Noël 2024 : Ne laissez pas les cybercriminels gâcher vos fêtes

L’année 2024 touche à sa fin et les fêtes de Noël approchent à grand pas. Si ces événements sont synonymes d’échanges, de convivialité et de cadeaux, ces fêtes sont également devenues un terrain de chasse privilégié pour nombre de cybercriminels qui capitalisent sur cette période pour intensifier leurs attaques.

En effet, chaque année, les périodes de vacances de fin d’année sont marquées par une recrudescence des campagnes d’e-mails frauduleux : phishing et slamming sont de mises pour les cybercriminels, qui profitent d’une vigilance en baisse de la part des employés.

Mais comment prévenir l’erreur humaine ? Un rappel essentiel s’impose concernant les attaques les plus fréquentes, mais aussi les bonnes pratiques à adopter pour s’en prémunir au mieux. Face à des menaces de plus en plus sophistiquées, la sensibilisation et la formation des équipes reste la clef principale pour renforcer vigilance et sécurité.

Le Phishing ou l’appât des faux e-mails 


Le phishing aussi appelé hameçonnage ou filoutage consiste à envoyer des courriels frauduleux qui imitent des communications légitimes pour tromper les destinataires. En période de Noël, les cybercriminels redoublent d’ingéniosité pour exploiter des thématiques saisonnières : faux e-mails qui annoncent des factures de fin d’année impayées, des abonnements qui arrivent à termes, ou des souscriptions à renouveler.

Les contenus sont conçus pour pousser à cliquer rapidement, sans prendre le temps de réfléchir, et à divulguer des renseignements et informations personnelles. Les conséquences peuvent être terribles, entre le vol de données personnelles et l’usurpation d’identité : l’impact est durable.

Le Slamming : une variante pernicieuse et redoutable 

Tout aussi dangereux, le slamming est une variante connue dans le monde des noms de domaine et des entreprises. Cette technique consiste à inciter les titulaires de noms de domaine à renouveler leur annuité chez un autre registrar, en arguant l’urgence et la criticité de la perte du nom concerné. Ce type d’e-mail pousse le service à procéder à un paiement sans vérification préalable, dans des délais très courts, sans quoi le nom de domaine sera perdu.

En période de fin d’année, le rythme de travail tend à s’accélérer, les effectifs sont parfois également réduits : les cybercriminels exploitent cette vulnérabilité pour envoyer des factures falsifiées ou renouvellements fictifs. Les e-mails de slamming sont très bien conçus, imitent à la perfection les communications légitimes, rendant leur détection difficile, d’autant plus qu’ils utilisent des termes anxiogènes comme « expiration notice », « urgent », « dernier rappel ». Le destinataire cède, sous la pression, et procède au paiement. Il se retrouve ainsi débité d’une somme importante pour le soi-disant renouvellement, amenant des pertes financières importantes pour l’entreprise.

Dans la même logique, l’e-mail de slamming peut également indiquer qu’un « client » de l’expéditeur, se faisant passer pour un faux registrar, compte déposer des noms de domaine identiques ou similaires à votre marque. Magnanime, le fraudeur se propose alors de les déposer pour vous afin de vous protéger de ces dépôts ennuyeux, évidemment contre règlement urgent.

Faux cadeau, vrai danger : la pièce jointe piégée 

Dernière attaque courante en cette période de fin d’année : les e-mails frauduleux qui s’accompagnent de pièces jointes infectieuses. Les pièces jointes piégées sont l’une des techniques les plus courantes et permettent aux cybercriminels de dissimuler des logiciels malveillants dans des fichiers, à première vue anodins (factures, documents officiels en formats PDF, Word ou JPG).

Un seul point d’entrée suffit pour détruire le réseau d’une entreprise. La pièce jointe peut comporter un ransomware ou rançonlogiciel capable de voler ou crypter des données sensibles. Appelées Chevaux de Troie ou Trojans, ces pièces jointes piégées peuvent être dévastatrices pour une entreprise. La plus grande prudence est encore une fois nécessaire, et les expéditeurs et le contenu doivent être examinés avant ouverture.

