DNSSEC authentifie la résolution DNS et protège des attaques complexes telles que le DNS spoofing, le DNS cache poisonning ou encore le Side channel Attack DNS. Ces attaques, de type MITM (Man In The Middle), permettent à l’attaquant d’envoyer des réponses DNS falsifiées en lieu et place des DNS légitimes, détournant ainsi l’internaute du site web visité, en toute transparence puisque la barre d’adresse du navigateur affiche la bonne information. C’est indétectable !
Pourtant, si ce protocole efficace contre ces attaques qu’est DNSSEC existe depuis 2005, il n’a jamais été adopté massivement par le marché.
En effet, l’activation de DNSSEC passe par une gestion de clés cryptographiques pouvant s’avérer complexe : si la chaine de confiance est rompue, la résolution s’interrompt. Qui plus est, de nombreux réseaux de résolveurs DNS ne supportaient pas jusqu’à il y a peu DNSSEC. Ajoutons à cela que les services marketing des sociétés n’aiment pas l’idée d’une augmentation éventuelle du temps de résolution qui pourrait avoir un impact sur le temps de chargement de leurs pages et donc leur SEO.
Deux éléments nouveaux viennent aujourd’hui changer la donne :
1. Les assureurs
Depuis quelques mois maintenant, de nombreuses sociétés s’interrogent à juste titre sur l’activation de DNSSEC. Pourquoi maintenant ? Parce que les assureurs estiment désormais, audits de noms de domaine réalisés par des sociétés spécialisées à l’appui, que DNSSEC est indispensable en matière de sécurité du nom de domaine. DNSSEC impacte désormais les primes d’assurances cyber risque liées au nom de domaine, soit en limitant le montant des garanties, soit en augmentant les primes d’assurance.
2. DMARC, SPF, DKIM :
L’essor actuel de DMARC (et par conséquent des enregistrement SPF et DKIM) est un élément crucial à prendre en compte. L’authentification DMARC détecte et empêche les techniques d’usurpation de courrier électronique, elle assure la protection du canal de courrier électronique au niveau du nom de domaine. Pour que DMARC soit effectif, aucune compromission de zone n’est permise et DNSSEC est le chainon manquant qui garantit l’authenticité de la zone.
Nameshield assure la gestion DNSSEC pour les noms de domaine stratégiques de nombreux clients depuis des années, que les clients disposent ou non de leur infrastructure DNS, ou qu’ils utilisent l’infrastructure de Nameshield. Nos équipes se tiennent à votre disposition pour vous accompagner.
L’optimisation pour les moteurs de recherche (SEO) regroupe un ensemble de techniques visant à favoriser la visibilité d’une page web dans les résultats de recherche. Le choix du nom de domaine y participe.
Découvrez dans cette infographie, quelques bonnes pratiques pour optimiser le SEO des noms de domaine.
Le référencement naturel ou SEO (« Search Engine Optimization »), est un ensemble de techniques visant à optimiser la visibilité d’une page web dans les résultats de recherche.
Pour votre positionnement dans les moteurs de recherche et pour votre communication, le nom de domaine revêt une importance non négligeable.
Retrouvez dans cette fiche « 5 minutes pour comprendre », disponible en téléchargement sur le site de Nameshield, les bonnes pratiques pour optimiser votre référencement sur les moteurs de recherche.
Lors d’un rebranding, pour des raisons marketing, dans le cadre d’une fusion ou d’un rachat par exemple, une société peut être amenée à changer de nom de domaine pour son site.
Au niveau des moteurs de recherche, c’est alors toutes les pages qui changent, comme si il s’agissait d’un nouveau site web. Dès lors, comment ne pas perdre le travail effectué sur le référencement et opérer une transition réussie, notamment si le site est ancien ?
Dans le cas d’un site assez ancien, avec un référencement optimal sur le nom de domaine existant, transférer le site sur un nouveau nom peut anéantir ce travail de longue haleine que représente le SEO. Si une baisse de trafic naturel est normale (et temporaire), quelques conseils peuvent permettre d’amoindrir ce ralentissement, à tout le moins pendant la période de transition.
Copier son site à l’identique et mettre en place des redirections 301
Le premier conseil est de conserver intégralement l’architecture du site, afin que seul le nom de domaine change dans l’URL.
Il faudra ensuite créer des redirections permanentes (redirections 301)
de chacune des pages de l’ancien site vers la page correspondante du nouveau
site. Veuillez à ne pas mettre en place de redirections multiples.
