Fausses applications mobiles : une menace grandissante pour les marques et les consommateurs

Fausses applications mobiles : une menace grandissante pour les marques et les consommateurs
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Avec plus de 5 millions d’applications mobiles actuellement disponibles sur les plateformes de téléchargement telles que Google Play et App Store, plus de 2000 nouvelles applications lancées chaque jour et près de 2 milliards d’applications téléchargées en France en 2018, les applications mobiles se sont rapidement développées en une dizaine d’années pour devenir un élément incontournable du monde digital.

Selon une étude réalisée par FEVAD, le revenu du commerce mobile en France est estimé à 22 milliards d’euros en 2018, soit ¼ des ventes en ligne. Les applications mobiles représentent ainsi un marché en forte croissance.

Des études ont montré que 68% des consommateurs identifiés comme fidèles à une marque spécifique ont téléchargé l’application de la marque. A l’inverse, des statistiques indiquent que 40% des utilisateurs vont chez les concurrents suite à une mauvaise expérience d’achat sur l’application mobile. Les entreprises ont donc vite réalisé qu’assurer une expérience d’achat de qualité et sécurisée à leurs clients lorsqu’ils téléchargent et utilisent leur application est la clé pour les fidéliser.

La croissance des fausses applications mobiles

Alors que les applications mobiles des marques ont gagné en popularité auprès des consommateurs, le nombre de fausses applications mobiles lancées sur le marché par des acteurs malveillants a également explosé. Les fausses applications pouvant être dangereuses car associées à des attaques de fraude, sont devenues une menace grandissante pour les consommateurs. En effet elles ont accru de 191% entre 2018 et 2019. Le rapport de McAfee sur les menaces mobiles indique que près de 65 000 nouvelles fausses applications ont été détectées en décembre 2018.

Malgré les précautions prises par la plupart des plateformes d’applications pour diminuer le nombre d’applications malveillantes lancées sur leur plateforme, les cybercriminels continuent de trouver les moyens de contourner ces mesures de sécurité.

Un exemple récent, la fausse application Samsung qui a piégé 10 millions d’utilisateurs Android. Cette application nommée « Updates for Samsung » (« Mises à jour pour Samsung ») qui promet des mises à jour de firmware, n’est en réalité pas liée à Samsung.  Une fois téléchargée, elle propose avant tout de la publicité. Et pour télécharger une mise à jour, l’utilisateur est alors invité à sortir sa carte bleue pour débourser une trentaine d’euros. Une opération pourtant totalement gratuite puisque la mise à jour est accessible directement depuis les paramètres de son smartphone.

Que faire face à ces fausses applications mobiles ?

Étant donné l’importance et l’omniprésence des applications mobiles, il est donc absolument essentiel pour les entreprises d’intégrer dans leurs stratégies de protection des marques, une sécurisation de leurs applications mobiles et la mise en place de surveillance d’applications mobiles présentes sur le marché.

Chaque seconde, une application malveillante est active et représente une menace pour les marques et les consommateurs. Pour y faire face, Nameshield propose une surveillance en ligne des applications mobiles présentes sur les plateformes d’applications, permettant ainsi d’identifier celles qui pourraient porter atteinte à vos marques et vous accompagne dans les actions à mettre en place.

Pour en savoir plus sur notre solution de surveillance, n’hésitez pas à prendre contact avec un consultant Nameshield.

Ouverture générale du .MADRID dès le 17 décembre 2019

Sortie du .MADRID
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L’ouverture générale du .MADRID, l’extension géographique de la ville de Madrid, la capitale espagnole est proche. Gérée par le registre Comunidad de Madrid, cette extension a été lancée en avril dernier suivant le calendrier ci-dessous :

Calendrier de lancement du .MADRID

  • Phase APL (Approved Launch Program) : du 11/04/2019 au 06/06/2019
  • Phases Sunrise et LRP (Limited Registration Period) : du 16/07/2019 au 10/12/2019
  • Ouverture totale : à partir du 17/12/2019

Quelques conditions sont à respecter pour pouvoir déposer un nom de domaine en .MADRID. L’enregistrement d’un nom en .MADRID est réservé aux personnes physiques ou morales ayant un lien avec la Communauté de Madrid :

  • Être résident de la Communauté de Madrid ;
  • Exercer une activité professionnelle, personnelle, culturelle ou commerciale dans la Communauté de Madrid ;
  • Posséder un lien direct ou indirect avec la Communauté de Madrid.