Face à ces attaques sophistiquées, la vigilance s’impose. 

Si les périodes de fêtes, l’augmentation des transactions de fin d’année, et l’urgence des dernières factures présentent une période de vulnérabilité accrue pour les entreprises, les employés doivent être particulièrement attentifs en ouvrant leurs emails face aux risques de slamming et de phishing. Quelques règles simples doivent donc s’imposer :

  • La vigilance est le mot d’ordre lorsque l’on vous demande des données personnelles,
  • Les pièces jointes d’un expéditeur inconnu ne doivent pas être ouvertes,
  • Les liens URL peuvent être vérifiés en passant le curseur de la souris au-dessus (sans cliquer) pour s’assurer qu’ils renvoient vers des sites de confiance,
  • Un retard face à une sollicitation urgente vaut mieux que des pertes financières : il ne faut pas céder à la pression et risquer d’engager un paiement frauduleux,
  • S’il y a un doute sur un expéditeur, vous pouvez le contacter par un autre biais pour vérifier s’il s’agit d’une tentative de fraude ou non.


Cette année encore, soyez attentifs, et ne laissez pas un clic imprudent gâcher vos fêtes !

Black Friday et Cyber Monday : comment protéger vos paniers face aux cybercriminels ? 

La fin du mois de novembre approche et annonce avec elle l’arrivée de l’événement immanquable de tous les chasseurs de bonnes affaires : le Black Friday, qui, grâce à ses promotions alléchantes, attire nombre de consommateurs. Le Black Friday se tient à la fois en ligne et en magasin et aura lieu, cette année, le vendredi 29 novembre. Il est suivi par le moins connu Cyber Monday qui, de son côté, offre exclusivement des promotions sur Internet et permet aux acheteurs ayant manqué celles du vendredi de pouvoir profiter un peu plus longtemps de certains rabais. 

Des arnaques savamment orchestrées

Ces deux journées phares du e-commerce doivent aujourd’hui appeler les consommateurs à la plus grande prudence. Elles sont en effet devenues des événements fructueux pour les cybercriminels qui imitent souvent des marques de renom en créant de faux sites de e-commerce pour tromper les consommateurs et ainsi voler leurs données et leurs coordonnées bancaires. Le Ministère de l’Intérieur a d’ailleurs lui-même publié un message sur son site appelant à la plus grande vigilance durant le Black Friday.

De nombreuses marques face à l’exploitation abusive de leurs noms de domaine

La période promotionnelle à venir se profile donc aujourd’hui comme un terrain très fertile pour les cybercriminels qui usent de techniques pour faire gagner leur fraude en crédibilité, notamment avec l’aide de l’intelligence artificielle. L’un des actifs qui est exploité de manière abusive par les fraudeurs, mais qui reste relativement méconnu de la part des consommateurs, est le nom de domaine.

La création de sites web imitant à la perfection les grandes enseignes est de plus en plus fréquente : prenez garde aux « fake shops » qui utilisent, en général, des noms de domaine conçus pour tromper l’internaute. Une lettre manquante, un tiret ajouté, l’usage des termes « Black Friday » ou « Cyber Monday » ou encore une extension inhabituelle suffisent à duper un acheteur distrait. Ces sites s’accompagnent très généralement de l’affichage de réductions défiant toute concurrence, du type « tout à -80% » : ces bonnes affaires cachent généralement de mauvaises surprises. Et les conséquences d’un tel achat peuvent être terribles : perte de données à caractère personnel, vol d’informations bancaires, versement d’argent sans livraison des produits commandés.

Quelques reflexes simples mais essentiels pour se protéger au mieux en tant que client : vers une navigation réfléchie et méthodique

Il est en effet crucial de ne jamais agir dans l’urgence face à des ventes flash limitées : l’erreur humaine et l’inattention sont les facteurs clefs exploités par les cybercriminels pour vous piéger.

Pour éviter toute désillusion, il est donc préférable de vérifier l’URL du site sur lequel vous naviguez avant de saisir vos données et d’effectuer un achat. Assurez-vous que l’adresse du site commence par https://, ce qui signifie qu’il est chiffré avec un certificat SSL et examinez attentivement le nom de domaine. Les orthographes approximatives ou des extensions suspectes sont des signaux à ne pas ignorer.