Ce processus doit être suivi de près, afin de s’assurer que chaque redirection 301 est opérante. Les moteurs de recherche vont ainsi savoir qu’il n’est plus nécessaire d’indexer l’ancien nom mais qu’il faut désormais indexer le nouveau. Pour cela, il faut vérifier qu’aucune des anciennes pages n’est accessible via l’ancien nom de domaine.
Faire mettre à jour les backlinks
Google use dans son algorithme des paramètres liés à des indices de confiance et donc des sites de confiance, jugés comme tels par le moteur (des facteurs comme l’ancienneté du site, la clarté des mentions légales, le ratio nombre de liens/nombre de mots par page, le nombre de liens pointant depuis d’autres sites vers celui-ci, les extensions comme .edu, .gov, les sites institutionnels, les sites médias, etc.) Aussi peut-il être intéressant d’obtenir assez vite au moment de la migration des liens venant de ce type de site de confiance. Dans la même lignée, revoir vos backlinks et demander aux sites qui renvoient vers vous de bien vouloir mettre à jour ces liens, pour qu’ils adressent vers le nouveau nom est un atout. Bien sûr, si vos backlinks sont très nombreux, concentrez-vous sur les plus importants en matière de référencement.
Informer Google
Enfin, il est possible d’informer directement Google du changement via la
Google Search Console, le moteur actualisera ensuite son index.
Déclarer le sitemap
En soumettant un fichier sitemap pour le nouveau site aux moteurs de
recherche, vous gagnez en temps de référencement en donnant immédiatement aux
moteurs les pages à indexer.
Garder le même titulaire pour le nouveau nom de domaine
Faites en sorte que le nouveau nom de domaine ait les mêmes informations propriétaires sur son whois que l’ancien nom de domaine. Google peut être amené à vérifier ces données.
Être patient
A noter, sur Bing il vous faudra en moyenne 2 mois pour retrouver votre référencement, sur Google environ 6 à 7 mois.
C’est une question qui revient régulièrement de la part de nos clients, est-ce que l’utilisation (bonne ou mauvaise) du DNS a un impact sur le référencement naturel (SEO) des sites web ? Nous avions déjà abordé l’impact du passage d’un site web en HTTPS sur le SEO, c’est ici l’occasion de se pencher sur le côté DNS.
Le DNS est un processus invisible, implémenté à l’arrière-plan et il est difficile de concevoir en quoi cela peut aider ou nuire aux performances d’un site Web et donc au classement dans les moteurs de recherche et plus particulièrement Google.
Cet
article abordera l’impact potentiel du DNS en réponse aux questions
suivantes :
La modification d’un enregistrement DNS affecte-t-elle
le référencement ?
Le changement de fournisseur DNS
affecte-t-il le référencement ?
Quelle partie du DNS joue dans une
migration de site ?
Le changement de l’adresse IP d’un site
Web affecte-t-il le référencement du site ?
Quid de l’implémentation de
DNSSEC ?
Une panne DNS peut-elle impacter le
référencement ?
Un DNS plus rapide peut-il améliorer le
référencement ?
Le
changement au niveau DNS affecte-t-il le référencement naturel ?
1. Modification d’un enregistrement DNS, attention au TTL
La redirection d’un nom de domaine vers le serveur web correspondant passe
souvent par la création d’un enregistrement de type A (adresse IPv4). L’enregistrement
A dirigera alors le trafic vers l’adresse IP du serveur Web de destination. La
modification de cet enregistrement peut entrainer des problèmes de
performances.
En effet, pour optimiser les temps de réponses, le système DNS permet la
mise en cache des informations auprès des serveurs DNS résolveurs pour une
durée donnée, la durée du TTL (Time to live) définie par le gestionnaire
technique du nom de domaine, lors de la configuration de celui-ci. Le TTL
habituel, tel que recommandé par l’ANSSI, est de plusieurs heures pour les
utilisations classiques des noms de domaine (sites web). Dans le cas d’une
modification d’un enregistrement A, celle-ci pourrait ainsi n’être prise en
compte qu’à la fin du TTL. Les internautes pourraient donc accéder aux
anciennes configurations d’enregistrement pendant encore quelques minutes ou
même plusieurs heures après les modifications.
Il est ainsi important de réduire les
TTL, ne serait-ce que de manière temporaire lors de ces modifications.
Mais cela affecte-t-il le référencement ? Oui et non. Dans le cas d’utilisateurs envoyés vers une destination qui n’existe plus, Google considérera cela comme une erreur 404. Au-delà de l’expérience utilisateur négative, ce n’est pas directement un facteur de référencement. Attention cependant à la présence éventuelle de backlinks et d’un nombre trop important d’erreurs 404. Un TTL bas permet ainsi de limiter l’impact lors de ces modifications.
