L’Eurid (registre du .EU) avait récemment mis à jour ses règles de nommage à la suite du BREXIT, en modifiant les conditions d’attribution d’un nom de domaine .EU pour les Britanniques et Gibraltariens, suivant le plan ci-dessous:
*Depuis le 1er novembre 2019, l’EURid n’autorisait PLUS l’enregistrement de tout nouveau nom de domaine au demandeur dont le code de pays de résidence ou d’établissement était GB ou GI, sauf si le code de pays de citoyenneté du titulaire correspondait à un État membre de l’UE27.
*Le 24 octobre 2019, et après confirmation explicite de la
Commission, l’EURid a informé par e-mail les déclarants GB et GI et leurs
bureaux d’enregistrement de leur non-conformité à venir avec le cadre
réglementaire du .EU. Les déclarants avaient la possibilité de démontrer leur
conformité au cadre réglementaire du .EU en mettant à jour leurs coordonnées avant le 1er janvier 2020.
Pendant cette période de deux mois, les noms de domaine concernés
restaient actifs et pouvaient continuer à être utilisés par leurs titulaires.
*Depuis le 1er janvier 2020,
tous les titulaires n’ayant pas démontré leur éligibilité seront considérés
comme non éligibles et leurs noms de domaine seront RETIRÉS, c’est-à-dire
supprimés. Un nom de domaine RETIRÉ ne fonctionne plus, car celui-ci est
supprimé du fichier de zone et ne peut plus prendre en charge les services
actifs (tels que les sites Web ou la messagerie électronique). Douze mois après
le retrait du Royaume-Uni, c’est-à-dire le 1er
novembre 2020, tous les noms de domaine concernés seront RÉVOQUÉS et
deviendront DISPONIBLES à l’enregistrement général. Leur libération se fera par
lots à partir du moment où ils seront rendus disponibles.
*Aucun transfert à des déclarants GB / GI ne sera possible pendant la période des deux mois entre le 1er novembre et le 1er janvier, sauf s’ils ont un code pays citoyen d’un État membre de l’UE27. Le transfert à un non GB / GI inscrit restera possible.
Suite à la sortie officielle du
Royaume-Uni de l’Union Européenne ce 31 Janvier, le Royaume-Uni et l’UE
entreront dans la soi-disant «période de transition» jusqu’au 31 Décembre 2020.
Pendant cette période de
transition, les résidents et les citoyens du Royaume-Uni continueront de
pouvoir détenir et enregistrer un nom de domaine .eu. Le plan décrit ci-dessus
s’appliquera à compter de la fin de la période de transition et sera bientôt
mis à jour en conséquence.
Nous vous tiendrons informés dès que l’Eurid aura effectué cette mise à
jour.
De son côté, le registre britannique (NOMINET) n’a pas l’intention de restreindre ses conditions de nommage. Le .uk/.co.uk reste toujours ouvert à tous.
En juin 1970, un an après
l’émeute de Stonewall, qui a marqué la naissance des mouvements de
revendication LGBTQ, les premières Gay Pride se sont tenues dans plusieurs
villes des Etats Unis, pour revendiquer la liberté, l’égalité et dénoncer les
préjudices, les persécutions, l’intolérance et la haine.
50 ans plus tard, avec le
lancement de la nouvelle extension .GAY par le registre TOP LEVEL
DESIGN, un nouvel environnement digital est créé pour la communauté LGBTQ.
Cette extension est ainsi destinée aux individus, organisations, entreprises
soutenant la communauté. Elle permettra d’accroître leur visibilité et de créer
un espace digital plus sûr.
Le lancement du .GAY
se fera suivant le calendrier ci-dessous.
Calendrier
de lancement du .GAY
Phase Sunrise : du 10/02/2020 au 06/05/2020
EAP (Early Access Period): du 11/05/2020 au 18/05/2020
Ouverture totale : à partir du 20/05/2020
Des dons reversés à des
organisations à but non lucratif LGBTQ
A noter que pour chaque nouveau nom
enregistré, le .GAY reversera 20% de son revenu à des organisations à but non
lucratif LGBTQ, telles que les organisations GLAAD et CenterLink qui en sont actuellement
les premières bénéficiaires.
