Nameshield rejoint l’Alliance pour la Confiance Numérique (ACN)

Nameshield rejoint l'Alliance pour la Confiance Numérique (ACN)

L’Alliance pour la Confiance Numérique (ACN) représente les entreprises (leaders mondiaux, PME et ETI) du secteur de la confiance numérique notamment celles de la cybersécurité et de l’identité numérique. La France dispose dans ce domaine d’un tissu industriel très performant et d’une excellence internationalement reconnue grâce aux différents acteurs dynamiques du secteur.

L’ACN est membre de la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication) et participe aux travaux du Comité Stratégique de Filière – CSF – des industries de sécurité. Par ailleurs, l’ACN est également membre fondateur de l’ECSO (European CyberSecurity Organisation).

L’ACN a pour vocation :

  • D’être le représentant institutionnel de la filière du secteur de la confiance numérique auprès des pouvoirs publics,
  • D’être force de propositions, par l’élaboration de livres blancs, de fiches techniques, de contributions techniques, et des positions par rapport aux projets de législations nationales et européennes,
  • D’apporter des éléments de valeurs et innovants dans les débats nationaux et internationaux,
  • D’analyser l’écosystème de la confiance numérique et de permettre aux entreprises de toute taille (Startup, PME, Grands groupes et ETI) de mener des actions collectives au sein de la filière.

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que Nameshield a décidé de rejoindre l’ACN, pour continuer à œuvrer pour un Internet plus sûr et à adresser les défis croissants que sont les enjeux de la cybersécurité, tant pour les entreprises que les administrations.

Le phishing, kezako ?

Phishing - Hameçonnage

Le « phishing » est un anglicisme utilisé pour parler de « hameçonnage » (terme québécois) ou de « filoutage » (terme français). Cependant, le terme français est finalement très peu utilisé, restons donc sur  « phishing » dans cet article si vous en êtes d’accord.

Petit rappel et tour d’horizon de la planète phishing : il s’agit d’un procédé employé par une entité malveillante ayant pour but de dérober des informations personnelles, en se faisant passer pour un tiers de confiance. Les informations ciblées peuvent être un mot de passe, un numéro de carte bancaire, un papier officiel (carte d’identité)…

L’attaque peut être effectuée par email, téléphone, SMS, ou tout autre moyen de communication électronique (messenger, whatsapp, …). Le plus souvent, le message provient prétendument d’un organisme de confiance comme une banque, un site de commerce en ligne (amazon), un opérateur téléphonique…

Et le spear phishing alors ?

Le « spear phishing », qui peut se traduire par « hameçonnage à la lance », est une variante du phishing traditionnel ciblant une personne précise.

L’attaquant va par exemple se faire passer pour un proche de la cible avec un message construit pour inspirer confiance, en se basant sur des données personnelles accessibles sur les réseaux sociaux.

Quid du In-session phishing ?

Le « In-session phishing » est une autre variante de phishing qui se base sur une faille informatique de type XSS présente sur le site visé.

Cette fois-ci, la cible de l’attaquant n’est pas une donnée personnelle, mais directement un cookie de session (c’est ce qui vous permet de ne pas avoir à vous connecter à chaque fois que vous visitez ce site) qu’il obtiendra à l’instant où vous aurez cliqué sur le lien.

Comment l’identifier ?

Il existe différents moyens d’identifier un message comme étant une tentative de phishing :

  • Vous n’utilisez pas ce service ou vous n’êtes pas client de cette entreprise.
  • Le nom de domaine de l’expéditeur (ce qui se trouve après le « @ ») ne correspond pas à l’organisme pour lequel il essaie de se faire passer. Cela peut être du typosquatting (« arnazon » au lieu de « amazon », « g00gle » au lieu de « google »…) ou alors le nom de domaine n’a rien à voir (« fo7zl89.com »).
  • Le sujet est écrit de manière informelle (pas de numéro de dossier par exemple).
  • Le message est mal écrit. Souvent, les messages sont rédigés à l’aide de traducteurs par des personnes qui ne parlent pas français. Cela étant, les traducteurs automatiques étant de plus en plus performants, cela peut devenir plus difficile à détecter.
  • L’email ne vous est pas personnellement adressé. Des formules comme « cher client » sont utilisées plutôt que d’indiquer votre nom. Une nuance toutefois, il est possible que votre adresse mail ait été récupérée en même temps que votre nom et prénom à la suite d’une fuite de données d’un site auquel vous avez fait confiance, invalidant ce point.
  • Lorsque vous passez votre curseur au-dessus d’un lien, vous pouvez voir l’adresse vers laquelle vous allez être redirigé. Si le lien et l’adresse affichée ne correspondent pas, c’est sûrement du phishing.
  • Le message vous demande des informations personnelles.

