ICANN74 entre enseignements de la pandémie et sensibilisation sur la richesse d’Internet

Entre l’ICANN66 à Montréal au Canada et l’ICANN74 à La Haye aux Pays-Bas, il se sera écoulé trente-deux mois et sept sommets qui se sont passés exclusivement en ligne. En 2020 déjà la perspective tracée d’un retour du présentiel portait le nom de « mode hybride », un mélange de présentiel et de distanciel. Toute la question demeurait de savoir quand ce dernier allait pouvoir être mis en œuvre. Il fallait en effet un contexte sanitaire plus favorable avec toute la question que posent les variants du covid et ses vagues à répétitions et offrir des garanties de sécurité suffisantes aux participants qui viennent généralement des quatre coins du monde. C’est la 74ième édition qui s’est tenue le mois dernier à La Haye qui a finalement été choisie pour ce retour au présentiel.

Le retour du présentiel avec les leçons tirées de la pandémie

Un retour du présentiel donc à La Haye mais néanmoins extrêmement contraint, sécurité sanitaire oblige. La pré-inscription était en effet obligatoire à toutes les sessions avec un nombre limité de places par session. Cela a d’ailleurs conduit à voir bien avant la tenue du sommet, certaines sessions déjà affichées complètes. La pré-inscription obligatoire a poussé les participants à s’inscrire préventivement à des sessions auxquelles ils n’étaient pas certains de participer histoire d’y réserver une place. Chaque participant devait aussi pouvoir justifier d’un statut vaccinal à jour. Des tests de dépistage étaient prévus sur place ainsi que la prise de température. Enfin le port du masque et des mesures de distanciation étaient obligatoires d’où un nombre défini de places par session. L’organisation a également décidé que tout le monde devrait passer par le support de visioconférences, y compris ceux présents sur place, une idée qui visait à garantir une équité d’interactions possibles pour l’ensemble des participants. Pour les personnes connectées à distance, on a aussi pu noter que comme elle s’y était engagée, l’organisation a prévu des sessions plus courtes, n’excédant généralement pas une heure trente et très souvent même une heure. Les conditions étaient donc réunies pour garantir des conditions de sécurité aux présents et de bonnes conditions pour ceux connectés à distance.

Deux processus ODP menés en parallèle

Toujours très attendu le sujet de la prochaine série de nouvelles extensions génériques a été abordé lors de sessions de différentes instances. Le projet est aujourd’hui engagé dans une phase dite Operational Design Phase (ODP) qui consiste en une évaluation des risques, tâches et ressources nécessaires et qui doit se matérialiser par un Operational Design Assessment (ODA) qui en constitue la conclusion. Sujet connexe, celui des extensions génériques fermées, est entré dans une nouvelle séquence. Le principe d’une équipe dite « Small Team » qui regroupe des représentants du GAC, l’instance représentant les gouvernements, d’ALAC qui représente les utilisateurs finaux et du GNSO, l’instance en charge des politiques génériques a été validé pour échanger sur ce sujet et voir si un compromis peut être trouvé pour envisager de prochaines étapes. Lors de la série de 2012, il n’a pas été possible de créer de tels modèles d’extensions. La question est donc de savoir si ces modèles d’extensions vont être possibles dans la prochaine série. En ce qui concerne l’ODA, le GNSO qui estime sa publication au 31 octobre a évoqué un possible report de six à huit semaines en raison d’un autre ODA qui mobilise également beaucoup de personnes sur la création d’un Système Standardisé d’Accès aux Données d’enregistrement des noms de domaine pour des besoins légitimes. L’ODA du SSAD aux conclusions contrastées notamment en ce qui concerne son nombre d’utilisateurs potentiels et son coût particulièrement élevé, a été délivré le 25 janvier dernier. Les enseignements de ce dernier sont toujours en cours d’évaluation. La prochaine étape sur ce second sujet est la création d’une sorte de prototype appelé « SSAD Light » qui pourrait se baser sur des technologies maitrisées par les équipes de l’ICANN pour limiter les délais et les coûts. Ce dernier permettrait d’aider à valider ou non la mise en œuvre d’un SSAD avec dans ce cas une phase d’implémentation préalable.