A l’approche de l’ouverture générale prévue le 17 décembre prochain, si vous souhaitez davantage d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .MADRID, n’hésitez pas à nous contacter.

Les webinars Nameshield à découvrir ou redécouvrir

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DDoS et attaques ciblant le DNS et les noms de domaine :
Comment s’en protéger ?

REPLAY WEBINAR CYBERSECURITE - DDoS et attaques ciblant le DNS et les noms de domaine : comment s'en protéger ? - Webinars en replay

Saviez-vous que la disponibilité de vos mails, sites et services Internet dépend du Nom de Domaine ?

Au programme de ce webinar:

  • Actualités en cybersécurité
  • Comprendre l’importance du DNS
  • Identifier les attaques visant le DNS et les noms de domaine
  • Les bonnes pratiques pour se protéger

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SSL & HTTPS :
Définition, importance et risques liés aux certificats SSL

Webinar Cybersécurité Nameshield - SSL HTTPS - Webinars en replay

Dans les navigateurs web, le « S » du HTTPS signifie « Sécurisé« . Les certificats SSL (ou TLS) permettent d’afficher le fameux cadenas et le « S » dans la barre de navigation. Ils existent depuis plus de 20 ans, mais Google, au travers de Chrome, a récemment modifié la donne et les a rendus incontournables.  

Au programme de ce webinar :

  • Qu’est-ce qu’un certificat SSL ?
  • Quels sont les avantages et les risques liés aux certificats SSL ?
  • Quelle stratégie adopter pour vos sites web ?

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Protéger et défendre vos marques sur Internet :
Quelles sont les procédures existantes ? Pourquoi et comment les utiliser ?

Webinar protection des marques - Nameshield - Webinars en replay

Saviez-vous qu’un nouveau record de plaintes pour cybersquattage déposées auprès de l’OMPI a été atteint en 2018 ?

Découvrez comment protéger et défendre efficacement votre territoire numérique et vos marques en ligne.

Au programme de ce webinar :

  • Les atteintes aux marques et la cybercriminalité en chiffres
  • Comment réagir efficacement face aux usages abusifs de votre marque ?
  • Les risques et les avantages à lancer une procédure

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Le secteur financier, cible d’attaques sur le DNS de plus en plus coûteuses

Le secteur financier, cible d’attaques sur le DNS de plus en plus coûteuses
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Les sociétés de services financiers sont particulièrement touchées par les cyberattaques. Elles détiennent une mine d’informations sur les clients, protègent leur argent et fournissent des services essentiels qui doivent être disponibles jour et nuit. Elles constituent une cible lucrative. Parmi les angles d’attaques privilégiés : le DNS.

Le rapport annuel Global DNS Threat d’Efficient IP montre une progression constante du nombre d’attaques sur le DNS et des impacts financiers, avec une perte financière moyenne de 1,2 million d’euros sur l’année 2019. Ce montant était estimé à 513 000 € en 2017 et 806 000 € en 2018.  

Si tous les secteurs d’activités sont touchés par les attaques, 82% des sociétés interrogées ont été touchées et 63% ont subi une interruption de trafic, le secteur financier paie un tribut plus important avec 88% d’impact. Menée auprès de 900 personnes de neuf pays d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie, l’étude indique que les établissements financiers ont subi en moyenne 10 attaques au cours des 12 derniers mois, soit une augmentation de 37 % par rapport à l’année dernière.

