Attaque DDoS : Plusieurs sites gouvernementaux luxembourgeois mis hors ligne

Après la Belgique, l’Allemagne, les Pays-Bas, c’est au Luxembourg de subir à son tour les effets d’une attaque DDoS.  Le 27 février dernier, alors que le CTIE (Le Centre des Technologies de l’Information de l’Etat) ne s’y attendait pas, plusieurs sites Internet liés au gouvernement et aux administrations nationales se sont retrouvés inaccessibles à plusieurs moments de la journée.

On se souvient que l’Allemagne et les Pays-Bas avaient subi le même genre de mésaventures début 2015. Le 4 novembre 2015, c’était ensuite la Belgique qui faisait les frais d’une attaque, revendiquée cette fois par le groupe activiste DownSec. C’est principalement le site www.wallonie.be, portail général de tous les sites officiels de la Région, qui avait été rendu indisponible à la suite de cette attaque par déni de service.  D’autres attaques visant la Belgique avaient été revendiquées par le même groupement : les sites du Ministère de l’Intérieur, du Sénat, du Premier Ministre Charles Michel et du Parlement Bruxellois.

Dans le cas récent du Luxembourg, rien ne laisse penser que ce genre de groupe soit à l’origine des attaques.  En effet, de nombreux hackers ont la possibilité d’attaquer les serveurs insuffisamment protégés et aucune revendication n’a été annoncée.  Les motivations peuvent être tant financières que politiques ou activistes. Le CTIE de son propre aveu ne sait pas d’où vient l’attaque qui a débuté dès 9h30 le matin. Le serveur «etat.lu» a également été touché.  A 10h50, le CTIE, a fait savoir via Twitter que le réseau étatique était la cible d’une attaque DDoS. Le message précisait: «Nous sommes attaqués par une DDoS et cherchons une solution».  Le lendemain, l’attaque n’était pas encore terminée et une centaine de sites de l’Etat étaient encore impactés, bien que la situation soit sous contrôle.

Ce cas récent d’attaque DDoS, visant ici les institutions gouvernementales, prouve à nouveau l’absolue nécessité de considérer comme prioritaire la protection DNS, à minima sur les noms de domaine les plus stratégiques.

 

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