L’exactitude des données d’enregistrement, sujet important

Parmi les nombreux sujets examinés actuellement, celui de l’exactitude des données d’enregistrement des noms de domaine se révèle important pour les européens. C’est en effet le Règlement sur la Protection des Données Personnelles, le RGPD qui a poussé l’ICANN à demander le retrait des données personnelles dans les annuaires d’enregistrement et qui par ricochet, explique le projet de SSAD précité et celui de l’exactitude des données. Comment en effet garantir que des données masquées soient exactes ? Une équipe dite Scoping Team, a débuté en octobre 2021 une mission d’évaluation des obligations en lien avec l’exactitude des données d’enregistrement. Elle prévoyait de vérifier l’effectivité de l’exactitude des données. Leurs conclusions étaient attendues pour juin mais la mesure de l’effectivité s’est heurtée à la difficulté de disposer des données nécessaires qui sont stockées chez les bureaux d’enregistrement. Transmettre toutes les données d’enregistrement à l’ICANN à des fins d’études suppose en effet une base légale. La Scoping Team se retrouve ainsi mise en pause.

Ce sujet s’avère particulièrement important car comme l’a souligné EURALO, la partie européenne de l’instance At-Large qui représente les utilisateurs finaux, l’Europe est sur le point d’adopter la directive NIS2. Cette directive doit être votée en session plénière au Parlement Européen en septembre prochain avant une publication au journal officiel et sa transposition dans les 27 Etats européens. EURALO a rappelé que NIS2 prévoit des obligations spécifiques notamment sur les données d’enregistrement des noms de domaine, leur stockage, leur accès, leur vérification et donc qu’elle interfère avec le rôle du régulateur qu’est l’ICANN. En outre si des mesures spécifiques s’appliquent uniquement aux acteurs européens, cela crée une disparité d’obligations entre acteurs sans omettre que les 27 transpositions du texte pourraient être inégales. L’exactitude au niveau ICANN peut permettre d’harmoniser les futures obligations pour l’ensemble des acteurs quel que soit leur lieu d’implantation.

L’impact des règlementations et des catastrophes

Lors de l’ICANN73 qui suivait de peu le déclenchement du conflit en Ukraine, l’ICANN a eu la bonne idée de créer une session dédiée aux aspects géopolitiques, règlementaires et législatifs. Un rendez-vous qui a permis de mettre en lumière les risques de fragmentation du modèle d’un Internet unique prôné par l’organisation. Ce rendez-vous a été reconduit lors de ce sommet et permis de constater que les initiatives des Etats interfèrent de plus en plus avec le rôle de régulateur de l’ICANN.

EURALO a eu la bonne idée de compléter ce panorama par une session sur la gouvernance et le multipartisme en périodes d’urgences. Celle-ci a surtout consisté en un tour d’horizon de représentants d’At-Large des différents continents. La représentante de l’Ukraine a logiquement débuté. Dans une intervention émouvante sur la tragédie que vit son pays, celle-ci a rappelé que l’infrastructure Internet y est fortement impactée. Pour la zone Asie Pacifique, la représentante a évoqué l’éruption volcanique aux Tonga en janvier 2022 qui a coupé les câbles sous-marins et causé un blackout sur les îles de cinq semaines. Elle a également évoqué la situation au Myanmar où l’Internet est coupé depuis un coup d’Etat en février 2021. Les représentants des deux continents américains ont eux, évoqué les catastrophes naturelles et climatiques comme l’ouragan Maria à Puerto Rico qui avait mis à terre les antennes de télécommunications ainsi que le réseau électrique. Pour une partie de la population, l’électricité et l’accès à Internet étaient coupés plusieurs mois. Enfin, le représentant de l’Afrique a rappelé qu’aujourd’hui au moins 60% des africains n’ont pas d’accès à Internet. 