Conseils et préventions

Afin de limiter les risques de tomber dans ce genre du piège, il y a plusieurs habitudes à prendre.

Tout d’abord, c’est un conseil qui s’applique partout sur Internet, on ne le répétera jamais assez : soyez méfiant ! Pour tous les contenus que vous trouverez, posez vous la question suivante : la source est-elle fiable et si oui, pourquoi ? En fonction de ces réponses, agissez, avec prudence.

Deuxièmement, ne cliquez pas sur les liens. Si vous recevez un message qui vous demande de vérifier vos informations bancaires (par exemple), ouvrez un nouvel onglet et rendez-vous directement sur le site de votre banque. Comme j’en ai parlé avec le « In-session phishing », dans certains cas, si vous cliquez sur le lien, c’est déjà trop tard. De plus, les attaquants redirigent souvent vers une copie conforme du site de l’entité pour laquelle ils essaient de se faire passer. Vous ne vous apercevrez donc pas forcément de l’arnaque.

Ne communiquez jamais d’information personnelle par mail à moins d’être sûr de l’identité de votre correspondant. Les organisations (type banque) vous feront transmettre vos informations personnelles directement via leur plateforme. Cependant, il est possible d’avoir besoin d’envoyer des papiers par mail (pour son travail ou son propriétaire par exemple). Dans ces cas-là, avant d’envoyer les informations demandées, validez avec la personne (par téléphone) qu’elle est bien à l’origine de la demande.

Utilisez des mots de passe uniques sur chaque site. En cas de compromission d’un mot de passe, l’attaquant n’aura pas accès aux autres plateformes. De même, essayez de changer régulièrement de mot de passe, cela permet de couper les accès à un éventuel pirate.

Pour les accès critiques (mail, banque,…) mettez en place la double authentification afin de sécurisez vos comptes.

Enfin, sachez qu’il est possible de signaler les escroqueries à l’adresse suivante : www.internet-signalement.gouv.fr (Et si vous m’avez bien suivi, vous ne cliquerez pas sur le lien, mais vous irez dessus via un nouvel onglet).

Source de l’image : mohamed_hassan via Pixabay

Nameshield rejoint FIRST et sera présent au Centre de Cyber-entraînement sur IT Partners 2021

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que Nameshield a rejoint le collectif F.I.R.S.T – French Industrials For Resilience, Security & Trust, en 2021.

F.I.R.S.T est un collectif de PME françaises et européennes qui ont décidé de travailler et de répondre ensemble aux défis cyber des petites organisations.

Cet écosystème de produits de cybersécurité souverains et interopérables propose une suite d’outils permettant de répondre aux défis de la sécurité numérique des TPE, des PME et des collectivités territoriales.

Dans le cadre du salon IT Partners (29 & 30 septembre 2021), dédié au channel IT, les membres de F.I.R.S.T dont Nameshield, dispenseront des formations accélérées en cybersécurité.

Le centre de cyber-entraînement sur l’édition 2021 d’IT Partners sera une première action de sensibilisation. Convaincu que la montée en compétence des acteurs du channel est une réponse opérationnelle adaptée à l’urgence du besoin, FIRST a pour ambition d’améliorer leur efficacité sur le volet de la remédiation mais aussi sur celui de la prévention.

Pendant deux jours, les visiteurs du salon IT Partners pourront se rendre au centre de cyber-entraînement pour assister aux conférences sur les enjeux de la cybersécurité spécifiques au TPE/PME et bénéficier de formations accélérées sur des sujets plus opérationnels sous forme de speed training avec un expert FIRST.

A cette occasion, les visiteurs du salon pourront retrouver nos experts sur le Centre de Cyber-Entraînement, et assister à la conférence « Menaces liées aux noms de domaine » animée par Christophe Gérard, Security Product Manager Nameshield, le 29 septembre à 12h et le 30 septembre à 15h.

Password : les bonnes pratiques

Le sujet des mots de passe a déjà été abordé des centaines de fois, mais c’est un point majeur de la sécurité informatique et il est toujours intéressant d’y revenir. Voici un tour d’horizon des bonnes pratiques.

