Que devient le grand rêve des .BRAND?

En 2012, l’ICANN recevait 643 candidatures pour l’utilisation de nouvelles extensions par des marques. Récemment, certaines marques ont retiré leur demande d’obtention d’une extension de premier niveau, entraînant la perte totale ou partielle des frais d’inscription d’un montant total de $185 000.

Pourquoi ces marques ont-elles pris la décision de renoncer à la possibilité d’agrandir leur territoire numérique ? Est-ce une action réalisée dans un cadre stratégique ou leur manque-t-il simplement les moyens et les informations nécessaires pour optimiser leur investissement ?

Jean-François VANDEN EYNDE, Directeur de Nameshield Registry au sein du groupe Nameshield a enquêté.

Le programme des nouvelles extensions a mis du temps à se mettre en place et, ce n’est que depuis 2013 que les nouvelles extensions font leur apparition. Encore aujourd’hui elles sont souvent inaperçues aux yeux du grand public. A l’heure actuelle, plus de 500 nouvelles extensions ont été déléguées. Parmi elles, à peine plus de 100 sont des candidatures pour un .BRAND, telles que .cartier, .marriott, .nissan, .bnpparibas et .bbc.

Note- Lorsqu’une extension est déléguée, elle doit immédiatement activer le site web : nic.extension (ex : essayez en tapant nic.cartier ou nic.marriott dans la barre de recherche de votre navigateur).

Plus de 50 candidatures pour un .BRAND ont été abandonnées, dont certaines grandes marques comme Amazon, General Motors (.chevy), Bloomingdales, Hasbro International Inc. (.transformers) et ProMark Brands Inc. (.Heinz & Ketchup).

S’il ne faisait aucun doute que des candidatures allaient être abandonnées avant que le programme n’arrive à sa fin, il est maintenant intéressant d’analyser les raisons incitant les candidats à revenir en arrière sur un tel investissement :

1- L’avantage compétitif

Certains détenteurs de marques sont candidats au programme des nouvelles extensions uniquement pour obtenir un avantage concurrentiel ou rester dans la roue de leurs concurrents.

Si la finalité n’est pas véritablement d’obtenir leur .BRAND et que l’extension n’est pas utilisée par la suite, le retrait rapide permettra de minimiser les pertes, du moins jusqu’au prochain round.

Ce type de stratégie a été adopté par un grand nombre de détenteurs de marques, aussi bien pour des .brand que pour des extensions génériques.

2- La défaite face aux objections

La procédure mise en place permettait de formuler une plainte sur base d’un des quatre motifs retenus. Si la partie adverse gagnait, la candidature devait alors être annulée.

Par exemple, Ralph Lauren a été forcé d’annuler sa candidature pour le .polo suite à l’objection émise par l’association United States Polo Inc..

3- L’évolution du personnel

Ils disent que la seule constante est le changement, et il est certain qu’aujourd’hui les sociétés modifient leurs stratégies à une vitesse alarmante et que le personnel évolue sans cesse.

Si le chef de projet du programme « nouvelles extensions » quitte ses fonctions, alors le projet peut rapidement être abandonné, d’autant plus si celui-ci en est à ses balbutiements.

4- Le manque d’expérience

Une difficulté évidente s’est faite ressentir lors de l’ouverture du programme des nouvelles extensions. Il s’agit d’un réel manque d’experts proposant d’aider les déposants à préparer leur candidature.

Il n’y a en fait, actuellement, que très peu de personnes dans le monde bénéficiant de l’expérience nécessaire pour implémenter et mettre en œuvre un registre. Ce manque de savoir-faire peut inciter certaines sociétés à se lancer et à investir dans la mise en place d’un .BRAND malgré un manque de compétences.

5- L’incertitude de la nécessité

De nombreux .BRAND ont été réservés dans le cadre d’une stratégie défensive sans que le détenteur de marque ne réalise véritablement le potentiel d’une telle extension. Les nouvelles extensions étant des actifs immatériels qui impliquent un investissement considérable à maintenir sur le long terme, il est compréhensible que certaines sociétés reconsidèrent le réel besoin d’un .BRAND.

6- Le manque de visibilité

Pour ceux qui travaillent dans l’industrie des noms de domaine depuis un certain temps, l’idée d’avoir un rôle dans la mise en place de l’infrastructure Internet peut sembler très attrayante. De fait, la gestion de l’espace Internet est notre domaine, pour de nombreux détenteurs de marque ce n’est pas le cas. Tandis que quelques personnes sur la planète savent comment implémenter et mettre en œuvre un registre, il y en a également quelques-unes qui savent comment adapter un registre aux besoins d’une marque seule.

