Extensions pays, alphabet et code ISO : et si le Kazakhstan changeait d’alphabet, que deviendrait le .KZ ?

La création des extensions dites « pays » s’est faite selon la norme ISO3166-2, donnant un identifiant à deux caractères à un pays donné (par exemple, FR pour la France ou encore PE pour le Pérou). Cette norme étant basée sur l’alphabet latin, les pays utilisant un autre alphabet ont alors dû se contenter du fameux code ISO en caractère latin. Ce fut le cas entre autres de la Chine avec le CN, de la Russie avec le RU, etc.

Au sein des anciennes républiques socialistes soviétiques, le Kazakhstan, représenté par le code ISO KZ, utilise depuis de nombreuses années l’alphabet cyrillique à 42 caractères. Cependant, le pays souhaite désormais utiliser l’alphabet latin, ce qui remettra en cause l’écriture même du nom du pays.
https://www.wsj.com/articles/a-quarrel-over-the-letter-k-breaks-out-in-an-unfortunate-place-kazakhstan-1486744336

Ainsi, la compagnie aérienne kazak s’écrit en caractères latins et se nomme Qazaq Air. De facto, si le nom du pays change selon l’alphabet latin, passant de KAZAKHSTAN à QAZAQSTAN, on peut se poser la question du ccTLD associé : les noms de domaine kazakhs utiliseront-ils le suffixe QZ en lieu et place de KZ ? Le code ISO associé évoluera-t-il et l’extension pays avec lui ? La question reste entière.

Historiquement, les mouvements géopolitiques ont eu des incidences sur les ccTLDs, ces codes n’étant que les reflets des territoires existants. Cependant, la règle d’application de la norme ISO 3166-2 n’a pas toujours été parfaitement respectée : le Royaume-Uni utilise par exemple le .UK et non .GB, l’Australie .AU et non .OZ et la chute de l’Union Soviétique n’a pas donné lieu à l’extinction du .SU.

Car en effet, l’économie liée à la vente de noms de domaine en fonction d’une homophonie intéressante reste lucrative lorsque l’on sait que l’enregistrement de .ME représente 2 % du PIB du Montenegro et que les îles de Tuvalu ont émis une série de timbre lors de la signature du partenariat avec Dot TV pour la gestion du .TV
Cependant, même si l’on imagine le lucratif marché que le voisin Turkmène génère avec son .TM (homophonie avec TradeMark), il est moins aisé d’imaginer le business occasionné par .KZ.

La Tanzanie légifère sur l’utilisation du .co.tz et passe à l’action !

#Brands #DomainNames en #Tanzanie : le #ccTLD .co.tz obligatoire pour tout #business #online sur son territoire !

La TCRA (Tanzania Communications Regulatory Authority) a rendu obligatoire en 2011 l’utilisation  d’un nom de domaine en .TZ pour tout business sur le territoire tanzanien. En effet, la loi Electronic and Postal Communications Act oblige toute personne ayant une activité sur internet en Tanzanie à utiliser l’extension locale.

Bien que peu respectée en pratique, certains en ont tout de même fait les frais récemment, comme le fondateur du site Jamii Forums, arrêté en décembre non seulement pour obstruction à la justice mais aussi pour ne pas avoir respecté cette obligation.

Ainsi, l’utilisation d’un .com, .net, ou encore .biz qui était monnaie courante jusqu’alors doit impérativement être remplacée par un .co.tz (la plus utilisée) pour pouvoir continuer à communiquer sans difficulté dans ce pays de 51 millions d’habitants (le classant à la 24e  position sur 203 pays).

En cas de présence marchande sur le territoire tanzanien ou volonté de s’y développer, et afin d’éviter tout risque de cybersquatting, Nameshield recommande l’enregistrement d’un .co.tz sur vos marques principales et stratégiques, à l’identique. Une présence locale peut vous être fournie par Nameshield si nécessaire.

Pour rappel, il est également possible d’engager une action UDRP (procédure de récupération d’un nom de domaine devant l’OMPI) pour récupérer un nom de domaine enregistré en .co.tz.

Pour toute information supplémentaire, n’hésitez pas à contacter votre consultant dédié ou écrire à commercial@nameshield.net.