Le 14 avril, Nameshield organisait un petit-déjeuner sur le thème de la « BRAND PROTECTION »
Après un bref rappel des fondamentaux en ce qui concerne le web et les noms de domaine, les speakers, Geoffroy DARRIEUS, Expert en brand protection, et Sarah KOPYC, Juriste – consultante, ont pu développer la méthodologie à suivre et les outils à utiliser pour protéger sa marque sur le web et l’optimiser au maximum.
Les noms de domaine sont des actifs immatériels liés à la marque qu’il est impossible de négliger tant sur un plan stratégique que juridique et qui peuvent être de vraies sources de profit, à condition qu’ils soient bien utilisés. Leur optimisation commence par un audit du portefeuille suivi d’un certain nombre de bonnes pratiques, aussi bien techniques qu’humaines, à mettre en place. Nameshield a également rappelé les solutions juridiques existantes en cas de litiges concernant les marques et les noms de domaine.
Les experts et les invités ont ainsi pu échanger sur des problématiques communes qu’ils rencontrent au quotidien.
En bref, une conférence riche en informations et en échanges, aussi digeste que les viennoiseries proposées !
Si vous êtes intéressé par les thématiques de protection de marque sur le web, n’hésitez pas à nous rejoindre lors d’un prochain petit-déjeuner « Brand Protection » ou « Sécurité Web » qui ont lieu tous les mois.
Pour plus d’informations, envoyer un mail à : communication@nameshield.net
Nameshield était présent au Global IP Exchange à Hambourg.
Ce rendez-vous réunissait les décideurs en matière de propriété intellectuelle, marques, brevets, et autre actifs immatériels. Achim BRINKMAN et Sarah KOPYC représentaient le groupe Nameshield lors de ce rendez-vous incontournable pour les experts de ces domaines. Cet évènement permet aux participants de connaitre les stratégies et solutions utilisées par les autres sociétés, d’échanger et de développer de nouveaux partenariats grâce à un réseau interactif et puissant, et enfin d’échanger sur les défis auxquels la communauté devra faire face à l’avenir afin d’y apporter des solutions. Certains sujets comme la lutte contre la contrefaçon ont notamment été abordés; défi de taille qui concerne toutes les marques et les consommateurs et pour lequel le groupe Nameshield s’est engagé en soutenant une solution qui a récemment vu le jour : Brandsays.
Pour en savoir plus sur Brandsays, contacter : caroline.de-chaisemartin@brandsays.com
Le 16 mars 2016, Nameshield était sponsor officiel du Global IP ConfEx à Londres.
Nameshield group, expert en gestion des noms de domaine et protection des marques sur le web, était sponsor de cet évènement regroupant des acteurs majeurs du secteur.
En effet, l’IP ConfEx à Londres a regroupé des grands noms de la propriété intellectuelle et du secteur juridique, ainsi que certains grands noms de l’industrie afin d’échanger sur les dernières innovations et les défis auxquels les entreprises devront faire face à l’avenir. Tous les sujets ont pu être abordés, depuis le droit des marques, les brevets, la résolution des litiges, et bien d’autres sujets avec une prise en compte particulière du consommateur, élément indissociable de toute stratégie.
Nameshield a donc pu partager sa vision du marché et son ressenti vis-à-vis des stratégies à mettre en place pour faire du web un espace sécurisé pour les marques comme pour les consommateurs.
Kieran Caufield et Catherine McGirr étaient nos correspondants sur place.
Nameshield présent au 55ème sommet de l’ICANN à Marrakech au Maroc
C’est le 10 mars 2016 que s’est terminé le 55ième sommet de l’ICANN, un rendez-vous incontournable pour les acteurs de la communauté internet. S’il fallait lui associer un mot, il s’agirait sans nul doute du mot « transition ». La transition d’une part entre Fadi Chehade, le désormais ex-CEO de l’ICANN, Akram Atallah le président intérimaire et son successeur Göran Marby dont la prise de fonction interviendra en mai prochain. La transition également du rôle de supervision des fonctions IANA (Internet Assigned Numbers Authority) de la NTIA (National Telecom and Information Administration) au profit d’une gouvernance multipartite qui a franchi une nouvelle étape lors de cet événement. Le board ICANN a en effet émis le 10 mars, lors d’une session ouverte au public, un rapport final de recommandations pour cette transition. Le fruit de deux années de contributions de la communauté internet qui va désormais être transmis au NTIA pour approbation.