Commentaires de NAMESHIELD

Le retour au présentiel n’était pas une mince affaire pour l’ICANN. Si le cadre proposé s’est avéré trop contraint selon de nombreux participants, il semble que cette organisation ait globalement plutôt bien fonctionné, en permettant à tous de suivre les sessions de façon équitable. Les mesures de protection semblent également avoir dissuadé beaucoup de participants de faire le déplacement, y compris des intervenants prévus pendant la semaine d’échanges qui ont assumé le fait de ne pas s’être déplacés. En effet, les chiffres donnés par l’organisation indiquent 1817 participants de 101 pays dont la moitié ont suivi à distance. Un bon point pour la planète mais dont la limite restait la possibilité d’interagir en dehors des sessions.

Sur les processus de développements et de revues des politiques en cours, les sessions sur la semaine de l’événement ont rappelé qu’il y a énormément de sujets menés en parallèle, sans nul doute trop de sujets. Chose inéluctable, cela rend leur suivi difficile et occasionne des retards comme les deux ODP menés de front sur le SSAD et la prochaine série de nouvelles extensions génériques. Le sentiment global reste néanmoins que les sujets avancent même si leur ligne d’arrivée demeure souvent floue. Le dernier jour a permis de prendre de la distance avec les sujets de politiques puisque les enjeux géopolitiques, règlementaires et l’impact des catastrophes ont permis de nous rappeler que le modèle de gouvernance et l’accès à Internet sont deux aspects critiques particulièrement fragiles. Si NAMESHIELD vous propose des solutions pour les risques liés aux noms compromis et les enregistrements malveillants, nous devons aussi nous rappeler que nous ne sommes pas tous égaux sur l’accès à Internet. A côté de durcissements législatifs, d’autres risques comme les conflits armés ou le changement climatique sont aussi à considérer.

Source de l’image : Site de l’ICANN

Le registre du .SEXY augmente drastiquement ses tarifs

Le registre du .SEXY augmente drastiquement ses tarifs

Le registre propriétaire du .SEXY va drastiquement augmenter le tarif des nouveaux enregistrements sous cette extension à partir du 30 avril 2022, 18:00 (Europe/Paris).

Tous enregistrements, transferts et renouvellements d’un nom de domaine en .SEXY déposé après le 30 avril 2022 seront facturés 3850 € HT par an.

Cette très importante augmentation tarifaire, qui n’a pas été explicitée par le registre, s’appliquera uniquement aux noms de domaine enregistrés après cette échéance.

Les noms de domaine enregistrés avant le 30 avril pourront eux toujours être renouvelés au tarif actuel (70 fois moins élevé).

Pour protéger vos marques sans subir cette hausse, nous vous invitons à enregistrer vos noms de domaine en .SEXY dès à présent.

L’équipe Nameshield se tient, comme toujours, à votre disposition pour toute question.

Source de l’image : Site d‘Uni Naming & Registry (UNR)

Ouverture des enregistrements en .TZ

Ouverture des enregistrements en .TZ

Depuis le 1er Mars 2022, le registre tanzanien autorise l’enregistrement des .TZ.

Une première phase de 3 mois (jusqu’au 31/05/2022) permettra l’enregistrement aux titulaires des .CO.TZ enregistrés avant le 01/03/2022.

A compter du 01/06/2022, il sera possible d’enregistrer des .TZ équivalents aux noms récemment enregistrés en .CO.TZ (.co.tz enregistrés après le 01/03/2022).

Une ouverture générale est prévue le 1er Juillet 2022.

L’équipe Nameshield se tient à votre disposition pour toute question.

Source de l’image : carboblock via Pixabay

BIMI et VMC : affichez votre logo avec les e-mails

BIMI et VMC : affichez votre logo avec les emails

BIMI (Brand Indicators for Message Identification) permet d’authentifier vos emails et de renforcer la confiance de vos clients en affichant votre logo dans leur boîte de réception. VMC (Verified Mark Certificate) est un certificat associé à BIMI, garantissant l’authenticité du logo affiché.