La hausse des coûts n’est que l’une des conséquences des attaques DNS pour le secteur des services financiers. Les impacts les plus courants sont les temps d’arrêt des services cloud, rencontrés par 45% des organisations financières, et les temps d’arrêt des applications internes (68%). En outre, 47 % des établissements financiers ont été victimes d’escroqueries par le biais d’attaques phishing ciblant le DNS.

L’enquête montre clairement l’insuffisance des mesures de sécurité mises en place pour la sécurisation du DNS. Le retard dans l’application des correctifs de sécurité constitue un problème majeur pour les organisations du secteur. En 2018, 72% des entreprises interrogées admettaient un délai de trois jours nécessaires pour installer un correctif de sécurité sur leurs systèmes, durant lesquels ceux-ci ont été exposés aux attaques.

Seules 65% des institutions financières utilisent ou envisagent d’intégrer une architecture DNS de confiance, elles semblent toujours être en retard et ne pas prendre suffisamment conscience des risques liés à ce point central de leur infrastructure. L’évolution des menaces sur le DNS est permanente, les attaques nombreuses et complexes. Il convient de réagir rapidement pour mieux se protéger.

Industrie, commerce, médias, télécoms, santé, éducation, gouvernement, service… autant d’autres secteurs touchés par les attaques. Des solutions existent. L’ANSSI publie chaque année le guide des bonnes pratiques en matière de résilience du DNS, détaillant de nombreuses recommandations pour être protégé. S’appuyer sur un réseau Anycast ; disposer de système de protection contre les attaques DDoS ; avoir du monitoring de trafic DNS et une équipe en mesure d’intervenir rapidement ; disposer d’une politique de sécurité efficace… Autant de mesures indispensables à la résilience et l’efficacité du réseau DNS face à ces attaques préjudiciables en termes d’impact financier et d’image. En espérant voir enfin de meilleurs chiffres sur le rapport 2020.

ICANN66 Montréal – Un sommet contrasté

Lors de la première quinzaine de novembre s’est tenu à Montréal au Canada, le 66ième sommet de l’ICANN. Ce troisième et dernier sommet annuel consacré aux policies applicables au nommage internet était très attendu tant les sujets en débats sont nombreux. A sa clôture, il a pourtant laissé bon nombre de participants sur leur faim.

Un avant-goût des sujets et des postures lors du week-end précédant le lancement officiel du Sommet

Le week-end qui précède l’ouverture officielle du Sommet est généralement l’occasion d’avoir un aperçu des sujets et postures en présence. Sans surprise, le processus expéditif (ePDP) qui vise à développer une règle consensuelle pour préciser les conditions d’accès futures aux données personnelles qui ne sont plus publiées dans le WHOIS, l’annuaire de recherches des noms de domaine, pour cause de RGPD, est l’un des sujets majeurs.

Parmi les autres sujets connexes le remplacement de ce même WHOIS par le protocole RDAP (Registration Data Access Protocol) sans doute l’année prochaine pour les noms de domaine génériques. Ce remplacement n’est pas anodin quand on sait que le WHOIS est en usage depuis près de 35 ans.

L’instance représentant les gouvernements, le GAC, a quant à lui mis dans la balance le sujet des usages malveillants de noms de domaine qui ont pris un essor considérable sur les nouvelles extensions internet lancées en 2012. Quand on connait l’essor de pratiques internet visant à peser les élections de certains pays et l’impact économique des attaques et piratages informatiques, on comprend que ce sujet soit poussé par le GAC. Si l’un des sujets de l’ICANN est de clarifier dans leurs textes la notion d’usages malveillants, cette expression fait référence aux domaines enregistrés pour le phishing, les logiciels malveillants, les botnets et le spam, l’autre volet concerne les moyens de les endiguer. L’existence de ces domaines abusifs menace en effet l’infrastructure DNS, impacte la sécurité des consommateurs et constitue une menace pour les actifs critiques des entités publiques et commerciales. Enfin et ce n’est pas une surprise, le sujet d’un prochain round de nouvelles extensions a lui aussi été sur bien des lèvres.

