Le .SBS (.side by side) est une nouvelle extension courte et réfléchie de trois lettres, parfaite pour les causes sociales, les organisations caritatives et autres initiatives philanthropiques, ainsi que toute entreprise, individu ou communauté progressiste qui croit en l’inclusion sociale et financière.
Soulignons qu’une partie des gains liés aux dépôts de nom de domaine en .SBS sera reversée par le registre ShortDot à une organisation à but non lucratif.
Voici le calendrier des ouvertures :
Phase Sunrise : 6 Mai – 7 Juin 2021 (priorité aux titulaires des marques enregistrés à la TMCH)
EAP (Early Access Period) : 8 Juin – 15 Juin
Ouverture générale : 8 Juin, sur la base du premier arrivé, premier servi.
Pour plus d’informations sur les conditions d’enregistrement de votre .SBS, n’hésitez pas à contacter votre consultant Nameshield.
En 2011, le registre ICM avait lancé le service de blocage des .XXX destinés aux adultes et prévu une période prioritaire dédiée aux titulaires de marques (ne faisant pas partie de ce secteur d’activité) garantissant que les cybersquatteurs ne puissent utiliser leur marques sous un nom de domaine .XXX pendant 10 ans.
En juillet 2019, ICM (maintenant MMX) a annoncé que ce blocage des noms de domaine enregistrés lors de la Sunrise B serait remplacé par 2 systèmes de blocage : AdultBlocket AdultBlock +.
Ils permettent aux propriétaires de bloquer leurs marques enregistrées à la TMCH* et les noms .XXX enregistrés lors de la Sunrise B dans l’ensemble des extensions pour adultes gérées par ICM (.porn/.xxx/.sex/.adult).
A compter du 11 mai 2021, les services AdultBlock s’élargissent et seront également ouverts aux marques suivantes :
les marques non déposées
les marques déposées qui n’étaient pas auparavant dans le programme .xxx Sunrise B et / ou(iii) des marques déposées qui n’ont pas de fichier SMD parce que la marque n’est pas enregistrée dans la TMCH
Pour tout renseignement, votre consultant se tient à votre entière disposition.
*TMCH : La « Trademark Clearinghouse » connue aussi sous le sigle «TMCH » est une base de données mondiale qui a été créée pour vérifier les données des marques et assister à la protection des droits de ces dernières dans l’espace de nommage. Cette base de données est entre autre utilisée pour les périodes de Sunrise lors de lancement de nouvelles extensions.
Placée sous l’égide de l’AFNIC, la procédure Syreli permet de sanctionner des atteintes manifestes et incontestables à un droit de marques résultant de la réservation par des tiers de noms de domaine identiques ou similaires.
Retrouvez dans cette fiche « 5 minutes pour comprendre », disponible en téléchargement sur le site de Nameshield,dans quels cas s’applique la procédure SYRELI et quelles sont les règles et les conditions à respecter.
Le nom de domaine vitemadose.fr a été racheté par des anti vaccins. N’y allez pas. Diffusez le plus largement possible la bonne adresse http://vitemadose.covidtracker.fr et rien d’autre ! »
C’est par ce tweet que Guillaume Rozier, fondateur de Vite Ma Dose et CovidTracker, alerte sur le détournement de trafic dont il estime que son application phare est victime au profit du CRIIGEN.
Nameshield ne souhaite pas analyser le contenu de cette affaire, de l’eau a déjà coulé sous les ponts entre le 3 avril, date de l’enregistrement des noms de domaine vitemadose.fr et vitemadose.com, le 22 avril, date de lancement de vitemadose.covidtracker.fr, et aujourd’hui où le CRIIGEN a mis son communiqué de presse AFP directement sur le site pour clarifier les choses.
Notre propos est d’alerter, ou rappeler, à nos clients et lecteurs de l’importance du nom de domaine dans la communication de type évènementiel, le lancement d’un nouveau projet, la création d’une nouvelle marque ou un changement de dénomination sociale.
