BIMI et VMC : affichez votre logo avec les e-mails

BIMI et VMC : affichez votre logo avec les emails

BIMI (Brand Indicators for Message Identification) permet d’authentifier vos emails et de renforcer la confiance de vos clients en affichant votre logo dans leur boîte de réception. VMC (Verified Mark Certificate) est un certificat associé à BIMI, garantissant l’authenticité du logo affiché.

BIMI et VMC : affichez votre logo avec les emails

Qu’est-ce que BIMI?

BIMI est une initiative de l’industrie visant à normaliser l’utilisation et l’affichage des logos des marques dans les clients de messagerie. En plaçant le logo d’une marque ou d’une entreprise à côté d’un e-mail, celui-ci est plus facilement identifiable par les clients et les utilisateurs, installe un sentiment de légitimité et de confiance, impacte significativement les taux d’ouverture et augmente la protection des consommateurs contre les e-mails frauduleux.

Techniquement parlant, BIMI est une technologie de sécurité émergente qui fonctionne en complément des protocoles DKIM, SPF et DMARC pour protéger votre nom de domaine contre l’utilisation par des acteurs malveillants pour envoyer des e-mails frauduleux.

Avant BIMI, les étapes pour faire apparaître votre logo à côté d’un e-mail étaient spécifiques à chaque service de messagerie auquel votre message était envoyé. Parfois, le processus était entièrement manuel ou s’appuyait sur d’autres applications pour agréger les informations de votre marque et les partager sur les plateformes participantes.

Le groupe AuthIndicators, qui comprend des fournisseurs de services de messagerie tels que Google, Verizon Media, IONOS by 1&1 et Fastmail, travaille à la mise en œuvre de BIMI dans les clients de messagerie les plus courants. De nombreux acteurs ont déjà adopté BIMI, d’autres sont en cours, les positions de Microsoft et d’Apple sont attendues pour faire définitivement adopter ce standard.

Pourquoi BIMI est important ?

Pour compléter l’arsenal de protection d’une marque sur Internet, plus particulièrement contre les tentatives de détournement via des e-mails frauduleux de type spoofing dont le but est de tromper l’utilisateur et de l’amener vers des sites de phishing.

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306 Milliards d’e-mails ont circulé en 2020 dans le monde, avec une proportion toujours croissante de mails frauduleux détournant des marques.

Pour augmenter la désidérabilité des e-mails, notamment dans les campagnes marketing. L’implémentation de BIMI et plus largement des protocoles et certificats de sécurité sur le nom de domaine associé à une marque est indispensable aujourd’hui et a un impact majeur sur la réputation en ligne.

Parce que c’est en train de devenir un standard du marché, simple à mettre en place contrairement au nombre de solutions de lutte contre les e-mails frauduleux existantes, souvent difficiles à tester et à mettre en œuvre.

Comment BIMI fonctionne ?

BIMI utilise un processus en plusieurs étapes pour valider les e-mails en s’assurant qu’ils sont réellement associés au nom de domaine de l’expéditeur. Les expéditeurs doivent ajouter un enregistrement DNS de type TXT dédié à BIMI.

Pour que BIMI fonctionne, les noms de domaine doivent également disposer de plusieurs autres protections contre la fraude, notamment :

  • SPF (Sender Policy Framework) : authentifie les e-mails en identifiant les serveurs de messagerie autorisés à envoyer à partir de noms de domaine spécifiques ;
  • DKIM (DomainKeys Identified Mail) : ajoute une signature numérique à chaque e-mail pour vérifier qu’il a été envoyé depuis un nom de domaine autorisé ;
  • DMARC (Domain-Based Message Authentication, Reporting, and Conformance) : confirme les enregistrements SPF et DKIM et spécifie comment les e-mails non conformes doivent être traités.

Lorsque des e-mails sont envoyés en utilisant BIMI, le serveur de messagerie de réception effectuera d’abord l’authentification DMARC/DKIM standard et la validation SPF. Si l’e-mail passe ces vérifications, le serveur de messagerie vérifiera s’il a un enregistrement BIMI valide et affichera le logo de la marque.

Comment BIMI interagit-il avec DMARC, DKIM et SPF ?

La première étape vers l’utilisation de BIMI pour afficher un logo consiste à mettre en œuvre DMARC. Ceci est stocké en tant qu’enregistrement DNS de type TXT sur le nom de domaine. Pour que DMARC fonctionne avec BIMI, la politique de rejet dans cet enregistrement doit être p=quarantine ou p=reject pour tous les e-mails envoyés depuis votre domaine.