ICANN66 Montréal
Cherine Chalaby à la tribune de l’ICANN Summit de Montréal

« Le meilleur sommet ICANN », vraiment ?

Lors de la traditionnelle cérémonie d’ouverture qui voit converger une heure durant tous les convives (2500 selon les propos de Goran Marby le CEO de l’ICANN) dans une immense salle pour écouter divers orateurs dont Martin Aubé du Ministère de l’Économie et de l’Innovation du Gouvernement du Québec, Cherine Chalaby, l’un des membres du Board ICANN dont le mandat se termine en cette fin d’année, indiquait à son auditoire que l’ICANN66 allait être le « meilleur sommet ICANN ». Il faut dire pourtant qu’à la fin de la semaine de débats et de réunions qui se sont enchaînés à un rythme effréné, alors que les sujets en débats sont nombreux, le sentiment concernant cette assertion était plus que mitigé pour beaucoup de participants.

D’abord, le processus expéditif pour l’accès aux données non publiques du WHOIS avance avec un cadre contraint par l’ICANN et les Autorités de Protection des Données Personnelles. L’aboutissement de ce processus est envisagé entre avril et juin 2020 et c’est actuellement un modèle centralisé où ICANN autoriserait la levée future d’anonymat des données qui sont désormais masquées pour cause de RGPD qui tient la corde.

Ensuite, le sujet qui a sans doute le plus souvent été cité lors de cette nouvelle semaine de sommet, a concerné les usages abusifs avec les noms de domaine. Pour ICANN, le sujet est central car il est directement corrélé à leur totem : la stabilité de l’Internet dont ils sont les garants. Depuis février 2019, ICANN publie certaines métriques sur les pratiques malveillantes identifiées au travers du DAAR, Domain Abuse Activity Reporting.

Leur dernier rapport présenté à Montréal montre que 364 extensions (principalement des nouvelles extensions issues du round de 2012) ont révélé au moins une menace portée par l’un des noms de domaine activés sur ces extensions. Plus préoccupant, les nouvelles extensions génériques concentreraient près de 40% des usages malveillants, contre 60% pour les extensions génériques historiques. Ce chiffre est en effet à mettre en relief avec la volumétrie de ces deux catégories d’extensions. En effet sur un peu plus de 200 millions de noms génériques, les nouvelles extensions génériques ne représentent que 15% du total des noms enregistrés. ICANN souhaite donc que ce sujet soit pris à bras le corps par la communauté.

Des propositions ont été faites par les diverses instances présentes, certaines allant jusqu’à demander un processus de développement de nouvelles policies (PDP). Cette dernière proposition si elle devait obtenir l’aval de l’ICANN aurait pour fâcheuse conséquence de reporter l’hypothétique calendrier d’un prochain round de nouvelles extensions, sujet qui intéressait pourtant beaucoup de convives présents à Montréal. En effet pour ICANN le problème de la concentration des pratiques malveillantes dans les nouvelles extensions génériques doit être solutionné avant tout futur round, ceci faisant que le PDP toujours en cours sur la revue du dernier round de 2012 est presque passé inaperçu. 

Si les règles tardent à évoluer sur les usages malveillants, votre consultant Nameshield peut vous apporter dès à présent des solutions adaptées à vos besoins.