Soyez particulièrement prudents avec les promotions reçues par email. Le phishing reste l’une des principales menaces ciblant vos données durant le Black Friday et le Cyber Monday. Si vous recevez des offres qui paraissent trop belles pour être vraies, évitez de cliquer et favorisez plutôt les plateformes officielles de la marque concernée afin de vous assurer de la véracité de la promotion.

Vous êtes une marque ? Pour faire face à la fraude, Nameshield vous offre des ressources !

Lutter contre le pic de cybercriminalité en cette période si propice aux fraudes nécessite, au-delà d’une attention accrue de la part des consommateurs, de faire front de façon collective. Les autorités, les entreprises et les registrars de noms de domaine ont un rôle clef à jouer en offrant, et en adoptant des solutions pour lutter efficacement contre les fake shops et les noms de domaine frauduleux.

Via ses solutions propriétaires de surveillance des noms de domaine proches de votre marque et de contenu web, Nameshield peut vous accompagner à identifier les faux sites commerciaux proposant la vente de produits de votre marque et à remédier à la menace via les conseils de notre service juridique.

Pour aller plus loin, retrouvez notre dernier webinar « phishing, faux sites de e-commerce : comment protéger sa marque en ligne » et découvrez comment remédier aux atteintes à votre marque.

[REPLAY WEBINAR] Phishing, faux sites de e-commerce : comment protéger sa marque en ligne ?

[WEBINAR NAMESHIELD] Phishing, faux sites de e-commerce : comment protéger sa marque en ligne ?

Retrouvez sur le site de Nameshield et sur Webikeo le replay du webinar « Phishing, faux sites de e-commerce : comment protéger sa marque en ligne ?», animé par Stéphanie BLANCHET, Data Scientist de Nameshield et Frédérique BAJAT, Product Owner Surveillances & Remédiations de Nameshield.

Face à la montée en puissance des cybermenaces telles que le phishing et l’apparition de nombreux faux sites de e-commerce, vos marques sont quotidiennement exposées sur Internet.

Comment protéger sa marque, portée par l’actif central qu’est le nom de domaine, dans un espace numérique sans frontière et fourmillant de menaces ?

Au cours de ce webinar, qui s’adresse à tout public en charge de la protection des actifs d’une entreprise, tant d’un point de vue technique que légal, nos expertes vous présenteront :

  • Les principaux ressorts des attaques reposant sur l’usurpation d’identité pour tromper leurs victimes ;
  • Les techniques permettant de les anticiper et de maîtriser leur impact.

[WEBINAR] Phishing, faux sites de e-commerce : comment protéger sa marque en ligne ? – Le 1er octobre à 14h15

[WEBINAR] Phishing, faux sites de e-commerce : comment protéger sa marque en ligne ? Le 1er octobre à 14h15

Rendez-vous le 1er octobre à 14h15 pour assister à notre webinar « Phishing, faux sites de e-commerce : comment protéger sa marque en ligne ? » animé par Stéphanie BLANCHET, Data Scientist de Nameshield et Frédérique BAJAT, Product Owner Surveillances & Remédiations de Nameshield.

Face à la montée en puissance des cybermenaces telles que le phishing et l’apparition de nombreux faux sites de e-commerce, vos marques sont quotidiennement exposées sur Internet.

Comment protéger sa marque, portée par l’actif central qu’est le nom de domaine, dans un espace numérique sans frontière et fourmillant de menaces ?

Nos expertes vous présenteront lors de ce webinar :

  • Les principaux ressorts des attaques reposant sur l’usurpation d’identité pour tromper leurs victimes ;
  • Les techniques permettant de les anticiper et de maîtriser leur impact.

Ce webinar s’adresse à tout public en charge de la protection des actifs d’une entreprise, tant d’un point de vue technique que légal.

Pour y assister, il faudra au préalable vous inscrire sur la plateforme Webikeo (inscription gratuite) puis réserver votre place pour ce webinar. Vous pourrez ainsi participer à cette web-conférence et poser vos questions en direct.

