Avec l’épisode 1 toujours disponible ici, que vous pouvez également retrouver synthétisé sous forme d’infographie ici, vous avez commencé à appréhender l’ampleur de l’impact du Covid 19 sur les noms de domaine : sa répartition géographique, les multiples motivations sous-jacentes (notamment frauduleuses !), la créativité sans limite des pirates, et leurs conséquences pour les internautes et les marques.
Vous allez maintenant découvrir que la dynamique s’amplifie, et que les dépôts de marques liées au virus prennent également leur envol. Nous mettrons un coup de projecteur particulier sur les masques, petits accessoires qui se sont brusquement invités dans nos vies et préoccupations.
Comment la crise sanitaire impacte leur commercialisation, les innovations qui y sont liées ? Comment ces innovations sont-elles protégées par les dessins et modèles ? Mais aussi, quelles fraudes sont déjà décelées autour de ces masques ?
Face à ces diverses menaces allant des fraudes aux attaques, il existe bien sûr des solutions efficaces. Nous partagerons avec vous un panorama des différents moyens de se défendre ou défendre sa marque.
Enfin, nous vous proposerons une prospective sur la perception que nous avons communément des masques, qui passera d’un outil médical à un vrai accessoire de mode. Cela aura des implications quant aux risques que nous pouvons déjà anticiper.
Épisode 1 – Comprendre les impacts de la crise sanitaire sur les noms de domaine
Le COVID 19 bouleverse la marche du monde. Toutes les activités humaines sont touchées, en particulier celles sur Internet, son usage en étant démultiplié. Les impacts sur le web sont multiples. Certains sont déjà bien visibles pour le grand public : enjeux de bande passante ou nouveaux usages liés au télétravail par exemple. D’autres sont moins évidents, c’est notamment le cas dans l’univers des noms de domaine, l’expertise du groupe Nameshield depuis 26 ans.
Un nom de domaine est le nom suivi d’une extension (.xxx) qui s’affiche dans l’adresse de connexion d’un site Internet. Exemple : https://www.amazon.fr ou www.france.tv. Les noms de domaine sont des actifs immatériels d’une importance cruciale, et trop souvent méconnus. La pandémie en cours a lancé une vague très forte d’enregistrements de nouveaux noms de domaine, et même de quelques marques. Cet engouement laisse apparaître de fortes disparités géographiques, et une évolution dans le temps des termes choisis, « Covid19 » remplaçant « Coronavirus » au cours du mois de février.
Les motivations sous-jacentes sont nombreuses. Certaines sont déjà explicites, d’autres peuvent se deviner. Si certains motifs semblent louables, d‘autres le sont nettement moins, allant de la simple spéculation à la préparation de fraudes de natures très variées.
Le panorama dans ce domaine est large : Sites d’appels aux dons imitant des organismes publics, conseils de santé surprenants, ventes de tests et de masques (qui n’arriveront jamais chez vous…), et même remboursements d’impôts. Vous découvrirez un florilège de thèmes assez hétéroclites et ne manquant pas de créativité. Les e-books sont aussi largement plébiscités, surfant sur l’idée que le confinement verra les internautes se tourner vers ces produits. Des téléchargements sont ainsi offerts, mais pas forcément de la nature escomptée !
Nous étudions ici ce phénomène en profondeur, en partant de 10 thèmes principaux identifiés. C’est par ces angles que nous allons creuser « l’iceberg des menaces », et en explorer le contenu.
Nous anticipons aussi des attaques ciblées géographiquement, ou portant sur des noms de grandes marques qui ont déjà été réservés. Autant de menaces à surveiller de près pour les entités concernées.
Nous poursuivrons l’exploration de cet iceberg dans de futures parutions, que nous mettrons à votre disposition dans les semaines à venir. Nous aborderons les impacts décelés sur les applications mobiles et les réseaux sociaux. Nous vous ferons découvrir notre méthode de cartographie pour suivre, et anticiper autant que possible, ces différentes atteintes. Nous proposerons également des conseils d’experts pour se prémunir, ou se défendre, contre ces différentes attaques.