L’enregistrement d’un nom de
domaine en .GAY deviendra ainsi un moyen d’exprimer son soutien à la
communauté LGBTQ.
Politique de Protection des Droits
du .GAY
Le .GAY donnera la possibilité de créer un environnement en ligne plus sûr pour la communauté LGBTQ. En effet, l’extension sera soumise à une politique de protection des droits du .GAY qui permettra de signaler tout contenu portant atteinte à la communauté LGBTQ, et de mettre en place des actions pour supprimer ces contenus ou suspendre le site lui-même.
« L’utilisation du .GAY pour des contenus anti-LGBTQ ou ayant pour
objectif de diffamer ou nuire aux individus ou groupes LGBTQ est strictement
interdite et peut résulter en la suspension immédiate du nom de domaine. Les
comportements interdits incluent les harcèlements, menaces et discours haineux »,
souligne le registre.
L’enregistrement de nom de domaine en .gay sera interdit aux groupes déjà connus aux contenus haineux et incitant à la violence contre la communauté LGBTQ.
Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .GAY, n’hésitez pas à prendre contact avec un consultant Nameshield.
En novembre 2019, un communiqué
annonçait que le registre du .ORG, le Public Interest Registry
(PIR), organisme sans but lucratif géré par l’Internet Society, allait être
racheté par Ethos Capital, un fonds d’investissement.
Le .ORG est l’extension de
référence pour les organisations à but non
lucratif. L’acquisition du PIR par Ethos a rapidement inquiété les structures
utilisant le .ORG au motif du dévoiement potentiel de l’extension par son
nouveau propriétaire qui, par essence même, a des visées lucratives.
La crainte ? Que les tarifs
d’enregistrements et de renouvellements des noms de domaine en .ORG
n’augmentent.
Pourtant, des personnalités clés
du monde de l’Internet, comme Andrew Sullivan (directeur de l’Internet Society)
se sont enthousiasmées, y voyant un partenariat stratégique fort et un apport
financier important permettant à l’Internet Society de poursuivre sa mission
d’un « Internet plus ouvert, accessible et sécurisé pour tout le
monde », tel qu’il l’écrivait dans le communiqué relatif à l’acquisition
du 13 novembre 2019.
Il semblerait que les peurs
générées trouvent leur origine dans ce rachat « surprise » et peu
transparent, puisque le montant de la transaction n’a pas été révélé.
Ces craintes se font bien sûr le
corolaire de la suppression le 30 juin 2019 du plafond imposé jusqu’alors aux
tarifs du .ORG (historiquement bas), par l’ICANN, malgré les nombreuses
réserves émises par la communauté. Enfin, le fait qu’Ethos ait directement ou
indirectement des liens étroits avec des anciens de l’ICANN posent problèmes à
plusieurs voix du secteur.
La peur de voir les prix du .ORG flamber a poussé l’Electronic Frontier Foundation (EFF) à lancer la campagne SaveDotOrg dont le but est de sensibiliser au potentiel impact que pourrait avoir une augmentation tarifaire du .ORG sur les contraintes budgétaires des ONG.
La possibilité également qu’Ethos
Capital mette ensuite en place un principe de protections des droits qui
pourrait mener à une forme de censure, comme la pratiquent actuellement
certains pays souhaitant faire taire des ONG.
Devant la levée de bouclier,
l’ICANN a suspendu l’opération de rachat en décembre dernier et réclame des
éclaircissements à l’Internet Society.
Plus récemment, en janvier 2020,
un nouveau candidat à la reprise de l’extension .ORG vient de se faire
connaître. Il s’agirait d’une société coopérative (Cooperative Corporation of
.ORG Registrants) rassemblant certains pionniers du Web et d’anciens membres de
l’ICANN.
