Noms de domaine abandonnés vs noms de domaine renouvelés : des constats ?

Noms de domaine abandonnés vs noms de domaine renouvelés - Nameshield
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En tant que registrar, Nameshield a une vision précise de la typologie des noms de domaine abandonnés et des noms de domaine conservés par leurs titulaires lorsque ces derniers nettoient leurs parcs.

Comme dans tous les secteurs d’activité, des phénomènes que l’on pourrait dire « de mode » se constatent même dans le cybersquatting et donc dans les noms de domaine abandonnés ou maintenus.

Prenons l’exemple du typosquatting, il fut un temps où il était capital de déposer les noms de domaine reprenant votre marque avec le maximum de variantes typographiques (si votre marque contenait la lettre O, il était important de déposer une version avec le chiffre 0 à la place du O etc.), car les cybersquatteurs étaient alors très axés sur ce type de tentative de détournement. Une décennie plus tard, le cybercrime a changé et, s’il reste important d’enregistrer les variantes typographiques, seules les plus pertinentes sont de mise aujourd’hui. Aussi, nombreuses sont les entreprises ayant abandonné les variantes les plus éloignées.

Il en est de même pour les extensions. A certaines périodes, les risques de cybersquatting sont plus prégnants selon les conditions d’enregistrements. Une extension « premier arrivé premier servi » est plus à risque qu’un TLD requérant par exemple une marque enregistrée localement. Les règles de dépôts de noms de domaine étant fixées par chaque registre, elles sont susceptibles d’évoluer dans le temps, avec pour conséquence de potentiels abandons.

Une étude intéressante publiée fin 2019 par Frank Moraes, indiquait qu’en considérant les 8 premières extensions, seuls 29.79% des noms de domaine déposés seraient renouvelés chaque année. Sur les 70.21% restant, 41.22% expireraient simplement et 28.99% seraient enregistrés par un nouveau titulaire.

Un nom de domaine sur trois uniquement serait donc renouvelé l’année suivant son enregistrement ! Les taux varient cependant de façon significative et les pourcentages de renouvellement les plus élevés apparaissent sans surprise pour .NET (46.3%), .ORG (44.24%) et .INFO (34.56%).

A l’inverse, les taux de renouvellement les plus bas sont pour .CN (1.72%), .BIZ (16.6%) et .TOP (22.22%).

Quid des .COM ? Le TLD .COM reste incontestablement l’extension la plus populaire. Si l’étude citée ci-dessus ne place le .COM qu’en quatrième position du pourcentage de renouvellements (tenant certainement compte de ‘l’échantillonnage), le taux de renouvellement du .COM se situe plutôt autour des 80% et est relativement stable d’année en année.

Actualités du .ORG – ICANN retarde à nouveau la vente du registre du .ORG

Extension .ORG - dot org - registre du .ORG - Blog Nameshield

Il y a quelques mois, nous avions évoqué dans des précédents articles, la vente par Internet Society, de Public Interest Registry (PIR), le registre du .ORG, à Ethos Capital, un fond d’investissement.

Le .ORG est l’extension de référence pour les organisations à but non lucratif et le registre du .ORG représente plus de 10,5 millions de domaines. L’annonce de la vente du registre avait pour rappel engendré de nombreuses craintes de la part de la communauté des ONG.

A la suite de ces plaintes, l’ICANN avait alors déjà retardé l’approbation de la vente du registre du .ORG à Ethos Capital demandant des informations supplémentaires à l’Internet Society.

Nouveau report de la vente du registre du .ORG à la suite de l’intervention du procureur général de Californie

Jeudi 16 avril, alors que le conseil d’administration de l’ICANN devait décider d’approuver ou non la vente du registre, il a finalement été décidé lors de cette réunion, d’un nouveau report au 4 mai 2020. La réception la veille d’une lettre du procureur général de Californie, Xavier Becerra, demandant à l’ICANN de rejeter la transaction, a été à l’origine de ce quatrième report. Il explique en effet qu’elle « soulève de graves préoccupations qui ne peuvent être négligées ».