BIMI et VMC : affichez votre logo avec les emails

Qu’est-ce que BIMI?

BIMI est une initiative de l’industrie visant à normaliser l’utilisation et l’affichage des logos des marques dans les clients de messagerie. En plaçant le logo d’une marque ou d’une entreprise à côté d’un e-mail, celui-ci est plus facilement identifiable par les clients et les utilisateurs, installe un sentiment de légitimité et de confiance, impacte significativement les taux d’ouverture et augmente la protection des consommateurs contre les e-mails frauduleux.

Techniquement parlant, BIMI est une technologie de sécurité émergente qui fonctionne en complément des protocoles DKIM, SPF et DMARC pour protéger votre nom de domaine contre l’utilisation par des acteurs malveillants pour envoyer des e-mails frauduleux.

Avant BIMI, les étapes pour faire apparaître votre logo à côté d’un e-mail étaient spécifiques à chaque service de messagerie auquel votre message était envoyé. Parfois, le processus était entièrement manuel ou s’appuyait sur d’autres applications pour agréger les informations de votre marque et les partager sur les plateformes participantes.

Le groupe AuthIndicators, qui comprend des fournisseurs de services de messagerie tels que Google, Verizon Media, IONOS by 1&1 et Fastmail, travaille à la mise en œuvre de BIMI dans les clients de messagerie les plus courants. De nombreux acteurs ont déjà adopté BIMI, d’autres sont en cours, les positions de Microsoft et d’Apple sont attendues pour faire définitivement adopter ce standard.

Pourquoi BIMI est important ?

Pour compléter l’arsenal de protection d’une marque sur Internet, plus particulièrement contre les tentatives de détournement via des e-mails frauduleux de type spoofing dont le but est de tromper l’utilisateur et de l’amener vers des sites de phishing.

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306 Milliards d’e-mails ont circulé en 2020 dans le monde, avec une proportion toujours croissante de mails frauduleux détournant des marques.

Pour augmenter la désidérabilité des e-mails, notamment dans les campagnes marketing. L’implémentation de BIMI et plus largement des protocoles et certificats de sécurité sur le nom de domaine associé à une marque est indispensable aujourd’hui et a un impact majeur sur la réputation en ligne.

Parce que c’est en train de devenir un standard du marché, simple à mettre en place contrairement au nombre de solutions de lutte contre les e-mails frauduleux existantes, souvent difficiles à tester et à mettre en œuvre.

Comment BIMI fonctionne ?

BIMI utilise un processus en plusieurs étapes pour valider les e-mails en s’assurant qu’ils sont réellement associés au nom de domaine de l’expéditeur. Les expéditeurs doivent ajouter un enregistrement DNS de type TXT dédié à BIMI.

Pour que BIMI fonctionne, les noms de domaine doivent également disposer de plusieurs autres protections contre la fraude, notamment :

  • SPF (Sender Policy Framework) : authentifie les e-mails en identifiant les serveurs de messagerie autorisés à envoyer à partir de noms de domaine spécifiques ;
  • DKIM (DomainKeys Identified Mail) : ajoute une signature numérique à chaque e-mail pour vérifier qu’il a été envoyé depuis un nom de domaine autorisé ;
  • DMARC (Domain-Based Message Authentication, Reporting, and Conformance) : confirme les enregistrements SPF et DKIM et spécifie comment les e-mails non conformes doivent être traités.

Lorsque des e-mails sont envoyés en utilisant BIMI, le serveur de messagerie de réception effectuera d’abord l’authentification DMARC/DKIM standard et la validation SPF. Si l’e-mail passe ces vérifications, le serveur de messagerie vérifiera s’il a un enregistrement BIMI valide et affichera le logo de la marque.

Comment BIMI interagit-il avec DMARC, DKIM et SPF ?

La première étape vers l’utilisation de BIMI pour afficher un logo consiste à mettre en œuvre DMARC. Ceci est stocké en tant qu’enregistrement DNS de type TXT sur le nom de domaine. Pour que DMARC fonctionne avec BIMI, la politique de rejet dans cet enregistrement doit être p=quarantine ou p=reject pour tous les e-mails envoyés depuis votre domaine.