Nameshield signe l’Appel de Paris afin de contribuer activement à la stabilité de l’Internet

Nameshield, signe l’Appel de Paris afin de contribuer activement à la stabilité de l’Internet

Il y a tout juste un an, dans le cadre du 1er Forum de Paris sur la paix, le Président de la République Française, Emmanuel Macron, lançait l’Appel de Paris pour la Confiance et la Sécurité dans le Cyberespace. Cet appel est une déclaration politique destinée à marquer une mobilisation sur la stabilité dans le cyberespace et vient renforcer les efforts de la communauté internationale et de nombreux acteurs impliqués dans les enjeux de sécurité numérique. Ce texte rappelle certains principes que nous estimons fondamentaux, comme l’application du droit international et des droits de l’Homme dans le cyberespace. Il souligne aussi la nécessité d’une approche multi-acteurs pour élaborer les normes qui nous permettront de profiter pleinement, c’est-à-dire de manière fiable et sécurisée, des opportunités offertes par la révolution numérique. Enfin, l’Appel de Paris promeut le renforcement de la sécurité des produits et services numérique, que nous utilisons par exemple dans notre vie quotidienne. Le texte vise en ce sens à empêcher les cyberattaques commises par des acteurs malveillants qui mettent en danger l’ensemble des usagers du cyberespace.

Conscient que le développement de notre Société, tant sur les plans économiques, culturels et démocratiques, passe par une confiance renforcée de l’information qui transite par internet, la société Nameshield, qui œuvre depuis 25 ans pour protéger l’identité numérique de ses clients ; entreprises, collectivités et administrations via l’usage de leurs noms de domaine, a souhaité s’associer à cette démarche et signer l’Appel de Paris.

Son métier consiste à assurer l’intégrité et la résilience de l’identité des personnes morales et physiques sur internet, représentée aujourd’hui par le nom de domaine. En protégeant hautement les données renseignées sur la carte d’identité du nom de domaine (Whois) et en assurant un service de haute disponibilité et de haute performance via le Domain Name System (DNS) associé, Nameshield contribue ainsi dans une large mesure au deuxième principe de l’Appel de Paris : Protéger l’internet. Empêcher les activités qui portent atteinte intentionnellement et dans une large mesure à la disponibilité ou à l’intégrité du cœur public de l’internet.

Le Domain Name System peut être comparé à l’annuaire de l’internet. Ce protocole traduit un nom de domaine en adresse IP, en s’appuyant sur une base de données distribuée sur des milliers de machines. Pierre angulaire du web, si le DNS tombe, notamment par une corruption des données ou une attaque par déni de services, ce sont tous vos sites web et vos emails qui deviennent inaccessibles : cela devient purement impensable aujourd’hui ! Le DNS doit donc être protégé et rester hautement disponible. Protocole créé dans les années 1980, des failles de sécurité ont été depuis identifiées quant au fonctionnement usuel du DNS. C’est pourquoi un nouveau protocole sécurisé, DNSSEC, a été développé afin de garantir l’authenticité des échanges via une signature certifiée. D’autres solutions peuvent venir compléter la résilience de votre identité sur internet : le Registry Lock, les certificats SSL

Les solutions de sécurité proposées par Nameshield, société indépendante française, stockant ses données en France, disposant de sa propre infrastructure DNS anycastée et résiliente, certifiée ISO 27001 sur l’ensemble de son activité noms de domaine, sont conformes aux recommandations de l’ANSSI sur les « bonnes pratiques pour l’acquisition et l’exploitation de noms de domaine ».

Dans le cadre du 2ème Forum de Paris sur la paix, le Ministère des Affaires étrangères a souhaité illustrer le deuxième principe de l’Appel de Paris : Protéger l’internet en mettant en avant les services proposés par Nameshield. La société est ainsi fière de pouvoir s’associer, à son niveau, aux acteurs impliqués dans les enjeux de sécurité numérique afin de rendre l’internet plus fiable et contribuer ainsi à la sécurité du cyberespace.

https://pariscall.international/fr/principles

Changer de nom de domaine sans perdre son référencement : quelques conseils

Nom de domaine et référencement (SEO)
Source de l’image : DiggityMarketing via Pixabay

Lors d’un rebranding, pour des raisons marketing, dans le cadre d’une fusion ou d’un rachat par exemple, une société peut être amenée à changer de nom de domaine pour son site.