« Habiliter une entité à but lucratif qui pourrait compromettre l’accessibilité et les coûts abordables du domaine du .ORG, servant des organisations à but non lucratif, devrait tous nous concerner » déclare le bureau du procureur au site The Register.

La nature secrète d’Ethos Capital inquiète

Dans sa lettre, le procureur a fait part de plusieurs préoccupations concernant la transaction, dont la nature secrète de l’acquéreur proposé, Ethos Capital : «On sait peu de choses sur Ethos Capital et ses multiples filiales proposées». Ethos Capital est critiqué pour sa structure inhabituelle (l’achat implique six sociétés différentes qui ont toutes été enregistrées le même jour en octobre 2019) et son manque de transparence concernant ses plans futurs.

Dans son avis publié jeudi dernier, l’ICANN affirme avoir écouté la communauté et avoir exigé une plus grande transparence ainsi que davantage de garanties de la part du PIR. Selon l’organisation, la lettre du procureur ne tient pas compte des récents travaux du PIR concernant les Public Interest Commitments, visant à rendre l’entité plus responsable envers la communauté. L’ICANN a demandé au PIR de renforcer ces engagements, un projet de révision des Public Interest Commitments a ainsi été fourni à l’ICANN.

Le comportement de l’ICANN et Internet Society critiqués

L’ICANN a également fait l’objet de plusieurs critiques tout au long du processus, notamment lorsqu’il est apparu que le personnel de l’organisation a poussé pour l’approbation de la transaction malgré l’opposition quasi universelle de la communauté Internet.

De plus, en début de semaine dernière, le premier PDG et fondateur de l’ICANN, Michael Roberts et la première présidente du conseil d’administration Esther Dyson ont écrit une lettre à Xavier Becerra critiquant cette transaction et reprochant à leurs successeurs d’abandonner les principes fondamentaux de l’ICANN.

Selon le procureur général, cette transaction aura un impact sur la réputation de l’ICANN au vu de la manière dont l’organisation a géré la situation.

Ce ne sont pas seulement l’ICANN et Ethos qui ont fait l’objet des critiques du bureau du procureur, Xavier Becerra reproche également à l’Internet Society d’avoir proposé la vente du registre du .ORG à Ethos Capital : « L’ISOC prétend soutenir l’Internet, mais ses actions, depuis la nature secrète de la transaction jusqu’à la recherche active du transfert du registre du .ORG à une entité inconnue, sont contraires à sa mission et potentiellement perturbatrices pour le même système qu’elle prétend défendre et soutenir ».

La lettre de Xavier Becerra ne menace pas l’ICANN de prendre des mesures si elle approuve la vente. Cependant, elle indique que le procureur général de Californie détient une autorité importante sur l’organisation et est prêt à agir, cette vente pouvant affecter des centaines de milliers d’autres organisations à but non lucratif.

«Compte tenu des préoccupations mentionnées ci-dessus, et sur la base des informations fournies, les intérêts du registre du .ORG et de la communauté Internet mondiale – dont font partie d’innombrables Californiens – seraient mieux servis si l’ICANN refusait d’approuver la vente et le transfert proposés du PIR et du registre du .ORG au fond d’investissement Ethos Capital. Ce bureau continuera d’évaluer cette question et prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger les Californiens et la communauté sans but lucratif ».

Dans un avis publié jeudi dernier, l’ICANN a ainsi déclaré le report de sa décision : « Nous avons convenu de prolonger la période d’examen jusqu’au 4 mai 2020, afin de disposer d’un délai supplémentaire pour finaliser notre examen ».

Affaire à suivre !

Les sites en .ZA devront proposer un lien vers le site officiel relatif au Covid-19 mis en place par le gouvernement

Afrique du Sud - Noms de domaine en .ZA - dot ZA
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Depuis jeudi dernier, le gouvernement sud-africain a imposé à tous les sites utilisant un nom de domaine en .ZA de proposer un lien renvoyant au site officiel d’informations relatif au Covid-19 mis en place par ledit gouvernement : www.sacoronavirus.co.za

Cette nouvelle règle s’applique à tous les sites en .ZA, quel que soit leur contenu.

Les deux autres extensions gérées par le registre ZADNA, .JOBURG et .CAPETOWN, sont également concernées par cette règle.

