Le DNS et les redirections HTTP(S) – Comment fonctionnent-ils de pair ?

Dans le monde des sites web et des noms de domaine, il arrive fréquemment de souhaiter rediriger l’utilisation d’un nom de domaine – dans la barre d’adresse d’un navigateur par exemple – vers un autre pour accéder à un site web. Par exemple :

  • Rediriger un-chouette-site.fr vers www.un-chouette-site.fr
  • Rediriger www.un-autre-domaine.fr vers www.un-chouette-site.fr

Cependant, il n’est pas toujours très simple de comprendre comment tout cela fonctionne, ni comment s’y prendre pour configurer ces redirections. Dois-je configurer la redirection au niveau de la zone DNS ? Au niveau de mon serveur web ? Les deux ? L’un ou l’autre au choix ?

Cet article a pour objet de détailler la distinction entre « redirection » DNS et redirection HTTP, et de présenter comment ces deux protocoles fonctionnent ensemble.

Précision : dans la suite, nous ne distinguerons pas le HTTP et le HTTPS (protocole HTTP sécurisé par un certificat). Pour le sujet qui nous intéresse ici, cela ne présente pas de différence.

Bien comprendre la différence entre le DNS et le HTTP

Le DNS et le HTTP sont deux protocoles tous deux indispensables au bon fonctionnement du web, mais qui n’ont pas le même rôle

Prenons l’exemple d’un utilisateur qui souhaite accéder au site blog.nameshield.com. Il renseigne donc blog.nameshield.com dans la barre d’adresse de son navigateur préféré.

  1. Avant de pouvoir envoyer une requête afin d’obtenir le contenu de la page d’accueil du site, le navigateur doit connaître à quelle adresse IP il doit envoyer cette requête. C’est là que le DNS entre en jeu. Le navigateur envoie donc une requête DNS (en utilisant le protocole DNS) à un résolveur : « Donne-moi l’adresse IP associée à blog.nameshield.com ». Il obtient en retour une adresse IP (81.92.84.102) configurée au niveau d’un serveur DNS autoritaire. On parle de résolution du domaine blog.nameshield.com.
  2. Le navigateur peut ensuite envoyer la requête HTTP (en utilisant le protocole HTTP) au serveur HTTP (ou serveur web) dont il vient d’obtenir l’adresse IP : « Donne-moi le contenu de la page web blog.nameshield.com ». Il obtient en retour le contenu de la page à afficher.

Le protocole DNS propose des types d’enregistrements qui permettent de « rediriger » un domaine vers un autre : en particulier le type CNAME. Même si on parle facilement de « redirection » DNS, le terme « alias » est plus approprié. Cela ne redirige pas à proprement parler, mais indique que le domaine qu’on résout est un alias d’un autre domaine. Il faut alors résoudre cet autre domaine pour obtenir l’adresse IP recherchée.

Prenons un exemple : on souhaite créer une redirection de www.un-autre-domaine.fr vers le site www.un-chouette-site.fr. Si on configure la zone DNS de un-autre-domaine.fr avec un enregistrement CNAME de ce type : www.un-autre-domaine.fr CNAME www.un-chouette-site.fr, cela revient à dire : « Vous voulez connaître l’adresse IP associée à www.un-autre-domaine.fr ? Eh bien cherchez celle associée à www.un-chouette-site.fr et vous aurez votre réponse. ». Une deuxième requête DNS sera envoyée pour résoudre www.un-chouette-site.fr et obtenir l’adresse IP. Le navigateur disposera bien de l’adresse IP du serveur HTTP qui nous intéresse (celui qui héberge le site web www.un-chouette-site.fr), mais cela ne changera rien au contenu de la requête HTTP envoyée par le navigateur : « Donne-moi le contenu de la page web www.un-autre-domaine.fr ».