En 2000 Vivendi versait 24 millions de Francs pour protéger Vizzavi.com
« 24 MILLIONS de francs pour un nom ! C’est en effet la somme que vient de verser le groupe Vivendi aux trois responsables du cybercafé parisien Vis-à-Vis… »
C’était en juillet 2000, Vivendi lançait en grande pompe son tout nouveau portail, mais en ayant oublié de vérifier la disponibilité du nom de domaine. On peut encore trouver sur la toile des articles en rapport avec cette affaire (ici article du Parisien). C’était il y a plus de 20 ans ! De nombreux cas similaires illustrent depuis la petite histoire des noms de domaine jusqu’à vitemadose.fr.
Guillaume Rozier n’est certainement pas un spécialiste des noms de domaine, qui plus est nous vivons dans un monde d’applications aujourd’hui, et il n’avait certainement pas en tête le risque de détournement de ce qu’il estime à n’en pas douter être une juste cause, mais le résultat est là, à devoir établir une communication post incident pour essayer de réparer les pots cassés.
Nous le dirons, conseillerons, répèterons jamais assez, anticipez l’importance du nom de domaine dans la communication. Faites systématiquement un point sur le nom à utiliser. Est-ce que vous le détenez ? Est-ce que vous le contrôlez ? Quelle extension utiliser ? Quelle(s) extension(s) secondaire(s) protéger (.com/.fr… nouvelles extensions) ? Quelle(s) variation(s) enregistrer (vite-ma-dose.fr) ?
A défaut, faites-vous conseiller pour éviter de réagir dans l’urgence. Des professionnels tels que les équipes de Nameshield sont également là pour vous aider à définir la bonne stratégie de nommage, de défense et de surveillance pour bien protéger votre territoire numérique.
Établie sur proposition de l’ICANN, la procédure extrajudiciaire UDRP permet de sanctionner des atteintes manifestes et incontestables à un droit de marques résultant de la réservation par des tiers de noms de domaine identiques ou similaires, pratique communément désignée sous le terme de « cybersquatting ».
L’UDRP s’applique non seulement aux extensions génériques (gTLDs) en .aero, .biz, .com, .coop, .info, .jobs, .mobi, .museum, .name, .net, .org, .pro, .travel et nouvelles extensions (new gTLDs), mais aussi aux extensions géographiques (ccTLDs) dont l’organe d’enregistrement (le registre) a accepté les principes UDRP.
Le registre, s’il ne communique pas sur les raisons spécifiques ayant entraîné la suspension de la mise en ligne du .TRUST, indique que cette suspension a pour objectif de recentrer le .TRUST vers un usage innovant.
Les titulaires de marques qui avaient passé commande lors de la phase sunrise seront remboursés.
Affaire à suivre !
Source image : Image by Clker-Free-Vector-Images from Pixabay
Prévu initialement à Cancun au Mexique comme l’ICANN67, le récent sommet sur la gouvernance de l’Internet a une nouvelle fois été réalisé entièrement en visio-conférences du fait de la situation sanitaire mondiale. Les PDP, les processus de développements de policies ont été le fil conducteur de ce sommet.
Le PDP, Processus de développement de policies, est le mécanisme central communautaire utilisé par le Gnso (Generic Names Supporting Organization), l’organe responsable du développement des politiques concernant les noms de domaine génériques, pour proposer de nouvelles obligations et réviser des règles en vigueur pour les actualiser. Chaque PDP se traduit par une série de rapports qui en fin de parcours sont transmis au Conseil d’administration de l’ICANN, le Board ICANN, qui statue sur le devenir des recommandations qu’ils contiennent.