Dans la même logique, le registre invite également les fournisseurs d’accès Internet à bloquer les diffuseurs de fake news.

Il est enfin intéressant de noter que le site gouvernemental d’informations COVID n’est pas www.coronavirus.co.za mais www.sacoronavirus.co.za. C’est que le nom de domaine www.coronavirus.co.za a été enregistré par un domainer proposant sur sa page de revendre le nom en question.

Comme toutes les crises ou actualités, le COVID-19 a entraîné un dépôt massif de noms de domaine reprenant les termes associés, certains acteurs peu scrupuleux cherchant à tirer parti de la situation.

Sans surprise, en cette période inédite et complexe, on note le nombre en forte croissance des attaques cybercriminelles en tout genre.

Actualités du .ORG – Les ONG face à la vente du registre du .ORG à Ethos Capital

Extension .ORG - dot org - registre du .org PIR - Blog Nameshield

Fin 2019, l’annonce de la vente du registre du .ORG, Public Interest Registry (PIR) par l’Internet Society à Ethos Capital, un fond d’investissement, a créé un véritable débat, ce qui a été par ailleurs le sujet d’un précédent article de ce blog.

Pour rappel, cette annonce a engendré plusieurs craintes des ONG telles que de voir les prix du .ORG augmenter et la mise en place de principes de protection des droits pouvant entraîner une forme de censure des ONG, comme la pratiquent déjà certains pays. Ces peurs ont poussé l’EFF (Electronic Frontier Foundation) à lancer une campagne de sensibilisation sur l’impact potentiel de cette vente : SaveDotOrg. A ce jour, 846 organisations et 25 119 personnes ont signé cette pétition demandant à l’Internet Society de cesser la vente.

A la suite de ces nombreuses plaintes, l’ICANN a retardé l’approbation de la vente du registre du .ORG à Ethos Capital et a demandé des informations supplémentaires à l’Internet Society.

« Public Interest Commitments » : Les mesures proposées pour apaiser les préoccupations de la communauté du .org

En réponse à ces critiques, Ethos Capital et le Public Interest Registry tentent de rassurer en proposant la mise en place du « Public Interest Commitments » (PIC), des engagements assurant que l’augmentation tarifaire du .ORG serait limitée.

Parmi ces engagements, ils proposent également la création d’un « Stewardship Council » (un conseil pour la bonne gestion du .org) pouvant influencer les prises de décision du PIR et ainsi garantir le maintien de la liberté d’expression.

Ces engagements du PIC seraient ajoutés dans l’Accord du registre (Registry Agreement), contrat établi entre le registre et l’ICANN, relatif au fonctionnement du registre.

Un registre à but lucratif pour défendre des organisations à but non lucratif ?

Lors du dernier sommet de l’ICANN organisé à distance du 7 au 12 mars derniers en raison de la pandémie du Covid-19, plusieurs ONG dont l’EFF ont abordé ce sujet du rachat du registre du .ORG par Ethos Capital et ont interrogé l’ICANN sur leurs projets d’examiner ce changement de propriétaire.

Selon l’EFF, la création de ce conseil « Stewardship Council » ne répondra pas aux inquiétudes des ONG. En effet, les premiers membres de ce conseil seront directement ou indirectement sélectionnés par le PIR, et ce dernier disposera d’un pouvoir de veto pour s’opposer aux nouveaux membres, ce qui garantirait donc que ce conseil resterait en phase avec le PIR.

Concernant les prix du .ORG, selon les ONG, la mise en place du PIC n’assure pas une limitation de la hausse de prix. Une modification de l’accord du registre pourra être négociée à tout moment entre le propriétaire du registre et l’ICANN, malgré une opposition de l’opinion publique. C’est ce qui est arrivé en juin 2019, quand l’accord du registre du .ORG a été révisé pour réduire les droits des détenteurs du .org et supprimer le plafonnement des prix. L’ICANN a de plus indiqué en 2019, sa volonté de ne plus tenir le rôle de régulateur de prix, pourtant cette mise en place du PIC replacerait à nouveau l’ICANN dans cette position.