BIMI nécessite DMARC… et DMARC nécessite que votre nom de domaine ait des enregistrements DKIM pour fonctionner. Si DMARC ne nécessite que SPF ou DKIM pour fonctionner, il est cependant préférable d’inclure des enregistrements SPF pour plus de sécurité lors de l’utilisation de BIMI. Ces 2 outils de sécurité sont également stockés sous forme d’enregistrements DNS TXT dans la zone du nom de domaine.

VMC, le dernier maillon de la chaîne

Un Verified Mark Certificate (ou « certificat de marque vérifié ») est un certificat numérique qui authentifie la propriété d’un logo, et qui vient compléter l’utilisation de BIMI dans les clients de messagerie tels que Gmail.

Le certificat VMC garantit l’authenticité du logo affiché, nécessairement propriété du titulaire du nom de domaine envoyant l’e-mail. C’est le dernier maillon de la chaîne pour garantir l’authenticité du mail reçu.

Lorsque vous envoyez un e-mail à un contact, le serveur de messagerie destinataire qui gère sa boîte de réception prendra l’URL de la balise qui indique où le logo doit être affiché. Il vérifiera ensuite le certificat VMC pour s’assurer que le bon logo est utilisé. Une fois le logo vérifié par le VMC, BIMI l’affichera à côté de l’e-mail dans la boîte de réception.

Pour obtenir un certificat VMC, l’implémentation de DMARC sur le nom de domaine est un prérequis. S’ensuit alors un processus d’authentification renforcé auprès d’une Autorité de Certification qui validera l’identité de l’Organisation, l’enregistrement du logo auprès d’un organisme certifié et délivrera le certificat à la suite d’un one to one devant un notaire.

Selon les pays, les offices d’enregistrement des logos peuvent varier ainsi que les règles d’acceptation pour émettre le certificat. Les notions à garder en tête, les marques déposées autorisées peuvent être :

  • Marques de dessins : composées uniquement d’un dessin ;
  • Marques verbales : contiennent des mots, des lettres et/ou des chiffres, sans police, taille, couleur ou style particulier ;
  • Marques combinées : inclure une combinaison de mots avec un dessin, des lettres stylisées ou des chiffres.

Bien que ce ne soit pas une exigence pour la mise en œuvre de BIMI sur votre nom de domaine pour le moment, VMC devrait faire partie de la norme à l’avenir.

Entrust Datacard et DigiCert sont les 2 premières sociétés à délivrer des certificats VMC pour la norme BIMI. Nameshield est partenaire des deux sociétés et vous accompagne pour l’obtention de certificats VMC. Vous pouvez contacter directement notre service certificats pour toute question sur le sujet.

BIMI + VMC = Garantie d’authenticité

BIMI, VMC… et Nameshield

Nameshield accompagne désormais ses clients sur tous les aspects de la mise en place des protocoles DMARC, SPF, DKIM, mais aussi BIMI et l’obtention des certificats VMC associés. Le nom de domaine est au cœur de la mise en place de ces différents protocoles. Notre métier historique de registrar et de gestionnaire de zones DNS nous permet aujourd’hui d’accompagner nos clients sur ces sujets majeurs de la lutte contre la fraude en ligne et d’augmentation de la désidérabilité des e-mails.

Nouvelle fiche : 5 minutes pour comprendre les solutions de surveillance

Fiche 5 minutes pour comprendre - Noms de domaine - Solutions de surveillance - Nameshield

Un nom de domaine n’est pas statique, il évolue. Il peut être inactif, associé à un site web ou à un service de messagerie. Le site peut être exploité, désactivé ou son contenu peut changer. Autant de modifications constantes qui nécessitent de mettre en place un suivi particulier sous forme de surveillances sur les noms de domaine pouvant porter atteinte à votre marque.

Découvrez dans cette fiche, disponible en téléchargement sur le site de Nameshield, les différentes solutions de surveillance vous permettant de disposer d’informations afin de protéger vos noms de domaine et vos marques d’éventuelles atteintes.