Le PDP sur les nouvelles extensions génériques
C’est avec ce mécanisme qu’ICANN a lancé un programme de nouvelles extensions génériques qui a conduit à 1930 demandes au printemps 2012 et 1233 extensions déléguées à fin 2020. L’opportunité de considérer un nouveau cycle de candidatures a été matérialisée par un PDP initié par le Gnso fin 2015. Cinq années plus tard, ce processus qui vise à revoir et améliorer les recommandations du Gnso pour le cycle de 2012 est entré dans sa dernière ligne droite. C’est en effet désormais au Conseil d’Administration de l’ICANN de statuer sur les recommandations des groupes de travail qui ont œuvré sur ce PDP. Le Conseil d’Administration devrait lancer une dernière phase de consultations de la communauté avant de se prononcer sur la suite de leurs travaux. La communauté attendait une annonce en ce sens pour ce sommet ou peut-être même un calendrier pour baliser les prochaines étapes jusqu’à un prochain cycle de candidatures mais force est de constater que les espoirs ont été déçus. En effet il n’y a pas eu d’annonces, même si l’on sait que la perspective d’un futur cycle de candidatures se rapproche désormais à grands pas. En ce qui concerne le contenu des recommandations cette fois, les éléments discutés principalement lors de l’ICANN70 ont porté sur une pré-évaluation des futurs registres, l’amélioration de la prédictibilité pour évaluer les futures candidatures et l’amélioration du support des candidats.
Le PDP : Une solution pour sortir de l’impasse sur les usages malveillants du DNS ?
Autre sujet, en lien avec la mise en œuvre du PDP précité, les usages malveillants du DNS, sujet communément désigné par DNS abuse.
La surveillance des pratiques malveillantes opérée par ICANN dans les noms génériques porte sur quelques 205 millions de noms dont à peine 11% sont issus du cycle d’extensions créées à partir de 2012. Le constat réalisé au travers de leurs analyses montre qu’un million de noms concentrent ces atteintes soit 0,5% d’entre eux. Autre fait notable, les nouvelles extensions sont davantage utilisées pour des pratiques malveillantes que les extensions génériques historiques comme les .COM, .NET, .ORG, .BIZ et .INFO. En effet ICANN a indiqué qu’en février 2021, 35% des atteintes à la sécurité venaient de noms créés dans les nouvelles extensions génériques contre 65% dans les extensions historiques, un ratio qui est même monté à 40% en novembre 2020. ICANN a aussi précisé que 90% des pratiques malveillantes dans les nouvelles extensions étaient concentrées sur 23 extensions. En ce qui concerne les types d’atteintes les plus répandues, le spamming intervient à 85%, le phishing (hameçonnage) à 8,4%, les botnets (des programmes malveillants qui opèrent des tâches à distance) à 3,9% puis les logiciels malveillants à 2,7%. Les nouvelles extensions génériques concentrent davantage de pratiques de spamming et de phishing. Si depuis désormais cinq sommets le DNS abuse est devenu un sujet central d’échanges entre instances représentants les parties prenantes de la communauté Internet, les positions divergent toujours sur les mesures à prendre pour juguler ces pratiques préjudiciables. Là encore les attentes de la communauté lors de ce sommet étaient donc importantes.
Le GAC, l’instance qui représente les gouvernements, a déjà supporté l’idée d’un PDP dédié sur ce sujet. Il plaide pour une approche holistique qui concerne toutes les extensions, existantes et futures. Il a beaucoup mis en avant le travail du SSAC, le Comité Consultatif sur la Sécurité et la Stabilité qui conseille la communauté et le conseil d’administration de l’ICANN sur les questions relatives à la sécurité et à l’intégrité des systèmes d’attribution de noms et d’adresses de l’Internet. Il a en effetpublié un avis avant l’ICANN70 incitant le Board avant de lancer la prochaine série de nouveaux gTLDs à commander une étude sur les causes, les réponses et les meilleures pratiques pour l’atténuation des abus de noms de domaine qui prolifèrent dans les nouveaux gTLDs du cycle de 2012. A leur crédit également une série de recommandations transmises au conseil d’administration ICANN allant de la présence systématique d’experts de sécurité dans toutes futures négociations contractuelles à un processus ePDP (un processus de développement de politiques accéléré). Quant au Gnso, il poursuit pour le moment les consultations sans écarter le recours à un PDP.