De façon similaire, les gestionnaires habituels de la marque n’ont pas forcément conscience de l’utilité d’un .BRAND et comment cette extension peut contribuer au succès de la stratégie d’entreprise.

On peut remarquer que les quelques .BRAND qui ont été délégués sont aujourd’hui utilisés de manière massive dans les messages marketing, campagne emailing ou sur le web. Il est probable que l’utilisation du .brand va changer l’industrie et nous faire quitter le monde du .com pour entrer dans « l’ère du .anything ». Imaginez ce qui se passerait si Nike commençait à utiliser son .NIKE dans ses publicités télévisées ou si Mac Donalds commençait à généraliser l’utilisation des adresses web en .MCD.

Moins de précipitation, plus d’efficacité

Contrairement aux registres dits grand public, le registre d’un .BRAND est moins soumis à la pression commerciale lors du lancement. C’est l’une des principales raisons qui explique que les personnes voient davantage d’opportunités dans le domaine des .BRAND. Par ailleurs, les détenteurs de marques semblent considérer l’obtention de la délégation comme l’aboutissement du projet, plutôt que d’y voir le début d’une nouvelle ère Internet. Avant de lancer une nouvelle extension, les marques vont vérifier que leur campagne marketing actuelle, la politique de mailing, le trafic web, et, avant tout, les revenus ne seront pas affectés de manière négative.

Pour une marque internationale, il y a un grand nombre de sujets à aborder en interne, notamment les programmes de formation, les recommandations marketing, les adresses mail, la documentation et les conséquences sur la culture d’entreprise.

Certaines marques peuvent considérer que ces grands chantiers ne doivent pas être pris en compte pour le moment et préfèrent continuer à utiliser et promouvoir leurs noms de domaine actuels dans l’immédiat.

Cependant, les marques ne devraient pas dénigrer, par manque de compréhension ou d’informations, les bénéfices à long terme que les nouvelles extensions peuvent apporter à leurs affaires. Naturellement, une étude attentive doit être réalisée afin de maximiser la délégation d’une nouvelle extension qui peut être prise en compte comme un nouvel actif immatériel.

En faire bon usage !

Que pourraient faire les marques une fois leur extension déléguée ?

Plusieurs options s’offrent aux marques comme :

  1. La conserver

Les candidats ayant réservé une extension à titre défensif vont généralement la conserver dans un coin. Nous pourrions comparer cela à l’achat d’une Ferrari pour la laisser au garage. Bien que cette option soit envisageable et compréhensible, compte tenu du manque de connaissance des détenteurs de marque dans la gestion d’une infrastructure internet, cela n’a rien à voir avec le fait d’investir pour en faire un véritable avantage concurrentiel contre les concurrents n‘ayant pas enregistré de nouvelles extensions.

Par exemple, Nike a enregistré avec succès le .Nike, alors qu’Adidas et Reebok n’ont pas choisi de le faire. Une nouvelle piste à explorer s’offre donc à Nike afin d’obtenir un avantage compétitif mesurable.

  1. L’afficher

Le minimum qu’un détenteur de marque puisse faire est de se servir de ce nouveau et, comparativement, moins onéreux système de nommage Internet afin de maximiser le trafic sur ses différents sites web.

En créant des noms de domaine clés et en renvoyant le trafic correspondant aux sites web principaux des marques coûterait moins cher et pourrait générer une augmentation du business et certainement participer à l’amélioration du référencement.

  1. La promouvoir

Quelques détenteurs de marques sont déjà en train de développer leur stratégie marketing en ligne, si ce n’est leur stratégie commerciale, basée sur leur nouveau .BRAND. Ils l’utilisent pour faire passer des messages marketing forts au sujet de leurs valeurs, de leur culture et de leur éthique dans l’objectif de renforcer la crédibilité et l’image de la marque.

Ces éléments font alors des noms de domaine, comme le .com l’a été, des noms de domaine premium.

Par exemple, Nike pourrait héberger un site web présentant sa stratégie en développement durable sur developpementdurable.nike ou des produits issus du commerce équitable sur commerceequitable.nike ou bien encore un focus sur l’innovation et le développement de la marque sur innovation.nike. Si une marque voulait faire l’équivalent avec un nom de domaine en .com, ils devaient payer des millions de dollars pour un seul domaine disponible à tous. Utiliser un nom équivalent en .BRAND permet une amélioration du référencement du site web avec les moteurs de recherche et couterait moins de 5$.