Il est important de noter que la requête HTTP envoyée par le navigateur contient le nom du site (ou host – ici www.un-autre-domaine.fr) auquel on souhaite accéder. En effet, un même serveur (et donc une même adresse IP) peut héberger des dizaines de sites web différents. Il ne répondra positivement qu’aux requêtes HTTP contenant un host pour lequel il est configuré. Connaître l’adresse IP du serveur web ne suffit donc pas, il faut aussi lui adresser une requête HTTP à laquelle il est capable de répondre. Envoyer une requête http://www.un-autre-domaine.fr à un serveur configuré uniquement pour répondre à http://www.un-chouette-site.fr ne fonctionnera pas !

Le protocole HTTP propose lui aussi un système de redirections (ici on parle bien de redirections). Un serveur HTTP peut-être configuré pour rediriger un host vers un autre. Par exemple, s’il reçoit des requêtes HTTP « Donne-moi le contenu de la page web www.un-autre-domaine.fr. », il répondra « Cette ressource est redirigée vers http://www.un-chouette-site.fr. ». Alors le navigateur reprendra les différentes étapes :

  1. Résolution DNS de www.un-chouette-site.fr
  2. Envoi d’une requête http://www.un-chouette-site.fr à l’adresse IP obtenue
  3. Affichage de la page web obtenue

Comment bien faire fonctionner ensemble le DNS et les redirections HTTP ?

Récapitulons :

  • Le DNS sert à résoudre un nom de domaine pour obtenir une adresse IP.
  • Les requêtes HTTP sont envoyées à une adresse IP, et contiennent le host du site web auquel on souhaite accéder.
  • Les serveurs HTTP peuvent retourner différents contenus en fonction du host présent dans la requête : une page web qu’ils hébergent, une redirection pour laquelle ils ont été configuré, ou bien une erreur si le host leur est inconnu.

Donc, pour faire fonctionner correctement une redirection (toujours avec notre exemple), il faut :

  • Un enregistrement DNS dans la zone un-autre-domaine.fr pour associer le host www à l’adresse IP d’un serveur web…
  • …serveur web sur lequel doit être configuré une redirection de http://www.un-autre-domaine.fr vers http://www.un-chouette-site.fr.

Nameshield vous simplifie la tâche

Nameshield propose un service de redirections HTTP (et HTTPS) qui simplifie la configuration de ces redirections, que vous pouvez utiliser à partir du moment où votre domaine d’origine est en gestion technique chez Nameshield. Il vous suffit de vous rendre dans l’interface de configuration technique de votre nom de domaine, puis dans l’onglet « Redirections HTTP ». Vous pourrez alors créer une nouvelle redirection sur le host de votre choix, en spécifiant divers paramètres (comme la répercussion des répertoires et ou des paramètres de la requête, par exemple). Notre système se chargera ensuite automatiquement de :

  • Modifier la zone DNS pour ajouter des enregistrements (A/AAAA ou CNAME selon le cas) pour faire pointer vers l’adresse IP du serveur de redirections HTTP Nameshield. Dans l’interface de configuration de la zone, une icône dédiée permet de distinguer facilement ces enregistrements ajoutés automatiquement.
  • Configurer une nouvelle redirection sur notre serveur de redirections HTTP (disposant d’une architecture anycast si vous bénéficiez d’une offre premium) suivant les paramètres demandés.

Votre redirection est ensuite opérationnelle, vous n’avez rien de plus à faire. Aucune modification n’est nécessaire chez votre hébergeur web.

Si vous souhaitez modifier la destination d’une redirection HTTP en place, il vous suffit, depuis la même interface, de modifier la redirection existante (inutile de la supprimer pour en créer une nouvelle). Aucune modification n’est à prévoir sur le DNS, puisque le host redirige déjà vers notre serveur de redirections HTTP. Notre système se chargera de modifier la configuration de ce dernier, et votre nouvelle redirection sera effective en quelques minutes.

Pour toute question relative à cet article, n’hésitez pas à contacter votre équipe de chargé(e)s de clientèle.