Gageons que ces changements au sein même de l’organisation et de la hiérarchie de l’ICANN soient synonymes de changements positifs autant pour les registres, les bureaux d’enregistrement que les consommateurs.
Nombreuses – très nombreuses – sont les marques automobiles qui ont candidaté à leur extension Internet. Nous avons étudié la liste complète des candidatures aux nouvelles extensions Internet et en avons trouvé quarante.
Si BMW fait actuellement preuve d’innovation avec ses nouveaux sites Internet; et notamment le tout récent www.next100.bmw, d’autres marques ont retiré l’intégralité de leurs candidatures: tel est le cas de GMC qui – pour des raisons qui n’ont pas été rendues publiques – a retiré cinq candidatures. Nous n’avons pas trouvé de constructeur Français.
Liste des constructeurs automobiles
.SEAT
.AUDI
.VOLKSWAGEN
.BUGATTI
.LAMBORGHINI
.大众汽车 (“Volkswagon” en Chinois, et non “Volkswagen”)
.FORD
.LINCOLN
.CHRYSLER
.DODGE
.JEEP
.RAM (status ICANN “en attente”)
.FIAT
.ALFAROMEO
.MASERATI
.LANCIA
.FERRARI
.ABARTH
.BENTLEY
.BUICK (candidature retirée)
.CADILLAC (candidature retirée)
.CHEVROLET (candidature retirée)
.CHEVY (candidature retirée)
.GMC (candidature retirée)
.DATSUN
.NISSAN
.INFINITI
.HONDA
.HYUNDAI
.JAGUAR
.LANDROVER
.KIA
.LEXUS
.TOYOTA
.MINI
.BMW
.MITSUBISHI
.SUZUKI
.TATAMOTORS
.VOLVO
A savoir
Il existe d’autres extensions Internet génériques (non qualifiées de marques) pour la voiture: .CAR – .CARS – .AUTO – .AUTOS – .CARINSURANCE – .RACING – .LIMO (limousine) et .GOLF (le sport). Nous avons omis les marques de pneus dans cette liste (.DUNLOP – .GOODYEAR et autres), ainsi que les sous marques de constructeurs automobiles telles que .UCONNECT, .MOPAR et .SRT de Chrysler par exemple.
Alors que les marques, qu’elles soient automobiles ou autres, commencent à peine à produire des sites Web exploitant leurs propres extensions Internet, nous ne pouvons qu’espérer que les constructeurs Français seront plus présents lors du cycle d’appel à candidatures suivant de l’ICANN.
Le 3 Mars 2016, Nameshield organisait son premier petit-déjeuner à l’international.
La ville choisie pour cette première ? Bruxelles ! Cette charmante capitale européenne nous a accueillie afin de nous laisser parler de notre sujet de prédilection :
La Brand Protection !
Et pour cette première, Nameshield a eu l’honneur de recevoir plus d’une vingtaine de personnes en plein cœur de Bruxelles, dans les locaux de la FEB (Fédération des Entreprises Belges) dont des entreprises comme Proximus, la Ville de Bruxelles, Belfius Bank ou encore Kewlox, European Money Markets Institute et IP Nexia pour ne citer qu’eux.