Il est important de sensibiliser les internautes à l’utilisation d’un .BRAND puisque très peu ont été informé du concept des nouvelles extensions.

Nous avons pu observer récemment lors de la coupe du monde de football, Mac Donalds qui a communiqué sur www.mcd.com, et ceci n’est qu’un pas vers l’extension .MCD.

Une fois que les éléments de base de la stratégie en ligne ont été définis, les détenteurs d’un .BRAND pourront concentrer leurs efforts sur l’optimisation des moteurs de recherche et sur leurs budgets réservés au Pay Per Click (PPC) en se basant sur leurs nouveaux noms de domaine.

Il est important d’observer que, bien que le PPC puisse apporter des résultats positifs rapidement, ils peuvent également entraîner d’importants budgets. De plus, il est important que les efforts réalisés pour promouvoir une nouvelle extension n’entravent pas ou n’ajoutent pas de confusion avec les campagnes web déjà existantes. Les campagnes pour l’optimisation du moteur de recherche montrent souvent des améliorations progressives sur des périodes de 6 à 12 mois, aussi il est nécessaire de démarrer ces campagnes au plus vite.

Le prochain .round

Bien qu’aucune date ne soit dévoilée au sujet du prochain épisode des nouvelles extensions, les marques et détenteurs d’un .BRAND doivent commencer à s’y préparer dès à présent.

Les détenteurs d’un .BRAND qui ont déjà leur extension déléguée ne doivent pas rester inactifs et ainsi voir leur avantage concurrentiel disparaître.

Quant aux marques qui souhaitent présenter leur candidature au prochain tour, elles doivent mettre en place un planning dès maintenant afin d’être sûres qu’une fois leur nom de domaine délégué, elles soient prêtes à lancer leur stratégie marketing.

Enfin, les marques qui n’ont pas l’intention de réserver des nouvelles extensions devraient rester en éveil car, sans aucun doute, ce nouvel espace de nommage offert aux marques affectera leur stratégie de nommage, leur parc de noms de domaine et leurs messages marketing.

*Les marques mentionnées dans cet article sont citées uniquement à titre d’exemple.

Ces catégories d’extensions Internet “qui cartonnent”.

couleurs_export

Les nouvelles extensions Internet suscitent souvent plus d’intérêt parce qu’elles choquent, parce qu’elles gênent, ou tout simplement parce qu’elles polluent l’univers des décideurs en charge de protéger leur marque. Pour certaines d’entre elles, nous n’en entendrons probablement jamais parler…et pourtant.

Des extensions Internet pour les couleurs

Qui l’eut cru: des entrepreneurs ont dépensés des sommes d’argent considérables pour autoriser l’enregistrement de noms de domaine qui se terminent par des noms de couleurs. Si l’enregistrement de “.com” fut, pendant un temps, un réflexe, à qui viendrait-il l’idée aujourd’hui d’enregistrer un nom de domaine qui se termine en “.orange” “.bleu” ?

La question peut surprendre et peut être est-il encore un peu trop tôt pour y répondre. Pourtant, si l’on compare avec les volumes d’enregistrements d’autres extensions de noms de domaine, les extensions pour les couleurs se portent plutôt bien.

De culture plutôt Américaine, les extensions de noms de domaine sont aujourd’hui considérablement développées en anglais plus que dans d’autres langues. Ainsi les candidatures pour ces extensions de couleur ont été déposées en anglais:

  1. .BLACK (noir);
  2. .BLUE (bleu);
  3. .GREEN (vert);
  4. .ORANGE (orange);
  5. .PINK (rose);
  6. .RED (rouge).

Attention toutefois, l’une de ces extensions est réservée à un grand opérateur de téléphonie dont nous vous laissons deviner le nom. Il ne sera pas possible d’acheter un de ces noms de domaine, contrairement aux autres.

Des extensions en pleine forme

Nous évoquions plus haut des différences entre les volumes d’enregistrements des différentes extensions Internet or il apparait clairement que les couleurs – ne s’arrachent pas, certes, comme c’est le cas pour les noms de domaine “.club” – mais qu’elles connaissent un certain succès dont voici les chiffres en nombre de noms de domaine enregistrés (source ntldstats.com):

  1. 10 noms de domaine “.orange”;
  2. 1 924 “.green”;
  3. 6 054 “.black”
  4. 17 792 “.blue”
  5. 19 136 “.pink”
  6. 49 607 “.red”.

