Protéger sa marque en 2025 : nos fiches « 5 minutes pour comprendre » vous donnent des clefs sur les actions de récupération d’un nom de domaine

Protéger sa marque en 2025 : nos fiches « 5 min pour comprendre » vous donnent des clefs sur les actions de récupération d’un nom de domaine

Selon le “Domain Name Industry Brief”, au troisième trimestre 2024, on ne comptait pas moins de 362,3 millions de noms de domaine enregistrés à travers tous les domaines de premier niveau (TLD). Déposer son nom de domaine est une étape indispensable pour donner à sa marque de la visibilité, une identité commerciale et une présence en ligne.

Dans un environnement où la visibilité et la réputation des entreprises se jouent principalement sur Internet, la protection des marques est un levier stratégique indispensable pour assurer la continuité des services, une fois le nom de domaine déposé. De plus, la valeur d’une marque se mesure aujourd’hui à sa résilience et à sa capacité à être équipée face aux sites frauduleux, et à des cybermenaces de plus en plus nombreuses et sophistiquées.

La protection de la marque

Avec 30 ans d’expérience dans la protection des marques en ligne, Nameshield accompagne ses clients afin de protéger, surveiller et défendre leur territoire numérique face à des atteintes toujours plus nombreuses.

Nos solutions Online Brand Protection permettent aux entreprises de renforcer la résilience de leur marque en ligne, grâce à des outils efficaces et pertinents, couplés à une offre de conseils experts permettant aux marques de préserver leur intégrité et faire valoir leurs droits.

L’inaction : particulièrement risquée et coûteuse

Aujourd’hui ne pas protéger sa marque signifie s’exposer potentiellement à de nombreux risques et impacts directs :  

  • Perte de chiffre d’affaires,
  • Dégradation de l’image de marque,
  • Perte de confiance des clients à cause d’une réputation entachée,
  • Compromission du système d’information,
  • Risques juridiques…

Il est donc essentiel pour les entreprises d’adopter des dispositifs de cybersécurité pour détecter proactivement les risques de fraudes et d’attaques informatiques, et y réagir rapidement. Se protéger permet en outre de limiter les impacts potentiels d’une attaque, mais aussi de renforcer la résilience de sa marque, en s’offrant plus de crédibilité et une capacité à répondre face à des incidents dont on ne mesure pas toujours l’importance.

Parce que l’inaction expose davantage que l’incertitude, il est préférable d’être préparé plutôt que vulnérable. S’informer et veiller sur les bonnes pratiques et les recours possibles pour protéger sa marque efficacement est évidemment un moyen précieux pour garder une longueur d’avance face aux attaquants.

Comprendre les enjeux de protection des marques et anticiper les défis grâce à notre série de fiches « 5 minutes pour comprendre » :

Pour aider les entreprises à mieux comprendre les différents challenges auxquels elles peuvent être confrontées ainsi que les solutions offertes pour y répondre et protéger efficacement leur marque en ligne, Nameshield vous propose plusieurs nouvelles fiches « 5 minutes pour comprendre », vous offrant un éclairage rapide et pédagogique sur un ensemble de mesures de récupération d’un nom de domaine :

  • Le Backorder : Le backorder est une opération qui consiste à surveiller l’abandon ou la non-reconduction d’un nom de domaine détenu par un tiers, et de le récupérer une fois retombé dans le domaine public.
  • Les procédures de rachat de noms de domaine : Découvrez en quelques minutes dans cette fiche comment procéder au rachat d’un nom de domaine lorsque celui-ci est déjà détenu, légitimement, par un tiers.
  • La procédure UDRP : Établie sur proposition de l’ICANN, la procédure extrajudiciaire UDRP (« Uniform Domain-Name Dispute Resolution Policy ») permet de sanctionner des atteintes manifestes et incontestables à un droit de marques résultant de la réservation par des tiers de noms de domaine identiques ou similaires. Elle s’applique aux extensions génériques (gTLDs) et nouvelles extensions (new gTLDs), ainsi qu’aux extensions géographiques (ccTLDs) dont l’organe d’enregistrement (le registre) a accepté les principes UDRP.
  • La procédure Syreli : La procédure Syreli permet de sanctionner des atteintes à un droit de marques résultant de la réservation par des tiers de noms de domaine identiques ou similaires sur l’extension en .FR ainsi que les extensions déléguées à l’AFNIC (.ET, .RE, .TF, .WF, .PM, et .YT). Elle ne s’applique qu’en matière franco-française.

Ces supports permettent de comprendre comment construire une stratégie de défense cohérente et adaptée, pour laquelle nous pouvons vous proposer un accompagnement personnalisé, selon vos besoins.