Les intervenants du groupe Nameshield, Sarah KOPYC, Geoffroy DARRIEUS et Gianni CHIAROLINI ont pu répondre aux nombreuses questions concernant la protection des marques. Les outils à disposition des entreprises et les procédures à suivre comme appliquer une stratégie de nommage cohérente et efficace ont pu être approfondis. L’occasion de présenter les solutions simples et de proximité qu’offre Nameshield. Geoffroy Darrieus a pu à l’occasion présenter Brandsays, une solution supportée par Nameshield ayant pour vocation de lutter contre la contrefaçon sur le web grâce à une communauté regroupant les entreprises et les internautes. Pour en savoir plus sur Brandsays, rendez-vous sur www.brandsays.com
Philippe DUBOIS, Directeur général de DNS Belgium, le registre belge, nous a fait l’honneur de sa présence et nous a parlé de la fonction du Registre ainsi que du .BE, .BRUSSELS et .GENT…
Aujourd’hui, l’internationalisation de Nameshield est donc bel et bien en marche, et après ce rendez-vous réussi avec les compatriotes belges, Nameshield prévoit déjà un petit-déjeuner chez nos voisins les anglais. Cette fois c’est sûr, Nameshield part à la conquête de l’Europe !
Bien qu’un nom de domaine ne soit qu’un élément parmi tant d’autres de la présence d’une entité sur Internet, il constitue pourtant un maillon essentiel de l’identité numérique de cette dernière.
Argumentons…
L’argument le plus entendu concernant la faible importance du nom de domaine est lié à la notion de chemin d’accès. En effet, lorsqu’il voit une publicité physique pour Aubade, l’internaute n’accède plus au site internet associé en saisissant le nom de domaine dans la barre de navigation du navigateur, mais il tape le nom de la marque directement. Ce qui le redirigera vers son moteur de recherche favori et donc vers les premiers résultats de recherche. Seulement, Aubade est une marque de robinetterie bien connue mais également un fabricant français de lingerie féminine.
Alors oui, cet argument était facile, Aubade fait partie de ces marques bénéficiant d’un accord de coexistence en raison de l’homonymie de la marque correspondant à deux société distinctes, telles Mont Blanc[1] ou Apple[2].
Prenons l’accès à un site Internet de plusieurs années non mis à jour : de nombreux liens pointant vers des sources extérieures sont indisponibles, affichant au mieux une page 404, sinon une redirection vers un site tiers. La durabilité des pages Internet n’est pas garantie dans le temps, rien n’obligeant une entreprise privée à prolonger éperdument ses services.
Les réseaux sociaux, autre indicateur de la présence d’une entité sur Internet, au titre des réseaux fermés, modifient leurs conditions générales d’utilisations à de nombreuses reprises, l’utilisateur final ne lisant que rarement les petites lignes de ces contrats. Ainsi, la confidentialité, l’accès et la censure n’est nullement garantie par les réseaux sociaux, ces derniers se rétribuant selon la publicité affichée.
Une autre fonction d’un nom de domaine est d’assurer un service mail. De nombreux utilisateurs, ne souhaitant pas dépenser une somme modique pour un tel service ont fait le choix de passer par une compte mail dit gratuit, générant ces services via la mise en place de publicités. Ces dernières sont dites targetisées par le biais d’analyse du contenu des mails envoyés : ainsi l’annonceur affichera uniquement des publicités à un type de prospect. Faisons une analogie avec une boite postale, faire appel à un service de messagerie gratuite, c’est laisser la possibilité que l’on ouvre votre courrier, et donc votre enveloppe, pour y insérer de la publicité. Sauf que là, l’immatériel n’est pas tangible, c’est sa définition même. Du coup, peu de gens s’y intéressent, révélations ou non[3][4]. Dans un deuxième temps, on pourra suivre les évolutions de ces messageries électroniques : lemel.fr, repris par voila.fr a été fermé en 2002, sans laisser la possibilité à ses clients existants d’utiliser leurs comptes. Le service voila, lui, sera fermé en 2016 par Orange, supprimant ici aussi les adresses associées[5].
Comprenons-nous, Internet est un moyen de communication exceptionnel dont la quasi-totalité des acteurs sont des entreprises privées proposant des services dont la pérennité n’est pas assurée. Cette dernière, synonyme de garantie de service, ne peut s’acquérir que par le biais d’un investissement personnel faible mais néanmoins nécessaire : posséder un site Internet ou une adresse mail ne vous sera possible qu’en acquérant votre propre adresse sur Internet via un nom de domaine.