Tout comprendre du Metaverse et des noms de domaine alternatifs

Tout comprendre du Metaverse et des noms de domaine alternatifs - Nameshield

Le mot « Metaverse » englobe tout ce qui est en rapport avec les mondes virtuels (3D, réalité augmentée, réalité virtuelle), et désigne une vision « future » d’Internet, avec des espaces fictifs comme des boutiques, des salons ou encore des jeux. C’est un peu le « buzzword » du moment, qui a été mis en avant par Facebook en octobre 2021, lors de l’annonce de la création d’un metaverse (Meta). Il y a bien sûr un effet de mode, toutefois plusieurs grandes marques semblent travailler sur le sujet.

De nombreux de projets ont repris le terme de « Metaverse » autour de leurs services et produits. On y retrouve des projets liés aux actifs numériques, comme les cryptomonnaies et les NFT, qui permettent de représenter et d’échanger de la valeur sur Internet. Mais également des noms de domaine alternatifs, comme le .eth, le .crypto, le .metaverse, etc. C’est également lié au concept de « web3 », qui est une vision d’un web plus décentralisé.

Concernant les noms de domaine alternatifs, il faut savoir que ce sont des extensions qui ne sont pas régulées par l’ICANN, donc non officielles. Cela explique pourquoi il n’est pas possible d’avoir les informations WHOIS. De plus, la plupart des systèmes de noms de domaine alternatifs ne fonctionnent pas avec le protocole DNS, mais sont construits sur une infrastructure Blockchain.

Voici quelques exemples :

ENS (Ethereum Name Service) : .ETH

ENS est l’un des systèmes de noms de domaine alternatifs les plus utilisés avec le .ETH. Il est construit sur la Blockchain Ethereum, via des smarts contracts, et permet d’enregistrer des noms afin d’y lier des adresses de portefeuilles crypto, de sites web ou tout autre type d’enregistrement. Un nom peut-être enregistré pendant plusieurs années, et il n’y a pas de procédures de récupération de noms pour les titulaires de marque, car c’est un projet décentralisé : le titulaire d’un nom de domaine .ETH est le seul à pouvoir le contrôler.

La procédure d’enregistrement se fait via l’utilisation d’un portefeuille Ethereum, et le paiement avec la cryptomonnaie ether ($ETH).

ENS permet également aux titulaires de noms de domaine traditionnels, d’enregistrer leurs noms sur leur système.

Unstoppable Domains : .CRYPTO, .ZIL, .COIN, .WALLET, .BITCOIN, .X, .888, .NFT, .DAO, .BLOCKCHAIN

Il s’agit là aussi d’un système de noms de domaine développé sur la Blockchain Ethereum. Il permet, comme ENS, d’enregistrer des noms de domaine avec différentes extensions. Un nom de domaine Unstoppable Domains n’expire pas et ne nécessite pas d’être renouvelé. Il existe en revanche une procédure pour les titulaires de marques.

Namebase

C’est un projet qui permet la création de toutes sortes d’extensions de premier niveau. Il est construit sur la Blockchain HNS.

Namecoin : .BIT

L’un des premier projet de noms de domaine alternatifs sur Blockchain. 

Touchcast : .METAVERSE

C’est un projet récent qui met en vente des noms en .METAVERSE. Il n’y a pas beaucoup d’informations techniques sur leur système, et leur communauté semble assez limitée au regard de leur nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux.

D’autres projets de noms de domaine alternatifs ont également vu le jour. Il faut savoir que n’importe qui peut créer une extension non régulée par l’ICANN.

Pour les utilisateurs, il est nécessaire d’utiliser un autre moyen qu’un résolveur DNS classique pour utiliser ces extensions (extensions de navigateurs, applications dédiées, etc.).

Comme l’on pouvait s’y attendre, une forte spéculation et un cybersquatting important sont liés à ce type de noms de domaine.