Au niveau des moteurs de recherche, c’est alors toutes les pages qui changent, comme si il s’agissait d’un nouveau site web. Dès lors, comment ne pas perdre le travail effectué sur le référencement et opérer une transition réussie, notamment si le site est ancien ?

Dans le cas d’un site assez ancien, avec un référencement optimal sur le nom de domaine existant, transférer le site sur un nouveau nom peut anéantir ce travail de longue haleine que représente le SEO. Si une baisse de trafic naturel est normale (et temporaire), quelques conseils peuvent permettre d’amoindrir ce ralentissement, à tout le moins pendant la période de transition.

Copier son site à l’identique et mettre en place des redirections 301

Le premier conseil est de conserver intégralement l’architecture du site, afin que seul le nom de domaine change dans l’URL.

Il faudra ensuite créer des redirections permanentes (redirections 301) de chacune des pages de l’ancien site vers la page correspondante du nouveau site. Veuillez à ne pas mettre en place de redirections multiples.

Ce processus doit être suivi de près, afin de s’assurer que chaque redirection 301 est opérante. Les moteurs de recherche vont ainsi savoir qu’il n’est plus nécessaire d’indexer l’ancien nom mais qu’il faut désormais indexer le nouveau. Pour cela, il faut vérifier qu’aucune des anciennes pages n’est accessible via l’ancien nom de domaine.

Faire mettre à jour les backlinks

Google use dans son algorithme des paramètres liés à des indices de confiance et donc des sites de confiance, jugés comme tels par le moteur (des facteurs comme l’ancienneté du site, la clarté des mentions légales, le ratio nombre de liens/nombre de mots par page, le nombre de liens pointant depuis d’autres sites vers celui-ci, les extensions comme .edu, .gov, les sites institutionnels, les sites médias, etc.) Aussi peut-il être intéressant d’obtenir assez vite au moment de la migration des liens venant de ce type de site de confiance. Dans la même lignée, revoir vos backlinks et demander aux sites qui renvoient vers vous de bien vouloir mettre à jour ces liens, pour qu’ils adressent vers le nouveau nom est un atout. Bien sûr, si vos backlinks sont très nombreux, concentrez-vous sur les plus importants en matière de référencement.

Informer Google

Enfin, il est possible d’informer directement Google du changement via la Google Search Console, le moteur actualisera ensuite son index.

Déclarer le sitemap

En soumettant un fichier sitemap pour le nouveau site aux moteurs de recherche, vous gagnez en temps de référencement en donnant immédiatement aux moteurs les pages à indexer.

Garder le même titulaire pour le nouveau nom de domaine

Faites en sorte que le nouveau nom de domaine ait les mêmes informations propriétaires sur son whois que l’ancien nom de domaine. Google peut être amené à vérifier ces données.

Être patient

A noter, sur Bing il vous faudra en moyenne 2 mois pour retrouver votre référencement, sur Google environ 6 à 7 mois.

[New gTLD] Lancement du .NEW par Google

Lancement du .NEW par Google
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Après le lancement du .APP, .PAGE et .DEV entre autres, Google (Charleston Road Registry), lance la nouvelle extension .NEW dès le 15 octobre 2019 en phase Sunrise.

Prérequis à respecter pour l’enregistrement d’un .NEW

  • Tous les noms de domaine en .NEW ont pour obligation d’aboutir à une page dédiée à la création de contenu en ligne ou à la génération d’actions. L’internaute devra en effet pouvoir « créer » quelque chose depuis la page affichée sans navigation supplémentaire. Par exemple, docs.new propose une page dédiée proposant l’utilisation directe du logiciel de traitement de texte en ligne de Google, permettant ainsi la création d’une nouvelle page document.
  • Les domaines en .NEW devront être mis en ligne dans un délai de 100 jours suivant l’enregistrement.

Si ces prérequis ne sont pas respectés, le registre considérera que l’enregistrement n’est pas conforme. Dans ce cas, le nom sera mis en attente, le titulaire sera alors notifié pour corriger et appliquer ces conditions, à défaut, le nom sera bloqué puis supprimé.

