Nameshield enregistre et protège vos marques sur Internet depuis plus de vingt ans. Ce savoir-faire nous permet de vous garantir la plus grande résilience possible, un niveau de service élevé et bien sûr une large offre de services vous permettant de gérer au mieux vos noms de domaine.
Ce que nous ne maîtriserons jamais, c’est la géopolitique. Au lancement de Nameshield, l’ICANN n’existait pas, un chercheur californien était en charge de l’affectation des extensions de noms de domaine et Internet était alors un espace militaro-universitaire. Obtenir des informations techniques était ardu et il était monnaie courante que seuls les déplacements outre-Atlantique permettaient des échanges de qualité entre bureaux d’enregistrement.
Au fur et à mesure des évolutions d’Internet, avec notamment la création de l’ICANN en 1998, nous avons vu une privatisation de l’espace Internet. Si la privatisation d’Internet peut faire débat et nous ne sommes pas ici pour évoquer cet état de fait, la régulation d’Internet doit être réfléchie afin de continuer à pérenniser Internet, ce réseau mondial qui assure tant de choses aujourd’hui.
À l’origine, les noms de domaine étaient gratuits, puis ils sont devenus payants, les annuités augmentant avec les évolutions fixées par la NTIA et l’ICANN. La société Verisign, qui gère les extensions .COM et .NET, fait croitre ses tarifs selon une courbe tarifaire définie.
L’arrivée des nouvelles extensions, ces fameuses nouvelles extensions en 2012, ont permis aux organisations, privées ou publiques, de créer leurs propres extensions sans passer sous les fourches caudines des extensions géographiques et génériques. Ainsi de multiples extensions ont vu le jour et une nouvelle offre a ainsi été créée. Des entreprises ont commencé à communiquer en .AUDIO, .MUSIC, .TECH,…
Voici deux ans, la société Uniregistry gérant plus d’une dizaine de nouvelles extensions a décidé d’augmenter drastiquement ses tarifs. Cette hausse, imprévisible, est le fruit de cette libéralisation de l’espace de nommage : nous ne sommes plus dans un système régulé et chaque fournisseur d’extension fait ce que bon lui semble.
En effet, alors que la NTIA fixe les évolutions du .COM et du .NET, le possible retrait de l’agence américaine dérégulerait cette situation. Verisign pourrait alors être libre dans la fixation de ses tarifs et cela concernerait plus de 135 millions de noms de domaine.
A l’heure actuelle, un lobby américain veut empêcher cette libéralisation annoncée. L’Internet Commerce Association a lancé sur le site http://stopthepriceincreaseof.com/ une pétition qui aujourd’hui atteint plus de 1.000 signataires.
Cette réflexion quant à la géopolitique des noms de domaine est aujourd’hui nécessaire. Encadrer les prix, même avec des hausses, permettrait de continuer à avoir une gestion prévisionnelle de ses coûts de dépôt et de renouvellement.