Bien que le nombre de nom de domaine “.orange” n’entre pas vraiment en compte ici, il y aura bientôt 50 000 titulaires de nom de domaine pour la couleur rouge !

Pour rappel, nous avions comptabilisé ces résultats au 30 juin 2015 et voici ce qu’ils étaient:

  1. 1 464 “.green”;
  2. 4 950 “.black”;
  3. 13 330 “.pink”;
  4. 15 585 “.blue”;
  5. 31 609 “.red”.

Nous constatons aujourd’hui un dépassement de l’extension Internet “.pink” dont le volume des enregistrements de noms de domaine dépasse à présent celui des de l’extension “.blue” ainsi qu’une forte progression du “.red”.

Nous avons effectué une recherche standard sur l’indexation des noms de domaine “.red” dans Google et avons constaté que les 680 000 résultats affichés présentent de très nombreuses pages en Japonais: serais-ce parce que le rouge à une signification très particulière dans la culture Japonaise?

L’extension “.red” est aussi la 32 ème extension de nom de domaine au top 100 des extensions qui connaissent le plus fort taux d’enregistrements.

On peut être surpris par ces phénomènes de mode qui se développent et si les couleurs sont une catégorie, il en existe d’autres: l’automobile, la photographie, l’immobilier et bien d’autres…

…nous y reviendrons.

Petit-déjeuner Nameshield – « Brand Protection »

 

BPLe 3 Novembre dernier, Nameshield organisait son deuxième petit-déjeuner sur le thème cette fois-ci de la « Brand Protection ». L’occasion pour les nombreux invités présents de  découvrir pour certains et approfondir pour d’autres les dangers que représente le web pour leur marque et, surtout, les moyens concrets pour la protéger.

La conférence a débuté par un rappel des chiffres du web et de la contrefaçon, avant d’aborder les sujets plus techniques et juridiques.

25% du web seulement indexé par Google

La cybercriminalité représente 190 milliards d’euros en 2013

La moitié des entreprises françaises ont déjà été confrontée à la contrefaçon

Un médicament sur deux vendu sur Internet est un faux et entraîne la mort de 700 000 personnes par an

Ce qu’il faut retenir de la leçon :

  • Anticiper les attaques
  • Contrôler sa marque sur le web
  • Protéger ses actifs immatériels contre les usages abusifs
  • Surveiller ses noms de domaine en cohérence avec ses marques
  • Réagir avec efficacité face aux attaques (procédures juridiques…)

En guise de conclusion, un point sur l’avancé des nouvelles extensions et l’enjeu des .BRAND

Une conférence de qualité après un petit-déjeuner convivial qui fut l’occasion d’échanger, de partager les expériences, et surtout, d’avoir des réponses concrètes aux problématiques web auxquelles chaque entreprise fait face grâce à une équipe d’experts aussi compétents qu’agréables.

Le prochain petit-déjeuner Nameshield à ne surtout pas louper ?

  • 24 Novembre 2015 : Petit-déjeuner « Sécurité Web »
PDEJ BP1
Sarah Kopyc – Juriste – Consultante chez Nameshield Group

J-1 : lancement officiel du .VIN

En 2012, l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l’organisme de gouvernance Internationale des noms de domaine, annonce qu’il va autoriser les entreprises à déposer des candidatures pour gérer des extensions Internet.

1300 nouvelles extensions génériques voient le jour après la première phase de candidature, dont le .VIN et le .WINE qui ont rapidement été au cœur de l’attention de la communauté mondiale du vin.

vin2Les dossiers “.wine” et “.vin” auront été des plus polémiques. Très politisés, ils deviennent rapidement un sujet d’échanges violents entre différentes instances gouvernementales et vinicoles, car les acteurs du secteur du vin le savent bien : il y a de nombreuses discordances sur le sujet entre l’Europe et les Etats-Unis. Des discordances avec l’ICANN aussi.

La France, par le biais de ses porte-drapeaux, dont Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat au Numérique, et la Confédération Nationale des producteurs de vins et eaux de vie de vin à Appellations d’Origine Contrôlées (CNAOC), monte très tôt au front et pointe du doigt le manque de protection des indications géographiques. En 2015, un accord secret est signé entre les parties intéressées: le géant américain Donuts, exploitant des deux extensions “.vin” et “.wine” dont cette dernière est remportée lors d’une enchère, et la Commission Européenne.

