.com. Solution : lire l’adresse Email associée en passant son curseur sur l’adresse. Cette dernière est probablement différente, l’adresse ceo@pathe.com n’étant que le nom affiché de l’émetteur et non son adresse de type « ceo@pathe.com <pathescam@gmail.com ».

De manière globale trois conseils : formez-vous, formez-vous, formez-vous. Les exemples d’usurpation, de phishing ou autre via l’IT sont légion et il est nécessaire que les collaborateurs soient formés.

La communication, la vulgarisation et la sensibilisation sont indispensables : prendre quelques minutes à lire ce blog  par exemple, ou les news des sites dédiés est une bonne habitude afin d’être sensibilisés en permanence.

Analyser les récentes fraudes afin d’en sortir des best practices est notre métier et nous sommes là pour vous accompagner.

[1] Donald Trump n’a pas été gentil avec la France dans ses tweets d’hier. Du coup, je limiterai les anglicismes usuels.

[INFOGRAPHIE] Sécurisez votre infrastructure DNS

Les noms de domaine stratégiques d’une entreprise et les services Internet qui y sont associés dépendent du DNS et exigent une haute disponibilité ainsi qu’un niveau élevé de sécurité. Une interruption de services aurait de lourdes conséquences pour les entreprises victimes.

Pourtant, le DNS est bien souvent l’infrastructure la moins sécurisée d’une entreprise et est exposé à de nombreuses attaques potentielles.

Quelles sont les principales cyberattaques visant le DNS ? Quelles en sont les conséquences ? Comment sécuriser votre infrastructure DNS pour vous en prémunir ?

Les réponses dans cette infographie :

[Infographie] Sécurisez votre infrastructure DNS

Retrouvez également sur le blog les articles : DNS – le grand oublié de l’Internet et  les 3 attaques DNS les plus communes et comment les combattre.

Cyberattaques, des sanctions annoncées par l’Union Européenne

Cyberattaques, des sanctions annoncées par l'Union Européenne
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Après le succès de l’opération collaborative Power Off, rassemblant plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, l’Espagne, le Canada, les USA et les Pays-Bas, épaulée par Europol, ayant conduit au démantèlement de Webstresser.org [l’une des entités responsables de plus de 4 millions d’attaques DDoS dans le monde] en mai 2018, l’Union Européenne a décidé de travailler à la création d’un régime spécifique de sanctions contre les cybercriminels.

Lors du sommet européen du 18 octobre dernier, les dirigeants des 28 états membres se sont prononcés sur des sanctions à l’encontre des pirates informatiques et ce, après la récente tentative de piratage contre l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) à La Haye.

Des accusations contre Moscou

La tentative de piratage en avril 2018 déjouée par les Pays-Bas, visait l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques. Cette dernière aurait été perpétrée par l’agence russe des renseignements militaires ou GRU. Face à cette accusation, Moscou nie cependant toute implication.

Cette cyberattaque contrée s’est jouée au moment même où l’organisation menait une enquête sur l’empoisonnement par une substance neurotoxique au Royaume-Uni d’un ancien agent russe. Malgré le démenti de Moscou, Londres persiste à accuser le GRU d’avoir perpétré cette tentative d’empoisonnement.

Les pays européens se mettent d’accord sur la sanction

Lors d’une conférence de presse, à l’issue du sommet européen, le président du conseil européen, Donald Tusk, a affirmé avoir fait une requête auprès des ministres européens, afin qu’ils élaborent des sanctions spécifiques contre les auteurs de cyberattaques. Cette demande, visant initialement à protéger les entreprises et les internautes, a été validée par les dirigeants des états membres de l’Union Européenne. Selon Donald Tusk, les sanctions constitueront à geler les biens fiscaux des organisations ou des pirates informatiques, et à leur interdire l’accès aux 28 pays membres. Dans l’urgence, 8 états dont le Danemark, les Pays-Bas, la Lituanie, la Lettonie, l’Estonie, la Roumanie, la Finlande et la Grande Bretagne ont imposé à l’Union Européenne de prendre des mesures immédiates pour sanctionner les auteurs de piratages informatiques.

Dans un monde où les cyberattaques pourtant d’envergure semblent souvent rester impunies, les pays membres soulignent l’urgence et l’absolue nécessité d’imposer ces sanctions communes.

 

Les entreprises ne sont pas assez préparées face aux attaques DNS

Les entreprises ne sont pas assez préparées face aux attaques DNS
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La sécurité du DNS est souvent négligée en matière de stratégie de cybersécurité, la plupart des entreprises n’étant pas suffisamment préparées pour se défendre contre les attaques DNS.

Dimensional Research * a interrogé plus de 1 000 professionnels de la sécurité et de l’informatique dans le monde et a constaté que 86% des solutions DNS n’alertaient pas les équipes de sécurité lors d’une attaque DNS et près du tiers des professionnels doutaient que leur entreprise puisse se défendre.

