[INFOGRAPHIE] Optimiser le SEO des noms de domaine

L’optimisation pour les moteurs de recherche (SEO) regroupe un ensemble de techniques visant à favoriser la visibilité d’une page web dans les résultats de recherche. Le choix du nom de domaine y participe.

Découvrez dans cette infographie, quelques bonnes pratiques pour optimiser le SEO des noms de domaine.

INFOGRAPHIE - Optimiser le SEO des noms de domaine - NAMESHIELD

Nouvelle fiche « 5 minutes pour comprendre – Le SEO des noms de domaine » à découvrir sur le site de Nameshield

Fiche 5 minutes pour comprendre - SEO des Noms de domaine - Nameshield

Le référencement naturel ou SEO (« Search Engine Optimization »), est un ensemble de techniques visant à optimiser la visibilité d’une page web dans les résultats de recherche.

Pour votre positionnement dans les moteurs de recherche et pour votre communication, le nom de domaine revêt une importance non négligeable.

Retrouvez dans cette fiche « 5 minutes pour comprendre », disponible en téléchargement sur le site de Nameshield, les bonnes pratiques pour optimiser votre référencement sur les moteurs de recherche.

Changer de nom de domaine sans perdre son référencement : quelques conseils

Nom de domaine et référencement (SEO)
Source de l’image : DiggityMarketing via Pixabay

Lors d’un rebranding, pour des raisons marketing, dans le cadre d’une fusion ou d’un rachat par exemple, une société peut être amenée à changer de nom de domaine pour son site.

Au niveau des moteurs de recherche, c’est alors toutes les pages qui changent, comme si il s’agissait d’un nouveau site web. Dès lors, comment ne pas perdre le travail effectué sur le référencement et opérer une transition réussie, notamment si le site est ancien ?

Dans le cas d’un site assez ancien, avec un référencement optimal sur le nom de domaine existant, transférer le site sur un nouveau nom peut anéantir ce travail de longue haleine que représente le SEO. Si une baisse de trafic naturel est normale (et temporaire), quelques conseils peuvent permettre d’amoindrir ce ralentissement, à tout le moins pendant la période de transition.

Copier son site à l’identique et mettre en place des redirections 301

Le premier conseil est de conserver intégralement l’architecture du site, afin que seul le nom de domaine change dans l’URL.

Il faudra ensuite créer des redirections permanentes (redirections 301) de chacune des pages de l’ancien site vers la page correspondante du nouveau site. Veuillez à ne pas mettre en place de redirections multiples.

Ce processus doit être suivi de près, afin de s’assurer que chaque redirection 301 est opérante. Les moteurs de recherche vont ainsi savoir qu’il n’est plus nécessaire d’indexer l’ancien nom mais qu’il faut désormais indexer le nouveau. Pour cela, il faut vérifier qu’aucune des anciennes pages n’est accessible via l’ancien nom de domaine.

Faire mettre à jour les backlinks

Google use dans son algorithme des paramètres liés à des indices de confiance et donc des sites de confiance, jugés comme tels par le moteur (des facteurs comme l’ancienneté du site, la clarté des mentions légales, le ratio nombre de liens/nombre de mots par page, le nombre de liens pointant depuis d’autres sites vers celui-ci, les extensions comme .edu, .gov, les sites institutionnels, les sites médias, etc.) Aussi peut-il être intéressant d’obtenir assez vite au moment de la migration des liens venant de ce type de site de confiance. Dans la même lignée, revoir vos backlinks et demander aux sites qui renvoient vers vous de bien vouloir mettre à jour ces liens, pour qu’ils adressent vers le nouveau nom est un atout. Bien sûr, si vos backlinks sont très nombreux, concentrez-vous sur les plus importants en matière de référencement.

Informer Google

Enfin, il est possible d’informer directement Google du changement via la Google Search Console, le moteur actualisera ensuite son index.

Déclarer le sitemap

En soumettant un fichier sitemap pour le nouveau site aux moteurs de recherche, vous gagnez en temps de référencement en donnant immédiatement aux moteurs les pages à indexer.

Garder le même titulaire pour le nouveau nom de domaine

Faites en sorte que le nouveau nom de domaine ait les mêmes informations propriétaires sur son whois que l’ancien nom de domaine. Google peut être amené à vérifier ces données.

Être patient

A noter, sur Bing il vous faudra en moyenne 2 mois pour retrouver votre référencement, sur Google environ 6 à 7 mois.

Le DNS peut-il avoir un impact sur le référencement naturel (SEO) ?