L’ouverture générale du .MADRID,
l’extension géographique de la ville de Madrid, la capitale espagnole est
proche. Gérée par le registre Comunidad de Madrid, cette extension a été lancée
en avril dernier suivant le calendrier ci-dessous :
Calendrier de lancement du .MADRID
Phase APL (Approved Launch Program) : du
11/04/2019 au 06/06/2019
Phases Sunrise et LRP (Limited Registration
Period) : du 16/07/2019 au 10/12/2019
Ouverture
totale : à partir du 17/12/2019
Quelques conditions sont à respecter pour pouvoir déposer un nom de domaine en .MADRID. L’enregistrement d’un nom en .MADRID est réservé aux personnes physiques ou morales ayant un lien avec la Communauté de Madrid :
Être résident de la Communauté de Madrid ;
Exercer une activité professionnelle, personnelle, culturelle ou commerciale dans la Communauté de Madrid ;
Posséder un lien direct ou indirect avec la Communauté de Madrid.
A l’approche de l’ouverture générale prévue le 17 décembre prochain, si vous souhaitez davantage d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .MADRID, n’hésitez pas à nous contacter.
Vous avez manqué les derniers webinars organisés par Nameshield ?
Profitez de cette période de fêtes de fin d’année pour voir et revoir les webinars Nameshield, disponibles en replay sur le site Nameshield et sur la plateforme Webikeo.
DDoS et attaques ciblant le DNS et les noms de domaine : Comment s’en protéger ?
Saviez-vous que la disponibilité de vos mails, sites et services Internet dépend du Nom de Domaine ?
Au programme de ce webinar:
Actualités en cybersécurité
Comprendre l’importance du DNS
Identifier les attaques visant le DNS et les noms de domaine
SSL & HTTPS : Définition, importance et risques liés aux certificats SSL
Dans les navigateurs
web, le « S » du HTTPS signifie « Sécurisé« . Les certificats SSL (ou TLS) permettent
d’afficher le fameux cadenas et le « S » dans la barre de navigation.
Ils existent depuis plus de 20 ans, mais Google, au travers de Chrome, a
récemment modifié la donne et les a rendus incontournables.
Au programme de ce webinar :
Qu’est-ce qu’un certificat SSL ?
Quels sont les avantages et les risques liés aux certificats
SSL ?
Lors de la première quinzaine de novembre s’est tenu à Montréal au Canada, le 66ième sommet de l’ICANN. Ce troisième et dernier sommet annuel consacré aux policies applicables au nommage internet était très attendu tant les sujets en débats sont nombreux. A sa clôture, il a pourtant laissé bon nombre de participants sur leur faim.
Un avant-goût des sujets et des postures lors du week-end précédant le
lancement officiel du Sommet
Le week-end qui précède l’ouverture
officielle du Sommet est généralement l’occasion d’avoir un aperçu des sujets et
postures en présence. Sans surprise, le processus expéditif (ePDP) qui vise à
développer une règle consensuelle pour préciser les conditions d’accès futures
aux données personnelles qui ne sont plus publiées dans le WHOIS, l’annuaire de
recherches des noms de domaine, pour cause de RGPD, est l’un des sujets
majeurs.
Parmi les autres sujets connexes
le remplacement de ce même WHOIS par le protocole RDAP (Registration Data
Access Protocol) sans doute l’année prochaine pour les noms de domaine
génériques. Ce remplacement n’est pas anodin quand on sait que le WHOIS est en
usage depuis près de 35 ans.
L’instance représentant les
gouvernements, le GAC, a quant à lui mis dans la balance le sujet des usages
malveillants de noms de domaine qui ont pris un essor considérable sur les
nouvelles extensions internet lancées en 2012. Quand on connait l’essor de
pratiques internet visant à peser les élections de certains pays et l’impact
économique des attaques et piratages informatiques, on comprend que ce sujet
soit poussé par le GAC. Si l’un des sujets de l’ICANN est de clarifier dans
leurs textes la notion d’usages malveillants, cette expression fait référence
aux domaines enregistrés pour le phishing, les logiciels malveillants, les
botnets et le spam, l’autre volet concerne les moyens de les endiguer.
L’existence de ces domaines abusifs menace en effet l’infrastructure DNS,
impacte la sécurité des consommateurs et constitue une menace pour les actifs
critiques des entités publiques et commerciales. Enfin et ce n’est pas une
surprise, le sujet d’un prochain round de nouvelles extensions a lui aussi été
sur bien des lèvres.
« Le meilleur sommet ICANN », vraiment ?