[1] Mont Blanc peut désigner une entreprise allemande spécialisée dans la fabrication de stylos de luxe et une entreprise française spécialisée dans la production de produits lactés.
[2] Apple peut désigner une entreprise américaine concevant des produits électroniques grand public et une entreprise américaine formant un conglomérat visant à protéger les intérêts du groupe anglais The Beatles.
[3] Tribunal de commerce de Paris, ordonnance de référé du 20 janvier 2016
[4] La présentation au grand public du programme américain de surveillance PRISM n’a suscité que peu de réactions.
[5] Un collectif, sous la forme d’une association, et accessible via sauvonsvoila.fr a lancé une pétition recueillant plus de 7000 signatures (février 2016)
21ème Forum Européen de la Propriété Intellectuelle
11 et 12 février 2016 à Paris
« La face obscure des atteintes à la propriété intellectuelle »
Le 11 et 12 février 2016 s’est tenu à Paris le 21ème Forum Européen de la Propriété Intellectuelle avec pour thématique principale « La face obscure des atteintes à la propriété intellectuelle ». Le groupe Nameshield, en tant qu’acteur reconnu du web et précurseur dans l’appréhension de la lutte contre la contrefaçon sur Internet, participait naturellement à ce rendez-vous.
Cet évènement incontournable pour tous ceux qui souhaitent d’une manière ou d’une autre lutter contre la contrefaçon sur le web a été l’occasion de présenter la spin-off issue du groupe Nameshield à la communauté : Brandsays. En effet, le groupe Nameshield a toujours eu à cœur de répondre efficacement et en toute transparence aux besoins des marques et des internautes. La protection des marques a toujours été son objectif premier et pour lequel l’entreprise a développé une réelle expertise au fur et à mesure des années.
Dans le cadre de la protection des marques et à la recherche de solutions autant innovantes que fiables, et dans un contexte où la contrefaçon sur le web ne cesse de croître, le groupe Nameshield se devait de soutenir un projet allant dans ce sens.
Après de longues réflexions et recherches, un concept a vu le jour. Aujourd’hui, le constat est que les marques enregistrent des pertes considérables dues à la contrefaçon sur Internet. Mais les marques ne sont pas les seules victimes de cette contrefaçon. Les internautes eux aussi sont les victimes de cette contrefaçon, et parfois, les conséquences sont graves, voir mortelles !
Il fallait donc pour satisfaire Nameshield, une solution tenant compte des marques mais aussi des internautes. Et c’est ainsi, après des mois, voire des années (et oui, le temps nécessaire afin de proposer des produits et services d’une qualité optimale d’un point de vue technique) qu’est né LA solution de demain pour lutter contre la contrefaçon sur Internet : BRANDSAYS.
Qu’est-ce que Brandsays ?
Brandsays est aujourd’hui l’unique société proposant une solution à la fois aux marques et aux internautes pour lutter ensemble contre la contrefaçon sur le web. A défaut d’éradiquer totalement la contrefaçon, ce qui aujourd’hui semble impossible, Brandsays propose une alternative, l’information. En effet, une majeure partie des internautes étant victimes de sites frauduleux en sont totalement inconscients. Cette solution propose donc d’informer les internautes et que chacun soit acteur d’un internet plus sûr : en répertoriant les sites officiels du côté des marques, et en notifiant les sites frauduleux du côté des internautes. Ainsi, grâce à cette communauté et au véritable référentiel confirmant ou non la légitimité du site, les internautes pourront naviguer sans craintes.
C’est donc fier que Jean-Paul BECHU, fondateur et dirigeant du groupe Nameshield, présentait Brandsays, société à la fois humaine et innovante, lors du salon organisé par l’UNIFAB. C’était l’occasion également de confronter les avis et idées avec d’autres acteurs majeurs de la lutte contre la contrefaçon et d’échanger avec des organismes référents dans le domaine. Par exemple avec le président de l’IACC (International AntiCounterfeiting Coalition) qui s’est montré intéressé par Brandsays.