Vous ne serez pas disponible ? Pas d’inquiétude, ce webinar sera également disponible en replay.

Été et Cybermenaces : la sécurité numérique ne prend pas de vacances

Été et Cybermenaces : la sécurité numérique ne prend pas de vacances - Phishing slamming

L’été est enfin là, et annonce l’arrivée très prochaine des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris (JOP). Si la saison estivale marque généralement une recrudescence d’attaques cybers, la perspective des JOP augmente d’autant plus l’état de la menace cyber.

Les JO de Tokyo de 2021 avaient déjà recensé plus de 450 millions de tentatives de cyberattaques, avant et pendant la compétition – comme l’indique Le Monde Informatique – démontrant qu’un événement d’une telle ampleur désigne une cible de prédilection pour les hackers et cybercriminels, qui convoitent une telle surface d’exposition. Les motifs des attaques, quant à eux, peuvent être multiples, motivés dans un cas par des objectifs financiers et dans l’autre par des raisons plus politiques, dans le but de perturber le bon déroulement de l’événement, la crédibilité ou la réputation du pays et de ses infrastructures numériques.

Le Gouvernement alerte d’ailleurs, au sujet d’une vague de fraudes en cours. Il souligne notamment, une campagne d’emails usurpant l’identité de la plateforme d’assistance de sécurité informatique cybermalveillance.gouv.fr elle même. Ces emails prétendent prévenir les destinataires de fraude ou de pertes de données mais cherchent en réalité à subtiliser et à faire usage de ces informations personnelles.

Les emails frauduleux peuvent, en outre, se distinguer par leur capacité à contenir des pièces jointes infectées. Un seul clic peut donc suffire à infiltrer tout un réseau. Les fichiers prennent généralement l’apparence de documents légitimes (PDF, Word, JPG ou autre), et cachent en fait des codes malveillants, des « malwares », ou des « ransomwares ». On les appelle communément Chevaux de Troie ou bien Trojans. L’objectif est de passer inaperçu pour mieux compromettre la sécurité des systèmes informatiques de leur victime.

La  saison estivale doit donc, plus que jamais, inviter entreprises et collectivités, mais aussi, le public et les particuliers à être particulièrement vigilants vis-à-vis de leurs actifs numériques. Il est essentiel de comprendre, que lorsque l’on parle de cyberattaques, le facteur humain est en cause : en effet, les erreurs humaines, le manque d’informations et de sensibilisations face aux diverses cybermenaces, sont exploitées par les cybercriminels. Il est donc crucial de comprendre les différents types de menaces qui existent, notamment le phishing (hameçonnage) ou le slamming.

Le phishing, aussi appelé hameçonnage ou filoutage est une technique couramment employée par les cybercriminels pour obtenir des renseignements personnels et perpétrer des usurpations d’identité.

Parmi les nombreuses variantes de cette méthode frauduleuse, le slamming se différencie quant à lui par sa « ruse » visant les titulaires de noms de domaine. Les victimes reçoivent ainsi des e-mails, souvent pressants ou alarmistes, bien construits et crédibles, incitant à renouveler leur annuité chez un autre registrar, et menaçant de la perte imminente du nom de domaine. Ces messages peuvent prendre la forme de factures de renouvellements frauduleux, accompagnées de termes anxiogènes tels que « expiration notice », poussant les destinataires à commettre des erreurs dans la précipitation, et à effectuer des paiements non sollicités. Le slamming peut également se manifester par des alertes indiquant qu’un « client » de l’expéditeur – en réalité, un faux registrar – prévoit de déposer des noms de domaine similaires à celui de la victime. Le fraudeur incite donc cette dernière à un paiement urgent pour déposer ces noms afin de la protéger de ces dépôts ennuyeux.