Par conséquent selon les ONG, ces « Public Interest Commitments » ne protégeraient donc pas suffisamment la communauté du .ORG.

Les questions des ONG sont restées sans réponse lors du dernier sommet ICANN, cette acquisition faisant encore actuellement l’objet d’un examen de la part de l’ICANN.

« Nous reconnaissons les questions et les préoccupations qui sont soulevées », déclare l’ICANN. « Pour apaiser ces préoccupations et maintenir la confiance dans la communauté « .org », nous exhortons PIR, ISOC et Ethos Capital à agir de manière ouverte et transparente tout au long de ce processus. […] Nous évaluerons de façon réfléchie et approfondie l’acquisition proposée afin d’assurer que le domaine demeure sûr, fiable et stable».

Affaire à suivre.

Lancement de 8 nouvelles extensions pour l’Inde

Noms de domaine - Extensions Inde - Nameshield
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Le registre des .IN lance de nouvelles extensions dans sa langue locale.

A partir du 16 Mars, il sera donc possible de prétendre à ces extensions lors de la phase prioritaire de Sunrise :

Internationalized Domain Name (IDN)

.ಭಾರತ 

.ଭାରତ 

.ভাৰত 

.भारतम्  

.भारोत     

.بارت   

. ڀارت

.ഭാരതം  

Langue

Kannada

Oriya

Assamese

Sanskrit

Santali

Kashmiri

Sindhi

Malayalam

Les phases se décomposeront de la manière suivante :

  • Sunrise A (phase dédiée aux indiens, titulaires de marques indiennes) : du 16/03/2020 au 15/05/2020
  • Sunrise B (phase dédiée aux étrangers, titulaires de marques indiennes) : du 16/04/2020 au 15/05/2020
  • Sunrise C (phase dédiée aux titulaires de noms de domaine en .IN en caractères standards (ASCII)) : du 01/06/2020 au 30/06/2020
  • Ouverture générale : 15/07/2020

A noter que la possibilité d’enregistrement lors de la phase prioritaire de SUNRISE pour les titulaires étrangers de marques indiennes débute un peu plus tard le 16/04/2020.

Pour plus de renseignements sur les conditions d’enregistrement, n’hésitez pas à contacter vos chargés de clientèle dédiés ou votre consultant Nameshield.

Ouverture de la phase prioritaire d’un .TW en caractères chinois pour les titulaires d’un .TW

Noms de domaine en .TW
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Nous sommes actuellement dans une phase prioritaire pour l’enregistrement d’un nom de domaine en caractères standards (ASCII) sous l’extension .TW en chinois  (.台灣 ).

L’IDN (internationalized domain name)* de cette extension est le suivant : .xn – kpry57d

Si vous détenez un nom de domaine en .TW vous pouvez donc prétendre au même nom en .台灣 sous certaines conditions :

  • La date de création de votre nom de domaine en .TW doit être antérieure au nom souhaité sous l’extension : .台灣 (.xn – kpry57d)
  • Le titulaire du nom de domaine en ASCII.台灣 (.xn – kpry57d) doit être le même que le nom en ASCII.TW
  • Les noms de domaine : ASCII.tw et ASCII.台灣 (.xn – kpry57d) doivent être gérés par le même registrar lors de la création du nom : ASCII.台灣.

Cette phase a débuté le 7 janvier 2020 et finira le 10 février 2020.

L’ouverture générale est prévue le 18 février 2020.

Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .台灣, n’hésitez pas à prendre contact avec un consultant Nameshield.

* Les noms de domaine internationalisés (IDN) permettent l’utilisation de noms de domaine dans la langue maternelle d’internautes utilisant des caractères spéciaux tels que les utilisateurs asiatiques, arabes ou africains.

BREXIT – Le planning du .EU pour les ressortissants anglais

BREXIT - Noms de domaine en .EU
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L’Eurid (registre du .EU) avait récemment mis à jour ses règles de nommage à la suite du BREXIT, en modifiant les conditions d’attribution d’un nom de domaine .EU pour les Britanniques et Gibraltariens, suivant le plan ci-dessous:

*Depuis le 1er novembre 2019, l’EURid n’autorisait PLUS l’enregistrement de tout nouveau nom de domaine au demandeur dont le code de pays de résidence ou d’établissement était GB ou GI, sauf si le code de pays de citoyenneté du titulaire correspondait à un État membre de l’UE27.