Et l’ePDP phase 1 et 2 sur l’accès aux données d’enregistrement
Autre sujet, autre processus PDP, l’ePDP en lien avec le RGPD pour l’accès aux données d’enregistrement des noms de domaine. Initié en 2018, il avait pour ambition de remplacer une disposition temporaire qui a consisté à expurger les données personnelles des données d’enregistrement librement accessibles des noms génériques. La phase 1 de l’ePDP, non finalisée à ce jour, doit permettre de remplacer les dispositions temporaires par des dispositions pérennes. La phase 2 vise à créer un système standardisé d’accès aux données pour les demandes légitimes communément appelé SSAD. Celle-ci est aujourd’hui arrivée en fin de parcours puisqu’elle est désormais entre les mains du Conseil d’Administration de l’ICANN après que le Gnso ait approuvé toutes les dispositions formulées par les groupes de travail qui ont travaillé sur ce sujet, même celles qui n’ont pas obtenu de consensus. Le Gnso a assumé cette prise de position sous prétexte qu’il fallait savoir prendre ses responsabilités et que les recommandations constituaient un tout, une entorse au processus de création de nouvelles politiques qui se veut normalement consensuel et qui a conduit l’ALAC (At-Large Advisory Committee) qui représente les utilisateurs finaux à exprimer des préoccupations, l’IPC (Intellectual Property Constituency) qui représente les intérêts de la communauté de la propriété intellectuelle allant même jusqu’à demander à ne pas poursuivre l’examen des recommandations. Du côté du Board ICANN, on a tout juste appris qu’ils lançaient une Phase de Design Opérationnelle pour considérer l’opérabilité du futur système. Il entend se positionner sur les recommandations dans un second temps.
Un nouveau PDP sur les politiques de transferts de noms
Un autre processus PDP a été officiellement mis sur les rails lors de l’ICANN70 pour réviser les règles de transferts de noms de domaine : transferts entre bureaux d’enregistrement et transferts entre deux titulaires. Ce dernier ambitionne de simplifier, sécuriser et de rendre plus efficace les transferts de noms. Un vaste chantier qui pourrait s’étendre sur plusieurs années…
Des préoccupations autour de la concentration du secteur
Indicateur des préoccupations de la communauté Internet, le forum public a cette année été marqué par de nombreuses questions autour de la concentration qui s’accélère parmi les acteurs des noms de domaine. Dernier en date Ethos Capital, une société de capital-investissement fondée en 2019 qui après avoir racheté l’opérateur du .ORG, PIR, vient de racheter Donuts qui gère pas moins de 242 nouvelles extensions génériques et qui avait récemment racheté Afilias qui est entre autre gestionnaire de l’extension .INFO. La communauté a exprimé des inquiétudes sur ces nouveaux acteurs dont les attentes ne sont pas nécessairement en phase avec l’un des totems de l’ICANN qui est de défendre la concurrence, la confiance et le choix des consommateurs. ICANN de son côté ne voit pas de problème dans ce phénomène devenu tendanciel car ces rapprochements déclenchent des procédures de contrôle très encadrées pour analyser et approuver les changements induits.
L’ICANN70 a mis en avant le fait qu’ICANN se penchait sur de nombreux sujets potentiellement très impactant dans la gestion des noms de domaine, des sujets qui dans la plupart des cas sont sur le point de se matérialiser par de nouvelles politiques que Nameshield va mettre en œuvre pour ses clients. Au delà de ce cadre, Nameshield, acteur français indépendant, a déjà mis en place des solutions qui apportent des réponses à des problèmes auxquelles ces politiques doivent remédier. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre conseiller avec votre besoin pour que nous puissions étudier ensemble les solutions que nous pouvons déjà y apporter.