Source de l’image : xresch via Pixabay

Ouverture prochaine du .BH

OUVERTURE PROCHAINE DU .BH - dot BH

C’est un nouvel élan pour le Bahreïn qui va ouvrir son extension .BH aux sociétés internationales.

Une phase prioritaire pour les titulaires de marques a actuellement lieu jusqu’en janvier 2022. L’ouverture globale est prévue pour le 2 Janvier 2022.

A noter que cette ouverture offrira d’abord une priorité aux sociétés locales jusqu’au 3 mai pour ensuite ouvrir à l’international.

Outre la copie de la marque qui sera nécessaire lors de la période de sunrise, nous attendons plus d’éléments quant aux documents supplémentaires qui seront demandés par le registre.

Calendrier de lancement du .BH :

  • Phase Sunrise : du 03/11/2021 au 02/01/2022
  • Phase LRP (Limited Registration Period) : du 03/11/2021 au 03/05/2022
  • Ouverture générale (locale) : 02/01/2022 au  03/05/2022
  • Ouverture générale (internationale) : 03/05/2022

Source de l’image : 12019 via Pixabay

[REPLAY WEBINAR] Noms de domaine stratégiques : Des cibles de plus en plus exposées, comment les protéger ?

[REPLAY WEBINAR] Noms de domaine stratégiques : Des cibles de plus en plus exposées, comment les protéger ?

Retrouvez sur le site de Nameshield et sur la plateforme Webikeo, le replay du webinar « Noms de domaine stratégiques : Des cibles de plus en plus exposées, comment les protéger ? », animé par Christophe GÉRARD, Security Product Manager de Nameshield group.

Au cours de ce webinar, notre expert aborde la notion de noms de domaine stratégiques, quels sont-ils, à quel point sont-ils vitaux pour l’entreprise et ses applications clés (web, mail, applications, VPN, SSO…), comment ils sont exposés à des menaces de plus en plus nombreuses et sophistiquées et comment se protéger pour garantir leur disponibilité 100% du temps.

[WEBINAR] Noms de domaine stratégiques : Des cibles de plus en plus exposées, comment les protéger ?

[WEBINAR] Noms de domaine stratégiques : Des cibles de plus en plus exposées, comment les protéger ?

Rendez-vous le 30 novembre prochain à 14h pour assister au webinar intitulé « Noms de domaine stratégiques : Des cibles de plus en plus exposées, comment les protéger ? », animé par Christophe GÉRARD, Security Product Manager de Nameshield group.

Au cours de ce webinar, notre expert abordera la notion de noms de domaine stratégiques, quels sont-ils, à quel point sont-ils vitaux pour l’entreprise et ses applications clés (web, mail, applications, VPN, SSO…), comment ils sont exposés à des menaces de plus en plus nombreuses et sophistiquées et comment se protéger pour garantir leur disponibilité 100% du temps.

Pour y assister, il faudra au préalable vous inscrire sur la plateforme Webikeo (inscription gratuite) puis réserver votre place pour ce webinar. Vous pourrez ainsi participer en live à cette web-conférence et poser vos questions en direct.

Vous ne serez pas disponible ? Pas d’inquiétude, ce webinar sera également disponible en replay.

[REPLAY WEBINAR] Créez votre extension Internet : les clés pour performer votre nouveau gTLD

[REPLAY WEBINAR] Créez votre extension Internet : les clés pour performer votre nouveau gTLD

Retrouvez sur la plateforme Webikeo, le replay du webinar « Créez votre extension Internet : les clés pour performer votre nouveau gTLD », animé par Arnaud Wittersheim, Responsable projets nouveau gTLD  – Responsable compliance de Nameshield et membre du CA de l’AFNIC,  avec la participation de Stefan Pattberg, Managing Director de DENIC Services.

Au programme de ce webinar, les experts aborderont :

  • Un panorama des politiques ICANN
  • Une revue des fonctions essentielles d’un gTLD
  • Un focus sur la fonction d’agent de séquestre avec DENIC Services
  • Des leviers de succès d’un gTLD à considérer