Il est aujourd’hui essentiel de protéger les actifs stratégiques que sont les noms de domaine pour défendre sa marque, en construisant une veille active pour anticiper au mieux les attaques et en s’informant sur les bonnes pratiques cyber à adopter. Défendre sa marque en ligne, c’est défendre ce qu’elle a de plus précieux : sa légitimité, sa présence, sa visibilité, en gardant toujours intacte la confiance de ses clients.

Vous avez des questions ou souhaitez faire appel aux services Nameshield ? Nos équipes se tiennent à votre disposition ! Vous pouvez nous écrire juste ici.

Backorder ou Comment être le « premier arrivé, premier servi »

Backorder ou Comment être le « premier arrivé, premier servi »

Comment faire lorsque l’on est intéressé par un nom de domaine détenu par un tiers ? Pour l’intégrer à votre portefeuille, une solution possible est de l’enregistrer une fois que celui-ci est de retour dans le « domaine public ».

La détention d’un nom de domaine est à durée déterminée, généralement entre 1 et 10 ans. Il expire lorsque son détenteur ne le renouvelle pas à l’échéance du contrat, ce qui le rend de nouveau disponible à l’enregistrement pour un autre titulaire, selon la règle du « premier arrivé, premier servi ».


Le « backorder », qu’est-ce que c’est exactement ?

A l’approche de la date de fin de l’enregistrement d’un nom de domaine, le titulaire en est averti par son bureau d’enregistrement afin de procéder à un renouvellement. Il peut y procéder jusqu’à la fin de la « Redemption Grace Period » (RGP), période qui suit la date d’expiration du nom de domaine. Sans action de la part du titulaire, s’en suit alors, selon les extensions, une période de 5 jours, appelée « Pending Delete » durant laquelle aucune action n’est possible et au terme de laquelle le nom de domaine devient de nouveau disponible à l’enregistrement.

Durée de vie d'un nom de domaine - backorder

Le backorder (ou encore « snapback » ou « nameback ») est un service qui permet de mettre en place une surveillance sur un nom de domaine enregistré par un tiers, et de procéder, en cas d’abandon ou de non reconduction du nom de domaine, à son enregistrement de façon automatisée. Celui-ci peut également être manuel pour certaines extensions de noms de domaine dont l’automatisation n’est pas possible.

L’objectif : être le plus rapide !

Si l’information de la suppression à venir d’un nom de domaine peut être obtenue via le WHOIS, et donc si le procédé de récupération d’un nom de domaine peut théoriquement être réalisé manuellement, cette opération n’est pas fonctionnelle pour les noms de domaine recherchés.

En effet, ces noms de domaine sont surveillés de manière automatique par de multiples prestataires et solutions, pour les déposer immédiatement (en quelques secondes) dès qu’ils retombent dans le domaine public. Pour le remporter, les robots utilisés doivent donc être performants et les stratégies de récupération doivent être adaptées au nom de domaine surveillé.

Il peut arriver, dans le cas où plusieurs backorders sont paramétrés, que des enchères soient organisées, et que le nom de domaine soit attribué au plus offrant.

Commander un backorder ne garantit donc pas de la récupération du nom de domaine : le titulaire peut renouveler le nom de domaine jusqu’à la fin de la période de rédemption, ou une autre solution de récupération peut être plus rapide dans le dépôt.

Récupérez automatiquement un nom de domaine via notre service « backorder »

Les robots de récupération automatique Nameshield envoient des alertes de plus en plus fréquentes en fonction de l’avancée des phases de retombée dans le domaine public pour le nom de domaine surveillé, afin de prendre position au plus tôt dans le cadre de sa récupération.

En fonction du type d’extension et du nom de domaine, Nameshield met en place un système multi-requêtes pour multiplier les chances de succès, en associant ses robots de récupération automatique et des robots externes. Nameshield sélectionne le système le plus adéquat en fonction du nom à surveiller.

Cette prestation peut également être souscrite par des clients qui souhaitent être informés de la retombée dans le domaine public d’un nom de domaine, sans vouloir l’enregistrer.

Si vous avez besoin d’un accompagnement dans vos démarches ou des questions sur le backorder, Nameshield se tient à votre disposition. N’hésitez pas à nous contacter.

La surveillance de retombée dans le domaine public ne constitue pas une solution dans le cas où un nom de domaine porte atteinte aux droits de votre marque. Rendez-vous dans un prochain article pour découvrir les solutions à votre disposition afin de contester l’enregistrement d’un nom de domaine.