BIMI nécessite DMARC… et DMARC nécessite que votre nom de domaine ait des enregistrements DKIM pour fonctionner. Si DMARC ne nécessite que SPF ou DKIM pour fonctionner, il est cependant préférable d’inclure des enregistrements SPF pour plus de sécurité lors de l’utilisation de BIMI. Ces 2 outils de sécurité sont également stockés sous forme d’enregistrements DNS TXT dans la zone du nom de domaine.

VMC, le dernier maillon de la chaîne

Un Verified Mark Certificate (ou « certificat de marque vérifié ») est un certificat numérique qui authentifie la propriété d’un logo, et qui vient compléter l’utilisation de BIMI dans les clients de messagerie tels que Gmail.

Le certificat VMC garantit l’authenticité du logo affiché, nécessairement propriété du titulaire du nom de domaine envoyant l’e-mail. C’est le dernier maillon de la chaîne pour garantir l’authenticité du mail reçu.

Lorsque vous envoyez un e-mail à un contact, le serveur de messagerie destinataire qui gère sa boîte de réception prendra l’URL de la balise qui indique où le logo doit être affiché. Il vérifiera ensuite le certificat VMC pour s’assurer que le bon logo est utilisé. Une fois le logo vérifié par le VMC, BIMI l’affichera à côté de l’e-mail dans la boîte de réception.

Pour obtenir un certificat VMC, l’implémentation de DMARC sur le nom de domaine est un prérequis. S’ensuit alors un processus d’authentification renforcé auprès d’une Autorité de Certification qui validera l’identité de l’Organisation, l’enregistrement du logo auprès d’un organisme certifié et délivrera le certificat à la suite d’un one to one devant un notaire.

Selon les pays, les offices d’enregistrement des logos peuvent varier ainsi que les règles d’acceptation pour émettre le certificat. Les notions à garder en tête, les marques déposées autorisées peuvent être :

  • Marques de dessins : composées uniquement d’un dessin ;
  • Marques verbales : contiennent des mots, des lettres et/ou des chiffres, sans police, taille, couleur ou style particulier ;
  • Marques combinées : inclure une combinaison de mots avec un dessin, des lettres stylisées ou des chiffres.

Bien que ce ne soit pas une exigence pour la mise en œuvre de BIMI sur votre nom de domaine pour le moment, VMC devrait faire partie de la norme à l’avenir.

Entrust Datacard et DigiCert sont les 2 premières sociétés à délivrer des certificats VMC pour la norme BIMI. Nameshield est partenaire des deux sociétés et vous accompagne pour l’obtention de certificats VMC. Vous pouvez contacter directement notre service certificats pour toute question sur le sujet.

BIMI + VMC = Garantie d’authenticité

BIMI, VMC… et Nameshield

Nameshield accompagne désormais ses clients sur tous les aspects de la mise en place des protocoles DMARC, SPF, DKIM, mais aussi BIMI et l’obtention des certificats VMC associés. Le nom de domaine est au cœur de la mise en place de ces différents protocoles. Notre métier historique de registrar et de gestionnaire de zones DNS nous permet aujourd’hui d’accompagner nos clients sur ces sujets majeurs de la lutte contre la fraude en ligne et d’augmentation de la désidérabilité des e-mails.

Nameshield sera présent à l’IT & CYBERSECURITY MEETINGS – Du 22 au 24 mars 2022 à Cannes

Nameshield sera présent à l'IT & CYBERSECURITY MEETINGS 2022

L’IT & CYBERSECURITY MEETINGS est un salon one to one dédié aux professionnels de l’IT et de la sécurité, aux fournisseurs d’infrastructures, aux professionnels de la mobilité et aux experts de la sécurité informatique. L’objectif de cet événement est de favoriser les échanges entre Top Décideurs et experts du marché dans une ambiance décontractée et chaleureuse.

Rencontrez-nous sur place, Stand D26.

Venez échanger avec nos experts cybersécurité et découvrir nos solutions globales répondant aux impératifs de sécurité DNS et à la nécessité de surveiller, protéger et défendre votre marque en ligne.

[REPLAY WEBINAR] Cybersécurité : comment stopper les fraudes par email ?

[REPLAY WEBINAR] Cybersécurité : comment stopper les fraudes par email ? - NAMESHIELD

Retrouvez sur le site de Nameshield et la plateforme Webikeo, le replay du webinar « Cybersécurité : comment stopper les fraudes par email ?« .