Pour en savoir plus sur Brandsays contacter : caroline@brandsays.com
Le 9 février dernier, Nameshield accueillait pour un petit-déjeuner sur le thème suivant : « Comment gérer les conflits entre marques et noms de domaine et vous protéger techniquement contre les attaques dans le cyberespace ? »
Les aspects aussi bien juridiques que techniques ont pu être abordés grâce à la présence de Lucie LOOS, experte DNS et sécurité du groupe Nameshield, Véronique DAHAN du Cabinet August & Debouzy, ainsi que d’Isabelle TOUTAUD, Directrice juridique à l’AFNIC.
Plus de 100 personnes ont répondu présentes à cette conférence. Des profils très variés se sont rencontrés pour se tenir informés des dernières actualités. Dirigeants, directeurs juridiques, directeurs techniques, directeurs marketing et leurs dérivés ont ainsi pu échanger sur des problématiques communes qu’ils rencontrent au quotidien.
Cette conférence était l’occasion de rappeler que les noms de domaine, qu’ils soient rattachés ou non aux marques corporate, ombrelle ou de produits ou services, sont des actifs à part entière qu’il est impossible de négliger tant sur un plan stratégique que juridique. En effet, face à la montée des attaques sur le web, la sécurité est une priorité pour protéger ses actifs immatériels et sa marque.
Les experts présents ce jour-là ont donc fait le point sur les conflits pouvant exister entre marques/signes distinctifs et noms de domaine, d’une part devant les juridictions françaises et d’autre part via les procédures extra-judiciaires mises en place spécifiquement pour régler ces conflits.
Ensuite, Lucie LOOS, experte DNS et sécurité du groupe Nameshield, a présenté les protections techniques les plus adéquates pour protéger ses actifs immatériels contre les attaques en ligne et se prémunir de la cybercriminalité.
En bref, une conférence riche en informations et en échanges, aussi digeste que les viennoiseries proposées !
Si vous êtes intéressé par les thématiques de protection de marque sur le web, n’hésitez pas à nous rejoindre lors d’un prochain petit-déjeuner « Brand Protection » ou « Sécurité Web » qui ont lieu tous les mois.
Pour plus d’informations, envoyer un mail à : communication@nameshield.net
“GMO” est un nom qui ne vous dit probablement rien, c’est pourtant le nom de l’entreprise japonaise qui vient de débourser une somme d’argent considérable pour détenir les droits d’exploitation exclusifs d’une extension Internet: les noms de domaine “.shop”.
Nous parlons bien ici de “démesure” car les chiffres dont on parle habituellement sont bien loin des 41,5 millions de dollars que l’entreprise vient de payer pour remporter l’enchère à la nouvelle extension Internet .SHOP. GMO est aussi le Registre pour les extensions de noms de domaine géographiques “.NAGOYA” – “.TOKYO” et “.YOKOHAMA” ainsi que quelques marques.
Les chiffres “courants”
Candidater à une nouvelle extension Internet
185 000 Dollars est la “taxe” ICANN à payer pour déposer une candidature qui aura été préalablement préparée par des spécialistes. On peut estimer que pour 200 000 dollars, il est possible de déposer une candidature.
Il faut aussi des prestataire techniques pour assurer le fonctionnement opérationnel de la création des noms de domaine, dont l’indispensable “backend registry”. Il faut aussi un conseil juridique, marketer l’extension et payer les redevances trimestrielles de l’ICANN une fois l’extension lancée. Chaque nouveau nom de domaine créé coûte aussi au Registre, qui paye l’ICANN en fonction du volume de noms créés. Il faut aussi marketer l’extension Internet pour attirer les futurs titulaires de noms de domaine.