Pendant cette période de confinement, Nameshield vous propose un accès continu à de nombreuses ressources téléchargeables : livres blancs, infographies, vidéos, webinars, etc.
Si des webinars sur des sujets spécifiques vous intéressent particulièrement, n’hésitez pas à nous en faire part. Nous mettrons en place des sessions dédiées.
A la suite de l’annonce, dimanche
16 février, de la candidature d’Agnès Buzyn aux élections municipales de Paris,
plusieurs journalistes politiques ont découvert lundi que le nom de domaine
buzyn2020.fr était déposé mais renvoyait vers Paris en commun, le site de
campagne d’une toute autre candidate, Anne Hidalgo.
Plusieurs autres noms ont été enregistrés dimanche soir, redirigeant également vers la page d’accueil de Paris en commun dont buzyn2020.paris, agnesbuzyn2020.fr et agnesbuzyn2020.com. Si plusieurs de ces noms ont été déposés anonymement, deux d’entre eux l’ont été par l’association Montreuil en Commun, un groupe de « quatre conseillers municipaux » qui se dit « sans aucune étiquette politique » et qui explique à Numerama que le fait que ces noms étaient disponibles est « révélateur de l’improvisation de sa candidature et de la légèreté de LREM s’agissant d’une affaire sérieuse comme une candidature à la mairie de Paris ».
Sensibilisation aux risques de cybersquatting
La candidate LREM ne pourra pas non plus utiliser le nom de domaine buzyn2020.com qui a été déposé lundi par une société de conseil en gestion de risques et de crises, Crisalyde. En déposant ce nom, la société a souhaité sensibiliser aux risques de cybersquatting.
« J’ai profité de l’occasion pour faire de la sensibilisation. C’est mon métier, j’ai vu un risque et je l’ai exploité », explique au Parisien Selim Miled, le président de Crisalyde.
Le cybersquatting est une pratique consistant à s’accaparer, en le déposant, un nom de domaine, reprenant ou évoquant une marque, un nom commercial, un patronyme ou toute autre dénomination sur laquelle le déposant n’a aucun droit et ce afin de tirer un profit matériel ou moral de sa notoriété présente ou à venir.
Crisalyde a ainsi enregistré 6
noms de domaine : buzyn.paris, agnesbuzyn2020.paris, buzynpourparis.com, buzynpourparis.fr,
buzyn2020.info et buzyn2020.com. «Dès que
l’équipe d’Agnès Buzyn me contactera, je leur céderai le nom de domaine au prix
acheté, avec un conseil amical» ajoute Selim Miled.
Quelle stratégie adopter face au cybersquatting ?
L’équipe d’Agnès Buzyn devra
entrer en contact avec les personnes qui ont déposé ces noms, qui pourront
décider de les rendre gracieusement ou de leur revendre à des prix qu’ils
auront fixés.
Toutefois il existe des actions de lutte visant à récupérer un nom de domaine cybersquatté, telle que la procédure UDRP (Uniform Domain Name Dispute Resolution Policy). Cette procédure permettra alors la suppression ou le transfert du nom de domaine (pour en savoir plus, un webinar sur les procédures de récupération des noms de domaine est disponible en replay sur le site de Nameshield).
Et enfin, afin d’éviter tout risque de cybersquatting, il est conseillé de mettre en place une surveillance des dépôts de noms de domaine, pour être ainsi alerté immédiatement de tout nouveau enregistrement de noms de domaine pouvant potentiellement porter atteinte à votre notoriété ou à votre activité.
Pour plus d’informations sur notre expertise en protection des marques en ligne et les procédures de récupération de noms de domaine, n’hésitez pas à prendre contact avec un consultant Nameshield.
Avec plus de 5 millions d’applications mobiles actuellement disponibles sur les plateformes de téléchargement telles que Google Play et App Store, plus de 2000 nouvelles applications lancées chaque jour et près de 2 milliards d’applications téléchargées en France en 2018, les applications mobiles se sont rapidement développées en une dizaine d’années pour devenir un élément incontournable du monde digital.
Selon une étude réalisée par FEVAD, le revenu du commerce mobile en France est estimé à 22 milliards d’euros en 2018, soit ¼ des ventes en ligne. Les applications mobiles représentent ainsi un marché en forte croissance.