.FR : Une notoriété spontanée accrue auprès des TPE et PME françaises

Noms de domaine en .FR

L’Afnic, l’Association Française pour le Nommage Internet en Coopération, qui gère notamment l’extension .fr, a réalisé en octobre 2023, une enquête sur la perception du .fr auprès de 502 artisans, commerçants ou dirigeants de TPE/PME, sélectionnés sur des critères de taille d’entreprise. Voici les résultats de cette enquête :

  • Pour 70,9% des TPE et PME françaises, l’extension .fr est spontanément citée, c’est 6,2 points de plus qu’en 2022, elle devance ainsi le .com (69.1%) et le .org (20,5%).

  • De plus, 61% des TPE et PME françaises déclarent avoir une très bonne image du .fr (c’est 11 points de plus que le .com) et 38 %  affirment en avoir une image assez bonne.

  • Et enfin, pour 88% des TPE et PME françaises, le .fr est perçu comme l’extension qui permet de valoriser le savoir-faire français en France et à l’étranger.

Pour plus d’informations et enregistrer votre nom de domaine en .FR, n’hésitez pas à prendre contact avec un consultant Nameshield.

Un grand succès pour l’évènement Nameshield Allemagne sur les dot brands autour de l’ICANN78 à Hambourg

ICANN78

L’ICANN fêtait son 25ème anniversaire en Allemagne à Hambourg du 21 au 26 octobre 2023. Notre filiale allemande a naturellement saisi l’occasion d’en sponsoriser le programme d’accompagnement du co-organisateur ECO – Association of the Internet Industry, et d’organiser un atelier-évènement clients, le mercredi 25 octobre 2023.

L’évènement fut une grande réussite !

Le focus a été mis sur les dot brands. Les extensions « dot brand » ou « .marque » sont des nouveaux Top Level Domain génériques qui permettent aux marques de se positionner stratégiquement en ligne et d’augmenter la sécurité de leurs noms de domaine.

Lors de cet atelier, BNP Paribas a ainsi fait part de la success story de son .bnpparibas. Et un expert de Secunet Security Networks a fait le point sur les enjeux actuels liés à la NIS2.

La visite du stand du co-organisateur DENIC, avec un échange sur leurs services escrow a été également un point fort de cet événement.

Le tout, couronné par une soirée organisée par l’ICANN au Centre des Congrès, suivie d’un échange en petit comité dans un bar branché de la fameuse Reeperbahn avec vue sur le port.

Comme annoncée par l’ICANN, la prochaine opportunité de candidater pour un dot brand aura lieu au printemps 2026. Pour se préparer en amont, Nameshield met son équipe d’experts à votre disposition : de l’étude de faisabilité, en passant par l’analyse concurrentielle jusqu’à la gestion du lancement du dot brand. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter.

ICANN78 : Ahoy et que vogue l’embarcation de l’ICANN depuis 25 ans

ICANN78 : Ahoy et que vogue l’embarcation de l’ICANN depuis 25 ans

Hambourg en Allemagne vient d’accueillir du 21 au 26 octobre dernier, le 78ième sommet de l’ICANN, l’instance de régulation d’Internet. Hambourg, ville connectée par excellence qui se classe au premier rang des villes intelligentes d’Allemagne, succède à Berlin qui avait accueilli l’ICANN2 en 1999. Cette 78ième édition a réuni plus de 1600 participants de 175 pays et territoires. Elle a également marqué les 25 années d’existence de l’instance et les 20 ans du Generic Names Supporting Organization (GNSO), l’organe qui est en charge des politiques qui s’appliquent aux noms de domaine dans des extensions génériques.