Le DNS peut-il avoir un impact sur référencement naturel (SEO) ?
Source de l’image : geralt via Pixabay

C’est une question qui revient régulièrement de la part de nos clients, est-ce que l’utilisation (bonne ou mauvaise) du DNS a un impact sur le référencement naturel (SEO) des sites web ? Nous avions déjà abordé l’impact du passage d’un site web en HTTPS sur le SEO, c’est ici l’occasion de se pencher sur le côté DNS.

Le DNS est un processus invisible, implémenté à l’arrière-plan et il est difficile de concevoir en quoi cela peut aider ou nuire aux performances d’un site Web et donc au classement dans les moteurs de recherche et plus particulièrement Google.

Cet article abordera l’impact potentiel du DNS en réponse aux questions suivantes :

  • La modification d’un enregistrement DNS affecte-t-elle le référencement ?
  • Le changement de fournisseur DNS affecte-t-il le référencement ?
  • Quelle partie du DNS joue dans une migration de site ?
  • Le changement de l’adresse IP d’un site Web affecte-t-il le référencement du site ?
  • Quid de l’implémentation de DNSSEC ?
  • Une panne DNS peut-elle impacter le référencement ?
  • Un DNS plus rapide peut-il améliorer le référencement ?

Le changement au niveau DNS affecte-t-il le référencement naturel ?

1. Modification d’un enregistrement DNS, attention au TTL

La redirection d’un nom de domaine vers le serveur web correspondant passe souvent par la création d’un enregistrement de type A (adresse IPv4). L’enregistrement A dirigera alors le trafic vers l’adresse IP du serveur Web de destination. La modification de cet enregistrement peut entrainer des problèmes de performances.

En effet, pour optimiser les temps de réponses, le système DNS permet la mise en cache des informations auprès des serveurs DNS résolveurs pour une durée donnée, la durée du TTL (Time to live) définie par le gestionnaire technique du nom de domaine, lors de la configuration de celui-ci. Le TTL habituel, tel que recommandé par l’ANSSI, est de plusieurs heures pour les utilisations classiques des noms de domaine (sites web). Dans le cas d’une modification d’un enregistrement A, celle-ci pourrait ainsi n’être prise en compte qu’à la fin du TTL. Les internautes pourraient donc accéder aux anciennes configurations d’enregistrement pendant encore quelques minutes ou même plusieurs heures après les modifications.

Il est ainsi important de réduire les TTL, ne serait-ce que de manière temporaire lors de ces modifications.

Mais cela affecte-t-il le référencement ? Oui et non. Dans le cas d’utilisateurs envoyés vers une destination qui n’existe plus, Google considérera cela comme une erreur 404. Au-delà de l’expérience utilisateur négative, ce n’est pas directement un facteur de référencement. Attention cependant à la présence éventuelle de backlinks et d’un nombre trop important d’erreurs 404. Un TTL bas permet ainsi de limiter l’impact lors de ces modifications.

2. Modification des DNS déclarés pour un nom de domaine

Un nom de domaine est associé à des serveurs de noms (NS / Name Servers) qui permettent la bonne résolution DNS. Le service DNS vient chercher l’information sur ces NS. Ces NS peuvent être modifiés lors du changement du fournisseur gestionnaire du nom de domaine, ou simplement pour passer d’une infrastructure DNS à une autre. Le changement de serveur de noms affectera-t-il le référencement ?

Selon le fournisseur et l’infrastructure choisie, les temps de résolution pourront être plus ou moins courts avec un impact potentiel d’amélioration ou de diminution par rapport au SERP (Search Engine Result Page). En effet, le temps de résolution est pris en compte par Google (voir ci-après).

Et comme pour un changement d’enregistrement, il est conseillé de réduire la durée de vie des enregistrements avant de modifier les serveurs de nom, afin que les DNS résolveurs ne gardent pas en cache les anciennes informations.

3. Risque lié au DNS lors de la migration d’un site

C’est le même principe qu’abordé précédemment. Les modifications des configurations DNS n’affectent pas directement le référencement, mais elles risquent d’entraîner une mauvaise expérience utilisateur. Il convient également de jouer sur les TTL.

Quels cas de figure sont à considérer ?