Des études ont montré que 68% des consommateurs identifiés comme fidèles à une marque spécifique ont téléchargé l’application de la marque. A l’inverse, des statistiques indiquent que 40% des utilisateurs vont chez les concurrents suite à une mauvaise expérience d’achat sur l’application mobile. Les entreprises ont donc vite réalisé qu’assurer une expérience d’achat de qualité et sécurisée à leurs clients lorsqu’ils téléchargent et utilisent leur application est la clé pour les fidéliser.
La croissance des fausses applications mobiles
Alors que les applications mobiles des marques ont gagné en popularité auprès des consommateurs, le nombre de fausses applicationsmobiles lancées sur le marché par des acteurs malveillants a également explosé. Les fausses applications pouvant être dangereuses car associées à des attaques de fraude, sont devenues une menace grandissante pour les consommateurs. En effet elles ont accru de 191% entre 2018 et 2019. Le rapport de McAfee sur les menaces mobiles indique que près de 65 000 nouvelles fausses applications ont été détectées en décembre 2018.
Malgré les précautions prises par
la plupart des plateformes d’applications pour diminuer le nombre
d’applications malveillantes lancées sur leur plateforme, les cybercriminels
continuent de trouver les moyens de contourner ces mesures de sécurité.
Un exemple récent, la fausse application Samsung qui a piégé 10 millions d’utilisateurs Android. Cette application nommée « Updates for Samsung » (« Mises à jour pour Samsung ») qui promet des mises à jour de firmware, n’est en réalité pas liée à Samsung. Une fois téléchargée, elle propose avant tout de la publicité. Et pour télécharger une mise à jour, l’utilisateur est alors invité à sortir sa carte bleue pour débourser une trentaine d’euros. Une opération pourtant totalement gratuite puisque la mise à jour est accessible directement depuis les paramètres de son smartphone.
Que faire face à ces fausses applications mobiles ?
Étant donné l’importance et l’omniprésence des applications mobiles, il est donc absolument essentiel pour les entreprises d’intégrer dans leurs stratégies de protection des marques, une sécurisation de leurs applications mobiles et la mise en place de surveillance d’applications mobiles présentes sur le marché.
Chaque seconde, une application malveillante est active et représente une menace pour les marques et les consommateurs. Pour y faire face, Nameshield propose une surveillance en ligne des applications mobiles présentes sur les plateformes d’applications, permettant ainsi d’identifier celles qui pourraient porter atteinte à vos marques et vous accompagne dans les actions à mettre en place.
Vous avez manqué les derniers webinars organisés par Nameshield ?
Profitez de cette période de fêtes de fin d’année pour voir et revoir les webinars Nameshield, disponibles en replay sur le site Nameshield et sur la plateforme Webikeo.
DDoS et attaques ciblant le DNS et les noms de domaine : Comment s’en protéger ?
Saviez-vous que la disponibilité de vos mails, sites et services Internet dépend du Nom de Domaine ?
Au programme de ce webinar:
Actualités en cybersécurité
Comprendre l’importance du DNS
Identifier les attaques visant le DNS et les noms de domaine
SSL & HTTPS : Définition, importance et risques liés aux certificats SSL
Dans les navigateurs
web, le « S » du HTTPS signifie « Sécurisé« . Les certificats SSL (ou TLS) permettent
d’afficher le fameux cadenas et le « S » dans la barre de navigation.
Ils existent depuis plus de 20 ans, mais Google, au travers de Chrome, a
récemment modifié la donne et les a rendus incontournables.
Au programme de ce webinar :
Qu’est-ce qu’un certificat SSL ?
Quels sont les avantages et les risques liés aux certificats
SSL ?
Saviez-vous qu’un nouveau record de plaintes pour cybersquattage
déposées auprès de l’OMPI a été atteint en 2018 ?
Le taux de plaintes en 2018 a
augmenté de 12% et ces 3447 plaintes déposées auprès de l’OMPI selon les
principes de l’UDRP (règlement
uniforme des litiges relatifs aux noms de domaine) portaient sur pas moins de
5655 noms.