De Elbschippers lors de la Cérémonie de bienvenue de l’ICANN78, le 23 octobre 2023
De Elbschippers lors de la Cérémonie de bienvenue de l’ICANN78, le 23 octobre 2023

L’ICANN face à de nouveaux challenges

« Le 30 septembre 1998, l’ICANN a été créée comme organisation privée à but non lucratif dans l’Etat de Californie ». C’est par cette phrase que Tripti Sinha, la présidente du Conseil d’Administration de l’ICANN a débuté un discours dense à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’ICANN78. Elle y a rappelé que la plupart des outils Internet actuels, smartphones compris ont vu le jour durant cet intervalle de temps et que si « 25 années ce n’est pas grand-chose » « le monde a changé de façon remarquable » entre-temps. Aujourd’hui ce sont les contextes de guerres et les transformations technologiques avec notamment « l’intelligence artificielle et la technologie quantique » qui constituent d’importants challenges pour le modèle multipartite. On pourra y ajouter les alternatives aux noms de domaine qui utilisent le DNS comme les domaines sur les blockchains qui sont en marge du périmètre de l’ICANN. Ceux-ci ont d’ailleurs été mis en lumière durant l’ICANN78. Leurs protagonistes se plaisent à les nommer « noms de domaine » alors que d’autres voudraient les différencier en parlant plutôt de « wallet domains ». La Présidente intérimaire de l’ICANN, Sally Costerton a pour sa part appuyé son propos sur « la confiance », « la confiance » qui « est une chose fragile » « difficile à construire et facile à perdre ».

Sur le terrain de la confiance, Sally Costerton a précisé lors d’une session de questions réponses du Conseil d’Administration de l’ICANN, que des sujets importants ont connu des avancées notables depuis sa nomination en décembre 2022. Ainsi en mars de cette année, s’est par exemple tenue la première journée internationale de l’Acceptation Universelle ou comment rendre Internet plus inclusif et donc plus proche de ses utilisateurs. Lors du sommet ICANN76 également en mars, la tenue d’une prochaine série de nouvelles extensions génériques a été confirmée. Plus récemment c’est le Registration Data Request Service (RDRS), un prototype du futur Système Standardisé d’Accès aux Données d’enregistrement des noms de domaine (SSAD) pour des demandes légitimes, qui a été lancé. Et l’année 2023 aura permis d’aboutir à une proposition concrète de renforcement des moyens de lutte contre les usages abusifs du DNS après des années d’échanges stériles. Actuellement, une proposition de révision des contrats des opérateurs de registres et des bureaux d’enregistrement est en effet soumise aux votes des parties concernées pour une adoption espérée entre décembre 2023 et janvier 2024.

La Registration Data Policy libérée délivrée

Le fait que l’ICANN représente de nombreuses sensibilités dont les intérêts sont souvent divergents mais aussi qu’elle fonctionne avec le consensus comme totem, explique en partie que la ligne d’arrivée est souvent bien éloignée temporellement de la ligne de départ. La Registration Data consensus Policy n’a pas échappé à cette réalité. Cette politique vise à remplacer une Specification Temporaire implémentée en urgence le 17 mai 2018, huit jours avant l’entrée en vigueur du Règlement Général de la Protection des Données (RGPD) et cela pour intégrer des exigences du RGPD dans l’écosystème du DNS. La Registration Data consensus Policy est l’aboutissement de la phase 1 d’un Processus de Développement de Politique (PDP) initié à cette occasion. Alors qu’un rapport final en vue de son implémentation a été délivré au début de cette année, c’est l’ICANN78 qui a permis de conclure les travaux de l’équipe chargée de son implémentation. Le point bloquant sur la formulation liée aux délais accordés aux opérateurs pour adresser des demandes urgentes d’accès aux données d’enregistrement dans le cas de besoins légaux, a en effet été levé. Cette politique qui a désormais un cadre pérenne va donc passer en phase d’implémentation chez les parties concernées, les opérateurs de registres et les bureaux d’enregistrement.