L’ouverture prochaine des extensions .VIN et .WINE va donc avoir des conséquences qui pourront être autant bénéfiques que nuisibles selon les précautions prises en amont.

En effet, les extensions .VIN et .WINE seront disponibles à tous, ce qui signifie que prochainement, n’importe quel individu ou organisation pourra exploiter un nom de domaine en .VIN et / ou en .WINE sans justification particulière.

15685676486_49c16b65f9_nIl est donc urgent de protéger votre marque, votre château, votre domaine ou tout autre nom représentant votre identité en enregistrant votre nom.VIN ou nom.WINE afin d’éviter que des personnes ou organisations mal intentionnées n’en tirent profit à votre insu.

En effet, l’utilisation frauduleuse de votre marque.VIN ou marque.WINE peut :

  • Nuire à votre image,
  • Engendrer des pertes commerciales,
  • Ralentir voir entraver votre arrivée ou votre développement sur le web

Que vous soyez présent ou non sur le web, une fois que votre nom.VIN ou nom.WINE sera enregistré, il ne pourra y avoir de retour en arrière. Donc si celui-ci est enregistré par un tiers, il sera trop tard !

L’obtention de votre marque.VIN ou marque.WINE représente également un certain nombre d’opportunités qui sont les suivantes :

  • Marquer votre appartenance à la communauté du vin en appuyant votre crédibilité et votre authenticité aux yeux du grand public
  • Augmenter votre notoriété
  • Faire votre entrée sur le web de manière cohérente et sans toucher à votre identité
  • Développer vos ventes en ligne
  • Développer vos ventes à l’international grâce au .WINE
  • 4764540278_7e92c14aec_bPour vous protéger, c’est très simple, il suffit :
  1. D’inscrire la marque, le nom du château ou le domaine à la TMCH (Trade Mark Clearing House)
  2. Régler les coûts d’inscription (environ 195 €HT / an / marque)
  3. Enregistrer ses noms de domaine en .VIN et/ou .WINE (à partir de 48 € selon la formule choisit)

Le Groupe Nameshield est heureux de vous annoncer les dates de lancement des noms de domaine “.vin” et “.wine” : celles-ci commenceront le 17 Novembre 2015. Et si vous êtes une marque, nous vous invitons à prendre contact très rapidement avec nos services pour vous préparer à enregistrer votre nom de domaine en période de Sunrise. Les Indications géographiques vont bénéficier d’un mécanisme de protection supplémentaire qui sera aussi annoncé.

Qu’est-ce qu’un nom de domaine ?

Un nom de domaine est l’équivalent de votre adresse postale mais sur Internet. Cette adresse électronique matérialise votre identité sur le web.

C’est grâce à cette adresse (votre nom de domaine) que vous êtes visibles sur le net, que vos contacts et clients vont trouver votre site Internet.

Le nom de domaine est généralement composé du nom de votre marque, d’un produit, d’un service , suivi d’une extension telle que .fr, .com ou aujourd’hui du .vin comme par exemple :

www.cuveenameshield.vin
www.grandcru2015.vin
www.chateaunameshield.vin
www.mydomain.wine

 

17 novembre : lancement officiel du .VIN

vin2Les noms de domaine du Vin ont bel et bien été l’objet d’un dossier controversé. Pourtant, l’idée de créer des noms de domaine spécifiques à cette industrie – que dire – à cet “univers” nous est chère et n’est pas si récente. En effet, l’histoire des noms de domaine “.vin » commence en 2008.

Une bien longue histoire

A l’origine, il s’agit d’une idée qui émerge lorsque l’ICANN annonce qu’il va autoriser les entreprises à déposer des candidatures pour gérer des extensions Internet. Nous parlons de projets de Registres. Dès 2009, on commence à entendre parler d’un “projet dotVinum”, pour les Registres du Vin : une initiative française qui entend déposer 3 candidatures pour des extensions “.vin”, “.wine” et “.vino”. Le programme ICANN des nouvelles extensions prend alors du retard jusqu’à l’annonce publique des projets en 2012. Lors de la publication des projets, trois candidats se dévoilent : l’un à Gibraltar, avec son extension “.wine”, l’autre en Irlande, avec une candidature au “.wine”, et un Américain qui présente deux candidatures. La première au “.wine”, la seconde…au “.vin”. Pas de candidature française à l’horizon.