Dans le monde impitoyable des
noms de domaine, nombreux peuvent être les litiges opposant des titulaires de
marques à des tiers frauduleux.
Les noms de domaine impliqués
dans des opérations de fraude, de
vente de contrefaçon ou encore de phishing sont en effet une menace tant pour les entreprises que pour
les consommateurs finaux.
Découvrez avec Nameshield comment protéger et défendre efficacement
votre territoire numérique et vos marques en ligne.
Au programme de ce webinar, nos
experts reviennent sur :
Les atteintes aux marques et la cybercriminalité
en chiffres
Comment réagir efficacement face aux usages
abusifs de votre marque
Retrouvez ce webinar animé par Maxime BENOIST, Juriste en Propriété
Intellectuelle et Lucie LOOS,
Directrice Marketing Experte cybersécurité de Nameshield group, en replay sur la plateforme Webikeo :
Le règlement général sur la protection des données (RPGD) a
sans conteste un impact négatif sur les efforts de répression, selon les
intervenants à la réunion annuelle 2019 de l’INTA (International Trademark
Association) à Boston.
Margaret Lia Milam, responsable de la stratégie des noms de
domaine et de la gestion des noms de domaine chez Facebook, a averti que
l’échelle de la plateforme en faisait une « cible énorme pour les mauvais
acteurs ».
Milam a déclaré que, le site fonctionnant à une telle
échelle, il ne peut pas s’adresser à des avocats pour « des milliers »
de demandes qu’il reçoit.
Statton Hammock de MarkMonitor a déclaré que MarkMonitor avait subi une perte d’efficacité de 12% à cause du RGPD. Son équipe a « historiquement utilisé le WHOIS pour protéger les droits de propriété intellectuelle », mais à cause du RGPD, toutes les données mises en cache « deviennent de moins en moins utiles au fil des jours ».
Alex Deacon, fondateur de Cole Valley Consulting, a fait écho aux commentaires de Milam et Hammock, avertissant que le Spamhaus Project, une organisation internationale visant à traquer les spammeurs d’e-mails, avait du mal à gérer sa liste noire à cause du RGPD.
Dans le monde des
noms de domaine, la règle appliquée par plusieurs registres du « premier
arrivé, premier servi » entraîne régulièrement de nombreux cas
d’enregistrements abusifs de noms de domaine, et tout particulièrement de cybersquatting. Cette pratique consiste
à s’accaparer, en le déposant, un nom de domaine, reprenant ou évoquant
une marque, un nom commercial, un patronyme ou toute autre dénomination afin de
tirer un profit matériel ou moral de sa notoriété présente ou à venir.
Afin de lutter
contre ces actions frauduleuses et faire valoir ses droits, les titulaires de
marque peuvent mener une action de lutte visant à récupérer ou supprimer le nom
de domaine cybersquatté, appelée procédure UDRP
(Uniform Domain Name Dispute Resolution Policy). Cette procédure est
administrée par un centre d’arbitrage tel que celui de l’OMPI, l’Organisation
Mondiale de la Propriété Intellectuelle (ou WIPO en anglais – World
Intellectual Property Organization).
Selon le Directeur
général de l’OMPI, M. Francis Gurry : “Les
noms de domaine liés à des activités de fraude, d’hameçonnage ou de vente de
contrefaçons représentent la menace la plus évidente, mais toutes les formes de
cybersquattage sont préjudiciables aux consommateurs. Les litiges administrés
par l’OMPI en vertu des principes UDRP soulignent combien les propriétaires de
marques du monde entier doivent rester vigilants.”
Plaintes UDRP déposées auprès de l’OMPI en 2018*
L’OMPI a publié le 15 mars dernier, son rapport annuel sur les litiges relatifs à des noms de domaine.
En 2018, le Centre
d’arbitrage et de médiation de l’OMPI a reçu un nombre record de 3 447 plaintes UDRP déposées par des propriétaires
de marques, soit une hausse de 12% par rapport à l’année précédente.
Source : Base de données statistiques de l’OMPI, Mars 2019
Cependant ces
litiges ont porté sur 5 655 noms de
domaine, une baisse par rapport à 2017 qui comptabilisait 6 371 noms.