Le prochain round de nouvelles extensions génériques

La prochaine série de nouvelles extensions génériques est restée un autre sujet majeur de cette édition. Si l’ICANN met désormais en avant la date d’avril 2026 pour la tenue de la prochaine fenêtre de candidatures (ndlr : la précédente fenêtre a eu lieu entre janvier et avril 2012), l’ICANN78 a mis en lumière l’avancée des travaux d’implémentation des recommandations issues du Processus de Développement de Politiques dit « PDP Subpro » (ndlr : Subsequent Procedures). En mars, une trentaine de recommandations n’avaient pas été adoptées par le Conseil d’Administration de l’ICANN et renvoyées à l’instance des politiques génériques, le GNSO pour des clarifications. Grâce au travail d’une petite équipe, 12 recommandations supplémentaires viennent d’être adoptées par le Conseil d’Administration de l’ICANN, portant à 104 les recommandations adoptées. 13 restent en balance et 7 ont été rejetées. Pour ces dernières, il va falloir évaluer leur impact et considérer des remédiations. L’équipe d’implémentation peut donc avancer sur un peu plus de 80% des recommandations issues du PDP Subpro. Le guide révisé des futurs candidats avance pour sa part conformément aux prévisions initiales avec une première version qui doit être dévoilée fin mai 2025.

La question des extensions génériques fermées et des lettres diacritiques

Considérées mais non proposées faute de consensus en 2012, puis discutées pendant cinq années, les extensions génériques fermées ont été relancées en 2022 dans la perspective d’une nouvelle série d’extensions génériques. Dans la pratique, il s’agit de permettre à des organisations sous certaines conditions d’exploiter un terme générique (ndlr : par exemple .CHARITY) avec les mêmes droits qu’une extension de marque. L’accès à l’extension pour y créer des nouveaux noms de domaine serait donc très restreint. Il y a un an, un groupe d’échanges regroupant le Governmental Advisory Committee (GAC) qui représente les gouvernements, At-Large Advisory Committee (ALAC) qui représente les utilisateurs finaux et le GNSO, avait été lancé pour tenter d’adresser ce sujet. Ils ont proposé en juillet dernier, un cadre qui détaille les nombreux aspects à considérer pour introduire ce nouveau type d’extensions. Cependant à l’issue de leurs travaux, chaque instance a adressé séparément une lettre au Conseil d’Administration de l’ICANN, preuve que les positions des unes et des autres sont restées éloignées. Sauf surprise, il ne devrait donc pas y avoir d’extensions génériques fermées lors de la prochaine série.

Le Québec dont le .QUEBEC a été intégré à la racine du DNS en avril 2014, s’est pour sa part également invité dans les discussions concernant la prochaine série de nouvelles extensions génériques. En effet en 2012, le Québec avait fait part de son souhait d’obtenir le .QUEBEC ainsi que le .QUÉBEC. S’ils n’ont finalement candidaté que pour la version non-accentuée, ils espéraient pouvoir également utiliser le .QUÉBEC. Ce droit d’exploitation ne leur a pas été accordé en raison d’un risque de similitude. L’ICANN78 a mis en lumière le fait que les perceptions restent différentes selon le fait que .QUÉBEC serait ou non une variante de .QUEBEC. En effet leur prononciation pour les francophones est la même mais la présence d’une lettre diacritique (ndlr : lettres auxquelles sont ajoutées dans la langue française des signes tels que l’accent aigu, l’accent grave, l’accent circonflexe, le tréma et la cédille) rend l’encodage en caractères ASCII différente et techniquement faisable. Si leur requête a peu de chance d’aboutir, cela a aussi permis de porter l’attention sur des sujets importants pour les exploitants d’extensions où les réponses apportées sont souvent inadaptées à leurs besoins.

Rappelons que l’ICANN78 a constitué le dernier sommet annuel de l’ICANN. Les regards se tournent donc désormais vers 2024. Une nouvelle année en approche qui verra ou non aboutir les amendements contractuels des contrats de registres et des bureaux d’enregistrement avec des obligations spécifiques pour remédier aux usages malveillants, la poursuite des travaux d’implémentation de la prochaine série d’extensions génériques, la mise sur orbite d’une revue holistique de l’ICANN ou encore la perspective d’une fin programmée du protocole Whois en 2025.