Face à la montée en puissance des cybermenaces cet été, la vigilance citoyenne est plus que jamais essentielle. Afin de se prémunir au mieux contre les attaques cybers, plusieurs règles simples peuvent faire toute la différence :

  • Ne divulguez pas de données personnelles sans vérification ;
  • Evitez d’ouvrir les pièces jointes provenant d’expéditeurs inconnus ou peu fiables ;
  • Vérifiez les liens avant de cliquer en passant le curseur de la souris dessus afin de vérifier qu’ils renvoient vers le bon site ;
  • Ne cédez jamais à la pression de sollicitations suspectes,
  • En cas de doute, contactez l’expéditeur par un autre canal pour confirmer la légitimé du message.

Face à ces cybermenaces insidieuses, prudence et vigilance collectives représentent nos meilleures alliées. Et vous n’abuserez jamais en en faisant le meilleur usage.

Phishing, slamming et autres e-mails frauduleux : la vigilance est de mise pendant les fêtes de fin d’année !

Phishing, slamming et autres e-mails frauduleux : la vigilance est de mise pendant les fêtes de fin d’année !

Les périodes de vacances de fin d’année annoncent souvent la recrudescence des campagnes d’e-mails frauduleux en masse. En effet, les cybercriminels profitent de cette période où la vigilance peut être particulièrement relâchée pour lancer des e-mails de phishing.

L’hameçonnage, phishing ou filoutage est une technique utilisée par des cybercriminels pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d’identité.

Dans le monde du phishing, le slamming est une variante bien connue consistant à inciter les titulaires de noms de domaine à renouveler leur annuité chez un autre registrar, en arguant l’urgence et la criticité de la perte du nom concerné. Concrètement, il s’agit d’un e-mail poussant son destinataire à contracter un service non sollicité et à procéder au règlement de ce dernier dans les plus brefs délais.

Ainsi, le slamming peut prendre la forme d’une facture de renouvellement frauduleuse, généralement accompagnée de termes anxiogènes tels que « Expiration notice ». Sous la pression d’un tel e-mail, généralement bien construit, il arrive que le destinataire procède alors au paiement et se retrouve débité d’une somme importante pour le soi-disant renouvellement.

Dans la même logique, l’e-mail de slamming peut également indiquer qu’un « client » de l’expéditeur, se faisant passer pour un faux registrar, compte déposer des noms de domaine identiques ou similaires à votre marque. Magnanime, le fraudeur se propose alors de les déposer pour vous afin de vous protéger de ces dépôts ennuyeux, évidemment contre règlement urgent.

Attention également aux e-mails frauduleux avec des pièces jointes infectieuses : un seul point d’entrée suffit pour détruire un réseau !

L’objectif d’une pièce jointe piégée, et donc malveillante, est de se faire passer pour un fichier légitime (document PDF, Word, image JPG ou autre), tout en hébergeant et cachant un code malveillant : c’est ce qu’on appelle généralement des Chevaux de Troie ou encore Trojans.

  • Soyez toujours vigilant lorsque l’on vous demande vos données personnelles ;
  • N’ouvrez jamais une pièce-jointe dont l’expéditeur est soit inconnu soit d’une confiance relative ;
  • Vérifiez les liens en passant le curseur de votre souris au-dessus (sans cliquer) pour s’assurer qu’ils renvoient vers des sites de confiance ;
  • Ne répondez jamais sous la pression de ce type de sollicitation et bien sûr n’engagez pas de paiement ;
  • Au moindre doute, ne répondez pas à l’e-mail et contactez l’expéditeur par un autre biais qui confirmera s’il s’agit d’une tentative de fraude ou non.

Pour vous aider à y penser plus souvent, retrouvez un fond d’écran à télécharger sur le site de Nameshield :

ChatGPT, dis-moi si tu peux écrire un e-mail de phishing

ChatGPT - Phishing
Source de l’image : Unsplash

« Les machines peuvent-elles penser ? », la question pourtant simple posée par le mathématicien Alan Turing en 1950, déclenche un début de recherche et de longues expérimentations autour de  l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, les nombreuses recherches et avancées technologiques ont porté leurs fruits et de nombreuses inventions utilisant l’intelligence artificielle ont vu le jour. C’est donc 72 ans plus tard, le 30 novembre 2022 que chatGPT est lancé. Développé par OpenAI, une entreprise de recherche en intelligence artificielle, chatGPT a rapidement su se faire connaitre au grand public. Aujourd’hui, on compte 186 millions de comptes et 1,6 milliard de visites seulement durant le mois de mars 2023.