1 – Composition d’un mot de passe

Le premier point à voir est comment composer un mot de passe robuste. Contrairement à l’idée qui avait été popularisée il y a quelques années, il vaut mieux privilégier la longueur à la complexité. Aussi le terme « passphrase » semble-t-il  plus approprié que « password ». Cela dit, la complexité n’est bien sûr pas à renier pour autant, puisqu’elle permet de renforcer un mot de passe.

Des tableaux circulent sur le temps nécessaire pour « craquer » un mot de passe en fonction de sa longueur et de sa complexité. Si ces données sont relatives et fluctuent en fonction du type d’attaque (en ligne ou hors ligne), de l’algorithme utilisé et de la machine qui effectue l’attaque, elles donnent néanmoins un repère sur les différents niveaux de sécurité. Si l’on se base sur une attaque hors-ligne avec une machine dédiée au « cassage » sur un algorithme NTLM, on obtient les données suivantes :

L’utilisation de chiffres uniquement est évidemment à bannir. Quant aux lettres, on peut constater qu’un mot de passe de 12 caractères est déjà bien plus difficile à craquer qu’un mot de passe complexe de 8 caractères. Et évidemment, c’est exponentiel en fonction du nombre de caractères.

On pourrait se dire qu’il est plus compliqué de retenir un mot de passe long, pourtant les moyens mnémotechniques sont beaucoup plus évidents. On peut par exemple choisir le titre ou des paroles d’une chanson, une réplique culte, le nom d’un auteur… En somme, quelque chose de marquant, avec quelques petites modifications ($ à la place d’un s) pour ajouter de la complexité. Et au final, on sécurise ainsi assez facilement nos mots de passe.

2 – Changer de mot de passe

La deuxième bonne pratique que je voudrais évoquer est de ne pas utiliser le même mot de passe plusieurs fois. C’est une pratique qui est très tentante, car il est beaucoup plus simple d’avoir un seul mot de passe à retenir plutôt qu’un pour chaque site, mais cela signifie aussi que si quelqu’un arrive à récupérer ce mot de passe, il aura accès à tous vos comptes. Or il y a beaucoup de raison pour laquelle votre mot de passe peut fuiter, que ce soit une mauvaise manœuvre de votre part ou des problèmes de sécurité d’un site auquel vous faites confiance. Pour cette deuxième partie, on peut citer le COMB (compilation of many breaches) qui regroupe un total de 3.2 milliards d’identifiants qui ont fuité sur Internet.

En cliquant sur ce lien ci-contre, cela pourra vous aider à découvrir si votre mot de passe est compromis.

Un point relatif au même sujet est le changement régulier de ses mots de passe. Si l’on voulait pousser le vice à l’extrême pour garder un niveau de sécurité optimum, il faudrait renouveler ses mots de passe tous les 90 jours. L’intérêt de ce procédé est de se prémunir contre ces diverses brèches :

– L’accès constant : Si vous avez un accès compromis, l’attaquant ne va pas forcément effectuer des actions qui vont vous permettre de le repérer. Il peut très bien continuer à voler des informations sur la durée. Le fait de changer de mot de passe régulièrement va lui couper les accès.

– L’accès par ancien mot de passe : Si quelqu’un récupère un mot de passe sur un ancien ordinateur ou écrit sur un post-it et que vous ne l’avez pas changé, il aura accès au compte. Alors que bien évidemment, le changer régulièrement règle le problème.

– Le « craquage » du mot de passe : S’il faut 4 ans pour craquer votre mot de passe et que vous le changez tous les 10 ans, quelqu’un de (très) patient pourrait arriver à craquer votre mot de passe. Encore une fois, changer le mot de passe régulièrement réduira considérablement le risque que ce cas se présente.

On arrive cependant sur des procédés très laborieux et fastidieux à respecter. Selon certains experts comme Dave Hatter, à moins d’être au courant d’une fuite de données au niveau des mots de passe sur un site que vous utilisez, il n’y a pas de nécessité de les changer régulièrement si les mots de passe sont uniques et forts.

Les avis tendent donc à diverger en la matière et il revient donc à chacun d’entre nous de décider de la marche à suivre. Selon mon opinion, faire preuve de bon sens en changeant régulièrement son mot de passe sans forcément s’imposer de date limite est un bon compromis.