Pour les européens et les sociétés opérant sur le territoire européen, c’est la directive NIS2 qui va cristalliser toutes les attentions car elle doit être transposée dans les lois nationales des Etats membres d’ici à octobre 2024. Sur ce sujet, les représentants de l’ICANN ont indiqué lors du traditionnel Forum Public de clôture que les politiques dans les extensions génériques ne sont pas « en contradiction avec la directive NIS2 et que les parties concernées ont la latitude pour mettre en service des mesures pour se mettre en conformité ». Sur ce sujet, on pourra saluer le European Top Level Domain Information Sharing and Analysis Center (European TLD ISAC) qui va être un maillon utile pour implémenter la directive NIS2 dans l’industrie des noms de domaine.

Nameshield, société européenne indépendante certifiée, ISO 27001 depuis 2017, va œuvrer en conformité avec la directive et aura à cœur de limiter au maximum l’impact de son application dans les formalités de ses clients.

Enfin sur les aspects de leadership, l’instance des extensions génériques, le GNSO a désormais une nouvelle équipe désignée lors de l’ICANN78, tandis que l’organisation ICANN Org va elle désigner en 2024, un nouveau visage pour assumer sa présidence. Rendez-vous l’année prochaine.

Source de l’image : Site de l’ICANN

[New gTLDs] Lancement du .ING et du .MEME par Google

Lancement du .ING et du .MEME par Google

Google enrichit son catalogue en tant que registre et lance deux nouvelles extensions : .ING et .MEME.

Sortie du .ING

Avec le .ing, libérez votre créativité et mettez en action vos noms de domaine : design.ing, writ.ing, lov.ing, eat.ing…

Calendrier de lancement du .ING

  • Phase Sunrise : du 20/09/2023 au 24/10/2023

Phase réservée aux titulaires des marques inscrites dans la TMCH.

  • Phase Early Access Period (EAP) : du 31/10/2023 au 05/12/2023

L’enregistrement de noms de domaine en .ing est ouvert à tous à une tarification décroissante.

  • Ouverture totale : à partir du 05/12/2023

L’enregistrement de noms de domaine en .ing est ouvert à tous, sur la base du « premier arrivé, premier servi ».

Sortie du .MEME

Drôles et faciles à partager, les « mèmes » sont des phénomènes repris et déclinés en masse qui animent aujourd’hui la toile. Avec le .meme, reprenez les codes de la culture web pour votre présence en ligne.

Calendrier de lancement du .MEME

  • Phase Sunrise : du 20/09/2023 au 24/10/2023

Phase réservée aux titulaires des marques inscrites dans la TMCH.

  • Phase Limited Registration Period (LRP) : de 31/10/2023 au 28/11/2023

Phase réservée aux créateurs de contenus spécialisés dans la création et la distribution de mèmes.

  • Phase Early Access Period (EAP) : du 28/11/2023 au 05/12/2023

L’enregistrement de noms de domaine en .meme est ouvert à tous à une tarification décroissante.

  • Ouverture totale : à partir du 05/12/2023

L’enregistrement de noms de domaine en .meme est ouvert à tous, sur la base du « premier arrivé, premier servi ».

Pour toute question sur l’enregistrement de votre nom de domaine en .ING ou en .MEME, n’hésitez pas à contacter votre consultant Nameshield.

Source de l’image : 377053 via Pixabay

Nameshield sera présent au FIC Amérique du Nord – Les 25 et 26 octobre 2023 à Montréal

Nameshield sera présent au FIC Amérique du Nord - Les 25 et 26 octobre 2023 à Montréal

La seconde édition du FIC Amérique du Nord se tiendra du 25 au 26 octobre 2023 au Palais des Congrès de Montréal. Après avoir rassemblé 3500 visiteurs et 110 partenaires l’année dernière, ce sont maintenant 5000 et 200 d’entre eux qui sont attendus à ces dates montrant une nouvelle fois l’envergure internationale que se veut porter le FIC sur la confiance numérique.

Avec pour objectif de « mobiliser les écosystèmes mondiaux de cybersécurité », cette nouvelle édition revient une fois de plus sur la nécessité de coopérations et d’échanges sur ces sujets. L’organisation de cet évènement se présentera sous la forme de districts abordant des thématiques de cybersécurité, de défense ou encore de propriété intellectuelle.