Quoi de neuf depuis 2012?

Les dossiers “.wine” et “.vin” auront été des plus polémiques. Très politisés, ils deviennent rapidement un sujet d’échanges violents entre différentes instances gouvernementales et vinicoles, car les acteurs du secteur du vin le savent bien : il y a de nombreuses discordances sur le sujet entre l’Europe et les Etats-Unis. Des discordances avec l’ICANN aussi : l’organisme de gouvernance Internationale des noms de domaine qui valide les nouvelles extensions Internet. La France, par le biais de ses porte-drapeaux, dont Axelle Lemaire – Secrétaire d’Etat au Numérique – et la Confédération Nationale des producteurs de vins et eaux de vie de vin à Appellations d’Origine Contrôlées (CNAOC), monte très tôt au front et pointe du doigt le manque de protection des indications géographiques. En 2015, un accord secret est signé entre les parties intéressées: le géant américain Donuts, exploitant des deux extensions “.vin” et “.wine” dont cette dernière est remportée lors d’une enchère et la Commission Européenne.

A quoi devons-nous nous attendre?

15685676486_49c16b65f9_nDes noms de domaine qui se terminent en “.vin”, au lieu de “.com”, cela signifie que l’identité du vin sur le web doit s’attendre à un véritable tournant. Tout comme l’on a inventé un jour les marques commerciales afin de désigner des services ou des produits, on a inventé les noms de domaine pour les désigner sur Internet : les nouvelles extensions Internet ont pour vocation d’apporter une précision supplémentaire aux noms de domaine : une identité, symbole d’authenticité. Et pour le Vin, quoi de mieux…que des noms de domaine qui se terminent…en “.vin” ?

S’il est probable que marques et marchands de vins sur Internet ne passent pas au “.vin” tout de suite, les éléments ci-dessous sont à garder en mémoire :

  1. Les noms de domaine “.com” ne voudront, à l’avenir, plus rien dire;
  2. Les nouvelles générations grandiront avec les noms de domaine “.vin”;
  3. Négliger d’enregistrer son “.vin” (et pourquoi pas son “.wine”), c’est un peu comme aller à la boulangerie sans acheter de pain. Ce n’est qu’à table que l’on se rend compte qu’il manque quelque chose. Malheureusement, s’il est de toute façon trop tard pour y retourner, il est également fort probable qu’il n’y en ait plus.
  4. La bouteille en verre fut inventée longtemps après la plus hygiénique des boissons, pourtant on l’utilise encore aujourd’hui et ce n’est pas près de s’arrêter;
  5. Sur un passeport français, il y a écrit “République française”. L’extension Internet désigne la même chose: votre groupe d’appartenance, votre communauté;
  6. Pour les marques : la “Trademark Clearinghouse” est le seul mécanisme juridique qui vous permet d’enregistrer votre nom de domaine en amont. C’est la première étape d’enregistrement privilégiée créée à l’attention des marques.

4764540278_7e92c14aec_bLe Groupe Nameshield est heureux de vous annoncer les dates de lancement des noms de domaine “.vin” et “.wine” : celles-ci commenceront le 17 Novembre 2015. Et si vous êtes une marque, nous vous invitons à prendre contact très rapidement avec nos services pour vous préparer à enregistrer votre nom de domaine en période de Sunrise. Les Indications Géographiques vont bénéficier d’un mécanisme de protection supplémentaire qui sera aussi annoncé.

20 ans de services, d’écoute et d’innovation !

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Le 17 Juin dernier, Nameshield a célébré son 20ème anniversaire au Musée Grévin à Paris.
Cette soirée festive au cours de laquelle les invités ont pu profiter d’une visite privée du Musée était présidée par Monsieur Jean-Paul BECHU, fondateur et dirigeant de la société.

Cette soirée a été l’occasion pour les employés Nameshield et les clients de se rencontrer et de partager un moment de convivialité.

Les témoignages clients et la révélation du projet Cocorico ont, quant à eux, permis de rappeler les valeurs de Nameshield qui ont toujours été et resteront toujours la ligne de conduite de la société : l’innovation, l’attention portée au client et la qualité des services.