3 – Quelques bonnes pratiques supplémentaires

Il n’est jamais inutile de répéter des principes de base, ne nous en privons pas :

1. Ne communiquez jamais vos mots de passe. Aucune organisation, société, association, ne doit vous demander votre mot de passe. C’est une information qui est secrète. Si l’on vous demande votre mot de passe, c’est probablement de l’hameçonnage.

2. Ne les écrivez pas sur un post-it ni aucun support physique. Il est simple pour n’importe qui s’aventure près de votre poste de travail d’y avoir accès.

3. N’utilisez pas vos mots de passe sur des ordinateurs dans lesquels vous n’avez pas confiance (en libre-service par exemple). Il y a un pourcentage de chance non négligeable pour qu’il soit piégé, par exemple avec un keylogger (qui enregistre tout ce qui est tapé au clavier). Si jamais vous êtes obligé de le faire, changez le mot de passe dès que vous récupérez un accès sûr.

4. Configurez vos logiciels (notamment les navigateurs) pour qu’ils n’enregistrent pas vos mots de passe. J’ai pu faire un test avec Firefox, il est très facile de récupérer en clair les mots de passe qui y sont sauvegardés.

5. Dans la première partie, j’ai évoqué de choisir un mot de passe qui vous marque. Cela ne veut pas dire qu’il faille en utiliser un que l’on peut facilement relier à vous, comme une date de naissance, le nom de votre entreprise, … Si vous voulez mettre un titre de chanson, ne mettez pas votre chanson préférée, et modifiez légèrement le nom. Il existe un type d’attaque qui cible vos informations sur les réseaux sociaux pour tenter de deviner votre mot de passe. Pensez à avoir un temps d’avance sur ces attaquants.

6. Enfin, soyez particulièrement attentif à vos accès mail. C’est le nerf de la guerre. Si quelqu’un arrive à avoir accès à votre boîte mail, il peut très bien réinitialiser tous les mots de passe qui y sont liés et donc avoir accès à tous vos comptes.

4 – Gestionnaire de mots de passe

Toutes ces préconisations sont importantes, mais cela reste quand même assez laborieux. Il n’est pas évident de se souvenir de 74 mots de passe uniques, longs et complexes et qui ne sont bien sûr pas en rapport direct avec sa personne.

Heureusement,  des outils qui font le travail à notre place existent, il s’agit des gestionnaires de mots de passe !

Un gestionnaire de mots de passe est une application (web ou desktop) qui permet de centraliser, générer et gérer ses mots de passe. L’accès à ce portefeuille de mots de passe est protégé par un mot de passe unique (encore un, mais c’est le dernier promis !). Avec cet outil, seul le mot de passe maître, qui nous donne accès à tous les autres, est à retenir. Il faut aussi qu’il soit vraiment fort pour des raisons évidentes.

5 – L’authentification à double facteurs (2FA)

Une méthode d’authentification forte qui s’est développée ces dernières années est l’authentification multifacteur, qu’on appelle couramment 2FA. Cette méthode d’authentification va, en plus du couple identifiant/mot de passe, demander une validation supplémentaire. Cette validation peut être un code provisoire envoyé par mail ou SMS, ou une application spécifique ou encore une reconnaissance biométrique. Ainsi grâce à cette confirmation, vous seul pourrez autoriser un nouvel appareil à se connecter aux comptes protégés.

En fonction des plateformes, le 2FA n’est pas forcément implémenté et la méthode de double authentification n’est pas forcément la même non plus. Cela peut aussi rajouter de la complexité. C’est pourquoi l’authentification multifacteur n’est donc pas forcement à activer sur tous les comptes, mais sur les comptes critiques (mail, banque, Amazon, …), car là il y a des actifs à protéger.

Si cette méthode ajoute une couche de protection supplémentaire, elle non plus n’est pas sans faille.

Le mot d’ordre reste donc dans tous les cas, de rester vigilant et de conserver une certaine complexité de sécurité à tous les niveaux.

Source de l’image : geralt via Pixabay

Qu’est-ce que la validation étendue (EV, ou Extended Validation) et quelle est son importance ?

Cybersécurité - Certificat SSL EV - Blog Nameshield

Les certificats SSL assurent le chiffrement et l’intégrité des données échangées entre un navigateur et un serveur web. Il existe différents niveaux de certificats, Extended Validation (EV), Organizational Validation (OV) et Domain Validation (DV), qui varient en fonction du degré d’authentification. Le certificat SSL de type Extended Validation fournit le plus haut niveau d’authentification SSL. Son obtention passe par un processus de vérification d’identité complet et normalisé à l’échelle mondiale ratifié par le forum CA/Browser Forum.