Il est également bon de souligner que ce virage américain ne s’arrête pas ici puisque le FIC San Antonio, soit la seconde plus importante zone d’investissement américain en termes de cybersécurité, est prévu pour juin 2024.

Nameshield sera présent pour cette seconde édition du FIC Amérique du Nord mais pour la première fois sous la bannière de sa filiale canadienne.

Rencontrons-nous sur place, au Village Choose France, stand 608-4.

Venez échanger avec nos experts et découvrir nos solutions globales répondant aux impératifs de sécurité DNS et à la nécessité de surveiller, protéger et défendre votre marque en ligne.

Pour plus d’informations et pour s’inscrire, rendez-vous sur le site de l’événement : https://northamerica.forum-incyber.com/

De la nouveauté en Turquie ! Une libéralisation du .TR

De la nouveauté en Turquie ! Une libéralisation du .TR

Les noms de domaine en Turquie ont connu un grand processus de changement et de développement ces dernières années. Nous vous annoncions l’année dernière la libéralisation sous les extensions com.tr, net.tr et org.tr.

C’est à présent un projet d’ouverture du .TR en direct qui s’annonce. L’attribution du .TR s’effectuera selon un calendrier défini avec des catégories sous un processus appelé « Processus de transition a.tr » :

BTK annonce l’ouverture selon ces 3 catégories :

CATEGORIE 1 : depuis le 14/09/2023 pour une durée de 2 mois (fin de période Novembre 2023) :

Dans cette catégorie, la priorité est donnée aux propriétaires de noms de domaine portant respectivement les extensions .gov.tr, .edu.tr, .tsk.tr, .bel.tr, .pol.tr et .k12.tr.

Par exemple, pour le nom de domaine turkiye.tr, le propriétaire du nom de domaine turkiye.gov.tr ​​​​a le droit d’attribution prioritaire.

CATEGORIE 2 : à partir de Novembre 2023 jusqu’en Février 2024

Dans cette catégorie, la priorité sera donnée aux propriétaires de noms de domaine avec l’extension « org.tr » attribués avant le 25.08.2023.

La catégorie sera prioritairement accordée aux établissements suivants (propriétaire du .org.tr) :

• Les organisations professionnelles qui sont des établissements publics,

• Les associations et fondations d’utilité publique bénéficiant d’une exonération fiscale,

• Les organisations professionnelles de salariés ou d’employeurs.

CATEGORIE 3 : la date n’est pas encore communiquée mais on peut en déduire que ce sera à compter de Février 2024

Dans cette catégorie, les titulaires des noms de domaine sous ces extensions seront prioritaires : .com.tr, .net.tr, .gen.tr, .web.tr, .info.tr. Pour cette dernière catégorie, les règles ne sont pas encore définies.

Nous restons vigilants sur les prochaines annonces du registre et vous tiendrons informés dès que nous aurons des dates plus précises pour la dernière catégorie. A noter que les dates des différentes périodes peuvent être modifiées si nécessaire.

N’hésitez pas à préparer vos commandes et revenir vers vos consultant(e)s et chargé(e)s de clientèle pour faire un point sur votre portefeuille de noms de domaine en Turquie.

Sécurisez vos noms de domaine stratégiques avec le Bastion DNS de Nameshield

Votre trafic web, vos emails et de nombreuses applications clés de l’entreprise dépendent de certains de vos noms de domaine. Ce sont vos noms de domaine stratégiques. La moindre indisponibilité prive d’accès vos clients et utilisateurs avec des conséquences dramatiques : image de marque, perte de données, de clients ou de chiffre d’affaires.

Ces noms de domaine attisent malheureusement les convoitises et leur surface d’attaque est importante. Ils sont exposés d’une part à des risques administratifs, tels que les tentatives d’usurpation d’accès, et d’autre part à des risques techniques, tels que les attaques DDoS visant l’infrastructure DNS, le DNS Cache poisoning ou le DNS spoofing.

Il est indispensable de garantir leur intégrité et leur disponibilité, les surveiller, les analyser et être alerté en cas d’attaque.