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Marques et noms de domaine, le duo gagnant

Les marques existaient avant les noms de domaine, c’est un fait indéniable. Ainsi, au fur et à mesure des années, on a appris à gérer le droit des marques, à les recenser, et à les valoriser. C’est ainsi que plusieurs études annoncent aujourd’hui des valorisations de marques dépassant les 10 milliards d’euros, comme la marque AIRBUS. Et « airbus.com », quelle est sa valeur ? Ce nom de domaine est-il intimement lié à la marque AIRBUS ?

Une marque sans noms de domaine associés est une marque affaiblie

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Reprenons le cas de la société AIRBUS. Imaginons un instant que cette entreprise n’ait jamais réservé de noms de domaine, et que par conséquent « airbus.com », « airbus.fr » et « airbus.de » aient été enregistrés par des tiers plus ou moins bien intentionnés : certains redirigent vers le site de BOEING, d’autres sont des pages parking diffusant de la publicité, d’autres encore sont associés à des contenus diffamant la marque. Que vaut la marque AIRBUS dans le monde digital dans ces conditions ? Que va penser un investisseur ou un acquéreur potentiel de l’entreprise de ce chaos en ligne ?

Bien évidemment, un certain nombre de procédures pourront être mises en place pour récupérer ces noms de domaine et rétablir l’image de la marque. Mais à quel prix ? Combien de ressources va-t-il falloir mobiliser, en interne et en externe, pour reconstruire de manière cohérente la réputation de la marque sur Internet? Quel va-t-être le coût de ces opérations ? Comment va-t-il falloir gérer la récupération des sites Internet enregistrés en Corée du Sud, hébergés en Russie et aux mains de réseaux criminels sud-américains ?

A différentes échelles, ce type de scénario catastrophe se produit tous les jours dans le secteur de l’Internet, alors qu’ils pourraient être évités en ayant le plus tôt possible les bons réflexes pour protéger sa marque en ligne. Et il est désormais prouvé qu’une marque bien protégée est un élément de valorisation pour l’entreprise qui la détient.

Un nom de domaine sans marque associée est un risque majeur

Quand une société lance un nouveau produit, le chef de produit pense souvent à enregistrer un nom de domaine, afin de créer un site dédié, ou tout simplement rediriger le trafic vers une page spécifique du site Internet de l’entreprise. Et c’est un bon réflexe. Mais qui pense à enregistrer systématiquement la marque associée ?

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Revenons dans une entreprise classique, qui lance un produit qu’elle choisit d’appeler BORUDALIS. A l’instant où elle enregistre le domaine « borudalis.com », des tiers mal intentionnés à différents endroits du monde enregistrent à leur tour « borudalis.fr », « borudalis.de », « borudalis.sucks », « borudalis.at », « borudalis-discount.cheap », etc. Certains d’entre eux porteront atteinte dans les jours suivants au produit BORUDALIS, pourtant en plein lancement. Que faire ?

Le premier réflexe de cette société est d’engager des procédures extra-judiciaires ou judiciaires afin de récupérer les noms de domaine usurpant un produit qui lui appartient. Malheureusement, en l’absence de marque déposée, il va être difficile d’expliquer la légitimité de l’entreprise sur ce terrain. Et qui dit que les personnes ayant déposé les noms de domaine n’ont pas également déposé la marque ? Le terrain est dangereux.

Marques et noms de domaine, deux mondes qui se rapprochent

Au fur et à mesure de l’évolution d’Internet, les noms de domaine sont de plus en plus liés aux marques. La dernière initiative de l’ICANN, le gendarme de l’Internet, va d’ailleurs dans ce sens : pour aider les entreprises à éviter les abus sur les quelques 1400 nouvelles extensions disponibles (les fameux .bio, .pizza, .paris, .sucks, .xyz, etc.), l’instance régulatrice a mis en place un système donnant aux titulaires d’une marque déposée des droits privilégiés sur les noms de domaine liés à cette marque, à partir du moment où il en fait la démarche. C’est le principe de la TMCH (Trademark Clearing House), qui moyennant une inscription de la part du titulaire, permet à la fois d’être prioritaire sur l’enregistrement, d’être averti en cas de dépôt de la part d’un tiers, et d’avoir accès à une procédure accélérée de résolution de litiges en cas d’usurpation de noms de domaine (procédure Uniform Rapid Suspension ou URS).

Le principe même de la TMCH confirme les évolutions du droit des noms de domaine, qui tendent à rapprocher de plus en plus le monde des marques et celui des noms de domaine. L’un ne va pas sans l’autre et vice versa.