Dans son dernier rapport trimestriel, Nexusguard indiquait qu’après la fermeture par le FBI de 15 sites web vendant des services de cyberattaques, il a pu être constaté une diminution de 85% de la taille des attaques DDoS moyennes et de 24% des grandes attaques.
De la même façon, ces fermetures auraient contribué à une baisse concomitante de 11% du volume des attaques par rapport à la même période en 2018 et à l’échelle mondiale.
C’est en effet en décembre 2018 que le FBI a réussi à faire fermer boutique à 15 sites web proposant des services d’attaques DDoS, appelés sur le marché des « booters » ou « services booters ».
Ces booters utilisent pour parvenir à leurs fins des IP stresser, qui sont à l’origine des outils permettant de tester la résilience d’un serveur ou d’un réseau. Les cybercriminels détournent donc ces IP stresser et envoient via ces derniers un grand volume de requêtes vers des serveurs jusqu’à ce que ceux-ci soient surchargés et ne puissent plus répondre.
Le rapport Nexusguard indique également que les 15 sites fermés par le FBI seraient à l’origine technique d’environ 11% des attaques DDoS mondiales et les pirates associés auraient perpétré plus de 200 000 attaques DDoS de tailles variables depuis 2014. Bien sûr, cette baisse risque d’être uniquement temporaire, la multiplication des réseaux de bot étant le véritable fléau de notre décennie en matière de cybercriminalité.