Qu’est-ce que chatGPT et comment fonctionne-t-il ?

ChatGPT est un chatbot d’intelligence artificielle à système auto-génératif. Cela signifie que la machine « interagit de manière conversationnelle » en utilisant un langage naturel (appelé NLP « Natural Language Processing »). L’intelligence artificielle utilise des algorithmes d’apprentissage en profondeur ; elle est capable d’analyser les questions des utilisateurs et générer des réponses adaptées. Avec le temps, chatGPT apprend des questions mais aussi des réponses de ses utilisateurs. Cela lui permet de répondre à une palette de questions très large, comme la rédaction de lettres de motivation, de dissertations ou encore l’écriture de lignes de code. Et si la réponse ne convient pas, il suffit de dialoguer avec lui et une réponse plus convaincante sera proposée. C’est pourquoi, cette invention a su plaire rapidement et à autant de monde.

Mais chatGPT a également des inconvénients, notamment en rapport à la cybersécurité et plus exactement le phishing.

À grand pouvoir, grandes responsabilités : gérer les risques cyber liés à la création de chatGPT devient tâche difficile. Communément, les cybercriminels n’y vont pas de main morte. Ces dernières années, les délits et cyberattaques mondiales ont fortement augmenté, notamment de 38% en 2022.
Mais ce qui inquiète face à chatGPT, ce sont les attaques par phishing. En effet, chatGPT est devenu une mine d’or pour les hackers. Sa capacité à écrire des textes de tous types, sans faute, tout en générant des réponses semblables aux humains, est un atout de taille pour les cybercriminels. Cela accentue une menace déjà bien présente et trop répandue. Le rapport IC3 de 2022, réalisé par le FBI, indique que le phishing est le délit rapportant le plus de plaintes. En 2022, avec 300 497 plaintes, aux USA seulement, le phishing devient le type de cyberattaque le plus répandu aux Etats-Unis mais aussi dans le monde. En plus d’être un problème très répandu, il affecte tous les secteurs ; il est donc essentiel de se tenir informé et d’être préparé.  

Le phishing est utilisé par les cybercriminels afin d’obtenir des informations personnelles et sensibles sur leurs victimes. Pour cela, les criminels se font passer pour des organisations de confiance à travers des messages envoyés par sms, appels téléphoniques, ou par courrier électronique. C’est par l’intermédiaire de ces messages qu’ils invitent leurs victimes à cliquer sur un lien pour renseigner leurs informations personnelles. 

OpenAI interdit formellement toute utilisation malveillante de chatGPT. Lorsqu’on lui demande directement d‘écrire un code malveillant ou de rédiger un e-mail de phishing, celui-ci refuse. Cependant, avec une insistance soutenue et une tournure de phrase astucieuse, l’intelligence artificielle peut fournir suffisamment d’informations qui permettent de simplifier la tâche d’un cybercriminel. Cette manipulation peut être réalisée en utilisant la version standard de chatGPT, sans nécessiter de « JailBreaking ». Or, cette réalité est préoccupante, car chatGPT a déjà été utilisé pour créer des e-mails de phishing et des pages web frauduleuses.

Interview avec chatGPT

Qu’en pense le principal intéressé ? Pour en avoir le cœur net, nous avons entrepris de poser quelques questions à chatGPT afin d’obtenir son « avis » sur la situation, mais également pour tester la création d’e-mails frauduleux.

Tout d’abord, du point de vue juridique, chatGPT suit-il un code de conduite et existe-t-il des régulations régissant les intelligences artificielles ?

Pour le moment, en Europe, aucune réelle loi n’est en place afin d’encadrer et réguler l’utilisation des intelligences artificielles telles que chatGPT. Cependant, la Commission Européenne a déjà lancé un projet visant à fournir un cadre réglementaire, et des propositions d’orientation ont déjà été établies. Il n’y a donc pas encore de règles ou d’interdictions officielles en vigueur en Europe. Néanmoins, il est prévu que la situation change dans les prochains mois ou prochaines années.
ChatGPT n’est donc pas soumis à un code de conduite légal, toutefois, l’outil semble suivre un code moral de conduite.