Le certificat SSL EV active la sécurité HTTPS et le cadenas, maintenant gris, dans la barre d’adresse du navigateur, tout comme les certificats DV et OV. Le coût et le temps supplémentaires consacrés à la vérification rendent plus difficile l’obtention de certificats de niveau EV pour les sites de phishing. Les internautes peuvent donc utiliser ce certificat comme marque de confiance et se sentent plus en sécurité lorsqu’ils communiquent et effectuent des achats.

Le 12 juin 2007, le CA/Browser Forum ratifie officiellement la première version des directives SSL Extended Validation qui entrent en vigueur immédiatement. L’approbation formelle clôture alors avec succès plus de deux ans d’efforts et fournit un cadre pour l’identité de site Web afin d’accroitre la confiance sur Internet.

La plupart des principaux navigateurs créent des indicateurs visuels pour les pages chargées via HTTPS et sécurisées par un certificat EV peu après la création de la norme : ils affichent l’identité validée, soit une combinaison du nom de l’organisation et de la juridiction, dans la barre URL. Safari pour iOS, Windows Phone, Firefox pour Android, Chrome pour Android et iOS, ajoutent également ces indicateurs.

En mai 2018, Google annonce son intention de repenser les interfaces utilisateur de Google Chrome afin de ne plus mettre l’accent sur les certificats EV. Chrome 77, sorti en 2019, supprime l’indication du certificat EV de l’omnibox. Firefox 70 fait de même et retire la distinction dans la barre d’URL : les certificats EV et DV sont affichés de la même manière, mais le statut du certificat EV peut toujours être consulté en cliquant sur l’icône cadenas, puis en vérifiant le nom de l’entité légale sous « certificat ».

Certificat SSL EV - Nameshield

Affichage d’un certificat EV dans Firefox

L’utilisation croissante des appareils mobiles et la suppression de l’indicateur visuel EV par les navigateurs a fait diminuer de manière significative l’intérêt de certaines entités à utiliser ce niveau de sécurité, mais l’EV a toujours une très grande importance dans notre quotidien.

Aujourd’hui les sites de phishing représentent malheureusement toujours une menace majeure pour les sites web et services en ligne légitimes. Ces « hameçonneurs » utilisent des certificats DV, généralement obtenus auprès d’un service SSL gratuit qui ne mène pas de contrôles de phishing adéquats, afin que leurs sites paraissent plus fiables. Ils trompent ainsi facilement les victimes peu méfiantes et les incitent à communiquer des informations financières ou personnelles.

Il a été remarqué une très forte hausse du phishing depuis Mars 2020, début du confinement et du télétravail pour beaucoup de personnes : le volume des sites de phishing a augmenté de 47 % pour le premier trimestre de 2020, et 82,7% des attaques de phishing ont utilisé des certificats SSL DV. Ce problème ne fait que s’accroitre et accentue la nécessité de vérifier les identités en ligne.

Source de l’image : TheDigitalArtist via Pixabay



Nameshield, acteur de la cyberdéfense européenne, protège les marques en ligne

Lucie Loos, directrice marketing et communication de Nameshield a eu le plaisir d’être reçue par Itinéraire entreprise sur le plateau du Figaro pour échanger sur Nameshield et le métier de registrar. Découvrez cette interview !

Le Gouvernement français lance un plan à 1 milliard d’euros pour renforcer la cybersécurité

Le gouvernement français investit massivement dans la cybersécurité - Blog Nameshield

Le plan annoncé par le Gouvernement, financé par France Relance et le Programme d’investissement d’avenir, entérine la volonté de faire émerger des entreprises françaises leaders du secteur de la cybersécurité.

Les menaces cybercriminelles augmentent chaque année de manière endémique, tant en puissance, qu’en nombre et en volume. C’est donc une véritable stratégie offensive que met en place la France, non seulement pour renforcer la cybersécurité et pour faire face à ces menaces, mais aussi pour assurer l’essentielle souveraineté des Etats.

Dans le contexte sanitaire actuel, ces menaces sont d’autant plus prégnantes et les enjeux de sécurité chaque jour plus importants.