2. Modification des DNS déclarés pour un nom de domaine
Un nom
de domaine est associé à des serveurs de noms (NS / Name Servers) qui
permettent la bonne résolution DNS. Le service DNS vient chercher l’information
sur ces NS. Ces NS peuvent être modifiés lors du changement du fournisseur
gestionnaire du nom de domaine, ou simplement pour passer d’une infrastructure
DNS à une autre. Le changement de serveur de noms affectera-t-il le
référencement ?
Selon le
fournisseur et l’infrastructure choisie, les temps de résolution pourront être
plus ou moins courts avec un impact potentiel d’amélioration ou de diminution
par rapport au SERP (Search Engine Result Page). En effet, le temps de
résolution est pris en compte par Google (voir ci-après).
Et comme
pour un changement d’enregistrement, il est conseillé de réduire la durée de
vie des enregistrements avant de modifier les serveurs de nom, afin que les DNS
résolveurs ne gardent pas en cache les anciennes informations.
3. Risque lié au DNS lors de la migration d’un site
C’est le même principe qu’abordé précédemment. Les modifications des
configurations DNS n’affectent pas directement le référencement, mais elles
risquent d’entraîner une mauvaise expérience utilisateur. Il convient également
de jouer sur les TTL.
Quels cas de figure sont à considérer ?
Changer de fournisseur d’hébergement Web
Changer de fournisseur d’hébergement DNS
Déplacement du trafic de www. vers un « domaine nu » (sans le www.)
Déplacement de votre domaine vers un CDN (réseau de diffusion de contenu)
4. Changement de l’adresse IP de destination
Non. Lors de la modification d’un enregistrement pointant d’un point de
terminaison à un autre, le référencement n’est pas impacté. La seule (très
rare) exception à cette règle serait de pointer un domaine vers un point de
terminaison qui aurait déjà été identifié comme un serveur de courrier
indésirable (par exemple l’adresse IP d’un serveur mutualisé).
Attention cependant à l’adresse IP en question, une des (nombreuses) règles
de référencement de Google est qu’une adresse IP utilisée par un site web
devrait se situer à proximité de l’utilisateur final.
5. Mise en place de DNSSEC
DNSSEC permet d’authentifier la résolution DNS via une chaine de confiance entre les différents serveurs DNS de cette résolution. Comme pour le HTTPS, c’est une couche de sécurité supplémentaire à mettre en place. Comme pour le HTTPS, le temps de chargement des pages est impacté et donc potentiellement le SEO associé. Pour autant, il faut remettre les choses en perspectives, DNSSEC est indispensable à la sécurité de navigation des internautes et il est préférable de le mettre en place. La plupart des sociétés proposant des audits de sécurité autour des noms de domaine considèrent DNSSEC comme nécessaire, et donc comme un critère de notation.
Des DNS
plus rapides améliorent-ils le référencement?
Google a admis que le temps de chargement d’une page a une incidence sur les résultats du SERP. Les temps de recherche DNS sont généralement inférieurs à une seconde, ils peuvent néanmoins affecter le chargement d’une page dans les cas suivants :
1. Pannes récurrentes sur l’infrastructure DNS
Lorsque qu’un
DNS ne parvient pas à résoudre ou prend plus de temps que d’habitude, cela peut
ajouter des secondes entières au temps de chargement d’une page. En cas de
manque de fiabilité et d’indisponibilité récurrente, l’impact sur le SEO est
avéré… sans parler de l’expérience utilisateur face à des échecs répétés
(augmentation du taux de rebond, baisse de la rétention des clients et impact
sur la confiance envers la marque, voire perte de revenus). Il est important de
s’appuyer sur une infrastructure fiable et de confiance.
2. Qualité
du réseau et points de présence
C’est de
la physique pure et simple, plus un serveur de noms est proche d’un utilisateur
final, moins il faut de temps pour répondre à sa requête. Les réseaux DNS dits
« anycast » (adressage et routage optimisé vers le serveur le
« plus proche » ou le « plus efficace »), disposant de nombreux
points de présence dans le monde, permettent d’optimiser les temps de réponse en
fonction notamment de la localisation géographique.
Un autre
point important est de disposer d’au moins trois serveurs de noms qui font
autorité (SOA) pour un nom de domaine, idéalement basés sur des noms de domaine
et sur des TLDs différents, afin de réduire le risque de SPOF (Single Point of
Failure) d’une infrastructure. En effet, si une infrastructure repose sur le
même nom de domaine, une indisponibilité de ce nom de domaine, quelle qu’en
soit la raison, entraine l’indisponibilité de l’infrastructure DNS. De même au
niveau des TLDs, et même si c’est moins probable, un problème de disponibilité du registre
affecterait l’ensemble de l’infrastructure DNS.