*Le 24 octobre 2019,  et après confirmation explicite de la Commission, l’EURid a informé par e-mail les déclarants GB et GI et leurs bureaux d’enregistrement de leur non-conformité à venir avec le cadre réglementaire du .EU. Les déclarants avaient la possibilité de démontrer leur conformité au cadre réglementaire du .EU en mettant à jour leurs coordonnées avant le 1er janvier 2020.

Pendant cette période de deux mois, les noms de domaine concernés restaient actifs et pouvaient continuer à être utilisés par leurs titulaires.

*Depuis le 1er janvier 2020, tous les titulaires n’ayant pas démontré leur éligibilité seront considérés comme non éligibles et leurs noms de domaine seront RETIRÉS, c’est-à-dire supprimés. Un nom de domaine RETIRÉ ne fonctionne plus, car celui-ci est supprimé du fichier de zone et ne peut plus prendre en charge les services actifs (tels que les sites Web ou la messagerie électronique). Douze mois après le retrait du Royaume-Uni, c’est-à-dire le 1er novembre 2020, tous les noms de domaine concernés seront RÉVOQUÉS et deviendront DISPONIBLES à l’enregistrement général. Leur libération se fera par lots à partir du moment où ils seront rendus disponibles.

*Aucun transfert à des déclarants GB / GI ne sera possible pendant la période des deux mois entre le 1er novembre et le 1er janvier, sauf s’ils ont un code pays citoyen d’un État membre de l’UE27. Le transfert à un non GB / GI inscrit restera possible.

Suite à la sortie officielle du Royaume-Uni de l’Union Européenne ce 31 Janvier, le Royaume-Uni et l’UE entreront dans la soi-disant «période de transition» jusqu’au 31 Décembre 2020.

Pendant cette période de transition, les résidents et les citoyens du Royaume-Uni continueront de pouvoir détenir et enregistrer un nom de domaine .eu. Le plan décrit ci-dessus s’appliquera à compter de la fin de la période de transition et sera bientôt mis à jour en conséquence.

Nous vous tiendrons informés dès que l’Eurid aura effectué cette mise à jour.

De son côté, le registre britannique (NOMINET) n’a pas l’intention de restreindre ses conditions de nommage. Le .uk/.co.uk reste toujours ouvert à tous.

Le lancement du .GAY est proche !

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Source de l’image : Site de Top Level Design

En juin 1970, un an après l’émeute de Stonewall, qui a marqué la naissance des mouvements de revendication LGBTQ, les premières Gay Pride se sont tenues dans plusieurs villes des Etats Unis, pour revendiquer la liberté, l’égalité et dénoncer les préjudices, les persécutions, l’intolérance et la haine.

50 ans plus tard, avec le lancement de la nouvelle extension .GAY par le registre TOP LEVEL DESIGN, un nouvel environnement digital est créé pour la communauté LGBTQ. Cette extension est ainsi destinée aux individus, organisations, entreprises soutenant la communauté. Elle permettra d’accroître leur visibilité et de créer un espace digital plus sûr.

Le lancement du .GAY se fera suivant le calendrier ci-dessous.

Calendrier de lancement du .GAY

  • Phase Sunrise : du 10/02/2020 au 06/05/2020
  • EAP (Early Access Period): du 11/05/2020 au 18/05/2020
  • Ouverture totale : à partir du 20/05/2020

Des dons reversés à des organisations à but non lucratif LGBTQ

A noter que pour chaque nouveau nom enregistré, le .GAY reversera 20% de son revenu à des organisations à but non lucratif LGBTQ, telles que les organisations GLAAD et CenterLink qui en sont actuellement les premières bénéficiaires.

L’enregistrement d’un nom de domaine en .GAY deviendra ainsi un moyen d’exprimer son soutien à la communauté LGBTQ.