ChatGPT - Phishing

D’après chatGPT, voici ce qu’il n’a pas le droit de faire : se livrer à des activités illégales, transgresser des droits de propriété intellectuelle, fournir des informations personnelles ou confidentielles et enfin, usurper l’identité d’une personne ou d’une organisation.

Nous avons également sollicité son avis sur sa capacité à aider une personne à lancer une attaque par phishing. Il nous confirme qu’il n’a moralement pas le droit de le faire. 

ChatGPT - Phishing scam

Enfin, nous l’avons également questionné afin de savoir s’il était possible d’obtenir librement des informations sur la présence d’une entrée DMARC dans le fichier zone de Nike. Le Domain-Based Message Authentification Reporting and Conformance (DMARC) est une méthode d’authentification d’e-mail qui permet au détenteur du domaine de définir des instructions concernant le traitement des messages sur son système de messagerie. Il s’agit d’un outil efficace contre le phishing. Pour le cybercriminel, être informé de la présence d’un DMARC au sein d’une entreprise, lui permet de choisir avec plus de facilité les entreprises à cibler, celles n’ayant pas déployé une politique DMARC. ChatGPT n’a pas été en mesure de fournir directement des éléments concernant l’enregistrement DMARC de l’entreprise, mais il a expliqué comment l’obtenir à l’aide de la ligne de commande Windows.

ChatGPT - Phishing - DMARC

Nous avons également tenté de tester chatGPT afin d’obtenir un e-mail de phishing. Après quelques interrogations, nous avons rapidement su lui poser les bonnes questions. Finalement, il a été en  mesure de nous écrire un e-mail convainquant, pouvant se faire passer pour une banque. 

ChatGPT - Phishing email

Il nous fournit alors ce message; un piège à phishing parfait, car celui-ci contient tous les codes d’un e-mail classique d’une banque demandant au destinataire de communiquer ses informations personnelles. En effet, ce message est écrit dans un anglais soutenu, sans faute d’orthographe ; il invite le destinataire à agir vite, sous la panique et sans réfléchir. Après avoir obtenu cette information, si un détail ne convient pas au cybercriminel, il peut demander à chatGPT de modifier ce qui ne lui convient pas.

Qu’attendre du futur?

Pourra-t-on bloquer ou ralentir l’évolution de l’IA ? Suite à la sortie de chatGPT, certaines personnalités influentes dans le domaine de la technologie, telles qu‘Elon Musk ou encore Steve Wozniak, co-fondateur d‘Apple, ont exprimé leurs préoccupations en signant des pétitions et en participant à des lettres ouvertes, visant à suspendre la recherche et la sortie d’une IA plus poussée que chatGPT. Cela reflète l’inquiétude de la Commission Européenne et des citoyens face aux avancées technologiques.

Cependant, il est difficile d’imaginer que les intelligences artificielles telles que chatGPT soient totalement interdites dans le futur. Et ce, malgré les risques qu’elles posent en matière de cybersécurité, par exemple. Comme le propose le projet de la Commission Européenne, l’utilisation des intelligences artificielles telles que chatGPT va être réglementée. Cependant, il est peu probable que cela suffise à freiner les cybercriminels désirant utiliser chatGPT comme outil de phishing.

Mieux vaut donc se préparer et se protéger face aux risques liés aux intelligences artificielles qui, avec le temps, vont devenir de plus en plus efficaces.

Se protéger avec la politique DMARC de Nameshield

Qui ne craint pas une attaque par phishing ? Il est donc primordial de vérifier les protections mises en place en matière de messagerie. C’est souvent par ce moyen que passent les cybercriminels qui tentent d’hameçonner vos informations et celles de votre entreprise.

Un moyen efficace de contre-attaquer consiste à déployer une politique DMARC.