Les principaux
gTLDs dans les plaintes déposées auprès de l’OMPI sont sans surprise le .COM (largement en tête avec 72.88%),
le .NET (4.62%), le .ORG (3.50%) et le .INFO (2.23%).
Quant aux litiges
portant sur des noms de domaine enregistrés dans les nouvelles extensions, ils
représentent environ 13% des litiges, principalement dans les domaines .ONLINE, .LIFE et .APP.
Et enfin, près de
500 plaintes portant sur des noms enregistrés dans des ccTLDs ont été déposées,
soit près de 15% de l’ensemble des litiges administrés par l’OMPI en 2018.
Les 3 principaux
secteurs d’activité des requérants dans les procédures UDRP sont les secteurs
de la banque et finance, biotechnologie et produits pharmaceutiques et le
secteur Internet et technologies de l’information.
Au niveau de la répartition géographique, la France se place en 2nde position avec 553 dépôts auprès de l’OMPI, juste derrière les États-Unis (976 plaintes), et fait ainsi partie des pays les plus réactifs sur ce sujet.
A noter que sur l’ensemble des plaintes UDRP déposées en 2018, Nameshield est le 2ème déposant mondial avec 343 plaintes déposées et 66 clients représentés**.
Nos équipes se
tiennent bien sûr à votre disposition pour vous renseigner quant aux
possibilités d’actions de récupération de noms de domaine litigieux.
* Source : Base de données statistiques de l’OMPI, Mars 2019
**Source :Rapport sur les procédures UDRP de Nameshield group, 2018
Source de l’image : Nick Youngson CC BY-SA 3.0 Alpha Stock Images
Lancée en 1999, la procédure UDRP (Uniform Domain-Name Resolution Policy) reste aujourd’hui la solution la plus rapide et abordable afin de résoudre les cas évidents de cybersquatting.
L’UDRP offre en effet aux titulaires de marques une procédure transparente, conduite par des experts indépendants, leur permettant de récupérer ou de faire supprimer un nom de domaine portant atteinte à leurs marques. Il est important de noter que l’expert ne peut allouer au requérant des dommages et intérêts.
MARQUES, une association
européenne représentant les intérêts des titulaires de marques, a, dans une
lettre adressée à l’ICANN le 1er février 2019, soulevé la question
des coûts supportés par les titulaires de marques pour la défense de celles-ci
en cas de cybersquatting.
Le groupement a récolté de
nombreuses informations relatives aux plaintes UDRP déposées auprès des sept
Centres d’Arbitrage offrant ou ayant offert cette procédure, et notamment
celles concernant le nombre de plaintes UDRP déposées et les coûts afférant.
Plus particulièrement, entre 1999 et décembre 2018, le WIPO (World Intellectual Property Organization) a enregistré 42 535 dépôts de plaintes[1]. Sachant que le coût des frais d’arbitrage auprès du WIPO (hors frais de représentation) revient au minimum à $1,500 USD, le WIPO a donc perçu au moins $63,802,500 USD de frais administratifs en près de 20 ans.
Par ailleurs, MARQUES a procédé à une estimation des coûts relatifs au dépôt d’une plainte en prenant en compte les frais de représentation par un conseil juridique, et conclut que le coût moyen de dépôt d’une plainte UDRP serait de $5,000 USD. Compte-tenu des coûts d’arbitrage, les frais de représentation par un conseil juridique reviendraient alors à $3,500 USD.
Ainsi, MARQUES estime les coûts supportés (englobant les frais administratifs et les frais de conseil juridique) par les titulaires de marques à $360,190,000 USD pour la période de 1999 à fin 2018.
Toutefois, certains membres du
groupement estiment qu’il s’agirait d’une estimation basse, et qu’elle ne
prendrait pas en compte d’autres dépenses liées à la défense de leurs droits
(perte de revenus, coûts des surveillances, enregistrements défensifs, levée
d’anonymat, recherches, etc.).
[1]L’ensemble des chiffres utilisés dans cet article sont issus de la lettre adressée par MARQUES à l’ICANN, disponible ici.
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