Lors de la traditionnelle cérémonie d’ouverture qui voit converger une heure durant tous les convives (2500 selon les propos de Goran Marby le CEO de l’ICANN) dans une immense salle pour écouter divers orateurs dont Martin Aubé du Ministère de l’Économie et de l’Innovation du Gouvernement du Québec, Cherine Chalaby, l’un des membres du Board ICANN dont le mandat se termine en cette fin d’année, indiquait à son auditoire que l’ICANN66 allait être le « meilleur sommet ICANN ». Il faut dire pourtant qu’à la fin de la semaine de débats et de réunions qui se sont enchaînés à un rythme effréné, alors que les sujets en débats sont nombreux, le sentiment concernant cette assertion était plus que mitigé pour beaucoup de participants.
D’abord, le processus expéditif
pour l’accès aux données non publiques du WHOIS avance avec un cadre contraint
par l’ICANN et les Autorités de Protection des Données Personnelles.
L’aboutissement de ce processus est envisagé entre avril et juin 2020 et c’est
actuellement un modèle centralisé où ICANN autoriserait la levée future
d’anonymat des données qui sont désormais masquées pour cause de RGPD qui tient
la corde.
Ensuite, le sujet qui a sans doute le plus souvent été cité lors de
cette nouvelle semaine de sommet, a concerné les usages abusifs avec les noms
de domaine. Pour ICANN, le sujet est central car il est directement corrélé à
leur totem : la stabilité de l’Internet dont ils sont les garants. Depuis
février 2019, ICANN publie certaines métriques sur les pratiques malveillantes
identifiées au travers du DAAR, Domain Abuse Activity Reporting.
Leur dernier rapport présenté à Montréal montre que 364 extensions
(principalement des nouvelles extensions issues du round de 2012) ont révélé au
moins une menace portée par l’un des noms de domaine activés sur ces
extensions. Plus préoccupant, les nouvelles extensions génériques concentreraient
près de 40% des usages malveillants, contre 60% pour les extensions génériques
historiques. Ce chiffre est en effet à mettre en relief avec la volumétrie de
ces deux catégories d’extensions. En effet sur un peu plus de 200 millions de
noms génériques, les nouvelles extensions génériques ne représentent que 15% du
total des noms enregistrés. ICANN souhaite donc que ce sujet soit pris à bras
le corps par la communauté.
Des propositions ont été faites par les diverses instances présentes,
certaines allant jusqu’à demander un processus de développement de nouvelles
policies (PDP). Cette dernière proposition si elle devait obtenir l’aval de
l’ICANN aurait pour fâcheuse conséquence de reporter l’hypothétique calendrier
d’un prochain round de nouvelles extensions, sujet qui intéressait pourtant
beaucoup de convives présents à Montréal. En effet pour ICANN le problème de la
concentration des pratiques malveillantes dans les nouvelles extensions
génériques doit être solutionné avant tout futur round, ceci faisant que le PDP
toujours en cours sur la revue du dernier round de 2012 est presque passé
inaperçu.
Si les règles tardent à évoluer sur les usages malveillants, votre consultant Nameshield peut vous apporter dès à présent des solutions adaptées à vos besoins.
Il y a tout juste un an, dans le cadre du 1erForum de Paris sur la paix, le Président de la République Française, Emmanuel Macron, lançait l’Appel de Paris pour la Confiance et la Sécurité dans le Cyberespace. Cet appel est une déclaration politique destinée à marquer une mobilisation sur la stabilité dans le cyberespace et vient renforcer les efforts de la communauté internationale et de nombreux acteurs impliqués dans les enjeux de sécurité numérique. Ce texte rappelle certains principes que nous estimons fondamentaux, comme l’application du droit international et des droits de l’Homme dans le cyberespace. Il souligne aussi la nécessité d’une approche multi-acteurs pour élaborer les normes qui nous permettront de profiter pleinement, c’est-à-dire de manière fiable et sécurisée, des opportunités offertes par la révolution numérique. Enfin, l’Appel de Paris promeut le renforcement de la sécurité des produits et services numérique, que nous utilisons par exemple dans notre vie quotidienne. Le texte vise en ce sens à empêcher les cyberattaques commises par des acteurs malveillants qui mettent en danger l’ensemble des usagers du cyberespace.