Mettre en place une politique DMARC au sein de votre entreprise présente de nombreux avantages. En effet, elle vous permettra de bloquer les tentatives d’usurpation ainsi que les e-mails frauduleux. De plus, cette politique renforcera l’authentification de votre trafic et contribuera à l’amélioration de la délivrabilité de vos e-mails.

Nameshield vous accompagne dans le déploiement d’une politique DMARC. Grâce à notre expertise, nous pourrons veiller à sa bonne implémentation, dans les meilleures conditions possibles. 
N’hésitez pas à prendre contact avec votre consultant Nameshield et tenez-vous informés sur les avancées technologiques telles que chatGPT et son lien avec le phishing et d’autres crimes cyber.

[REPLAY WEBINAR] Protocoles anti-usurpation e-mail (DMARC) : pièges à éviter et bonnes pratiques à adopter

[WEBINAR NAMESHIELD] Protocoles anti-usurpation e-mail (DMARC) : pièges à éviter et bonnes pratiques à adopter

Retrouvez sur le site de Nameshield et la plateforme Webikeo, le replay du webinar « Protocoles anti-usurpation e-mail (DMARC) : pièges à éviter et bonnes pratiques à adopter », animé par Christophe DARY, Expert lutte anti-usurpation par email de 3DX Internet et Élodie FURCY, Chef de projet DMARC de Nameshield.

Protéger ses collaborateurs, ses utilisateurs ou ses fournisseurs d’un phishing qui usurpe son identité est devenu vital pour l’entreprise, dans un monde où la fraude par e-mail prend un essor sans précédent.

Au cours de ce webinar, découvrez comment déployer une politique DMARC efficacement et éviter les pièges, afin d’assurer la délivrabilité de vos e-mails, éviter les usurpations d’identité, le phishing et réduire vos primes d’assurance cyber.

[WEBINAR] Protocoles anti-usurpation e-mail (DMARC) : pièges à éviter et bonnes pratiques à adopter – Le 30 juin à 14h

[WEBINAR] Protocoles anti-usurpation e-mail (DMARC)

Rendez-vous le 30 juin 2022 à 14h pour assister au webinar « Protocoles anti-usurpation e-mail (DMARC) : pièges à éviter et bonnes pratiques à adopter ».

Protéger ses collaborateurs, ses utilisateurs ou ses fournisseurs d’un phishing qui usurpe son identité est devenu vital pour l’entreprise, dans un monde où la fraude par e-mail prend un essor sans précédent.

Au cours de ce webinar, découvrez comment déployer une politique DMARC efficacement et éviter les pièges, afin d’assurer la délivrabilité de vos e-mails, éviter les usurpations d’identité, le phishing et réduire vos primes d’assurance cyber.

Pour y assister, il faudra au préalable vous inscrire sur la plateforme Webikeo (inscription gratuite) puis réserver votre place pour ce webinar. Vous pourrez ainsi participer en live à cette web-conférence et poser vos questions en direct.

Vous ne serez pas disponible ? Pas d’inquiétude, ce webinar sera également disponible en replay.

ALERTE : Certificats TLS/SSL – Vigilance phishing

ALERTE : Certificats TLS/SSL - Vigilance phishing

Important : information relative à la situation en Russie, Biélorussie et Ukraine.

Au regard de la situation géopolitique en Ukraine, nous tenons à vous informer que de nombreuses autorités de certifications suspendent l’émission et la réémission de tous les types de certificats affiliés à la Russie et à la Biélorussie.

Cela inclut la suspension de la délivrance et de la réémission de certificats liés aux TLDs de la Russie et de la Biélorussie, à savoir .ru, .su, .by, .рф, ainsi qu’aux organisations ayant des adresses en Russie ou en Biélorussie. Nous vous tiendrons informés dès le retour à la normale.

Par ailleurs, nous constatons une augmentation importante des attaques par phishing. Nous vous invitons à une vigilance accrue, en surveillant notamment les nouveaux dépôts de noms de domaine reprenant vos marques.

Nameshield se tient bien sûr à votre disposition pour vous accompagner et vous conseiller dans ce contexte complexe.

Source de l’image : Freepik Storyset