3. Attention
aux configurations DNS « à rallonge »
Il n’est pas rare d’avoir des configurations DNS qui envoient vers une
destination finale via plusieurs étapes, comme dans l’exemple ci-dessous. Dès
lors, le temps de résolution s’en trouve impacté et potentiellement la
performance en termes de référencement naturel.
fr.wikipedia.org. IN CNAME
text.wikimedia.org.
text.wikimedia.org. IN CNAME
text.esams.wikimedia.org.
text.esams.wikimedia.org. IN A
91.198.174.232
Conclusion
Le référencement naturel est une science qu’il faut considérer dans son ensemble. Ainsi, comme nous l’avions vu au travers de l’impact du passage d’un site web en HTTPS, il s’agit d’un facteur de référencement parmi d’autres, et toutes choses étant égales par ailleurs, alors il revêt une importance particulière pour se différencier sur la première page de résultats.
Il en est de même pour l’impact du DNS sur le SEO. Le DNS peut-il avoir un
impact ? Oui, clairement dans le cas de mauvaises configurations ou
d’infrastructures DNS ne permettant pas des temps de réponses suffisamment
rapides. Une infrastructure DNS dite anycast est primordiale pour tout nom de
domaine porteur de trafic web important, qui plus est à dimension
internationale. C’est une donnée à intégrer dans un tout et il convient de
porter cette réflexion dans une approche globale du SEO avec l’équipe web
marketing.
Nameshield utilise des cookies
Nameshield souhaite utiliser des cookies permettant d’assurer le bon fonctionnement du site et, avec nos partenaires, d’en mesurer son audience🍪.
Nameshield souhaite utiliser des cookies permettant d’assurer le bon fonctionnement du site et, avec nos partenaires, d’en mesurer son audience. Plus d'informations dans notre politique de cookies 🍪.
Ces cookies sont essentiels au bon fonctionnement du site web. Ils assurent les fonctionnalités de base et les fonctions de sécurité du site web, de manière anonyme.
Cookie
Durée
Description
cookielawinfo-checkbox-advertisement
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to record the user consent for the cookies in the "Advertisement" category .
cookielawinfo-checkbox-analytics
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to record the user consent for the cookies in the "Analytics" category .
cookielawinfo-checkbox-functional
1 year
The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin to record the user consent for the cookies in the category "Functional".
cookielawinfo-checkbox-necessary
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to record the user consent for the cookies in the "Necessary" category .
cookielawinfo-checkbox-others
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to store the user consent for cookies in the category "Others".
cookielawinfo-checkbox-performance
1 year
Set by the GDPR Cookie Consent plugin, this cookie is used to store the user consent for cookies in the category "Performance".
CookieLawInfoConsent
1 year
Records the default button state of the corresponding category & the status of CCPA. It works only in coordination with the primary cookie.
Ces cookies aident à réaliser certaines fonctionnalités comme le partage du contenu du site web sur les plateformes de médias sociaux, la collecte de commentaires et d’autres fonctionnalités de tiers.
Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.
Ces cookies sont utilisés pour comprendre comment vous arrivez sur notre Site et pour mesurer le nombre de visiteurs.
Cookie
Durée
Description
_ga
2 years
The _ga cookie, installed by Google Analytics, calculates visitor, session and campaign data and also keeps track of site usage for the site's analytics report. The cookie stores information anonymously and assigns a randomly generated number to recognize unique visitors.
_gat_gtag_UA_25904574_14
1 minute
Set by Google to distinguish users.
_gid
1 day
Installed by Google Analytics, _gid cookie stores information on how visitors use a website, while also creating an analytics report of the website's performance. Some of the data that are collected include the number of visitors, their source, and the pages they visit anonymously.
CONSENT
2 years
YouTube sets this cookie via embedded youtube-videos and registers anonymous statistical data.
Ces cookies sont utilisés pour vous proposer des offres et services personnalisés, plus adaptés à vos centres d’intérêts.
Cookie
Durée
Description
NID
6 months
NID cookie, set by Google, is used for advertising purposes; to limit the number of times the user sees an ad, to mute unwanted ads, and to measure the effectiveness of ads.
VISITOR_INFO1_LIVE
5 months 27 days
A cookie set by YouTube to measure bandwidth that determines whether the user gets the new or old player interface.
YSC
session
YSC cookie is set by Youtube and is used to track the views of embedded videos on Youtube pages.
yt-remote-connected-devices
never
YouTube sets this cookie to store the video preferences of the user using embedded YouTube video.
yt-remote-device-id
never
YouTube sets this cookie to store the video preferences of the user using embedded YouTube video.