Protéger ses collaborateurs, ses utilisateurs ou ses fournisseurs d’un phishing qui usurpe son identité est devenu vital pour l’entreprise, dans un monde où la fraude par email prend un essor sans précédent. Des solutions existent !

Ce webinar aborde l’utilisation des protocoles d’authentification (SPF, DKIM, DMARC, BIMI) pour bloquer à la fois les emails trompeurs ciblant vos utilisateurs (anti-phishing, anti-spoofing) et les usurpations de vos identités visant vos correspondants (politiques d’authentification de vos domaines).

Webinar animé par :

  • Christophe DARY, Expert lutte anti-usurpation par email de 3DXInternet
  • Florent BLONDEAU, Directeur Général et Directeur Études & Développement de Nameshield Group

[WEBINAR] Cybersécurité : comment stopper les fraudes par email ? – Le 16 décembre à 14h

[WEBINAR] Cybersécurité : comment stopper les fraudes par email ?

Rendez-vous le 16 décembre 2021 à 14h pour assister au webinar « Cybersécurité : comment stopper les fraudes par email ? », animé par Florent BLONDEAU, Directeur Général et Directeur Études & Développement de Nameshield Group et Christophe DARY, Expert lutte anti-usurpation par email de 3DXInternet.

Protéger ses collaborateurs, ses utilisateurs ou ses fournisseurs d’un phishing qui usurpe son identité est devenu vital pour l’entreprise, dans un monde où la fraude par email prend un essor sans précédent. Des solutions existent !

Ce webinar abordera l’utilisation des protocoles d’authentification (SPF, DKIM, DMARC, BIMI) pour bloquer à la fois les emails trompeurs ciblant vos utilisateurs (anti-phishing, anti-spoofing) et les usurpations de vos identités visant vos correspondants (politiques d’authentification de vos domaines).

Pour y assister, il faudra au préalable vous inscrire sur la plateforme Webikeo (inscription gratuite) puis réserver votre place pour ce webinar. Vous pourrez ainsi participer en live à cette web-conférence et poser vos questions en direct.

Vous ne serez pas disponible ? Pas d’inquiétude, ce webinar sera également disponible en replay.

[REPLAY WEBINAR] Noms de domaine stratégiques : Des cibles de plus en plus exposées, comment les protéger ?

[REPLAY WEBINAR] Noms de domaine stratégiques : Des cibles de plus en plus exposées, comment les protéger ?

Retrouvez sur le site de Nameshield et sur la plateforme Webikeo, le replay du webinar « Noms de domaine stratégiques : Des cibles de plus en plus exposées, comment les protéger ? », animé par Christophe GÉRARD, Security Product Manager de Nameshield group.

Au cours de ce webinar, notre expert aborde la notion de noms de domaine stratégiques, quels sont-ils, à quel point sont-ils vitaux pour l’entreprise et ses applications clés (web, mail, applications, VPN, SSO…), comment ils sont exposés à des menaces de plus en plus nombreuses et sophistiquées et comment se protéger pour garantir leur disponibilité 100% du temps.

Retex Nameshield à la 13° conférence annuelle du Club ISO 27001

Club ISO 27001 - Certification

Le 04 novembre dernier s’est tenue la treizième conférence annuelle du Club ISO 27001.

Le Club 27001 est une association loi de 1901 dont l’objectif est de réunir les acteurs, les professionnels et toutes les personnes intéressées par la série des normes ISO 27000, sous la forme d’un groupe de travail, de réflexion et d’échanges.

Le Club organise chaque année une conférence afin de partager des retours d’expérience sur l’utilisation des normes et de présenter des perspectives.

 Nameshield premier registrar français certifié ISO 27001

Nameshield,  certifié ISO 27001 sur l’ensemble de son activité registrar en 2017, et renouvelé en 2020, a été convié à cette conférence pour partager son expérience et témoigner des raisons qui ont décidé l’entreprise à faire évoluer ses pratiques de sécurité et à les faire certifier par l’exigeante norme ISO 27001.

Une journée riche de découvertes et d’informations.

Source de l’image : Freepik Storyset

Nouvelle fiche : 5 minutes pour comprendre l’empoisonnement du cache DNS

Fiche 5 minutes pour comprendre - Noms de domaine - Empoisonnement du cache DNS - DNS cache poisoning - Nameshield

Le DNS (Domain Name System) est un service clé de l’Internet. C’est un annuaire géant, hiérarchisé et distribué, qui associe des adresses IP à des noms de domaine qui sont plus faciles à identifier, mémoriser et transmettre. C’est la pierre angulaire de l’Internet dont l’infrastructure présente, par sa conception, des failles en faisant une cible idéale pour les attaques.