  • Changer de fournisseur d’hébergement Web
  • Changer de fournisseur d’hébergement DNS
  • Déplacement du trafic de www. vers un « domaine nu » (sans le www.)
  • Déplacement de votre domaine vers un CDN (réseau de diffusion de contenu)

4. Changement de l’adresse IP de destination

Non. Lors de la modification d’un enregistrement pointant d’un point de terminaison à un autre, le référencement n’est pas impacté. La seule (très rare) exception à cette règle serait de pointer un domaine vers un point de terminaison qui aurait déjà été identifié comme un serveur de courrier indésirable (par exemple l’adresse IP d’un serveur mutualisé).

Attention cependant à l’adresse IP en question, une des (nombreuses) règles de référencement de Google est qu’une adresse IP utilisée par un site web devrait se situer à proximité de l’utilisateur final.

5. Mise en place de DNSSEC 

DNSSEC permet d’authentifier la résolution DNS via une chaine de confiance entre les différents serveurs DNS de cette résolution. Comme pour le HTTPS, c’est une couche de sécurité supplémentaire à mettre en place. Comme pour le HTTPS, le temps de chargement des pages est impacté et donc potentiellement le SEO associé. Pour autant, il faut remettre les choses en perspectives, DNSSEC est indispensable à la sécurité de navigation des internautes et il est préférable de le mettre en place. La plupart des sociétés proposant des audits de sécurité autour des noms de domaine considèrent DNSSEC comme nécessaire, et donc comme un critère de notation.

Des DNS plus rapides améliorent-ils le référencement?

Google a admis que le temps de chargement d’une page a une incidence sur les résultats du SERP. Les temps de recherche DNS sont généralement inférieurs à une seconde, ils peuvent néanmoins affecter le chargement d’une page dans les cas suivants :

1. Pannes récurrentes sur l’infrastructure DNS

Lorsque qu’un DNS ne parvient pas à résoudre ou prend plus de temps que d’habitude, cela peut ajouter des secondes entières au temps de chargement d’une page. En cas de manque de fiabilité et d’indisponibilité récurrente, l’impact sur le SEO est avéré… sans parler de l’expérience utilisateur face à des échecs répétés (augmentation du taux de rebond, baisse de la rétention des clients et impact sur la confiance envers la marque, voire perte de revenus). Il est important de s’appuyer sur une infrastructure fiable et de confiance.

2. Qualité du réseau et points de présence

C’est de la physique pure et simple, plus un serveur de noms est proche d’un utilisateur final, moins il faut de temps pour répondre à sa requête. Les réseaux DNS dits « anycast » (adressage et routage optimisé vers le serveur le « plus proche » ou le « plus efficace »), disposant de nombreux points de présence dans le monde, permettent d’optimiser les temps de réponse en fonction notamment de la localisation géographique.

Un autre point important est de disposer d’au moins trois serveurs de noms qui font autorité (SOA) pour un nom de domaine, idéalement basés sur des noms de domaine et sur des TLDs différents, afin de réduire le risque de SPOF (Single Point of Failure) d’une infrastructure. En effet, si une infrastructure repose sur le même nom de domaine, une indisponibilité de ce nom de domaine, quelle qu’en soit la raison, entraine l’indisponibilité de l’infrastructure DNS. De même au niveau des TLDs, et même si c’est moins probable,  un problème de disponibilité du registre affecterait l’ensemble de l’infrastructure DNS.

3. Attention aux configurations DNS « à rallonge »

Il n’est pas rare d’avoir des configurations DNS qui envoient vers une destination finale via plusieurs étapes, comme dans l’exemple ci-dessous. Dès lors, le temps de résolution s’en trouve impacté et potentiellement la performance en termes de référencement naturel.

fr.wikipedia.org. IN CNAME text.wikimedia.org.

text.wikimedia.org. IN CNAME text.esams.wikimedia.org.

text.esams.wikimedia.org. IN A 91.198.174.232

Conclusion

Le référencement naturel est une science qu’il faut considérer dans son ensemble. Ainsi, comme nous l’avions vu au travers de l’impact du passage d’un site web en HTTPS, il s’agit d’un facteur de référencement parmi d’autres, et toutes choses étant égales par ailleurs, alors il revêt une importance particulière pour se différencier sur la première page de résultats.

Il en est de même pour l’impact du DNS sur le SEO. Le DNS peut-il avoir un impact ? Oui, clairement dans le cas de mauvaises configurations ou d’infrastructures DNS ne permettant pas des temps de réponses suffisamment rapides. Une infrastructure DNS dite anycast est primordiale pour tout nom de domaine porteur de trafic web important, qui plus est à dimension internationale. C’est une donnée à intégrer dans un tout et il convient de porter cette réflexion dans une approche globale du SEO avec l’équipe web marketing.