Bref, lorsque l’on parle de lancer une extension Internet, nous n’atteignons pas le million d’Euros, sauf pour dans quelques cas: l’un des candidats du premier cycle d’appel à candidatures de 2012 avait un budget de 1,5 million de Livres Sterling par extension déposée.
Les enchères d’extensions
Attention, nous ne parlons pas d’enchères de noms de domaine mais bien d’enchères d’extensions Internet. Dans certains cas, il s’agit de la solution finale pour départager des candidats qui auront soumis des candidatures similaires. Il en existe deux types:
Les enchères ICANN, comme celle à laquelle vient de participer GMO pour le .SHOP
Les enchères privées, non gérées par l’ICANN mais par les candidats eux-mêmes.
Le chiffre moyen pour départager les candidats lors d’enchères est connu, il s’agit de 2,5 millions de dollars. Un chiffre exorbitant avait aussi été rapporté pour l’extension .BLOG mais celui-ci reste incertain et l’extension .APP avait été remportée par Google pour la somme de 25 million de Dollars. Nous sommes ici encore loin des 41,501 millions de Dollars dépensés par notre candidat Japonais.
Quelle rentabilité ?
Afin de garantir le succès de son projet, nous savons que GMO Registry avait dépensé le double de la somme pour candidater à la même extension…deux fois: dans une procédure de candidature pour une extension “générique” (pour des noms de domaine ouverts à l’enregistrement pour tous), et dans une procédure “communautaire” (pour la communauté des utilisateurs de noms de domaine “.shop”). C’est beaucoup d’argent dépensé, avant même de savoir si il y aura d’autres candidats…
Lorsque les chiffres commencent à crever le plafond, on peut s’interroger sur l’intérêt d’une telle démarche car si un nom de domaine .”com” coûte entre 10 et 15 Euros, il s’en vend suffisamment pour que son Registre soit rentable car nous parlons ici de plusieurs dizaines de millions de noms déjà installés sur le marché.
Un nouveau nom de domaine coûte environ entre 20 et 30 Euros, or, parmi les nouveaux Registres lancés, si nombreux d’entre eux distribuent donnent des noms de domaine pour atteindre péniblement le million de noms installés (et ils sont très peu), seul un, le Registre .CLUB vend l’intégralité des noms créés à la demande des bureaux d’enregistrement accrédités (pour rappel: les “Registrars”).
Pour résumer, cela veut dire qu’un million de noms de domaine créés – des noms qui devront être renouvelés chaque année par les titulaires – permet de générer un chiffre d’affaire de
10 millions d’Euros pour le Registre, si toutefois, chaque nom est vendu 10 Euros. Et ne l’oublions pas, le Registre paye son backend Registry, l’ICANN, ses équipes et autres prestataires de service… Heureusement que les noms de domaine “Premiums” – les noms de domaine génériques à forte valeur ajoutée – sont là pour participer au lancement des ces magnifiques projets.
Le .SHOP a aussi des concurrents: l’extension .BOUTIQUE (moins de 10 000 noms de domaine enrgistrés), l’extension .BUY, le .STORE ainsi que des IDNs (extensions en caractères non ASCII).
Ainsi, pour faire du Registre .SHOP un projet rentable, il va falloir vendre beaucoup de noms de domaine, si possible les vendre cher. Là encore, il semble que le Registre a l’ambition d’imposer sa solution de boutique en ligne en complément de l’achat d’un nom de domaine or l’histoire de l’extension “.TEL” a clairement démontré que ce type de solutions imposées aboutissent à des catastrophes financières…
Conclusion
Si les volumes de ventes de noms de domaine “.boutique” n’ont encore impressionné personne, un nom de domaine “.shop” – plus court – représente un intérêt pour une boutique en ligne car c’est un terme plus ou moins multilingue et court. Pourtant…à environ 45 millions de dollars d’investissement pour cette extension, nous pensons qu’il faudra vendre beaucoup de noms Premiums pour que l’argent commence à rentrer dans les caisses de façon significative.
Un champagne.shop peut être ? Oups…mauvais exemple.
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