Calendrier de lancement du .NEW

  • Phase Sunrise : du 15/10/2019 au 14/01/2020
  • LRP (Limited Registration Period) : du 14/01/2020  au 14/07/2020
  • Ouverture totale : à partir du 21/07/2020

Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .NEW, n’hésitez pas à nous contacter.

Neuf fois plus d’attaques visant les objets connectés qu’en 2018 : le rapport alarmant de Kaspersky

Attaques objets connectés - IoT
Source de l’image : TheDigitalArtist via Pixabay

Le 15 octobre dernier, Kaspersky, éditeur d’antivirus, publiait un rapport édifiant quant au volume des cyberattaques visant directement les objets connectés.

Si le secteur s’attendait bien sûr à ce que cette nouvelle génération d’objets soit directement ciblée par des cyberattaques, la progression du nombre de ces dernières est alarmante et laisse aisément imaginer les failles de sécurité que présentent les objets connectés.

Selon l’estimation présentée par Kaspersky, entre le début de l’année 2018 et la mi-2019, les attaques auraient atteint le chiffre record de 105 millions, soit 9 fois plus que l’année précédente complète.

Afin de mener cette étude, Kaspersky a usé de la technique du piège, en déployant plus de 50 honey pots dans le monde. Un honey pot est un programme imitant la signature d’objets connectés créé spécifiquement pour attirer des cybercriminels. Il a ainsi été possible de détecter des attaques de pirates tombés dans le piège qui leur était tendu. Selon Kaspersky, durant cette expérience, plus de 20 000 sessions auraient été infectées et ce toutes les 15 minutes. 105 millions attaques provenant de 276 000 adresses IP uniques ont ainsi été détectées (contre 12 millions en 2018).

Le rapport indique de plus que, tant en 2018 qu’en 2019, la Chine et le Brésil se disputent la première place des pays d’origine des attaques lancées.

Les malwares principaux qui utilisent les failles de sécurité des objets connectés sont bien connus (Mirai par exemple, pour ne pas le citer) et identifiés.

Si nous sommes conscients que l’IoT est un terrain de jeu privilégié pour les pirates, les premières mesures de sécurité sont bien loin d’être systématiquement appliquées. Il est crucial par exemple de modifier le mot de passe installé par défaut à chaque achat d’appareil connecté.

Rappelons-le, si les technologies de cyber malveillances sont certes de plus en plus sophistiquées, la première porte d’entrée des pirates reste le manque de vigilance des utilisateurs.

Nouveau critère d’éligibilité du .EU

éligibilité .EU
Source de l’image : OpenClipart-Vectors via Pixabay

A partir du 19 octobre 2019, les citoyens européens résidant hors de l’Union Européenne peuvent désormais enregistrer des noms de domaine en .EU ou en .ею.

Le .EU est l’extension géographique destinée à l’Union Européenne. Plus de 3,6 millions d’enregistrements à travers l’Europe font de ce TLD une extension populaire. Initialement réservée aux entreprises et aux particuliers établis au sein des Etats membres de l’UE et de l’EEE, afin de répondre aux besoins d’un environnement digital en constante évolution, le registre du .EU, l’EURid modifie ce critère d’éligibilité pour l’étendre à l’ensemble des citoyens de l’Union Européenne à travers le monde.

« Nous sommes excités de pouvoir étendre le critère d’éligibilité de l’enregistrement d’un .EU à tous les citoyens de l’UE du monde. Le .EU est maintenant plus proche de vos ambitions, vos réussites et vos rêves. Il s’agit du pont vous connectant à vos amis et votre famille même si vous vivez en dehors de l’UE. Il montrera toujours vos racines, votre vision et vos valeurs culturelles » Marc Van Wesemael, président de l’EURid.

Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .EU, n’hésitez pas à nous contacter.