Ce plan ambitieux fixe plusieurs objectifs à l’horizon 2025, notamment les suivants :

  • multiplier par trois le chiffre d’affaires de la filière (passant de 7,3 milliards à 25 milliards d’euros)
  • positionner la France par rapport à la concurrence internationale en doublant notamment les emplois de la filière (passant de 37 000 à 75 000)
  • faire émerger trois licornes françaises en cybersécurité en s’appuyant sur les grandes start-up du secteur, et notamment celles membres du French Tech 120
  • diffuser une véritable culture de la cybersécurité dans les entreprises

Comme pour d’autres plans stratégiques nationaux (celui relatif par exemple à l’intelligence artificielle), une large partie de l’investissement sera destinée à la recherche et au développement (515 millions sont prévus à cet effet).

L’ANSSI (Agence Nationale des Systèmes de Sécurité de l’Information) se verra quant à elle confier 136 millions d’euros pour renforcer la sécurité des services publics, et prioritairement les hôpitaux et collectivités locales fréquemment mis à mal par des attaques par rançongiciels.

Sources Images : Walkerssk / Pete Linforth / Pixabay

Nouvelle fiche « 5 minutes pour comprendre : Les certificats SSL / TLS »

Fiche 5 minutes pour comprendre : les certificats SSL / TLS - Nameshield

Un certificat SSL ou TLS authentifie un serveur et chiffre les données échangées avec celui-ci. Les données sont ainsi échangées en confiance, entre deux acteurs dont l’identité est connue. Les données échangées ne peuvent être espionnées ni altérées par un tiers : confidentialité et intégrité.

Téléchargez cette fiche « 5 minutes pour comprendre : les certificats SSL / TLS » depuis notre page ressources.

Nouvelle fiche « 5 minutes pour comprendre : L’attaque DDoS »

5 minutes pour comprendre : L'attaque DDoS

Quotidiennement, de nouvelles attaques DDoS viennent mettre à mal les systèmes de défense des entreprises, et fragilisent encore plus les réseaux, des attaques DDoS qui se font encore plus nombreuses avec la crise que le monde connaît aujourd’hui.

Découvrez dans cette fiche comment est orchestrée une attaque DDoS et quelles solutions doivent être choisies pour les arrêter.

Pourquoi le Registry lock est essentiel pour protéger vos noms de domaine stratégiques ?

Le registry lock est essentiel pour protéger vos noms de domaine stratégiques - Blog Nameshield

Les attaques Internet font désormais partie intégrante de l’actualité. De plus en plus fréquentes et puissantes, les menaces cybercriminelles inquiètent les entreprises qui doivent intégrer la notion de protection de leurs actifs immatériels dans leur stratégie de sécurité.

L’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’Information) met d’ailleurs à disposition des entreprises ses recommandations en matière de sécurité informatique. Un guide accessible en ligne recommande très fortement la mise en place sur les noms de domaine les plus stratégiques (porteurs de services notamment) du Registry lock, ou verrou de registre.

Il est en effet devenu indispensable de se protéger à tous les niveaux sur Internet. Outre les célèbres attaques DDoS, les attaques par détournement de noms de domaine permettent au cybercriminel de prendre le contrôle du nom, en accédant aux données d’enregistrement, de détourner le trafic des sites web et de le rediriger par exemple vers un site Internet frauduleux.

L’impact d’une telle attaque entraîne :

  • une forte dégradation de l’image de l’entreprise
  • une perte de confiance des utilisateurs
  • une perte de chiffre d’affaires
  • une perte de données confidentielles ou stratégiques

Qu’est-ce que le Registry lock ?

Il s’agit d’une mesure de sécurité ayant pour objectif de lutter contre ces attaques en verrouillant les opérations possibles sur les noms de domaine.

Ce service permet ainsi à un titulaire de nom de domaine d’indiquer au registre qu’il désire le verrouillage des informations relatives à son nom de domaine. Pour modifier les données d’un nom sécurisé par un registry lock, le registrar doit alors faire une demande de déverrouillage auprès du registre, qui sera validée après un processus d’authentification.

Ce mécanisme de sécurité s’exécute par le biais de procédures manuelles fortement sécurisées, et offre une protection supplémentaire aux noms de domaine stratégiques.

Le Registry lock permet donc de protéger un nom de domaine en verrouillant différentes opérations telles que la modification de serveur DNS, le changement de titulaire ou la modification de contact, le transfert ou même la suppression d’un nom de domaine.

Protégez vos noms de domaine stratégiques en plaçant un Registry lock ! Pour plus d’informations, notre équipe se tient à votre disposition.