Lucie Loos, directrice marketing et communication de Nameshield a eu le plaisir d’être reçue par Itinéraire entreprise sur le plateau du Figaro pour échanger sur Nameshield et le métier de registrar. Découvrez cette interview !
Le plan annoncé par le Gouvernement, financé par France Relance et le Programme d’investissement d’avenir, entérine la volonté de faire émerger des entreprises françaises leaders du secteur de la cybersécurité.
Les menaces cybercriminelles augmentent chaque année de manière endémique, tant en puissance, qu’en nombre et en volume. C’est donc une véritable stratégie offensive que met en place la France, non seulement pour renforcer la cybersécurité et pour faire face à ces menaces, mais aussi pour assurer l’essentielle souveraineté des Etats.
Dans le contexte sanitaire actuel, ces menaces sont d’autant plus prégnantes et les enjeux de sécurité chaque jour plus importants.
Ce plan ambitieux fixe plusieurs objectifs à l’horizon 2025, notamment les suivants :
multiplier par trois le chiffre d’affaires de la filière (passant de 7,3 milliards à 25 milliards d’euros)
positionner la France par rapport à la concurrence internationale en doublant notamment les emplois de la filière (passant de 37 000 à 75 000)
faire émerger trois licornes françaises en cybersécurité en s’appuyant sur les grandes start-up du secteur, et notamment celles membres du French Tech 120
diffuser une véritable culture de la cybersécurité dans les entreprises
Comme pour d’autres plans stratégiques nationaux (celui relatif par exemple à l’intelligence artificielle), une large partie de l’investissement sera destinée à la recherche et au développement (515 millions sont prévus à cet effet).
L’ANSSI (Agence Nationale des Systèmes de Sécurité de l’Information) se verra quant à elle confier 136 millions d’euros pour renforcer la sécurité des services publics, et prioritairement les hôpitaux et collectivités locales fréquemment mis à mal par des attaques par rançongiciels.
Sources Images : Walkerssk / Pete Linforth / Pixabay
Lundi 22 mars, à 17h15 CET, Nominet, le registre historique en charge de l’extension du Royaume Uni, le .UK, annonçait que la motion visant à congédier cinq membres de son conseil d’administration dont l’actuel PDG Russel Haworth et le DG Mark Wood a été approuvée par 52,74% des membres qui se sont exprimés dans le cadre de cette consultation.
Conformément à ses statuts, lorsqu’une motion est supportée par une majorité de ses membres, Nominet doit organiser une consultation de l’ensemble de ses membres. C’est ainsi que ce lundi 22 mars une assemblée générale extraordinaire (AGE) a été convoquée pour statuer sur la motion portée sous la bannière PublicBenefit.uk poussée par Simon Blackler, PDG de l’hébergeur Krystal qui demandait à organiser un vote pour démettre cinq membres du conseil d’administration de Nominet. Parmi ceux visés par la motion on retrouvait notamment le PDG Russel Haworth et le DG Mark Wood. Une motion donc aux lourdes conséquences sur l’organisation.
Aux origines des décisions et agissements qui ont déplus
A 17h15 CET les résultats de la consultation ont été communiqués. 740 membres de l’opérateur de registre ont fait pencher la balance en faveur de cette motion entrainant le départ immédiat des membres du conseil d’administration.
Aux origines de cette fronde, une insatisfaction grandissante de certains membres qui s’est cristallisée autour de décisions et de la communication du conseil d’administration démis qui pouvaient donner le sentiment que l’opérateur de registre se détournait de plus en plus de son fondement d’origine d’organisation à but non lucratif pour des missions d’intérêt public au profit d’une orientation trop commerciale.
Parmi ces décisions, des efforts commerciaux pour diversifier l’activité de Nominet financés par l’augmentation des prix du .UK et la réduction des contributions caritatives. Autre épine pointée par les frondeurs des hausses de salaires pour des membres du conseil d’administration alors que les bénéfices d’exploitation de l’organisation ont chuté sur la même période. Mais sans nul doute l’étincelle qui a déclenché toute la campagne vient de la fermeture brutale du forum en ligne des membres de Nominet lors de la dernière réunion annuelle alors que le PDG Haworth aurait employé selon ses mots « le mauvais ton ».