Conscient que le développement de notre Société, tant sur les plans économiques, culturels et démocratiques, passe par une confiance renforcée de l’information qui transite par internet, la société Nameshield, qui œuvre depuis 25 ans pour protéger l’identité numérique de ses clients ; entreprises, collectivités et administrations via l’usage de leurs noms de domaine, a souhaité s’associer à cette démarche et signer l’Appel de Paris.
Son métier consiste à assurer l’intégrité et la résilience de l’identité des personnes morales et physiques sur internet, représentée aujourd’hui par le nom de domaine. En protégeant hautement les données renseignées sur la carte d’identité du nom de domaine (Whois) et en assurant un service de haute disponibilité et de haute performance via le Domain Name System (DNS) associé, Nameshield contribue ainsi dans une large mesure au deuxième principe de l’Appel de Paris : Protéger l’internet. Empêcher les activités qui portent atteinte intentionnellement et dans une large mesure à la disponibilité ou à l’intégrité du cœur public de l’internet.
LeDomain Name Systempeut être comparé à l’annuaire de l’internet. Ce protocole traduit un nom de domaine en adresse IP, en s’appuyant sur une base de données distribuée sur des milliers de machines. Pierre angulaire du web, si le DNS tombe, notamment par une corruption des données ou une attaque par déni de services, ce sont tous vos sites web et vos emails qui deviennent inaccessibles : cela devient purement impensable aujourd’hui ! Le DNS doit donc être protégé et rester hautement disponible. Protocole créé dans les années 1980, des failles de sécurité ont été depuis identifiées quant au fonctionnement usuel du DNS. C’est pourquoi un nouveau protocole sécurisé, DNSSEC, a été développé afin de garantir l’authenticité des échanges via une signature certifiée. D’autres solutions peuvent venir compléter la résilience de votre identité sur internet : leRegistry Lock, les certificats SSL…
Les solutions de sécurité proposées par Nameshield, société indépendante française, stockant ses données en France, disposant de sa propre infrastructure DNS anycastée et résiliente, certifiée ISO 27001 sur l’ensemble de son activité noms de domaine, sont conformes aux recommandations de l’ANSSI sur les « bonnes pratiques pour l’acquisition et l’exploitation de noms de domaine ».
Dans le cadre du 2èmeForum de Paris sur la paix, le Ministère des Affaires étrangères a souhaité illustrer le deuxième principe de l’Appel de Paris : Protéger l’internet en mettant en avant les services proposés par Nameshield. La société est ainsi fière de pouvoir s’associer, à son niveau, aux acteurs impliqués dans les enjeux de sécurité numérique afin de rendre l’internet plus fiable et contribuer ainsi à la sécurité du cyberespace.
Lors d’un rebranding, pour des raisons marketing, dans le cadre d’une fusion ou d’un rachat par exemple, une société peut être amenée à changer de nom de domaine pour son site.
Au niveau des moteurs de recherche, c’est alors toutes les pages qui changent, comme si il s’agissait d’un nouveau site web. Dès lors, comment ne pas perdre le travail effectué sur le référencement et opérer une transition réussie, notamment si le site est ancien ?
Dans le cas d’un site assez ancien, avec un référencement optimal sur le nom de domaine existant, transférer le site sur un nouveau nom peut anéantir ce travail de longue haleine que représente le SEO. Si une baisse de trafic naturel est normale (et temporaire), quelques conseils peuvent permettre d’amoindrir ce ralentissement, à tout le moins pendant la période de transition.
Copier son site à l’identique et mettre en place des redirections 301
Le premier conseil est de conserver intégralement l’architecture du site, afin que seul le nom de domaine change dans l’URL.
Il faudra ensuite créer des redirections permanentes (redirections 301)
de chacune des pages de l’ancien site vers la page correspondante du nouveau
site. Veuillez à ne pas mettre en place de redirections multiples.
Ce processus doit être suivi de près, afin de s’assurer que chaque redirection 301 est opérante. Les moteurs de recherche vont ainsi savoir qu’il n’est plus nécessaire d’indexer l’ancien nom mais qu’il faut désormais indexer le nouveau. Pour cela, il faut vérifier qu’aucune des anciennes pages n’est accessible via l’ancien nom de domaine.