Pour répondre à ces impératifs, Nameshield a créé le Bastion DNS : service unique de protection, de surveillance et d’alerte. Facile à mettre en place, complet et économique, c’est LA solution de référence du marché pour protéger vos noms de domaine stratégiques.

Découvrez en vidéo le Bastion DNS de Nameshield :

Et retrouvez sur le site de Nameshield une infographie à télécharger :

Pour plus d’informations, l’équipe Nameshield se tient à votre disposition.

[New gTLD] Sortie du .MUSIC

[New gTLD] Sortie du .MUSIC

Lancement de la nouvelle extension .MUSIC dès le 11 septembre 2023 en phase Sunrise.

[New gTLD] Sortie du .MUSIC

Le .MUSIC offre aux membres de la communauté musicale mondiale, une norme internationale de l’industrie musicale pour leur identité numérique et l’adresse de leur site web officiel.

Cette extension est exclusivement réservée aux membres de la communauté musicale mondiale (ayant un lien avec la communauté par le biais de son nom légal, d’une marque musicale établie, d’un nom de société à travers une marque déposée ou une documentation émise par le gouvernement, et de relations musicales qui peuvent être documentées ou vérifiées). Il peut donc s’agir notamment d’artistes, groupes, professionnels de l’industrie, entreprises et organisations du secteur de la musique.

L’initiative .MUSIC est soutenue par une coalition d’organisations les plus importantes et les plus reconnues dans le domaine de la musique, dont les membres représentent plus de 95 % de la musique consommée dans le monde.

La mission et l’objectif du .MUSIC consistent à :

  • Créer un environnement sûr sur Internet pour les membres de la communauté musicale ;
  • Créer un espace en ligne sûr et fiable pour la consommation de musique et l’octroi de licences ;
  • Protéger la propriété intellectuelle et lutter contre le piratage ;
  • Soutenir le bien-être, les droits et la rémunération équitable des musiciens ;
  • Promouvoir la musique et les arts, la diversité culturelle et l’éducation musicale ;
  • Suivre une approche multipartite de représentation équitable de tous les acteurs mondiaux de la musique, sans discrimination, incluant à la fois les entités commerciales et non commerciales.

Calendrier de lancement du .MUSIC

  • Phase Sunrise (réservée aux titulaires des marques inscrites dans la TMCH) : Du 11/09/2023 au 15/11/2023
  • Community Organization Phase (réservée aux membres d’une organisation membre de la communauté musicale): Du 16/10/2023 au 09/03/2024
  • Community Pre-registration Phase (réservée aux membres de la communauté musicale qui ont fait une demande de pré-enregistrement) : Du 11/03/2024 au 09/04/2024
  • Ouverture générale : A partir du 10/04/2024

Pour toute question sur l’enregistrement de votre .MUSIC, n’hésitez pas à contacter votre consultant Nameshield.

Sources des images : Site Internet nic.music et Pexels via Pixabay

Rencontrez Nameshield à l’it-sa du 10 au 12 octobre 2023 à Nuremberg en Allemagne

Nous y serons : Du 10 au 12 octobre - Hall 7, Stand 7-214

Retrouvez Nameshield du 10 au 12 octobre prochains à Nuremberg pour une nouvelle édition de l’it-sa, le rendez-vous incontournable des experts en sécurité IT !

En tant que « Home of IT Security« , l’it-sa est synonyme à la fois d’une offre d’information complète, de networking et d’échange de connaissances sur la protection des données et la sécurité IT.

Au programme de ces 3 jours : des conférences, des ateliers, des tables rondes, des rendez-vous One-to-One et des moments de networking…

Rencontrons-nous sur place : Hall 7, Stand 7-214, en coopération avec eco, l’Association de l’Industrie Numérique.

Venez échanger avec notre équipe et découvrir nos solutions globales répondant aux impératifs de sécurité DNS. Découvrez notre produit de très haute disponibilité « bastion DNS » pour vos domaines stratégiques.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de l’événement: https://www.itsa365.de/