Neuf fois plus d’attaques visant les objets connectés qu’en 2018 : le rapport alarmant de Kaspersky

Attaques objets connectés - IoT
Attaques objets connectés - IoT
Source de l’image : TheDigitalArtist via Pixabay

Le 15 octobre dernier, Kaspersky, éditeur d’antivirus, publiait un rapport édifiant quant au volume des cyberattaques visant directement les objets connectés.

Si le secteur s’attendait bien sûr à ce que cette nouvelle génération d’objets soit directement ciblée par des cyberattaques, la progression du nombre de ces dernières est alarmante et laisse aisément imaginer les failles de sécurité que présentent les objets connectés.

Selon l’estimation présentée par Kaspersky, entre le début de l’année 2018 et la mi-2019, les attaques auraient atteint le chiffre record de 105 millions, soit 9 fois plus que l’année précédente complète.

Afin de mener cette étude, Kaspersky a usé de la technique du piège, en déployant plus de 50 honey pots dans le monde. Un honey pot est un programme imitant la signature d’objets connectés créé spécifiquement pour attirer des cybercriminels. Il a ainsi été possible de détecter des attaques de pirates tombés dans le piège qui leur était tendu. Selon Kaspersky, durant cette expérience, plus de 20 000 sessions auraient été infectées et ce toutes les 15 minutes. 105 millions attaques provenant de 276 000 adresses IP uniques ont ainsi été détectées (contre 12 millions en 2018).

Le rapport indique de plus que, tant en 2018 qu’en 2019, la Chine et le Brésil se disputent la première place des pays d’origine des attaques lancées.

Les malwares principaux qui utilisent les failles de sécurité des objets connectés sont bien connus (Mirai par exemple, pour ne pas le citer) et identifiés.

Si nous sommes conscients que l’IoT est un terrain de jeu privilégié pour les pirates, les premières mesures de sécurité sont bien loin d’être systématiquement appliquées. Il est crucial par exemple de modifier le mot de passe installé par défaut à chaque achat d’appareil connecté.

Rappelons-le, si les technologies de cyber malveillances sont certes de plus en plus sophistiquées, la première porte d’entrée des pirates reste le manque de vigilance des utilisateurs.

Auteur/autrice : Lucie Loos

Marketing & Communication Director - Nameshield group

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