Une éducation au numérique doit s’opérer

Fake news - Une éducation au numérique doit s’opérer
Fake news - Une éducation au numérique doit s’opérer
Source de l’image : pixel2013 via Pixabay

A plusieurs reprises, j’ai pu évoquer dans ces colonnes la nécessité de comprendre la logique des noms de domaine : il n’y en n’a pas. Une extension de nom de domaine peut être réservée pour certains usages et du jour au lendemain, cette limite peut être supprimée. C’est le cas de l’extension .PRO qui hier réservée aux professionnels, est aujourd’hui ouverte à tous. Malgré une campagne de communication de la libéralisation, le grand public garde encore en mémoire que le .PRO est réservé aux pros.

Sur les réseaux sociaux, dès le début, n’importe qui peut être n’importe qui. Pas de logique, si ce n’est le badge « compte certifié ». Certifié ? Facebook a juste vérifié l’identité de la personne associée. Pas d’usurpation donc mais pas de vérification du contenu.

On pourrait imaginer intuitivement que personne ne croit aux comptes non authentifiés à des journalistes. Cependant, une tendance actuelle est la défiance des « autorités » : pourquoi les journalistes représenteraient la source d’information ? D’où l’idée de la « réinformation ».

Venons-en aux faits : les pages les plus ‘likées’ de Facebook ne sont pas forcément les plus fiables. C’est en croisant le classement effectué par le site ‘Strategies.fr’ et la page du Decodex du Monde que nous pouvons nous rendre compte de l’hémorragie informationnelle : les fake news pullulent, et les éditeurs de contenus associés sont certifiés.

Quatrième au classement, Santé Plus Mag se fait connaître, vous êtes invité à lire cet article pour vous faire une idée.

La recherche d’information sur Internet augmentant inexorablement, il convient pour les acteurs du monde numérique de développer l’éducation au numérique afin d’éviter toute prise de décision hâtive et péremptoire.