La direction avait présenté une feuille de route en forme de mea culpa à quelques jours du vote. Elle consistait en sept grands engagements : un gel du prix de l’extension .UK, un gel des salaires des membres du conseil d’administration jusqu’à fin 2022, un plan d’investissement de 20 millions de £ dans l’infrastructure de l’opérateur, un programme d’intérêt général axé sur les problèmes numériques des jeunes avec 4 millions de livres consacrés sous trois mois, la mise en place d’un nouvel outil d’échanges pour ses membres, le lancement d’un conseil consultatif du registre (RAC) de membres élus qui pourront se prononcer sur les politiques conduites et une plus grande transparence sur les finances de l’organisation. Force est de constater que cela n’a pas suffi.
Quelles conséquences pour l’opérateur
Nominet est un acteur majeur dans l’écosystème des adresses Internet. Leur part de marché
de 8,07% de l’ensemble des adresses web en codes pays en témoigne. Nominet revendique en effet 17 568 576 d’adresses enregistrées dans son extension ce qui la place au quatrième rang après le .CN, le .TK et le .DE. A titre de comparaison le .FR revendique une part de marché de 2,46% et un peu plus de 5 millions d’adresses. Cette situation qui fragilise l’opérateur est donc tout sauf anodine.
Aujourd’hui, Nominet se retrouve avec un conseil d’administration intérimaire avec un président intérimaire, l’un des administrateurs non exécutifs restants et pas de PDG. Six membres du conseil d’administration non démis ont choisi de ne pas démissionner et déclaré qu’ils « travailleront à un changement de direction stratégique ». Néanmoins leur participation aux décisions conduites depuis plusieurs années qui ont amenées à cette situation pourrait leur être reprochée. Une situation difficile pour l’organisation. L’ancien management laissait entendre que cette motion pouvait déstabiliser l’organisation durablement et peut-être même amener une scission de ses activités.
Pour l’instant, deux déclarations indiquent la direction que Nominet est susceptible de prendre. La première émane du président intérimaire Rob Binns, qui a envoyé un courriel aux membres de Nominet tard dans la journée de lundi, peu après que les résultats aient été rendus publics :
« Je vous écris pour vous informer que la motion de l’AGE a été adoptée« , a-t-il indiqué avant de promettre que le conseil d’administration avait « entendu le message clair des membres et que Nominet allait changer« .
« La priorité immédiate du conseil d’administration est la stabilité, en commençant par la gouvernance et la direction de Nominet tout en poursuivant le plan en sept points et en commençant à traiter les questions soulevées au cours des dernières semaines. »
Les semaines à venir s’annoncent déterminantes pour l’avenir de l’organisation. Il va en effet falloir renouveler les postes vacants à la tête de l’organisation et trouver les leviers pour apaiser les tensions et inquiétudes internes et externes. Il est légitime de s’interroger si la feuille de route laissée par l’ancienne direction est la bonne voie d’autant que Publicbenefit.UK avait d’autres propositions et avait également ambitionné de pousser une seconde motion non validée qui consistait à nommer deux administrateurs intérimaires – l’ancien président de BBC Trust, Sir Michael, et le vétéran de l’industrie, Alex Pawlik, directeur du RIPE, un registre régional historique d’adresses IP. Dans la perspective de remplacement des postes laissés vacants, ces personnes peuvent se présenter et quand on y regarde de près les propositions de Publicbenefit.UK ne sont pas éloignées des propositions précitées. Gageons donc que la raison l’emporte dans une voie de compromis. Nul doute que c’est ce que l’on peut souhaiter de mieux pour cet acteur historique central dans l’écosystème des adresses Internet dont les missions et la stabilité sont centrales pour le DNS dans sa globalité.
Crédit image : www_slon_pics/pixabay
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