Le service DNS repose d’un côté sur les DNS dits autoritaires, qui détiennent l’information, et les DNS résolveurs qui opèrent la résolution pour les internautes.
L’attaque par empoisonnement du cache DNS vise les DNS résolveurs.

Découvrez dans cette fiche « 5 minutes pour comprendre », disponible en téléchargement sur le site de Nameshield, en quoi consiste cette attaque et comment s’en protéger.

NIS2 : à quoi faut-il s’attendre ?

NIS2 : à quoi faut-il s'attendre ?

Qu’est-ce que la NIS ?

La directive Network and Information System Security (NIS) vise, selon l’ANSSI, à « assurer un niveau de sécurité élevé et commun pour les réseaux et les systèmes d’information de l’Union européenne ». Elle a été adoptée par les états membres en 2016.  Il s’agit du premier texte au niveau européen, regroupant un ensemble de directives à respecter au niveau de la cybersécurité des entreprises visées.

L’objectif de ce texte est de répondre à 4 enjeux majeurs en matière de cybersécurité : la gouvernance, la coopération, la cybersécurité des OSE et celle des FSN.

Qu’est-ce qui change avec la NIS2 ?

Le processus de la Commission Européenne prévoyait une révision du texte en 2021 au plus tard. Les pistes d’amélioration du texte visaient notamment à revoir le périmètre d’entreprises ciblées par les directives, mais également à homogénéiser le niveau de protection des sociétés, jugé trop hétérogène.

Une nouvelle version vient d’être révisée par une commission du Parlement Européen. Avant d’être adopté définitivement, le texte devra passer entre les mains des représentants du Parlement, du Conseil et de la Commission.

Premier point : l’élargissement des entreprises soumises aux directives

Jusqu’ici, les directives de la NIS s’appliquaient aux OSE des secteurs de l’énergie, du transport, de la santé, de l’eau potable, des finances, des infrastructures numériques et des fournisseurs de services numériques. Ces secteurs « essentiels » seront toujours concernés par les règles de la NIS2, mais seront également cibles les secteurs « importants » : les « services postaux, la gestion des déchets, les produits chimiques, le secteur alimentaire, la fabrication des dispositifs médicaux, l’électronique, les machines, les véhicules à moteur et les fournisseurs numériques », selon un article de l’Usine Digitale.

Selon leur taille et leur caractère stratégique, les secteurs seront considérés soit « essentiels », soit « importants », les premiers devant respecter des directives plus strictes en matière de cybersécurité. Concernant les secteurs du numérique, sont désormais considérés comme essentiels : les services Cloud, les fournisseurs de DNS, les services de confiance, etc. Le texte définitif n’ayant pas encore été adopté, certains points restent à éclaircir quant à la définition précise de ces acteurs, notamment les DNS providers.

Deuxième point : des mesures plus strictes pour les deux catégories d’entreprises concernées :

  • Renforcement des exigences de sécurité pour les entreprises ciblées (« essentielles » et « importantes ») : un minimum d’éléments de sécurité sera à respecter en fonction de la taille / du risque identifié dans l’entreprise. L’approche demandée par la NIS2 inclura également un système de gestion du risque.
  • Renforcement du système de sanctions : harmonisation des amendes au niveau des Etats membres. La grande nouveauté de la NIS2 sur ce sujet est l’engagement de la responsabilité des personnes physiques occupant des postes de direction/représentation, dans l’hypothèse d’incidents importants.
  • Déclaration obligatoire des incidents de sécurité (failles informatiques et incidents potentiels), sous un délai de 24h.
  • Autres mesures : autorités nationales soumises à des surveillances plus strictes, sécurisation des relations fournisseurs, etc.

Troisième point : renforcement du contrôle et de la coordination

Au niveau national, la NIS2 prévoit d’accorder un pouvoir plus important aux autorités de régulation. Leurs interventions pourront être plus nombreuses avec la possibilité de mener des «  audits réguliers et ciblés, des contrôles sur site et hors site, et formuler des demandes d’informations et d’accès à des documents ou à des preuves. », selon un article de CMS LAW.

L’objectif étant de maintenir la réponse aux enjeux de coordination et de contrôle identifiés par la version initiale, la NIS2 prévoit l’instauration d’un « bouclier cyber » : un centre de compétences et un centre de coordination qui épauleraient les entreprises dans leur politique de cybersécurité. D’un point de vue plus global, l’ambition de la NIS2 est la création d’une entité cyber au niveau Européen, avec un budget conséquent (plusieurs milliards d’euros).