Faire mettre à jour les backlinks
Google use dans son algorithme des paramètres liés à des indices de confiance et donc des sites de confiance, jugés comme tels par le moteur (des facteurs comme l’ancienneté du site, la clarté des mentions légales, le ratio nombre de liens/nombre de mots par page, le nombre de liens pointant depuis d’autres sites vers celui-ci, les extensions comme .edu, .gov, les sites institutionnels, les sites médias, etc.) Aussi peut-il être intéressant d’obtenir assez vite au moment de la migration des liens venant de ce type de site de confiance. Dans la même lignée, revoir vos backlinks et demander aux sites qui renvoient vers vous de bien vouloir mettre à jour ces liens, pour qu’ils adressent vers le nouveau nom est un atout. Bien sûr, si vos backlinks sont très nombreux, concentrez-vous sur les plus importants en matière de référencement.
Informer Google
Enfin, il est possible d’informer directement Google du changement via la
Google Search Console, le moteur actualisera ensuite son index.
Déclarer le sitemap
En soumettant un fichier sitemap pour le nouveau site aux moteurs de
recherche, vous gagnez en temps de référencement en donnant immédiatement aux
moteurs les pages à indexer.
Garder le même titulaire pour le nouveau nom de domaine
Faites en sorte que le nouveau nom de domaine ait les mêmes informations propriétaires sur son whois que l’ancien nom de domaine. Google peut être amené à vérifier ces données.
Être patient
A noter, sur Bing il vous faudra en moyenne 2 mois pour retrouver votre référencement, sur Google environ 6 à 7 mois.
Après le lancement du .APP, .PAGE
et .DEV entre autres, Google (Charleston Road Registry), lance la nouvelle
extension .NEW dès le 15 octobre
2019 en phase Sunrise.
Prérequis à respecter pour l’enregistrement d’un .NEW
Tous les noms de domaine en .NEW ont pour obligation d’aboutir à une page dédiée à la création de contenu en ligne ou à la génération d’actions. L’internaute devra en effet pouvoir « créer » quelque chose depuis la page affichée sans navigation supplémentaire. Par exemple, docs.new propose une page dédiée proposant l’utilisation directe du logiciel de traitement de texte en ligne de Google, permettant ainsi la création d’une nouvelle page document.
Les domaines en .NEW devront être mis en ligne dans un délai de 100 jours suivant
l’enregistrement.
Si ces prérequis ne sont pas
respectés, le registre considérera que l’enregistrement n’est pas conforme. Dans
ce cas, le nom sera mis en attente, le titulaire sera alors notifié pour
corriger et appliquer ces conditions, à défaut, le nom sera bloqué puis
supprimé.
Calendrier de lancement du .NEW
Phase Sunrise : du 15/10/2019 au 14/01/2020
LRP (Limited Registration Period) : du 14/01/2020 au 14/07/2020
Ouverture totale : à partir du 21/07/2020
Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .NEW, n’hésitez pas à nous contacter.
A partir du 19 octobre 2019, les
citoyens européens résidant hors de l’Union Européenne peuvent désormais
enregistrer des noms de domaine en .EU ou
en .ею.
Le .EU est l’extension géographique destinée à l’Union Européenne. Plus de 3,6 millions d’enregistrements à travers l’Europe font de ce TLD une extension populaire. Initialement réservée aux entreprises et aux particuliers établis au sein des Etats membres de l’UE et de l’EEE, afin de répondre aux besoins d’un environnement digital en constante évolution, le registre du .EU, l’EURid modifie ce critère d’éligibilité pour l’étendre à l’ensemble des citoyens de l’Union Européenne à travers le monde.
« Nous sommes excités de pouvoir étendre le critère d’éligibilité de l’enregistrement d’un .EU à tous les citoyens de l’UE du monde. Le .EU est maintenant plus proche de vos ambitions, vos réussites et vos rêves. Il s’agit du pont vous connectant à vos amis et votre famille même si vous vivez en dehors de l’UE. Il montrera toujours vos racines, votre vision et vos valeurs culturelles » Marc Van Wesemael, président de l’EURid.
Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .EU, n’hésitez pas à nous contacter.
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