Ces résultats font suite à la célèbre attaque DDoS subie par DNS Dyn en octobre 2016, attaque qui a rendu inaccessibles des dizaines de sites majeurs, dont Netflix, Airbnb, Amazon, CNN, New York Times, Twitter et plus. L’impact généralisé de cette attaque a mis en lumière une réalité surprenante : de nombreuses entreprises ne disposent pas de moyens de défense suffisants en matière de sécurité DNS. Malgré ce qui aurait dû être une sensibilisation du fait de la visibilité de l’attaque, seules 11% des entreprises ont des équipes de sécurité dédiées à la gestion du DNS, le DNS n’étant toujours pas traité au niveau de priorité adéquat.

« Nos recherches révèlent un écart sur le marché, alors que nous avons constaté que la sécurité DNS est l’une des trois principales préoccupations des professionnels de l’informatique et de la sécurité, la grande majorité des entreprises ne sont pas suffisamment équipées contre les attaques DNS« , dixit David Gehringer responsable chez Dimensional Research. « Cela vient du fait que les entreprises sont uniquement réactives en matière de sécurité du DNS, n’accordant la priorité à la défense du DNS qu’après avoir subi une attaque. À moins que les organisations d’aujourd’hui ne commencent à adopter une approche proactive, les attaques DDoS telles que celle sur le fournisseur DNS Dyn deviendront de plus en plus répandues. »

Attaques DNS

Les attaques DNS sont extrêmement efficaces 

Trois entreprises sur dix ont déjà été victimes d’attaques DNS. Parmi celles-ci, 93% ont connu une indisponibilité de leurs services suite à leur dernière attaque DNS. 40%  sont tombées une heure ou plus, ce qui a eu un impact considérable sur leurs activités.

Les entreprises tardent à remarquer les attaques DNS 

Bien que 71% des entreprises déclarent avoir une surveillance en temps réel des attaques DNS, 86% des solutions ne sont pas les premières à notifier les attaques de DNS. De plus, 20% des entreprises ont d’abord été alertées par des plaintes de clients à propos d’attaques DNS, ce qui a eu un impact sur leurs activités, leur réputation et la satisfaction de leurs clients.

La plupart des entreprises sont vulnérables aux attaques DNS

Seules 37% des entreprises sont en mesure de se défendre contre tous les types d’attaques DNS (détournements, exploits, empoisonnements de cache, anomalies de protocole, réflexion, amplification), ce qui signifie que la majorité (63%) parie essentiellement sur le fait que la prochaine attaque DNS est une attaque qu’ils peuvent repousser.

Réactif plutôt que proactif 

Avant une attaque, 74% des entreprises se concentrent sur la surveillance antivirus en tant que priorité de leur sécurité. Cependant, après une attaque, la sécurité du DNS passe à la première place avec 70% des personnes interrogées affirmant que c’est le point de sécurité le plus important. Cela démontre une approche réactive et que le DNS n’est pas une priorité tant qu’une entreprise n’a pas été attaquée et n’a subi aucune perte tangible.

Le DNS a un impact direct sur le résultat net 

24% des entreprises ont perdu 100 000 $ ou plus lors de leur dernière attaque DNS, ce qui a eu un impact considérable sur leurs résultats. 54% ont perdu 50 000 $ ou plus. Comme le montrent les chiffres, une fois que les sites Web sont devenus inaccessibles, toutes les activités et tous les revenus numériques s’arrêtent, tandis que les ressources internes sont redirigées vers la résolution de l’attaque plutôt que vers l’activité. Sans parler des pertes de données clés (email), de l’impact sur l’image de marque de la société et du nombre d’internautes qui se détournent au profit d’autres sites disponibles.

Les entreprises ne sont pas assez préparées face aux attaques DNS
Source : Dimensional Research

« La plupart des entreprises considèrent le DNS comme une simple infrastructure plutôt que comme une infrastructure critique nécessitant une défense active », a déclaré Cricket Liu, architecte en chef du DNS chez Infoblox. « Malheureusement, cette enquête confirme que, près de deux ans après l’énorme attaque DDoS contre Dyn, une leçon dramatique sur les effets des attaques sur l’infrastructure DNS, la plupart des entreprises négligent encore la sécurité du DNS. »

Notre approche de la cybersécurité nécessite un changement fondamental : si nous ne commençons pas à accorder à la sécurité DNS l’attention qu’elle mérite, le DNS restera l’un des systèmes Internet les plus vulnérables et nous continuerons à voir des événements similaires. Rappelons-nous qu’un DNS qui tombe impacte potentiellement tous les services clés de l’entreprise : sites web, messageries (email et instantanée), applications mobiles, VOIP, intranet, extranet…

Nameshield vous accompagne sur la sécurisation des DNS, n’hésitez pas à contacter nos experts pour entamer une discussion sur ce sujet clé.

* Dimensional research est une société de consulting américaine qui fournit des études de marché, notamment sur la cybersécurité.