Les déclarations sont à suivre attentivement de par leur caractère obligatoire à partir de la mise en œuvre de la NIS2. Pour le moment, la mise en application semble être prévue courant 2024.

Source de l’image : TheDigitalArtist via Pixabay

[WEBINAR] Noms de domaine stratégiques : Des cibles de plus en plus exposées, comment les protéger ?

[WEBINAR] Noms de domaine stratégiques : Des cibles de plus en plus exposées, comment les protéger ?

Rendez-vous le 30 novembre prochain à 14h pour assister au webinar intitulé « Noms de domaine stratégiques : Des cibles de plus en plus exposées, comment les protéger ? », animé par Christophe GÉRARD, Security Product Manager de Nameshield group.

Au cours de ce webinar, notre expert abordera la notion de noms de domaine stratégiques, quels sont-ils, à quel point sont-ils vitaux pour l’entreprise et ses applications clés (web, mail, applications, VPN, SSO…), comment ils sont exposés à des menaces de plus en plus nombreuses et sophistiquées et comment se protéger pour garantir leur disponibilité 100% du temps.

Pour y assister, il faudra au préalable vous inscrire sur la plateforme Webikeo (inscription gratuite) puis réserver votre place pour ce webinar. Vous pourrez ainsi participer en live à cette web-conférence et poser vos questions en direct.

Vous ne serez pas disponible ? Pas d’inquiétude, ce webinar sera également disponible en replay.

Le DNSSEC prend (enfin) son envol !

Qu'est-ce que le DNSSEC  ?

Qu’est-ce que le DNSSEC  ?

DNSSEC authentifie la résolution DNS et protège des attaques complexes telles que le DNS spoofing, le DNS cache poisonning ou encore le Side channel Attack DNS. Ces attaques, de type MITM (Man In The Middle), permettent à l’attaquant d’envoyer des réponses DNS falsifiées en lieu et place des DNS légitimes, détournant ainsi l’internaute du site web visité, en toute transparence puisque la barre d’adresse du navigateur affiche la bonne information. C’est indétectable !

Pourtant, si ce protocole efficace contre ces attaques qu’est DNSSEC existe depuis 2005, il n’a jamais été adopté massivement par le marché.

En effet, l’activation de DNSSEC passe par une gestion de clés cryptographiques pouvant s’avérer complexe : si la chaine de confiance est rompue, la résolution s’interrompt. Qui plus est, de nombreux réseaux de résolveurs DNS ne supportaient pas jusqu’à il y a peu DNSSEC. Ajoutons à cela que les services marketing des sociétés n’aiment pas l’idée d’une augmentation éventuelle du temps de résolution qui pourrait avoir un impact sur le temps de chargement de leurs pages et donc leur SEO.

L’ICANN a bien tenté de relancer DNSSEC en 2019, mais en vain : https://www.icann.org/resources/pages/dnssec-what-is-it-why-important-2019-03-20-fr

Deux éléments nouveaux viennent aujourd’hui changer la donne :

1. Les assureurs

Depuis quelques mois maintenant, de nombreuses sociétés s’interrogent à juste titre sur l’activation de DNSSEC. Pourquoi maintenant ? Parce que les assureurs estiment désormais, audits de noms de domaine réalisés par des sociétés spécialisées à l’appui, que DNSSEC est indispensable en matière de sécurité du nom de domaine. DNSSEC impacte désormais les primes d’assurances cyber risque liées au nom de domaine, soit en limitant le montant des garanties, soit en augmentant les primes d’assurance.

2. DMARC, SPF, DKIM :

L’essor actuel de DMARC (et par conséquent des enregistrement SPF et DKIM) est un élément crucial à prendre en compte. L’authentification DMARC détecte et empêche les techniques d’usurpation de courrier électronique, elle assure la protection du canal de courrier électronique au niveau du nom de domaine. Pour que DMARC soit effectif, aucune compromission de zone n’est permise et DNSSEC est le chainon manquant qui garantit l’authenticité de la zone.

Nameshield assure la gestion DNSSEC pour les noms de domaine stratégiques de nombreux clients depuis des années, que les clients disposent ou non de leur infrastructure DNS, ou qu’ils utilisent l’infrastructure de Nameshield. Nos équipes se tiennent à votre disposition pour vous accompagner.

Source image : TheDigitalArtist/Pixabay