Politique de Protection des Droits du .GAY

Le .GAY donnera la possibilité de créer un environnement en ligne plus sûr pour la communauté LGBTQ. En effet, l’extension sera soumise à une politique de protection des droits du .GAY qui permettra de signaler tout contenu portant atteinte à la communauté LGBTQ, et de mettre en place des actions pour supprimer ces contenus ou suspendre le site lui-même.

« L’utilisation du .GAY pour des contenus anti-LGBTQ ou ayant pour objectif de diffamer ou nuire aux individus ou groupes LGBTQ est strictement interdite et peut résulter en la suspension immédiate du nom de domaine. Les comportements interdits incluent les harcèlements, menaces et discours haineux », souligne le registre.

L’enregistrement de nom de domaine en .gay sera interdit aux groupes déjà connus aux contenus haineux et incitant à la violence contre la communauté LGBTQ.

Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .GAY, n’hésitez pas à prendre contact avec un consultant Nameshield.

Pourquoi la vente du registre du .ORG fait-elle débat ?

Extension .ORG - dot org - Blog Nameshield

En novembre 2019, un communiqué annonçait que le registre du .ORG, le Public Interest Registry (PIR), organisme sans but lucratif géré par l’Internet Society, allait être racheté par Ethos Capital, un fonds d’investissement.

Le .ORG est l’extension de référence pour les organisations à  but non lucratif. L’acquisition du PIR par Ethos a rapidement inquiété les structures utilisant le .ORG au motif du dévoiement potentiel de l’extension par son nouveau propriétaire qui, par essence même, a des visées lucratives.

La crainte ? Que les tarifs d’enregistrements et de renouvellements des noms de domaine en .ORG n’augmentent.

Pourtant, des personnalités clés du monde de l’Internet, comme Andrew Sullivan (directeur de l’Internet Society) se sont enthousiasmées, y voyant un partenariat stratégique fort et un apport financier important permettant à l’Internet Society de poursuivre sa mission d’un « Internet plus ouvert, accessible et sécurisé pour tout le monde », tel qu’il l’écrivait dans le communiqué relatif à l’acquisition du 13 novembre 2019.

Il semblerait que les peurs générées trouvent leur origine dans ce rachat « surprise » et peu transparent, puisque le montant de la transaction n’a pas été révélé.

Ces craintes se font bien sûr le corolaire de la suppression le 30 juin 2019 du plafond imposé jusqu’alors aux tarifs du .ORG (historiquement bas), par l’ICANN, malgré les nombreuses réserves émises par la communauté. Enfin, le fait qu’Ethos ait directement ou indirectement des liens étroits avec des anciens de l’ICANN posent problèmes à plusieurs voix du secteur.

La peur de voir les prix du .ORG flamber a poussé l’Electronic Frontier Foundation (EFF) à lancer la campagne SaveDotOrg dont le but est de sensibiliser au potentiel impact que pourrait avoir une augmentation tarifaire du .ORG sur les contraintes budgétaires des ONG.

La possibilité également qu’Ethos Capital mette ensuite en place un principe de protections des droits qui pourrait mener à une forme de censure, comme la pratiquent actuellement certains pays souhaitant faire taire des ONG.

Devant la levée de bouclier, l’ICANN a suspendu l’opération de rachat en décembre dernier et réclame des éclaircissements à l’Internet Society.

Plus récemment, en janvier 2020, un nouveau candidat à la reprise de l’extension .ORG vient de se faire connaître. Il s’agirait d’une société coopérative (Cooperative Corporation of .ORG Registrants) rassemblant certains pionniers du Web et d’anciens membres de l’ICANN.

Affaire à suivre !

Chypre : ouverture des dépôts de nom de domaine de premier niveau en .CY

Chypre : ouverture des dépôts de nom de domaine de premier niveau en .CY
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Le registre chypriote a annoncé l’ouverture du .CY aux enregistrements de noms de domaine : nomdedomaine.cy

Les titulaires du second niveau (nomdedomaine.com.cy) peuvent donc à présent prétendre enregistrer leur nom existant en .COM.CY à l’identique en .CY.

A noter : pas de phase prioritaire, le registre du .CY appliquera la règle du premier arrivé, premier servi et a également assoupli ses conditions d’enregistrement pour le .COM.CY.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter votre conseiller.